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Une mauvaise présentation!

Anima Labrusca

Age : 33
Sexe : Femme
Race : Humaine
Métier : tueuse en série
Groupe : Cipher Pol
But : Rester en vie et tuer des gens, plein de gens.
Équipement : Trois machettes et un zippo!
Parrain :
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ?Tc de Jeska Kamahlsson
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Caramélie
Codes du règlement :

Description physique

Il est tôt, il fait sombre dans ma chambre car le soleil ne s'est pas encore levé. D'un geste mécanique, je m'allume une blonde. La lumière vivre du briquet déchire la nuit et me fait plisser un œil. Je conserve la flamme pour donner vie à une chandelle. J'y vois enfin plus clair à la lueur vacillante que me procure cette bougie. Dans un grognement d'ours mal léché, je m'extrais de ma couche et je finis par me redresser. Mon regard balaie les murs de la piaule avant de s'arrêter sur un miroir.

J'ai vraiment une sale gueule!

Et le pire c'est que ça ne date pas d'aujourd'hui! Un visage rond et pâle, surmonté de cheveux d'un blond très clair, arrangés dans une espèce de catogan approximatif. Mes yeux, enfin, mon seul œil valide est particulièrement inexpressif. Le droit n'est plus là, et j'ai couvert cette misère avec un cache, à la façon des pirates. Mon visage n'exprime rien hormis l'ennui. Ce coté blasé est gravé sur ma tronche depuis ma majorité, c'est comme ça, je n'y peux rien si j'ai oublié comment on sourit. En fait, c'est presque mieux comme ça. Personne ne veut me voir heureuse, surtout pas moi.

Mon regard descend sur mon corps nu. Pas beaucoup plus beau que ma bobine et couvert de bleus et d'ecchymoses. Bien que je culmine à plus d'un mètre quatre vingt dix, je parais plus grande encore. La faute à une silhouette insolemment élancée, et un manque de rondeurs féminines prononcé. Et pour rajouter à ce tue-l'amour, mes muscles sont saillants, secs et noueux, mes bras et mes jambes sont longs et fins ce qui finit de me faire ressembler à une sorte de phasme ou de mante religieuse. Je me dégoûte.

Mon clou de cercueil se consume aux coin de mes lèvres fines. J'écrase nonchalamment le mégot dans un cendrier. Il faut que je m'habille. Un débarder noir, un pantalon en toile bleue, une ceinture de cuir marron épaisse pour faire tenir le tout. Et, pour finir, des rangers noires aux pieds. Pour le combat c'est parfait. Sinon, j'ai bien une tenue plus "classique", veste et pantalon de costume noir, chemise blanche, cravate sombre et mocassins assortis. Mais c'est pour les grandes occasions.

"Allez, Ani, on y va!" dis-je pour m'encourager.

Ma voix aussi est affreuse. Elle est grave comme celle d'un homme. Mais le pire c'est le ton, je ne le fais pas exprès, mais apparemment, je sonne comme si je prenais les gens de haut. Ca m'a valu beaucoup d'ennuis. Alors maintenant, je cause d'un voix plate et monocorde. Ce qui continue de poser problème apparemment.

Description psychologique

Difficile de deviner qui je suis au fond. J'ai pris tellement l'habitude de porter le masque de la personne qu'on attend que je sois, que j'ai fini par l'être. Je suis un bon outil et j'obéis aux ordres. Je fais ce qu'on me dit de faire quand on me dit de le faire. Et je n'ai pas d'ennuis. C'est bien.

Seulement, je ne suis pas comme ça. Au fin fond de mon être, il n'y a ni mal, ni bien. Il y a juste une pulsion. Celle de tuer des gens. J'aime ça, et c'est bien plus qu'un petit plaisir coupable. C'est ma raison d'être. Je ne me sens pleinement accomplie que lorsque j'ôte la vie. C'est comme ça. Je n'y peux rien. Mon esprit est tellement focalisé par la chose que je n'ai besoin d'aucune autre passion pour remplir ma vie.

Bien évidemment, j'ai développé au fil des années des qualités qui me permettent d'assouvir ma passion. Je suis méticuleuse , organisée, et naturellement douée pour ne pas éveiller les soupçons. Je plus, je dispose aussi d'une très grande maitrise de moi-même : je peux rester plusieurs semaines sans tuer. Enfin, mon expérience m'a aussi doté d'une grande réactivité face à l'imprévu.

Malheureusement, ma personnalité de façade est souvent considérée comme manquant significativement d'entrain. Et je crois que j'en exaspère pas mal avec cette attitude molle. J'ai aussi une fâcheuse tendance, lorsqu'on me parle, à imaginer comment je m'y prendrais pour tuer mon interlocuteur, ce qui me fait irrémédiablement perdre le fil de la conversation. Ce qui énerve pas mal les gens

Biographie

Je suis née à saint Uréa, il y a plus de trente ans de cela. Le 15 Mars 1595.

Ainée d'une famille pauvre, j'ai toujours su que je n'étais pas comme les autres. Pourtant, j'ai mis du temps à comprendre ce qui me différencie. Je ne ressens presque rien. Enfant, quand je me blessais, je n'avais pas mal et je ne pleurais pas. Lorsqu'on me piquait mon jouet favori, je ne étais même pas en colère. Par contre, j'adorais tourmenter les autres enfants. Mais, on a vite fait de me l'interdire. Apparemment, c'est mal. Seulement, bien que bridés, mes penchants sadiques étaient là, omniprésents, irrépressibles. Mes parents m'ont toujours dit que les monstres n'existaient pas. Foutaises! Le monstre, c'est moi! Mais j'ai beau être cruelle, je ne suis pas stupide. Je sais comment finissent les monstres. Et moi j'ai une furieuse envie de vivre. Alors j'ai essayé d'être une gentille fille bien comme il faut. Malheureusement, faire semblant d'être normale n'a pas fait de moi une personne normale. J'ai juste caché la poussière sous le tapis. J'éprouvais le besoin physique de faire mal à autrui. Mais je ne voulais pas d'ennuis. Alors je maltraitais des insectes. J'arrachais les ailes des mouches, le pattes des araignées, les yeux des scarabées. Mais, très vite, j'ai réalisé que ça ne me satisfaisait plus. Il me fallait des victimes plus grosses. J'avais cinq ans et la bande du Vieux Phare venait d'être neutralisée.

Les rats et les souris qui infestaient le quartier dans lequel je vivais furent mes premiers sujets d'expériences. Je peaufinais mon art. Traquer, piéger, et enfin, achever ma proie… haaaa, quel pied! Mais, j'avais besoin de victimes encore plus grosses. C'était plus fort que moi. Les chats et les chiens errants furent donc mes prochaines proies. Malheureusement pour moi, ce fut l'âge des premières défaites. Car les animaux sauvages se déplacent en bande et il est très difficile d'en isoler un pour pouvoir satisfaire ma pulsion. A dix ans, je suis devenue une exterminatrice efficace, mais quelque chose bouleversa mon existence. L'arrivée de ma dernière sœur. J'ai bien des parents et deux frères, mais ils sont tellement mineurs dans mon histoire que je ne me donnerais même pas la peine de vous dire leur nom. Mais Freya, c'était autre chose. Pourtant, ça commençait mal. Mes parents me l'ont forcée dans les bras et je dus m'en occuper. Moi, la sociopathe de la famille, sérieusement? Bon, d'un coté, ça signifiait que le masque que je portais était convainquant puisqu'il bernait même mes géniteurs. Cependant, je pensais réellement que j'allais finir par égorger cette môme braillarde. Pourtant je n'en fis rien. Il y avait dans son regard innocent de nourrisson un truc que je n'avais jamais vu avant : un amour infini et inconditionnel. Et quand ses petits doigts serrèrent les miens… jusqu'à présent, je vivais dans les ténèbres, mais cet enfant est devenu ma lumière.

Je passais mon temps à m'occuper de ce petit bout d'être humain. Et mes pulsions s'étaient volatilisées. Elle n'étaient plus à présent qu'un mauvais rêve. Et pourtant, peu après la Grande Purge menée par le Lieutenant Colonel Tahgel, les tensions dans la cité n'ont jamais été aussi fortes. Notre maison a été rasée lors du pilonnage du port et on a du se trouver un logement de fortune ailleurs dans la cité basse. Et la famille est passée de pauvreté à misère. Les repas étaient de plus en plus rares, de moins en moins copieux. Alors mon père finit par s'endetter auprès de mauvaises personnes. Tant est si bien qu'un jour, de Septembre 1613, un collecteur de la pègre vint récolter son dû, évidemment, on avait déjà pas de quoi se nourrir, comment allait-on bien pouvoir payer? Mais son boss avait une idée : faire de moi une employée d'un de ses tripots. Et alors que l'homme me trainait dehors, Freya s'accrocha a moi, elle pleurait, elle hurlait, elle ne voulait pas me voir partir. Et moi non plus d'ailleurs. Je vis le désespoir dans son regard, alors je me mis à résister, tout ça pour récolter une droite qui me fit tomber au sol, ma petite sœur, du haut de ses huit ans, le mordit sauvagement le mollet, lui arrachant un cri de douleur. Le mafieux est ivre de rage, il sortit son pistolet et …

Il a volé mon soleil. Et moi, pour la première fois de ma vie, j'ai ressenti des émotions. Du chagrin, de la colère, tout ça arriva si brutalement… le choc fut tel que je sombrais dans une espèce de catatonie. J'étais consciente de ce qu'il se passait autour de moi, mais mon corps refusait de bouger. J'avais mal, une douleur morale si intense que je voulais hurler, mais aucun son ne sortait. Que je voulais pleurer, mais aucune larme ne perlait de mes yeux. La meilleure part de moi est morte ce soir là et je me laissais réenvahir par les ténèbres. Mes noires pulsions revenaient au triple galop, et mon esprit s'emplissait d'une froide détermination. J'allais tuer cet homme, et tous ceux de son groupe mafieux. Mais, auparavant, il fallait que je me souvienne de comment je faisais. Je traquais, j'isolais, j'exécutais. Je me laissais donc transporter, feignant l'inconscience, jusqu'au moment propice : une sombre ruelle ou nous  ne fumes que tous les deux. Je passais alors à l'attaque, seulement, tuer un homme, ce n'est pas tuer un chien, même gros. Ce type était plus fort et plus expérimenté que moi, je subissais donc une cuisante défaite. Cependant, malgré qu'il m'ait massacrée, j'avais réussi à m'emparer de son arme. Il comprit, mais trop tard, que son histoire se terminait là.

Cette sensation de chaleur, cette explosion de bonheur, tuer, c'était vraiment trop le pied! Freya était vengée, mais mon appétit pour le meurtre, lui était loin d'être rassasié. Cependant, je savait aussi pertinemment que je ne pouvais tuer à tout va! J'allais finir en taule, dans le meilleur des cas. Il fallait que je remette le masque de la gentille fille, comme quand j'était môme. D'ailleurs, en parlant de masque… Les Chiens de Pierre en ont un cool. Cependant, je fus recalée à cause de mon évaluation psychologique, moi qui pensais que je pourrais entourlouper mon monde et mettre mes fesses au chaud, c'était râpé. L'année qui suivit fut particulièrement difficile pour moi. Je ne pouvais plus retourner chez mes parents, j'avais un gang mafieux aux fesses et en plus j'étais dans le collimateur de la Garde de Pierre. Je peaufinais ma maitrise de moi-même ainsi que mes autres compétences : traque, surveillance discrète, assassinat, dissimulation de preuves, etc... Tant et si bien qu'avant la fin de l'été, j'avais déjà éliminé l'intégralité du gang de mafiosi qui avait malmené ma famille. Tout en passant sans éveiller les soupçons de la police de Saint Uréa.

Mais pas ceux d'un autre groupe.

Le Cipher Pol me trouva fort intéressante et décida de m'utiliser. Principalement comme source de renseignements locale. Après tout, je n'étais par particulièrement attachée à l'endroit, et la Révolution ne me tentait pas plus que ça. Leur beaux idéaux, je leur laisse! Ma source de motivation est tout autre, et surtout, bien moins avouable! En échange de quelques informations, le CP5 me donnait des cibles à éliminer. Ca leur permettait d'éviter une implication directe et moi, je joignais l'utile à l'agréable. Un échange gagnant/gagnant. Avec comme fait d'armes notable, le tuyau sur un agent qui avait retourné sa veste en 1623. Puis, un beau jour de 1626, ma couverture fut grillée par la Garde de Pierre. Ca devait bien finir par arriver. Heureusement pour moi, mon agent de liaison, qui répondait au nom de code Scorpion, décida de m'exfiltrer, pour services rendus à la cause. Et une fois à Marie Joie, je fus laissée au bon soins d'un certain Mister Tea qui se chargea de me former au métier d'Agent.

Informations IRL

  • Votre prénom / pseudo :
  • Êtes-vous majeur ? oui / non
  • Vous aimez / n'aimez pas :
  • Votre personnage préféré (de One Piece) :
  • Vous vous définiriez comme :
  • Vous faites du RP depuis :
  • Vos disponibilités (approximatives) :
  • Comment avez-vous connu le forum ?
  • https://www.onepiece-requiem.net/t24007-slice-of-life#258861
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23901-une-mauvaise-presentation
Mes salutations Mademoiselle Dexter,

Pour ton troisième personnage tu nous proposes une joyeuse sociopathe en puissance, ce qui est tout à fait mon délire. L'histoire est bien racontée et j'ai particulièrement bien aimé le passage sur la mort de ta soeur que j'ai trouvé émouvant. Les descriptions sont bonnes, et même si de base je ne suis pas fan de la chose lorsque c'est réalisé à la première personne, force est de constater qu'ici ça fonctionne très bien.

On en apprend peut-être pas assez sur les autres aspects de sa personnalité mais ça peut être un choix de ta part pour bien retranscrire à quel point ses envies de tuer sont à la fois chez elle une passion et une obsession.

Pour la forme je n'ai relevé que d'infimes fautes qui relèvent simplement d'inattentions. J'ai aimé ton écriture, certaines tournures de phrases sont très agréable et le tout, même s'il est finalement assez court se lit, vraiment très bien.

Je te valide donc à 675 dorikis.

Pour la suite tu connais la chanson: FT et recensement de ton avatar.

Bon jeu et amuse toi bien avec ta tueuse en série !



Protéger, Servir, Traquer
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23698-fiche-technique-ambrosia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23692-ambrosias-proteger-servir-et-traquer#250544