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[FB - 1628] L'exubérance cochonifiée

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海 軍

∆ Feat. Ren Aoncan ∆


Les récents événements n'avaient pas été de tout repos pour le Placide et son équipage. Après avoir traqué des pirates peu doués ayant cherché à cambrioler les riches demeures de Sirup, les marins avaient été canardés par un équipage rival du premier pour finalement être sauvés par les hommes du Commodore Achab. L'anecdote semblait folle, ou ne serait-ce qu'un peu exagérée, mais elle ne l'était pas le moins du monde. Pour ne rien arranger, en confondant un fruit du démon avec un autre plus exotique, Ambrosias avait été maudite à vie mais pouvait dorénavant converser avec les animaux. En conclusion, elle vivait dorénavant dans sa cabine en compagnie d'une colonie de rats qu'elle avait recueillie. Tout cela s'était déroulé en une journée et une fois laissée un peu en paix, la jeune femme était allé s'écrouler sur son lit pendant que son navire faisait route vers l'île la plus proche, à savoir donc Sirup une fois encore. Le Placide avait été assez durement touché lors du «combat» contre le croiseur pirate et il avait besoin d'effectuer des réparations d'urgence avant d'espérer pouvoir faire de nouveau cap vers Orange, son port d'attache.


Par chance, l'endroit étant calme et paisible, les marins pouvaient s'adonner aux travaux l'esprit serein. Comme elle était malgré tout fière d'eux, particulièrement en ce qui avait concerné l'abordage en mer, Ambrosias avait décidé de les laisser effectuer les réparations à un rythme moins soutenu qu'elle ne l'aurait fait en temps normal. Lorsque les marins ne travaillaient pas, ils avaient le droit de partir en permission au village, histoire de boire un coup et de manger à leur faim. Le jeune femme savait qu'il était important de laisser aux soldats un peu de mou. Comme on disait, pour aller loin, il fallait ménager sa monture. Au mouillage au niveau de la plage sud de l'île, le Placide n'était pas en si mauvais état que cela. Dario s'occupait des travaux et Ambrosias des rapports concernant la mission précédente. Tout allait bien dans le meilleur des mondes en somme.



« Dites, vous voyez ça ? » demanda la première classe Moal


Plusieurs soldats se tournèrent pour regarder la direction qu'indiquait la vigie. Plissant les yeux en se passant une main sur le front pour lutter contre les rayons du soleil, Ambrosias essaya de voir ce dont elle parlait. Bien vite, elle fut frappée par la vision qui s'offrait à elle.



« Les gars, c'est vraiment... ? S'interrogea le sergent-chef


- Une maison. C'est une maison.


- Qu'est-ce que c'est que ces conneries encore. »


Plusieurs centaines de mètres au loin, une petite demeure avançait sur la surface de la mer. Incrédule, le lieutenant écarquilla les yeux. Dario avait raison, qu'est-ce que c’était encore que cette connerie ? Observant attentivement, la vétérinaire vit qu'un jet d'eau était expulsé devant la maison à un intervalle non-régulier. Quand la bâtisse arriva au niveau du Placide, la militaire comprit ce dont il retournait: un animal marin tractait le tout. Suivant le spectacle en marchant le long de la rambarde de son propre bâtiment, elle continua jusqu'à la poupe pour voir un immense cochon vert sortir finalement des flots, laissant retomber sur la plage une immense quantité d'eau.


« Toi ! Quel est ton nom et d'où viens-tu ? » hurla-t-elle en se servant de ses mains pour amplifier sa voix.


Telle une grande enfant, Ambrosias voulait en apprendre plus sur cette étrange bête. Elle n'avait jamais entendu parler de cochons aquatiques géants, surtout pas un qui portait une grosse maison sur son dos. Rien de tout cela n'avait de sens, pas plus que les récents événements vécus par le Placide à bien y réfléchir.



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Dernière édition par Ambrosias le Mar 22 Mar 2022 - 1:54, édité 2 fois
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L'exubérance Cochonifiée


Flashback 1628
✘ Feat. Ambrosias




East Blue, une mer que je ne connaissais pas. J’avais passé toute ma vie sur South Blue mais j’avais récemment décidé d’en quitter les eaux pour découvrir les autres Blues. Depuis que j’avais fais la traversée en passant par La Flaque, j’avais fais escale sur plusieurs îles. J’étais à la recherche d’un endroit tranquille pour me poser avec Borat et, en interrogeant des passants, ils m’avaient conseillés Sirup. Une île sans problème où il se passait rarement quelque chose. C’était parfait pour nous, voulant faire une petite pause dans les aventures où nous passions à deux doigts de se faire trucider par des soldats, des brigands ou des pirates. Depuis que j’avais construis cette maison biscornue sur le dos de mon ami cochon, les traversées étaient bien plus confortables et cela ne semblait pas déranger Borat qui grognait toujours de fierté quand je lui parlais de sa « couronne ».

Ainsi, nous voguions en approche de Sirup, Borat sous l’eau et ne laissant que la maison visible ainsi qu’une petite zone verte de son dos autour de celle-ci. Je m’étais assis à la terrasse couverte en haut de la maison, m’asseyant confortablement, un café posé sur la table devant moi en observant l’océan. Cette terrasse, sur un côté de la maison me permettait à la fois de voir devant Borat et derrière, ce qui en faisait un parfait poste d’observation qui était peu visible de l’extérieur. Puis, alors que j’observais l’île, je vis un navire à l’arrêt aux abords de Sirup. Et, plus nous nous en approchions et plus leur voile était reconnaissable, arborant fièrement les couleurs de la Marine. Les hommes et femmes d’équipage avaient dû nous repérer car une partie d’entre eux était collée au bastingage, visiblement étonné de voir une maison flotter sur l’eau. Il faut dire qu’on ne voit pas ça tout les jours et que c’était généralement la réaction des gens lorsqu’ils nous apercevaient.

« Eeeeeh merde, moi qui voulais passer un moment tranquille, on dirait qu’on va s’attirer des problèmes. » dis-je, las, n’ayant pas une haute opinion de la Marine ou du Gouvernement Mondial de manière générale.

Seulement vêtu d’un caleçon, je décidais de rentrer dans la maison pour m’habiller en vitesse tandis que Borat sortait de l’eau en faisant trembler la maison. A l’intérieur du bâtiment, je m’étais retrouvé brinquebalé et j’avais finis dans des cordages la tête à l’envers, un pantacourt à moitié enfilé sur mes jambes. A l’extérieur, j’entendis une voix.


__________________________________________________________________________


La voix s’adressait visiblement à Borat et, étrangement, celui-ci la comprit parfaitement. Il lui arrivait généralement de reconnaître des sons qui sortaient de la bouche de ceux qu’il appelait les « petits bouts d’humains », mais jamais aussi clairement. Comme si elle lui avait parlé dans sa langue natale des cochons géants, cette femme était décidément étrange aux yeux du porcin.

« Toi, petit bout d’humaine, comment connais-tu ma langue ? » s’exprima Borat à l’attention de la femme de la Marine. « Tu n’es pas un cochon il me semble, encore moins géant, petit bout d'humaine. »

Le cochon vert géant qui, habituellement était timide et peureux, se sentait étrangement à l’aise en présence de la jeune femme, un sentiment étrange mais pas déplaisant. Tournant son gros corps rond, il approcha sa grosse truffe du navire pour faire face à la femme blonde qui parlait sa langue.

« Quant à mon nom, mon petit bout d’humain Ren m’a nommé ‘Borat’, je l’aime bien ce nom. » reprit-il dans sa langue, pour le commun des humains tout ce qu’ils entendaient se résumait à ‘Gruik Gruik’. « Je viens de loin, de l’autre côté du grand mur rocheux. Mais toi, petit bout d’humaine, qui es-tu ? »


_______________________________________________________________________


Au même moment, je sortis en trombe de la maison, enfilant maladroitement mon sweat-shirt en sautillant, une de mes chaussures était mal enfilée. Ma casquette toujours sur ma tête, visière à l’envers, je m’inquiétais de la situation à laquelle je faisais face. Pour une fois, Borat n’avait pas fuit devant la présence d’humains, ou d’êtres vivants quelconques, à condition qu’ils soient plus gros qu’une poule. De plus, je l’avais entendus faire son ‘Gruik Gruik’ habituel lorsqu’il conversait, mais l’avait répété beaucoup plus que d’habitude. Inquiet, j’étais sortis à la hâte pour interrompre une éventuelle altercation avec la Marine.

« Woooh woh woh ! » m’exclamais-je en plaçant mes mains devant moi dans un signe pour calmer d’éventuelles tensions. « On a rien fait M’dame l’agent ! Je sais pas ce que vous nous voulez, mais ce cochon vert géant amphibie à la bouille trop mignonne est à moi, enfin c’est mon ami quoi. Et vous, vous êtes qui ? »





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海 軍

∆ Feat. Ren Aoncan ∆


Le simple fait que le cochon gargantuesque la comprenne et lui réponde de surcroît rendait la jeune femme folle de joie. Converser avec un spécimen d'une si grande beauté était autrement plus passionnant que de tailler le bout de gras avec des crabes ou des rats aux manières perfectibles. Le porcin géant aux teintes vertes se tourna dans l'eau, provoquant malgré lui de violentes vagues qui vinrent s'écraser contre la coque du Placide. Souple sur ses appuis, Ambrosias anticipa le choc mais se tint fermement à la rambarde pour ne pas tomber. Naturellement, elle tendit la main vers la truffe de l'immense cochon qui approchait d'elle, permettant à l'animal d'humer son odeur à pleines narines.


« Mon nom est Ambrosias, je viens de Tanuki, l'île des moutons angora. Grâce au pouvoir du fruit du murmure, je peux comprendre et parler avec toutes les espèces qui cohabitent dans notre vaste monde. »


Faisant marcher ses neurones, la militaire analysa les paroles du cochon. Il disait venir de très loin, de l'autre côté du grand mur rocheux. À bien y penser, il devait faire référence à Red Line. Cela n'aidait pas beaucoup la vétérinaire à comprendre d'où il venait. Il pouvait autant faire référence à une île de Grand Line, du Nouveau Monde ou d'une autre Blue. La seule certitude était qu'il ne venait pas du coin. Faisant appel à sa mémoire et à la tragédie qui avait coûté la vie à son grand-père maternel, elle se demanda s'il pouvait être un porcin originaire d'Erbaf, l'île des géants.



« Tu es absolument magnifique. »


Le sergent Paracchini regardait la scène avec plus de retenue et d'inquiétude que sa supérieure. Il savait que les monstres marins pouvaient être particulièrement dangereux. D'un autre côté, il n'avait jamais vu un spécimen de ce genre au cours de sa carrière. Le reste des soldats du Placide présents regardaient eux aussi la bête en attendant les ordres d'Ambrosias. Ce fut à ce moment qu'une personne sortit en trombe de la maison qui trônait fièrement sur le dos du cochon géant. Il semblait avoir à peu près le même âge que la militaire mais ne dégageait pas du tout la même impression. Sa tenue, sa blancheur de peau et ses yeux rouges lui donnaient l'air d'un bagarreur. Si elle l'avait vu dans la rue, sur Orange, elle aurait pensé à une petite frappe des rues. Fort heureusement pour lui, le fait de vivre sur une demeure portée par le plus bel animal qu'elle ait jamais vu lui fit gagner dix fois plus de points qu'il n'en perdit à cause de son apparence. Souriante, elle fit un signe de la main pour faire baisser les armes de ses soldats qui mettaient déjà en joue l'inconnu.


« Lieutenant Ambrosias, capitaine du Placide et membre de la 473ème division d'Orange. Je suppose que vous devez être Ren. Borat m'a donné votre nom, anticipa-t-elle avant qu'il ne réponde. Mes hommes et moi avons eu un accrochage récent en mer et nous devons rester au mouillage sur cette île le temps de finir les réparations. Nous n'avons rien contre vous ou Borat, rassurez-vous. Puis-je néanmoins vous demander ce que vous venez faire ici ? »


Au vu des récents événements, il restait important que la jeune femme contrôle les arrivés sur Sirup. Il serait de mauvais ton qu'un cambriolage ait lieu alors qu'elle était sur place. Néanmoins, elle se doutait que malgré son air rustre, l'homme qui lui faisait face n'avait pas de mauvaises intentions. En tant qu'ami des bêtes, elle se contenterait de lui poser quelques questions d'usage avant de le laisser tranquille et de chercher à apprendre plus sur le porcin géant.



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L'exubérance Cochonifiée


Flashback 1628
✘ Feat. Ambrosias




Aussitôt que je fus sortis du navire, un peu pressé et surprenant probablement les soldats en m’exclamant comme je l’avais fais, ils me braquèrent de leurs fusils. Encore une mauvaise habitude que je n’aimais pas trop chez la Marine, la propension de leurs soldats à mettre en joue tout ce qui bouge pour un oui ou pour un non. Décidément, ça n’améliorait pas l’image que j’avais déjà d’eux. Cependant, leur cheffe, une blonde à l’allure autoritaire leur ordonna de baisser leurs armes d’un simple geste de la main, marquant d’autant plus son statut au sein de cet équipage. On avait pas envie de lui dire non, ainsi bardée de cette longue cicatrice qui descendait de son œil droit jusqu’à son cou où elle disparaissait parmi ses vêtements. Mais, même avec ce vilain souvenir d’un passé mouvementé, l’officier restait attirante.

Puis, elle s’adressa à moi et ses mots me laissèrent interloqué. Après s’être présentée du grade à la division, la dénommée Ambrosias m’appela par mon nom avant même que je ne me présente, affirmant avoir parlé à Borat. Comment un être humain était-il capable de comprendre mon royal ami à la couronne de maisonnée ? Suspicieux, je m’approchais plus avant sur le dos de Borat sans un mot tout d’abord, les observant attentivement. De plus, sa demande quant aux raisons de notre présence ici m’ennuyait. Non pas que j’avais quoi que ce soit à me reprocher, mais mon côté voyou ressortait toujours lorsque je devais me justifier tel un enfant que ses parents soupçonnent d’avoir fait une connerie. Ne cachant pas mon air agacé, à défaut d’être curieux, je m’asseyais en tailleur sur la tête de Borat, soufflant légèrement avant de prendre la parole.

« Alors comme ça vous parlez à mon ami ? » demandais-je, me mettant à gratter le poil du pachyderme sous moi, j’étais moi-même persuadé de le comprendre lorsqu’il me répondait de ses ‘Gruik Gruik’. « Vous comprendrez qu’il y ait de quoi douter, bien qu’il semble étrangement vous apprécier, vous lui avez donné un truc à bouffer ? » continuais-je, sceptique mais me demandant tout de même si une telle chose était possible. « Et, pour ce qui est des raisons qui nous amènent ici, ça ne vous regarde pas, mais nous ne pensons pas à mal, c’est tout ce que vous saurez. » finis-je assez sèchement, quelque peu mécontent de devoir m’expliquer, alors que je venais simplement me reposer en ces lieux.

Sous moi, Borat s’agita légèrement en tournant légèrement sa tête pour me fixer d’un œil avant de retourner son attention vers Ambrosias.


______________________________________________


Borat était quelque peu gêné, Ren se comportant comme à son habitude, faisant le caïd dès que son égo était un peu blessé. Pour un petit bout d’homme, le pachyderme le trouvait parfois difficile à supporter, bien qu’il l’appréciait énormément.

« Veuillez le pardonner, le petit bout d’humain est parfois un peu rustre quand on le questionne, mais il n’est pas méchant. » commença Borat, sa voix calme seulement perceptible pour Ambrosias, et ne consistant qu’en des grognements pour le reste des participants. « En réalité, nous sommes ici pour nous reposer. Mais ce petit bout d’homme est souvent... » il marqua une pause comme s’il cherchait ses mots. « Comment dites-vous déjà. Ah oui, le petit bout d’homme est parfois très con. » sur ces mots, il bougea la tête de droite à gauche comme s’il était content de ce qu’il venait de dire. « Con, Borat aime bien ce mot, le petit bout d’homme le dit souvent. »

Il poussa de petits grognements entrecoupés, ressemblant de loin à des rires. Il finit par souffler par ses naseaux dans un pouffement, en direction du bateau de la Marine et de ses occupants. Heureusement pour eux, ses narines étaient propres, mais ce n’est jamais très agréable de se faire souffler dessus par un pachyderme de vingt cinq mètres de haut.


______________________________________________


Je m’étais penché légèrement en avant tandis que Borat s’était lancé dans une longue tirade de grognements. J’avais posé ma tête sur ma main, dans un air songeur et je hochais la tête par intermittence comme si je comprenais parfaitement ce qu’il racontait. Persuadé, je me tournais vers l’officier aux cheveux blonds en lui adressant un sourire qui respirait la fierté.

« Alors ? Si vous parlez vraiment avec les cochons géants, qu’est-ce qu’il a dit ? » demandais-je, persuadé que Borat avait fait mon éloge et, de toute façon, je ne croyais toujours pas que cette femme pouvait communiquer avec mon ami cochon.




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海 軍

∆ Feat. Ren Aoncan ∆


Le sourire fier de Ren fut rapidement ressenti comme un défi par la militaire. Elle qui n'était pas très démonstrative s'étonna de sourire. Ainsi donc il ne la croyait pas. Comment aurait-elle pu lui en vouloir ? Tout cela était nouveau pour elle. Ses pouvoirs, cette faculté de converser avec les animaux. Elle était encore plus ou moins sous le choc de la nouvelle et ses hommes étaient loin d'avoir accepté la chose. Piquée au vif, la jeune femme laissant son corps se pencher sur la rambarde après avoir écouté le cochon géant. Son regard azur quitta celui de la bête pour venir chercher celui de l'albinos.


« Vous êtes ici pour vous reposer. Borat m'a également précisé que vous êtes du genre à jurer comme un charretier, mais qu'au fond vous n'êtes pas si méchant. Les amis des animaux sont également les miens. Sachez que vous n'aurez rien à craindre de notre part. »


Au vu de son expérience personnelle de vétérinaire, les gens qui prenaient soin des bêtes n'étaient généralement pas de mauvaises personnes. Ils étaient les seuls à réellement valoir quelque chose pour Ambrosias. Si Ren était ami avec Borat, alors il avait de base la confiance de la militaire. Bien évidemment, cela ne voulait pas dire qu'elle se retiendrait de lui botter les fesses s'il commençait à jouer les pirates, mais il partait avec un bonus immense d'appréciation auprès de la grande brûlée. Laissant son regard se perdre sur la maisonnée que portait le porcin géant, elle se surprit à trouver qu'elle ressemblait à un genre de taverne. Réfléchissant rapidement, elle se mit à frotter ses lèvres de l'ongle de son index.


« Comme je vous l'ai dit plus tôt, nous sommes bloqués sur cette île pour quelques jours encore. Pardonnez-moi si je me trompe, mais seriez vous par hasard tavernier ou quelque chose du genre. Votre demeure ressemble à s'y méprendre à une auberge. Si tel est le cas nous serions ravi d'y passer du temps en dehors de nos heures de travail. »


L'île de Sirup n'était pas très grande, aussi, se rendre jusqu'au centre du village pour boire des coups n'était pas bien embêtant. Ceci étant, pouvoir festoyer si près du Placide serait encore plus intéressant.


« Nous vous payerons généreusement, bien entendu. »


Si l'homme était bien tavernier, il saurait à quel point les marins en permissions étaient d'immenses vaches à lait. Pour évacuer la pression de la mer, ils consommaient généralement immodérément, brûlant bien vite leur maigre solde. Une telle occasion serait pour lui une aubaine. De manière plus pragmatique, mieux valait se mettre la marine dans la poche quand cela était possible. Ils faisaient de biens meilleurs alliés que des ennemis. Attendant une réponse de son interlocuteur, Ambrosias sortit un cigare qu'elle posa sans l'allumer sur ses lèvres.



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Flashback 1628
✘ Feat. Ambrosias




Au vu de ses réponses, ses affirmations se confirmaient, à moins qu’elle n’ait lu dans mes pensées, mais cette théorie me semblait encore moins probable. Et, même ainsi, comment aurait-elle put avoir de telles informations sur mon caractère. A présent, je voulais bien la croire, le monde regorgeait de mystères après tout, et de toutes sortes de personnes possédant des pouvoirs étranges. Quelle chance, moi je n’avais que mes poings et mes acrobaties pour me démarquer dans ce monde si vaste. Décidément, cette aventure à travers le monde promettait bien des surprises.

« T’en penses quoi mon pote ? » demandais-je à Borat en lui grattouillant à nouveau son poil épais.

« Gruiiik grugruik gruik ! *Pas de problèmes, le petit bout d’humaine est réglo.* » fit-il d’un ton enjoué en tournant la tête vers moi pour me faire un clin d’œil.

La Lieutenante continua de parler, m’expliquant leur situation pour finalement en arriver à un sujet des plus intéressants. Dès que j’entendis parler d’un paiement généreux, mes yeux se changèrent en deux grosses pièces de Berrys, l’appât du gain prenant le dessus. De plus, Ambrosias avait tapé dans le mille, enfin elle avait même prédit un futur que je commençais à entrevoir. En effet, une fois ma maison biscornue construite, je m’étais rendus compte que le rez-de-chaussée était idéal pour accueillir du monde et faire la fête. Une idée m’était alors venue, de faire de cet endroit une taverne ambulante qui ouvrirait ses portes aux clients du monde entier. Les soldats de la Marine étaient réputés gros buveurs lorsqu’ils avaient une pause, au grand plaisir des taverniers.

« Hm je vois que vous êtes observatrice. » dis-je alors en me relevant, me tournant de côté pour observer ma maison. « Enfin, disons que je n’ai pas encore ouvert boutique. » continuais-je songeur avant de retourner mon regard sur Ambrosias, un sourire commençant à se dessiner sur mes traits. « Mais je dois bien avoir quelques tonneaux et bouteilles pour vous et vos hommes, vous serez mes premiers clients.» je tournais alors le dos à Ambrosias et ses hommes, avançant en direction de ma taverne avant de jeter un coup d'oeil derrière moi. «Vous me suivez ? »

Borat approcha plus encore sa truffe du navire de la Marine afin de faciliter le passage. Décidément, ce cochon était sacrément intelligent pour me comprendre si facilement.

« Gruik gruik ! *Si vous voulez bien vous donner la peine, petits bouts d’humains et d’humaines.* » fit Borat, enthousiaste à l’idée que, en jours de fête, je lui donnais toujours des pommes et à boire.

Je m’avançais vers ma petite maisonnée au rez-de-chaussée plus large que le reste qui se terminait en son toit par une pointe comme un chapeau. J’ouvrais alors la porte en la bloquant avec un cale-porte afin de ne pas avoir à la tenir pour laisser passer tout l’équipage de la Lieutenante. J’étais certes avide d’argent, manquant de beaucoup de choses malgré mes activités de voleur occasionnel, mais j’avais quand même ma fierté. Mal placée peut-être, mais ça compte. L’arrière du bar où je vins prendre place était assez grand, formant un angle dans la pièce assez spacieuse pour accueillir autant de clients.




Je sortais des verres empilés dans un placard, légèrement poussiéreux mais, attrapant aussitôt mon torchon fétiche, propre je vous rassure, je les nettoyais méticuleusement afin de m’éviter toute réflexion. Derrière moi, sur de larges étagères en hauteur s'étalaient de nombreuses bouteilles d'alcool, surplombant plusieurs tonneaux de bière. L’équipage de la Marine entré, je me tournais vers leur capitaine.

« Bon, qu’est-ce que je vous sers mesdames et messieurs ? » m’exclamais-je en arborant un grand sourire chaleureux, un changement de comportement aussi vif que mes envies de richesse.




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海 軍

∆ Feat. Ren Aoncan ∆


En compagnie de la lieutenante, une vingtaine de soldats pénétrèrent à l'intérieur de l’auberge. L'expérience était évidemment incroyable pour des marins basés dans les blues. Imaginez un peu, un cochon géant portant une taverne sur le dos. C'était absolument invraisemblable, le genre d'histoire que l'on racontait sans que les autres n'y croient vraiment. Les hommes du Placide menés par leur cheffe commencèrent à s'installer aux tables par affinité. Délaissant les hommes du rang, la jeune femme s'approcha du comptoir derrière lequel se trouvait l'albinos. Allumant son cigare qu'elle gardait intact jusque-là, Ambrosias observa l'endroit intérêt. Si l'on excluait le fait qu'il se trouve sur le dos d'un cochon géant, l'établissement était somme toute assez classique. Détaillant les bouteilles poussiéreuses, la militaire chercha celle qui lui conviendrait le plus. Crachant un large nuage de fumée grise, elle sourit imperceptiblement en portant son attention sur une petite bouteille rouge et verte.


« Un schnaps à la pomme pour moi, de la bière pour mes hommes. »


Soucieux de boire au plus vite, les marins se levèrent pour aider Ren à servir et ne manquèrent pas de bien vite se passer de lui pour qu'il puisse revenir vers Ambrosias. Prenant un second verre, la jeune femme invita l'albinos à les remplir avant d'en pousser un vers lui.


« Vous m'accompagnerez bien ? »


Après avoir trinqué, la vétérinaire retira le cigare de sa bouche pour porter le spiritueux à ses lèvres. Fermant les yeux un instant, elle savoura l'arôme. L'agréable sensation de l'alcool lui réchauffant la gorge une fois passée, elle reposa son verre qu'elle venait de vider d'un quart.


« Pas mal. »


Reposant le verre, Ambrosias retrouva bien vite son tabac. Plissant les yeux, elle détailla plus en détail son interlocuteur. Il n'avait définitivement pas l'air commode, mais elle n'avait jamais vu son nom ni sa tête nulle part. S'il n'était pas primé, cela ne faisait pas forcément de lui quelqu'un de bon pour autant. Le fait qu'il ne veuille pas en dire plus sur la raison de sa présence intriguait la jeune femme. Borat indiquait qu'ils voulaient se reposer. Fallait-il vraiment les croire pour autant ?


« Que faites-vous dans la vie ? En-dehors de vagabonder au sommet d'un cochon géant bien entendu. »


L'homme disait ne pas avoir encore ouvert boutique, comptait-il devenir tavernier itinérant ? Ambrosias n'avait jamais entendu parler d'une telle chose, mais il fallait reconnaître que le monde était parfois étonnant.



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L'exubérance Cochonifiée


Flashback 1628
✘ Feat. Ambrosias





Du schnaps à la pomme, voilà une bouteille que je n’avais pas ouvert depuis un moment. La chaleur de l’alcool m’emplit le gosier et la gorge, une sensation agréable. La situation était coquasse, moi qui occupais ma vie à voler de l’argent et des richesse là où j’en trouvais, voilà que j’accueillais chez moi une vingtaine de soldats et leur lieutenant. Toutefois, tant que je ne faisais pas de vagues, je n’avais rien à craindre mais, l’officière face à moi semblait perplexe.

« J’ai vécu la majeure partie de ma vie dans la même ville, sur South Blue. Et, en rencontrant Borat j’ai voulu me mettre à voyager, découvrir le monde. » commençais-je pensif, mettant mon récit en pause le temps de boire une nouvelle gorgée réconfortante de schnaps à la pomme. « Je n’ai jamais vécu dans l’opulence,  donc j’arrive à me passer d’argent la plupart du temps mais, quand j’en ai besoin je fais des petits boulots à droite à gauche, puis je repars sur les mers jusqu’à la prochaine île. »

Je n’avais pas dis toute la vérité, ou plutôt je n’avais pas précisé quel genre de ‘petits boulots’ je faisais, relevant donc plus de l’omission que du mensonge. C’était discutable, mais je n’étais pas débile au point de révéler toute mes activités répréhensibles à une représentante de l’ordre. Je sortis un paquet de cigarette du dessous du comptoir, sortant l’une d’elles pour la porter à ma bouche et craquer une allumette pour l’allumer. Tirant une longue taffe, j’observais la salle remplit de soldats. Je m’étais certes promis de faire de cette taverne un lieu neutre où chaque camp pourrait se poser pour boire un verre sans se soucier des activités de son voisin. Mais, c’était tout de même étrange. Je ne m’attendais pas à avoir pour premier clients des soldats et une lieutenant. Enfin, l’argent est le même quelle que soit la poche de laquelle il provient. Je soufflais un petit nuage de fumée qui s’éleva au-dessus de nos têtes.

« D’où l’idée de faire de cette maison une taverne, ce qui me permettrait de voyager tout en gagnant un peu d’argent..et en buvant à l’œil. » ricanais-je avant de finir mon verre de quelques courtes gorgées, m’en servant aussitôt un nouveau avant de proposer de faire de même pour la lieutenant. « Et vous, lieutenant, à quoi ressemble la vie d’un officier de la Marine ? »

Sa curiosité était contagieuse. Je sentais bien que Ambrosias cherchait à savoir ce que je lui cachais, et détourner la conversation était une solution pour l’empêcher de creuser un peu trop. De plus, connaître un peu mieux les habitudes d’un officier de la marine pourrait m’aider dans l’avenir. J’aimais bien me déguiser, et se faire passer pour un soldat était vite arrivé afin d’échapper à d’éventuels poursuivants.

~ Gruiiiik gruik gruik ! ~ *Quelle indignité, Borat aussi veut boire comme petits-bouts-d’humains ! *  mugit le grand pachyderme à l'extérieur, passablement agacé d'être mit de côté ainsi.

Tendant l’oreille, j’ouvris la fenêtre près du bar en me souvenant que le gros cochon s’était retrouvé tout seul à l’extérieur. Notre présence sur son dos limitait ses mouvements et il devait sacrément s’ennuyer. Un sourire aux lèvres je partis chercher un tonnelet de cidre dans la petite arrière salle ainsi qu’une large écuelle. Sur le rebord de la fenêtre se trouvait un plateau accroché par des cordes à un système de poulie qui permettait de descendre des marchandises et autres affaires, mais surtout pour nourrir le grand Borat ou, dans le cas présent, lui servir à boire.

« J’imagine qu’il a soif le gros cochon. » dis-je à Ambrosias comme pour en avoir la confirmation, commençant à remplir l’écuelle de cidre.

L’attachant à de petites pinces au plateau, je me mis à le descendre à l’aide d’une manivelle à l’intérieur du bar, jusqu’à déposer l’écuelle au sol avec le plateau, détachant les cordes pour que l’animal géant puisse l’atteindre.

« Accrochez-vous à vos tables et à vos verres, ça va un peu bouger. » prévenais-je mes invités alors que Borat se relevait à l’extérieur.

La taverne se mit à trembler quelques peu, se penchant lorsqu’il se releva sur ses pattes avant, se tournant de quelques degrés avant de reprendre sa position précédente devant son écuelle de cidre. Il se mit à pousser de petits grognements de remerciement, interrompus par le bruit de sa langue lapant le liquide. Accroché au comptoir pour ne pas tomber de côté et dévaler la taverne, une autre main agrippée à une bouteille pleine qui s'était mise à vaciller, je m'assurais que notre position était revenue à la normale pour lâcher le bar. Retournant face à l’officier, je lui adressa un sourire.

« Y a pas de raison pour qu’on soit les seuls à faire la fête. » déclarais-je en riant joyeusement, levant mon verre pour en boire une longue gorgée, appréciant les arômes fruités et d’alcool. « Borat aussi raffole de la pomme, faudrait que je lui fasse goûter ce schnaps. »






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