Alexander Howard, Le Bouclier-esclave
Sexe : Homme.
Race : Humain.Métier : Forgeron.
Groupe : Pirate.
But :
Équipement : Le nécessaire de survie, une barque et quelques habits de rechange.
Parrain : Nope.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Si oui, quel @ l'a autorisé ?
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises [hide*][/*hide] sans les astérisques.)
Description physique
Décrivez votre personnage, sa taille, sa masse, sa musculature (ou son absence), ses tics de comportement, sa façon de parler, de marcher... Soyez créatifs, il y a toujours à dire sur la manière d’être de quelqu’un !
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]
Description psychologique
Décrivez les traits de caractères forts de votre personnage : que pense-t-il face à un adversaire ? Comment voit-il le monde ? Qu’aime-t-il dans sa vie, que n’aime-t-il pas, que ne supporte-t-il pas ?
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]
Biographie
Chapitre I - L'esclave
Je ne suis qu'une coquille vide. D'aussi loin que remontent mes souvenirs, je me suis contenté de n'être qu'un pauvre serviteur de la terre, m'acharnant à bras le corps pour cultiver un semblant de parcelle. C'est mon unique certitude : je ne suis qu'un esclave, un être sans nom, sans désir et sans famille. J'ignore totalement d'où je viens, ou encore si je n'ai jamais eu d'autre vie que celle qui est la mienne aujourd'hui. D'après Manberg, un vieillard de l'île – l'un des seuls, l'espérance de vie n'étant pas des plus hautes dans le coin -, je suis arrivé ici alors que je commençais tout juste à marcher, avec ma mère pour simple protectrice.
Eleanor, qu'elle s'appelait. J'ai très peu de souvenirs d'elle. Elle est décédé alors que j'avais tout juste cinq ans, au cours d'une tentative de révolte d'un groupuscule d'esclaves. Elle a payé les peaux cassées et servie d'exemple pour avorter dans l'œuf toute envie de libération. Moi, je me suis retrouvé orphelin, sans famille. La communauté m'a cependant pris sous son aile. Les plus vieux m'aidaient à apprendre, et les plus jeunes prenaient les coups à ma place si jamais je n'arrivais pas à finir mon travail dans les temps. Malgré les preuves d'amour, je me suis éteint petit à petit. Je n'étais déjà pas un enfant démonstratif, mais j'ai préféré, inconsciemment, abandonner mes émotions pour ne pas faire face à l'absurdité et la cruauté à laquelle j'étais confronté tous les jours.
Je suis devenu vide. Un néant absolu de miséricorde, me contentant d'agir sans même réfléchir aux conséquences de mes actes. Je travaillais dans les champs, je mangeais ma maigre portion de pain rassis, et je me couchais. Je vivais chaque jour avec une exacte similitude. Un simple être sans ambition au sein de la masse d'esclaves, bougeant au gré des coups de fouet, des insultes et des réprimandes.
J'étais jeune et en bonne santé. C'était un gage de sûreté sur l'Ile aux Esclaves, là où l'utilité prévalait bien plus que l'argent. Étrangement, ceux qui étaient plus jeunes que moi avaient pris l'habitude de venir me voir quand il voulait s'appesantir de quelques bêtises. Petit à petit, je suis donc devenu le protecteur de ces enfants, comme on l'avait été pour moi au décès de ma mère. « Le bouclier-esclave », petit sobriquet qu'on commençait à me donner dans les bidonvilles jonchant l'île. Quand il fallait assumer les bêtises des plus petits, je faisais en sorte de recevoir les punitions, utilisant mon corps comme une feuille de brouillon pour les lianes des fouets de nos bourreaux.
C'est à mes seize ans que l'on m'a « marqué ». Une sorte de rite de passage macabre de la part des tortionnaires, qui s'amusaient à frapper au fer blanc le corps de ceux qui atteignaient l'âge de raison pour qu'ils se rappellent, à jamais, leur condition première. Moi, sûrement pour me faire payer mes nombreux outrages inconsistants, on a décidé de m'apposer mon matricule d'esclave directement sur le visage. Sous l'œil gauche plus précisément, une trace indélébile de ce que je suis vraiment.
J'ai désormais vingt-trois ans, et une rumeur court dans les bidonvilles. La présence de missives révolutionnaires, tentant de libérer les esclaves du joug du royaume de Saint Uréa. Je n'y prête pas attention, continuant mon travail sans me départir de cette neutralité totale. À quoi bon tenter de s'enfuir ? Ma mère est morte en essayant, et les tentatives sérieuses ont toutes été déjouées par les gardes de l'île.
Et pourtant, pas cette fois. Je me suis laissé embarquer par le mouvement de foule qui a gagné l'île aux esclaves ce jour de 1628. J'ignore pourquoi, j'ignore comment. Un moment trouble, un moment flou durant lequel j'ai bougé sans réussir à commander mes muscles.
Eleanor, qu'elle s'appelait. J'ai très peu de souvenirs d'elle. Elle est décédé alors que j'avais tout juste cinq ans, au cours d'une tentative de révolte d'un groupuscule d'esclaves. Elle a payé les peaux cassées et servie d'exemple pour avorter dans l'œuf toute envie de libération. Moi, je me suis retrouvé orphelin, sans famille. La communauté m'a cependant pris sous son aile. Les plus vieux m'aidaient à apprendre, et les plus jeunes prenaient les coups à ma place si jamais je n'arrivais pas à finir mon travail dans les temps. Malgré les preuves d'amour, je me suis éteint petit à petit. Je n'étais déjà pas un enfant démonstratif, mais j'ai préféré, inconsciemment, abandonner mes émotions pour ne pas faire face à l'absurdité et la cruauté à laquelle j'étais confronté tous les jours.
Je suis devenu vide. Un néant absolu de miséricorde, me contentant d'agir sans même réfléchir aux conséquences de mes actes. Je travaillais dans les champs, je mangeais ma maigre portion de pain rassis, et je me couchais. Je vivais chaque jour avec une exacte similitude. Un simple être sans ambition au sein de la masse d'esclaves, bougeant au gré des coups de fouet, des insultes et des réprimandes.
J'étais jeune et en bonne santé. C'était un gage de sûreté sur l'Ile aux Esclaves, là où l'utilité prévalait bien plus que l'argent. Étrangement, ceux qui étaient plus jeunes que moi avaient pris l'habitude de venir me voir quand il voulait s'appesantir de quelques bêtises. Petit à petit, je suis donc devenu le protecteur de ces enfants, comme on l'avait été pour moi au décès de ma mère. « Le bouclier-esclave », petit sobriquet qu'on commençait à me donner dans les bidonvilles jonchant l'île. Quand il fallait assumer les bêtises des plus petits, je faisais en sorte de recevoir les punitions, utilisant mon corps comme une feuille de brouillon pour les lianes des fouets de nos bourreaux.
C'est à mes seize ans que l'on m'a « marqué ». Une sorte de rite de passage macabre de la part des tortionnaires, qui s'amusaient à frapper au fer blanc le corps de ceux qui atteignaient l'âge de raison pour qu'ils se rappellent, à jamais, leur condition première. Moi, sûrement pour me faire payer mes nombreux outrages inconsistants, on a décidé de m'apposer mon matricule d'esclave directement sur le visage. Sous l'œil gauche plus précisément, une trace indélébile de ce que je suis vraiment.
Chapitre II - L'homme
J'ai désormais vingt-trois ans, et une rumeur court dans les bidonvilles. La présence de missives révolutionnaires, tentant de libérer les esclaves du joug du royaume de Saint Uréa. Je n'y prête pas attention, continuant mon travail sans me départir de cette neutralité totale. À quoi bon tenter de s'enfuir ? Ma mère est morte en essayant, et les tentatives sérieuses ont toutes été déjouées par les gardes de l'île.
Et pourtant, pas cette fois. Je me suis laissé embarquer par le mouvement de foule qui a gagné l'île aux esclaves ce jour de 1628. J'ignore pourquoi, j'ignore comment. Un moment trouble, un moment flou durant lequel j'ai bougé sans réussir à commander mes muscles.
Chapitre II - Le Dieu
Chapitre II - Le Démon
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo :
- Êtes-vous majeur ? oui / non
- Vous aimez / n'aimez pas :
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Tony Tony Chopper, Luffy...
- Vous vous définiriez comme : fêtard, amateur de jeux-vidéos...
- Vous faites du RP depuis :
- Vos disponibilités (approximatives) : trois soirs par semaine ? tous les soirs ?
- Comment avez-vous connu le forum ? Google, moteur de recherche forumactif, topsites...
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