William Rapsodos, Mad Dog
Sexe : Masculin
Race : Homme Métier : Chasseur – Cueilleur - Paysan - Homme de main
Groupe : Chasseur de prime
But : Retrouver son mécène
Équipement : Une montre à gousset dans laquelle réside un morceau de vive card. Il ne sait ni ce que c’est, ni pourquoi on lui a remis..Parrain : o/
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? o/
Codes du règlement :
Description physique
William est un jeune adulte à la peau mate. Mesurant un peu plus 1m80, sa silhouette à la fois svelte et athlétique contraste avec la froideur de son regard. D’un noir de jais, le vide qui habitait ses prunelles trahissaient les traumatismes qu’il avait vécus. A l’image de son corps, marqué par les travaux physiques qui d’ailleurs, jusqu’aussi loin qu’il s’en souvienne avaient marqué son quotidien. Il était loin d’avoir la peau parfaite et sans imperfection d’une poupée de chiffon. Abimé par la cueillette, les travaux agricoles ou encore la chasse, ses mains avaient perdus leurs peaux de pêche pour laisser place à la rugosité propre aux hommes qui, toutes leurs vies durant ont tenus des outils.
Tout en lui respirait l’effort physique, c’est comme si son corps avait été sculpté dans le seul but de soulever, tracter, tirer, pousser, briser, dormir et recommencer. De ses mollets saillants, à son large bassin, de ses cuisses fermes et robustes à son dos tracé. Sans oublier ses bras, son torse, ses biceps. Une belle bête comme aimait le dire son mécène. Avec un tel corps, pas étonnant qu’il ait rapidement été attribué à d’autres travaux que ceux de la ferme mais ça chers amis, c’est une autre histoire.
Nous nous sommes beaucoup attardés sur l’apparence globale de notre jeune homme mais il est temps d’y prêter plus attention en détail. William avait un joli sourire. Des dents parfaitement blanches, et bien qu’il effectuait souvent des tâches physiques, aussi bien en intérieur qu’en extérieur il avait une peau plutôt lisse au niveau du visage. Il avait en effet eu le luxe d’échapper à l’acné et autres soucis d’ados prépubères à l’alimentation douteuse. Son style de vie presque monacale avait au moins pour avantage de lui procurer une bonne hygiène de vie aimait-il se convaincre. Il en allait de même pour ses tenues vestimentaires. Toujours très sobres, unis, noir, bruns, des couleurs discrètes. On lui avait appris à se faire discret, à s’effacer malgré son physique et à ne pas faire de vagues. Pas de bagues, pas de boucles d’oreilles, pas de ceintures bling-bling. Le naturel et rien de plus.
Description psychologique
Au niveau de la psyché William a été, la plus longue partie de sa vie un chien de garde. Un fidèle toutou prêt à obéir à son maître au doigt et à l’œil. Il ne pensait, mangeait, buvait, dormait qu’avec l’accord de son maître. C’est assez simple, le mot liberté n’avait rien ni d’attirant, ni de sexy à ses yeux. Il n’arrivait même pas à concevoir quel plaisir les gens pouvaient trouver à tout gérer eux-même. Ce désir brûlant de liberté, cette soif insatiable d’aventures, cet instinct conquérant qu’avait les autres lui semblait étrange. Le libre arbitre ne faisait pas partie de ses valeurs. Et de ce fait, il était assez dur dépeindre un tableau de sa psyché tant la moindre décision, action ou réaction n’était que le reflet des choix de son maître. On peut toutefois affirmer sans sourciller que c’est un homme fidèle et servile. Peu importe la tache ou le secret il s’exécutera comme si sa vie en dépendait. Au quotidien, il est de nature joviale. Bon public, il sera le premier à s’émerveiller d’un rien. Il a en même temps tant de chose à découvrir sur ce monde -Il n’a que rarement eu l’occasion de quitter l’île pour quelques menues missions - Très curieux, il est toutefois de nature réservée et craintive. Cela s’explique par le fait qu’il a jusqu’à présent essentiellement évolué aux côtés de son maître dans le milieu de la nuit. Livré à lui-même depuis qu’il a été abandonné par son maître, il se découvre et se construit une nouvelle identité jour après jour. A ce stade seules ses déambulations dans le carrefour de la vie nous permettront d’en découvrir plus sur notre jeune héros et sa personnalité.
Biographie
William est un fils d’esclaves. Bien que diminués les quelques Audifreddi éparpillés ici et là dans North Blue n’ont pas arrêté pour autant leurs pratiques après avoir été déchus de leur trône. Non, comme la vermine, ils se sont justes faits discrets Ne le saviez-vous pas ? A quel point les indésirables sont tenaces. Capable de résilience, d’adaptation, de pugnacité, de ténacité. Ils restent là, tapis dans l’ombre. Enfilant couvertures, planques, fausses identités, prétextes, ils ont réduit au maximum leur exposition et ont patiemment attendu. Ils ont attendu leur heure. Persuadés qu’un jour où l’autre ils auraient l’occasion de revenir, de se venger, de récupérer leur dû. Et cette occasion, quelle occasion me direz-vous, s’est présentée sous la forme de la révolution des chrysanthèmes.
Le peuple de l’île de Manson, épuisé par les guerres intestines entre mafieux, a fait entendre son mécontentement. Doucement, pacifiquement même puis plus face au mutisme des concernés, la grogne s’est faite plus forte ; plus haute, plus insistante. Les incidents devinrent plus fréquents, les sourires laissèrent places aux rictus, les accolades aux bousculades, les poignées de main aux poignes de fers et enfin, un jour fatidique : Les éclats de rires laissèrent places aux éclats de plombs.
Dès lors il n’a fallu que quelques agitateurs et fauteurs de troubles pour mettre le feu aux poudres. Et ça tombe bien, ce n’est pas ce qui manquait chez les Audifreddi. Occupez comme ils l’étaient par la gestion de cette insurrection civile, lentement le clan pu infiltrer telle une maladie l’île et commencer à prospérer de nouveau. Après tout ne dit-on pas en temps de guerre les ennemis de mes ennemis sont mes amis ? Prospérant dans le commerce de la contrebande grâce à sa main mise sur le Nid de vaches, les Audifreddi purent en quelques mois à peine devenir un maillon essentiel de la contrebande. Mais, parlons plus en détail de cette île et du rapport particulier qu’elle entretient avec notre jeune héros.
Etant né sur l’île du Nid en tant que non libre, William n’avait jamais connu la liberté (logique). Cela impliquait de nombreuses choses bien plus profondes que de simple interdiction. Son monde, celui dans lequel il évoluait, le prisme de sa compréhension était à des années lumières de la « normalité » Contrairement à ce que l’on pourrait imaginer, il ne ressentait ni haine, ni colère contre ses esclavagistes. C’était simplement la vie, la réalité, sa réalité. Il se rendait bien compte qu’il n’était pas traité à la même enseigne que certains des autres « Natifs » (noms donnés aux esclaves sur l’île afin de ne pas les désigner comme tel) Mais c’était normal pour lui. On lui avait toujours inculqué qu’être docile et servir son mécène (Maître) était sa seule raison d’être. De par sa condition physique remarquable bien qu’il ait été acheté pour servir dans les champs et sa mère intendante, il avait rapidement évolué pour devenir une sorte de « gladiateurs » Ainsi la plupart du temps il participait à des combats de natifs illégaux dans des clubs fréquentés par une population aux mœurs relativement douteuses et, en tant qu’homme des champs le temps de récupérer de ses blessures. Voilà par quoi était rythmée sa vie. Servir son maître, remporter des combats pour le rendre fier, s’occuper des travaux de la ferme et, lorsqu’il travaillait bien, son mécène l’autorisait à voir sa mère à l’intérieur du domaine.
C’était un quotidien que d’aucuns décrirait de misérable mais il convenait au jeune homme. C’était une routine rude que rien ne venait cependant déranger. Rien, jusqu’au jour où son mécène l’invita sur le domaine, en pleine nuit. Cela n’avait rien d’habituel. Quelque peu anxieux William comme à son habitude accéda docilement à la requête. Il se rendit sur le domaine et toqua pour s’annoncer. Il attendit patiemment d’être autorisée à rentrer. Il pénétra dans le salon où il pu observer une scène des plus étranges. Il y avait tout d’abord son mécène, il était assis confortablement sur un fauteuil en velours. D’une main il fumait la pipe, de l’autre il se délectait d’un verre d’alcool. Il se rappelait encore la scène comme si c’était hier. L’odeur lourde et acre du tabac émanant de la pipe. Celle du tapis et des rideaux, celle du mobilier en bois qui avait été ciré pour l’occasion. C’est comme si l’âme olfactive de la pièce avait tenté durant les quelques minutes qu’avait duré la scène de lui indiquer l’horreur qui avait eu lieu ici, et celle qui allait maintenant se dérouler. L’homme poussa un soupir d’insatisfaction en secouant doucement la tête de gauche à droite.
« Tu es arrivé bien vite mon garçon. J’aurai souhaité que tu n’aies pas à avoir ça malheureusement »
Détournant le regard de son mécène il remarqua, à genoux la tête reposant contre son genou, une intendante. Elle était rouge, essoufflée, les yeux gonflés, la mine déconfite, les mains crispées sur ses cuisses. Ce n’était pas sa mère cependant il ressentait un mélange de peine et de dégout pour la jeune femme. Il ne fallait pas avoir 200 de QI pour comprendre le sort que lui avait réservé le maître. Son cœur ne put s’empêcher de s’accélérer en continuant à balayer silencieusement la pièce du regard. Ce qu’il craignait se confirma. De l’autre côté de la pièce, agenouillée à côté d’un autre homme, se trouvait sa mère dans le même piteux état. Elle n’était même pas encore totalement rhabillée. Ses mâchoires se crispèrent automatiquement, il entendit nettement ses dents se crisper les unes contre les autres. Tout le monde dans la pièce pu. William était énervé, William était en colère mais il avait été bien dressé. Jamais un animal ne montrera les crocs à son maître. Apeuré par le bruit, le seul inconnu dans la pièce sursauta tout en agissant son horrible pantalon. Il dégoulinait encore de sueur.
« Ne craigniez vous pas pour votre vie que ce sauvage se venge ou tente d’attenter à la vôtre ? * dit-il de sa voix bourrue en caressant sa moustache *
- Mais non, je l’ai gâté et élevé depuis tout petit c’est une bonne bête, jamais il ne me ferait le moindre le mal. Regardez »
S’approchant d’un pas rapide vers William, de l’autre bout de sa pipe il souleva la lèvre supérieure de William découvrant les dents blanches et encore crispés du jeune homme.
« Vous voyez ? Aussi docile qu’un chien * Acheva-t-il en tapotant l’arrière du crâne du jeune homme. * Allez Will, va aider notre invité à remplir les cales de son navire, nous avons conclu une bonne vente aujourd’hui »
*ellipse de quelques heures*
William était encore en colère contre le maître alors qu’i avait finis de charger la cale du navire et qu’il voguait depuis plusieurs heures maintenant. Il ne comprenait pas pourquoi. Pourquoi avait-il laissé faire ça ? Ne l’avait-il pas toujours servi docilement ? Avait-il une seule fois faillie à son devoir ? Pourquoi ne pas lui avoir dit ? Pourquoi avoir infligé sa à sa seule famille ?
« Parle William, qu’y-a-t-il ? Je te sens tendu.
-C’est surement parce que vous ai gracieusement demandé de me faire don de cette guenon. Le jeune loup ne supporte surement pas qu’on s’en prenne à sa génitrice. L’instinct animal vous savez
-Mmh, ce n’est pas du genre de William je l’ai bien éduqué. Il tuerait d’un claquement de doigt si je lui en intimais l’ordre.
-Vraiment ? Et bien allez-y faites moi une démonstration pour fêter notre nouvel accord commercial. Je ne veux pas de preuves de notre petite session d’amusement. Qu’il nous débarrasse de cette gueuse.
*Un blanc*
-Et bien vous hésitez ?
*Soupir*
-William, jette là par-dessus bord qu’on en parle plus.
Le corps entier de William se raidit. La mer était mouvementée ce soir, il savait que sa mère n’avait aucune chance de survivre. Lentement il regarda son mécène, l’être abject qui lui avait intimé d’ôter la vie à sa chère et tendre mère et enfin, Magdalena, sa mère. Le temps sembla durer une éternité. Lentement il s’avança, l’attrapant par la taille. Soudainement, dans la nuit noire, il ne semblait plus n’y avoir aucun bruit. Sa mère n’opposa aucune résistance. Elle serra son fils dans ses bras, lui caressa la nuque une dernière fois et murmura un ultime je t’aime. Le jeune homme à la peau déposa délicatement sa mère sur la rambarde de l’embarcation. Se retourna une dernière fois vers son maitre et son partenaire commercial puis, il poussa celle qui lui avait donné la vie dans les flots.
« Vous voyez ? Il est inoffensif
-Incroyable en effet *pesta l’homme un sourire aux lèvres
-Maître qu’ai-je fais ? N’ai-je pas été un bon natif tout durant ?
-Et bien, qui t’a donné la parole garçon ? Tu remets en question les ordres de tes supérieurs ? Tu n’as qu’à sauter. Qui sait, elle n’est peut-être pas morte encore. J’aimerai bien t’y voir tiens. Saute »
Le corps de William se tendit une nouvelle fois, pour la première fois de sa vie il ressentait de la colère, de la haine même envers sa situation, il se sentait impuissant. Il regarda son maître les yeux pleins désespoir. Après de longues minutes silencieuses, d’un geste du menton il intima à William de sauter
« Tu sais mon garçon, elle est sûrement déjà morte. Prends soin de toi mon garçon, tu vas me manquer »
William n’entendit jamais la fin de la phrase de son mécène, à peine avait-il reçu l’autorisation qu’il avait sauté dans les flots. Il nageait comme si sa vie en dépendait, brassant les flots à la recherche de sa mère. Et à mesure qu’il avançait, brasse après brasse, mètres après mètres, pour la première fois de sa vie, il se mit à pleurer. Les larmes se mélangeaient au l’eau de mer, obstruant sa vision, brûlant ses yeux, consumant minutes après minutes ses espoirs de retrouver sa mère au milieu des flots. La vie est un maître cruel, parfois elle vous apprend de la plus cruelle des manières que le monde n’est pas un havre de paix. Loin de là.
Informations IRL
- Nathan / TrapLord: -->
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas :
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Je ne suis plus l'œuvre donc bon
- Vous vous définiriez comme :o/..
- Vous faites du RP depuis : Quelques mois
- Vos disponibilités (approximatives) : Plusieurs soirs/ semaines
- Comment avez-vous connu le forum ? Partenariats
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