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Les mémoires d'un chasseur de primes III [feat Ren Aoncan].

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L'île de la pastèque



Il est quatorze heures de l'après-midi, sur l'île de la pastèque, les paysans travaillent depuis l'aurore, ils s'acharnent à récolter toutes les pastèques qui peuvent encore l'être, certaines ont pourries, d'autres n'ont pas poussées. Les cul-terreux refusent de voir la majorité de leur revenu partir en fumé, donc, ils prennent les devants, ils sauvent ce qui peut être sauvé, il faut dire qu'en ce moment, les récoltes ne sont pas folles... la faute à la saison, sûrement. Mais les habitants de cet îlot ne vivent pas que d'agriculture et autre science agricole, bien sûr que non, ils ne mangent pas des pastèques, ne boivent pas que du jus de pastèque.

Il existe des bars, de légères avancées scientifiques, des couturiers, des pêcheurs, ect… Tout ce qui fait vivre une économie locale est présent sur cette île, même si cette bourgade est connue pour ses récoltes de pastèque qui sont de très bonne qualité et cela toute l'année, c'est une chose très rare. Le savoir fait toute la différence, et c'est pour ça que cette île est autant appréciée par les amateurs de cucurbitacées. Il n'y a rien de particulier à dire de plus, si, il existe des petits villages éparpillés un peu partout sur l'îlot, un grand village qui sert de capitale, c'est notamment dans ce patelin où se trouve le degré de civilisation le plus avancé.

L'îlot est plutôt tranquille en temps normal, mais aujourd'hui est un jour spécial, un jour néfaste, quelque chose de mauvais se prépare. Deux hommes, deux étrangers, qui sont arrivés à la capitale depuis une semaine attirent la méfiance des péquenots, ils ne voient pas d'un bon œil les étrangers, certains vont même jusqu'à dire qu'ils sont source de malheur. Les deux hommes marchent tranquillement dans les rues de la capitale, ils cherchent des informations, ils cherchent des contacts... des ennuis. L'un des deux hommes s'appelle Hunter, c'est un grand gaillard plutôt bien bâti, c'est le plus froid des deux, l'autre, qui est plus petit, se nomme Mono Cerotis, c'est le plus téméraire.

En général, Cerotis s'occupe de faire parler les gens, que ce soit avec des violences physiques, quand cela s'avère nécessaire, ou par agacement, il ne lâche jamais rien... ce qui énerve très vite ses interlocuteurs. Hunter se contente d'observer, il n'intervient qu'en cas de danger, ce n'est pas son genre de parler pour ne rien dire, il préfère garder le silence. Les deux hommes sont des chasseurs de primes solitaires, ils refusent de rejoindre le baroque Works, Hunter et Cerotis refusent de partager la gloire ou leur butin avec les feignants, ce qu'ils gagnent, ils l'ont mérités. Pour le moment, ils traquent les petits criminels présents sur l'île, c'est vraiment de la piétaille sans valeur, mais celui que l'on surnomme « Crossbones » tient absolument à se détendre, parfois, le Mono a du mal à cerner son ami... ils sont en vacances.

Mais alors que les deux seuls chasseurs de primes de l'île, du moins, les seuls compétents, sont à la capitale, un équipage de pirate s'approche dangereusement des côtes de l'îlot. Ces pirates sont au nombre de vingt, ils se font appeler « l'équipage du grincheux », leur capitaine est un homme... pas très causant, il râle tout le temps, d'où le nom. Les forbans à bord du bateau qui arbore un Jolly Roger avec un crâne qui ronchonne s'impatientent en voyant la terre ferme, ils hurlent, ils sautillent sur place, ils affûtent leur lame, ils dansent en écoutant leurs musiciens qui s'emballent. Leur capitaine bougonne, il boit tout seul dans son coin, il n'est pas content.

Les mémoires d'un chasseur de primes III [feat Ren Aoncan]. 1647819991221

- M'en fous, je refuse de boire avec eux, m'en fous, je suis bien tout seul.

Quelques membres d'équipage viennent voir leur capiston, ils le prennent dans leur bras, ils picolent à côté de lui, mais il refuse, il refuse de boire ne serait-ce qu'une seule goutte. Il tourne la tête, il est vexé... il est tout le temps vexé. Le navigateur prévient son capitaine, "Capitaine Brutum, nous allons accoster." Le barbu se lève, il met le pied sur un rebord du navire, les pirates se retournent vers leur chef qui a repris du poil de la bête, il se trouve à côté du gouvernail. Il se met à pousser un cri, on dirait un Ours, "Raaaaahhhh !!! Les gars, dans quelques minutes, nous allons nous en mettre pleins les poches !" Les forbans se mettent à hurler, parmi eux, un seul homme reste calme, il ne dit rien, il regarde le paysage.

Brutum jette un léger coup d'œil à son arme secrète, ce type qu'il a payé une blinde pour s'assurer que « l'expédition » soit un franc succès, cet homme se nomme Truculentus, il est surnommé « le sauvage », ce n'est pas un tendre. Il fait partie de la confrérie Blade Brothers. Cette organisation est exclusivement constituée de manieurs de lame, ses membres sont dispersés dans toute la région d'East Blue. Le but de cette confrérie est de se faire de l'argent tout en vendant leur service, ce sont des mercenaires illégaux, en effet, ils bossent pour des criminels. De toute façon, ils n'ont pas le choix, car eux aussi sont des criminels.

Truculentus est spécialisé dans le maniement de la lance, c'est un tueur redoutable, il n'est pas à prendre à la légère, il est aussi aimable qu'une porte de prison... mais un assassin n'a pas à être sociable, il doit juste être efficace. Brutum sait qu'avec ce genre de gus à ses côtés, il est sûr de vaincre sans problème, "L'argent facilite les choses." Après quelques minutes d'attente, le bateau accoste, les pirates sautent du navire, le capitaine fait de même, tout l'équipage quitte le navire. Le tueur à gages mène la marche, il a consulté la carte de l'île plusieurs fois durant le trajet, il connaît par cœur les emplacements des villages, et au cas où, le capitaine à la carte sur lui… Le pillage peut commencer.

Les pirates s'attaquent à des petits patelins sans importance, c'est pour se faire la main, leur vraie destination n'est autre que la capitale, ce qui est logique, ils se sont renseignés avant d'attaquer l'île. Après le passage des pirates, il ne reste que des ruines, des cadavres, les fermes et les plantations sont brûlées, ils s'avancent vers leur objectif. Pendant ce temps à la capitale, les deux chasseurs prennent un verre en terrasse, ils sont assis tranquillement devant un bar. Hunter n'est pas content, il n'a pas trouvé de cible assez forte pour lui donner du fil à retordre, Cerotis est plutôt détendu. Le Mono profite du soleil en buvant une bonne bière bien fraîche, celui que l'on surnomme le « destrier » fait un clin d’œil à plusieurs femmes qui sont assis en terrasse.



Dernière édition par Hunter le Dim 3 Avr 2022 - 6:18, édité 1 fois
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L’île de la Pastèque


Quête
✘Feat. Hunter




Une île bien étrange se profilait à l’horizon, du côté où j’arrivais une petite montagne dessinait les contours de l’île, ressemblant à s’y méprendre à une pastèque. Je me trouvais à la terrasse de mon humble demeure juchée sur le dos de mon cochon favori. Les coudes posés sur la rambarde, les mains sous le menton soutenant ma tête, j’observais l’île alors que l’on s’en approchait à notre allure de croisière. Nous n’étions pas pressés après tout, j’errais sans but sur ces mers, attentif à tout moyen efficace de se faire du blé. Légal ou non d’ailleurs, mais bien souvent hors des clous. Alors que nous nous dirigions vers une petite plage, je me rendis compte que la montagne-pastèque ne représentait qu’une face de l’île. Cette dernière s’étendait derrière en des terres fertiles où de nombreux paysans étaient visibles, à s’affairer dans leurs cultures. Je changeais légèrement de cap, cherchant un endroit discret où accoster, ne souhaitant pas que tout le monde voit Borat et ses vingt-cinq mètres de cochonitude. De plus, l’animal aurait probablement fuit à l’approche de curieux, et dans ce genre de cas mes aventures devenaient inattendues, portées par la course du pachyderme gigantesque.

Enfin, je trouvais l’endroit parfait et les pattes du cochon géant gagnèrent la terre ferme en révélant sa grandeur à un couple de crabes qui se firent écraser par son énorme patte sans que quiconque ne s’en aperçoive. Paix à leurs âmes de crabes, mais revenons à nos affaires. Je trouvais une petite clairières ombragée par une ceinture d’arbres et de bosquets, idéale pour que Borat puisse sa cacher et pour planquer ma maison. J’avais pour objectif d’en faire une taverne, mais en attendant je préférais les endroits discrets pour l’installer là où je m’arrêtais.

« Bonne nuit copain ! » m’exclamais-je à l’attention de Borat.

« Gruik gruik ! » répondit-il en secouant sa tête de haut en bas, enthousiaste à l’idée de faire une pause après avoir nagé si longtemps.

Ses pattes s’agitèrent, creusant le sol tandis qu’il s’enterrait au fur et à mesure, ne laissant finalement plus qu’une large partie bombée de son dos sur laquelle trônait la maison biscornue. J’enfilais des vêtements afin d’éviter de me trimballer en caleçon, bien que l’idée ne m’aurait pas dérangé. Ma casquette enfoncée sur ma tête, je sortais de ma demeure en espérant que personne ne la trouve. Je sortis alors de la clairière, accusant le soleil de tant de lumière en abaissant la visière de ma casquette au-dessus de mes yeux, soulignant mes yeux carmins dans cette ombre. J’arpentais de petits chemins de terre entre des champs interminables qui étaient tous destinés aux pastèques. Les paysans sur mon chemin me regardaient de travers, stoppant leurs tâches quotidiennes pour s’appuyer sur leurs outils en me suivant du regard. Un petit vieux sur le bord du chemin cracha par terre sur mon passage. Je m’arrêtais, me tournant vers le papy à l’air mauvais.

« Y a un problème, le vieux ? » demandais-je en fixant le type.

« Eh, l’albinos. » commença-t-il en me pointant du doigt. « On aime pas trop les gars dans vot’ genre par chez nous ! »  

« Et moi j’aime pas les vieux cons, un partout balle au centre, allez ciao. » fis-je en reprenant ma marche, je tendis le majeur derrière moi histoire de marquer le coup.

Visiblement, demander mon chemin ne serait pas la solution pour trouver mon chemin vers la ville la plus proche. Je dus ainsi suivre des panneaux de bois qui indiquaient ce qui, en s’en approchant, ressemblait à la capitale de l’île. Enfin, c’était le seul endroit qui méritait ce nom, ayant croisé quelques villages seulement peuplés de dizaines de personnes et composés de quelques cahutes. Cependant, les habitants de la ville semblaient être les mêmes que ceux daes champs, me regardant tous d’un œil mauvais tandis que j’arpentais les rues à la recherche d’une taverne ou d’un endroit pour me rincer le gosier. Après de longues minutes de recherche, je trouvais enfin un bar. Sans perdre une minute, j’entrais dans l’établissement, jouant des coudes pour atteindre le bar où je m’imposais comme client prioritaire en rendant leurs regards mauvais aux personnes présentes, mais en affichant un air sûr de soi l’air de dire ‘viens te battre salopard’. J’étais prêt à tout pour avoir une bonne bière dans l’instant, quitte à casser quelques nez. Mais, à mon grand regret, personne n’insista pour me péter la gueule. Décidément, ils faisaient les loubars mais dès qu’on leur tenait tête ils fuyaient la queue entre les jambes, que de la gueule quoi.

Une fois ma pinte servie et payée, à l’aide d’une bourse subtilisée au comptoir, je pris place à une table libre à la terrasse. Les minutes passèrent, j’observais les allers et venues dans les rues de la ville, m’intéressant à ce que les marchands transportaient dans leurs charrettes et brouettes. Sait-on jamais, la richesse est parfois là où on ne la soupçonne pas. Un trésor caché, un héritage particulier, une riche famille de noble, tout était possible et imaginable. Mais non, rien de bien intéressant n’attira mon attention, mis à part les deux gars à une table plus loin. Enfin, je n’eus pas le temps de les observer plus longtemps qu’un gars arrivait dans en ville en criant à pleins poumons.

« Des...des...des...DES PIRATES !!! » s’écria-t-il, les bras en l’air en courant en zigzague comme un poulet sans tête dans l’artère principale de la ville.

J’observais alors l’horizon de l’île, devinant des volutes de fumée noire qui s’échappaient dans les airs, signes distinctifs d’un incendie. Les habitants se mirent à courir dans tout les sens, rentrant chez eux et fermant toutes fenêtres ou portes. En quelques secondes, la population dans les rues s’était réduite de moitié. Je soufflais alors, ne me sentant pas concerné pour un sou.

« Sérieusement, de vrais tocards les habitants de cette île. » soufflais-je de lassitude en continuant de boire ma bière. « Incapables de se défendre par eux-même. Démerdez-vous, je suis pas là pour ça moi.» me dis-je à moi-même, me reposant sur le dossier de ma chaise les mains derrière la tête.





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Ça commence !



Il n'a pas fallu longtemps avant que les pirates n'atteignent la capitale, c'est une petite île après tout, l'île de la pastèque est victime d'une attaque de redoutables forbans. Les civils prennent la fuite, comme d'habitude, ils ont peur. Aucun d'eux ne tente de s'opposer aux vils pirates qui s'amusent à piller leur maison, le pillage est le passe-temps préféré des forbans. Une foule d'une bonne cinquantaine de péquenot fuit les barbares, même les boiteux trouvent la force de fuir, ils ne veulent pas mourir.

Les chasseurs de primes qui profitent de ce beau jour remarquent l'agitation, Hunter continu de boire tranquillement sa bière, Cerotis s'allume une clope, il regarde les paysans qui s'affolent. Hunter, le grand balafré, cache son regard derrière ses lunettes de soleil, il n'exprime aucune émotion, comme s'il s'en fichait... c'est le cas. Le Mono met ses mains dans les poches de son jean, il tire une latte sur sa cigarette, il pense à la future dame de compagnie qu'il va s'offrir ce soir... s'il en reste, les pirates défoncent tout le monde.

Le «Destrier» se vante de son nombre de conquêtes devant Hunter, pendant que le sang coule dans la rue d'en bas, Cerotis écrase sa tige à moitié fumée sur la table en bois. Il sort un paquet de cigarette dans sa poche de son jean, il ouvre le paquet, il élève une tige avec son pouce, il prend cette dernière avec sa bouche en approchant le paquet des lèvres. Celui qui est surnommé «Crossbones» n'a pas mis son armure aujourd'hui, étant en vacances, il a décidé de ne pas utiliser son armure de combat... même s'il espère chasser du primé.

Hunter tourne son regard vers son compagnon.

Les mémoires d'un chasseur de primes III [feat Ren Aoncan]. 4ofs

"Tu penses qu'un de ces gars vaut une petite fortune ?"

Cerotis jette un léger coup d'œil.

Les mémoires d'un chasseur de primes III [feat Ren Aoncan]. 1ngw

"J'en sais rien, ce n'est que du menu fretin, aucun intérêt à se fatiguer."

Les deux chasseurs refusent d'intervenir, ils sont en congé, ils n'ont aucune obligation d'aider les civils qui se font assassiner... ce ne sont pas des marines. De toute façon, la milice vient d'arriver, "Oh... j'ai hâte de voir leur niveau de combat, est-ce que ces bouseux savent faire autre chose que remuer la merde ?" Hunter écoute son ami se moquer des paysans, une fois de plus. Un groupe de milicien composé d'une dizaine de membres fait son apparition, cette bande est armée de sabre, elle se confronte à la trentaine de pirates, elle est conduite par leur chef, Minpei.

Les mémoires d'un chasseur de primes III [feat Ren Aoncan]. Du68

- Allez, les gars, repoussez les !

Le bruit des coups de sabre qui s'entrechoquent retentit, la milice fait du mieux qu'elle peut pour repousser les forbans, elle réussit à faire gagner de précieuses secondes aux pécores pour qu'ils prennent la fuite. Les miliciens n'ont pas le niveau, ils se font trancher, plomber, marteler, les uns après les autres. Le chef se retrouve entouré par les cadavres de ses amis avec qui il a tant partagé, il est blessé au visage, son sang coule, il tient difficilement son katana. Une bonne vingtaine de pirates l'entourent, il ne peut rien faire, il a déjà pris la vie de trois d'entre eux, mais il a tout donné pour simplement abattre trois sous-fifres. Il se sent honteux, il va mourir comme il a vécu, pitoyablement.

Le chef des pillards arrive, son immense carrure cache la lumière qui éclaire le corps de Minpei, ce dernier peine à garder les yeux ouverts, Brutum écrase son corps avec un coup de poing, le coup fissure le sol. L'ancien chef milicien n'est plus qu'un tas de boue difforme, les pirates reprennent leur route, ils montent la rue... ils se dirigent vers les deux chasseurs. Ces derniers constatent qu'il reste encore un homme sur la terrasse, c'est un albinos, Cerotis l'appelle, "Hé, tu ferais mieux de partir, les pirates arrive !" Hunter y va de son petit commentaire, "Ils sont féroces, d'après les bruits de pas, la milice a dû se faire tuer... dommage." Les deux chasseurs se lèvent de leur chaise, ils commencent à partir.

Le barman, qui est le patron du bar, accoste nos trois amis, "Merde... mais que fait la milice ? Peu importe, les gars, vous avez l'air costaud, si vous nous débarrassez de ces brutes, je vous donnerais toutes mes économies !" Hunter sourcille, le «Destrier» est intéressé, "Ah, et combien tu as ?!" Le pauvre homme unijambiste qui n'a pas pu s'enfuir à cause de sa cécité prend courage, "Je ne suis pas bien riche, mais j'ai réussi à amasser un petit pactole après toute une vie de dur labeur... je vous payerais cinq-cents mille Berry chacun, mais s'il vous plaît, débarrassez nous de ces types !" Le barman est tellement désespéré, non, la situation est tellement désespérée qu'il s'en remet à des étrangers pour les sauver.

Cerotis regarde Hunter, les deux sourient, le Mono va même jusqu'à se moquer du vieil homme, "Hahaha !!! Tu crois vraiment que tu peux nous acheter avec seulement cinq-cents mille Berry chacun ? Non, tu sais ce qu'on va faire, après avoir mis une rouste à ces branleurs, tu vas nous faire crédit dans ton établissement jusqu'à ce que nous soyons satisfait ... c'est ça ou la mort." Le vieux à la queue-de-cheval grimace, il n'a pas le choix, "Vous osez marchander dans une situation pareille ?!" Hunter répond, "Nous sommes des chasseurs de primes, nous ne travaillons pas gratuitement." Le vieux soupire, il accepte le marché, vaut mieux vivre en payant des dettes que mort.

Les deux chasseurs se placent sur la terrasse, ils attendent que les pirates finissent par arriver jusqu'à eux, le barman rentre dans son établissement. Cerotis demande à Ren s'il est fort, "Hé, petit gars, j'espère que tu sais te battre. Ils ne te feront pas de cadeau, ce sont de vrais salauds, les pirates." Le balafré secoue son pull moulant noir pour évacuer la chaleur, il regarde l'Aoncan, "Tu peux encore fuir, il n'y a pas de honte à prendre la fuite, tu ne ferais qu'imiter les habitants de ce pays qui ne pense qu'à fuir les problèmes au lieu de les affronter." Pendant que les chasseurs font connaissance avec le jeune albinos, les premiers pirates arrivent, Hunter reconnaît une personne, il est étonné.

Les mémoires d'un chasseur de primes III [feat Ren Aoncan]. 8s59

- Il reste encore trois hommes, ce sera vite réglé.

Clame la fameuse arme secrète des pirates du grincheux, clame Truculentus, alias le « sauvage ».
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L’île de la Pastèque


Quête - Flashback
✘Feat. Hunter




Se planquer dans leurs maisons n’aura pas été suffisant pour éviter l’attaque des pirates, ceux-ci fracassants les portes à grands coups de sabres pour piller la ville et tuer tout ceux qui passaient à portée. Les habitants couraient et criaient, des maisons avaient pris feu sur le passage des forbans et le chaos s’était mit à régner en maître dans la capitale de l’île de la pastèque. Enfin, pour eux, car je ne m’étais toujours pas levé de ma chaise, à observer la scène en me demandant si je serais forcé de me battre. J’étais pas venus ici pour ça, mais parfois les embrouilles venaient directement à moi. Sur la terrasse du bar, les deux autres personnes présentes ne s’affolaient pas non plus, continuant de boire et de fumer en observant l’activité alentours sans vraiment se sentir concernés.

Ils remarquèrent que je ne bougeais pas non plus et se mirent à me parler pour me conseiller de prendre mes jambes à mon cou. Je les regardais un instant, portant ma bière à mes lèvres pour boire un coup et finir ma pinte avant de la reposer sur la table.

« C’est sympa de vous inquiéter pour moi, mais ça devrait aller. » dis-je simplement en faisant un signe de la main l’air de dire ‘tout va bien’.

Pendant ce temps, les pirates remontaient la rue en écrasant tout les miliciens qui vinrent leur faire obstacle. Le sang coulait, éclaboussant les murs tandis qu’ils se faisaient trancher ou plomber. Décidément, ces pirates se montraient sans pitié, n’hésitant pas un instant à tuer chaque passant un peu trop lent pour leur échapper. Ils semblaient s’en délecter, certains léchant le sang sur leurs lames. Je n’avais jamais compris ce genre de personnage, certes l’exaltation du combat était enivrante mais prendre du plaisir à ce point en tuant des types qui s’enfuyaient. J’étais plus du genre à prendre mon pied quand le combat était serré, que les enjeux étaient importants et les risques présents. De plus, je ne tuais généralement que les personnes qui m’avaient emmerdées ou attaquées en premier.

Les deux hommes qui m’avaient interpellés plus tôt s’étaient levés tandis que le patron était sortit de son établissement pour leur demander d’intervenir. C’était quoi son délire à lui ? Demander à des clients de défendre son établissement, quelle lâcheté. Il leur proposa même de les payer pour régler le problème, au moins cette proposition était un peu plus honnête, mais quand même. Le balafré et son pote me demandèrent alors si je savais me battre. J’avais entendus leur conversation plus tôt et savais à présent qu’ils étaient chasseurs de primes. Cependant, leur insistance à mentionner le fait que je ferais mieux de fuir commençait à me taper sur les nerfs, avais-je l’air si faible ?

« Et sinon, vous vous regardez toujours la bite quand vous allez pisser ? » leur répondis-je, insinuant qu’ils se regardaient peut-être un peu trop le nombril à considérer que tout le monde était forcément plus faible qu’eux, ouais la comparaison était pas évidente à piger. « Ouais je sais me battre, mais franchement j’ai la flemme là. » continuais-je pensif en me tapotant le menton. « Enfin, si on peut pas picoler tant que ces connards traînent dans le coin ça change la donne...quel dilemme. »

Les pirates s’étaient rapprochés et déjà l’un d’eux s’avançait vers nous, il nous avait d’ailleurs repéré et prévoyait vraisemblablement de s’en prendre à nous. Ses cheveux formaient comme la crinière d’un animal derrière lui, descendant jusqu’à ses genoux. Son corps semblait trop fin pour sa tête qui était un peu grosse, sûrement à cause de cette touffe de cheveux. Il tenait une lance et arborait une confiance sur le visage qui m’intrigua, j’étais toujours intéressé par un combat avec quelqu’un de fort. Mon intérêt pour mon implication dans ce conflit grandit petit à petit alors que l’homme était rejoint par les autres forbans et leur capitaine.


« Raaaaaaaaah qu’est-ce que tu attends pour les buter, Truculentus ? » demanda-t-il au type aux cheveux en crinière.

Le dénommé Truculentus ne répondit pas et se contenta d’avancer à notre rencontre. De mon côté, je m’étais mis à pouffer en regardant l’homme s’approcher.

« Pff...pfouahaha, cette gueule sérieusement ! » éclatais-je de rire en le pointant du doigt. « Tu crois que ça te donne l’air sauvage avec ton pagne au-dessus de ton froc ? Tu t’es pris pour un super-héros ou quoi ? Hahaha putain, j’vais chialer de rire. » finis-je par dire en essuyant le début d’une larme sous mon œil.

L’homme que j’invectivais ne semblait pas vexer ou énervé, deux réactions que j’aurais bien aimé voir briser ce faciès impassible. Il gardait cet air concentré, fermé, ne laissant paraître aucune émotion. Et, comme pour prouver sa force à celui qui l’avait engagé, il s’élança dans notre direction en pointant sa lance vers moi. La distance qui nous séparait fut avalée en un instant, je vis la pointe s’approcher dangereusement en visant entre mes yeux. Je levais alors ma main, à moitié ouverte en ramenant le dos de ma main vers le manche de la lance, juste sous la lame. Mes phalange frappèrent le bois en déviant l’arme, juste assez pour qu’elle passe à quelques centimètres de ma joue en tranchant quelques mèches de cheveux. L’arme passa par-dessus mon épaule et, sans perdre un instant mais toujours assis sur ma chaise, je plaçais un pied sous la table pour la soulever violemment à la verticale entre Truculentus et moi, l’obligeant à reculer. Dans le même mouvement, je me levais de ma chaise, désormais bien obligé de me battre.

« Bordel, on peut plus boire une bière tranquille sans qu’une bande de cons vienne foutre le bordel en ville ?! » m’exclamais-je, mon expression calme et amusée de quelques minutes plus tôt s’était dissipée pour laisser une veine battre à ma tempe tandis que je serrais mes poings. « Bon, c’est qui le plus fort les petites frappes ? » lançais-je aux pirates en les pointant du doigt uns à uns de manière menaçante. « Je parie que c’est le gros rouquin, pas le petit rouquin. » dis-je finalement en arrêtant mon doigt dans la direction du chef des pirates. « Ouais c’est à toi que je cause Capitaine Rouquemoute ! Viens te battre s’pèce de lâche ! »

Mon doigt pointé se mua en doigt d’honneur à son attention. Le grand rouquin aussi large qu’une charrette me lança un regard mauvais, ses narines se grossissant lorsqu’il souffla fortement. Voilà une réaction que j’appréciais, contrairement à l’autre impassible contre qui j’avais sentis que ça n’aurait pas été très amusant comme combat. Lui, rien qu’à sa tronche je pouvais dire qu’il était balèze avec sa grosse mâchoire carrée et cette carrure imposante, ce serait assurément un adversaire intéressant. Je me tournais alors vers les deux chasseurs de primes.

« J’imagine qu’on a plus trop le choix de se battre maintenant, vous prenez le maigrichon à la lance ? Je vais m’occuper du gros rouquin, bonne chance les gars. » leur dis-je avant de prendre mon élan.

Après quelques pas, je sautais sur une autre table, prenant appui dessus pour bondir à plusieurs mètres dans les airs pour survoler Truculentus qui tranchait la table que je lui avais lancé plus tôt. J’atterrissais entre ce dernier et l’autre type à la mâchoire carrée. J’espérais que les deux chasseurs s’en occuperaient avant qu’il ne tente de me planter le cul avec sa lance. Je fis craquer ma tête d’un côté puis de l’autre alors que les pirates lambda de l’équipage avaient entourés la rue en gardant leur distance avec moi, comme avec les deux chasseurs. Je ne connaissais pas leurs intentions, s’ils comptaient intervenir si j’affrontais leur chef ou si je le mettais en difficulté. Pour le moment, ils n’agissaient pas. Je fis signe d’approcher à la grosse masse de muscle surmontée par cette tête carrée rousse.

« Alors, on s’y met ma mignonne ? »






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À nous deux !



Hunter regarde les pirates qui s'agitent, ils font leur truc de pirate pour épater la galerie : ils lèchent leur sabre, rigolent comme des hyènes, ils adoptent des expressions terrifiantes... rien d'exceptionnel. Le Mono pouffe, ça l'amuse à chaque fois ce genre de connerie, ça provoque en lui une envie de leur faire mal, rien que pour avoir osé joué ce spectacle ridicule. Cerotis regarde son aîné, "Hé, tu crois qu'ils vont nous sortir leurs fameuses citations ?" Hunter reste impassible, "Ils vont le faire, dix Berrys." Le jeune chasseur s'amuse, "Ah, tu commences à m'intéresser... un million qu'ils ne diront rien." Le baraqué accepte le pari, les pirates s'agacent, ils n'aiment pas être ignorés.

Un gringalet avec des cheveux hirsutes s'avance vers les deux chasseurs, "Ho, on ne vous dérange pas, vous voulez un peu d'intimité tous les deux ? Vous savez au moins qui nous sommes…? Nous som ... !" Avant la fin de la phrase, le blondin se prend un violent coup de pied dans le visage par Cerotis, le pirate tombe à terre, le nez écrabouillé comme si un taureau l'avais écrabouillé sous ses sabots. Les autres sous-fifres grimacent, ils n'ont pas réagi à temps, ils se rendent compte que ces deux-là ne sont pas que de simples civils. Hunter soupire, "Tu as triché." Le Mono s'amuse, "Tu rigoles, il n'a pas fini sa phrase, la citation du « Nous sommes l'équipage des couillons de services et nous régneront sur East Blue... » n'a pas été prononcé, donc, j'ai gagné le pari !"

L'aîné lui rappelle qu'il reste encore les autres larbins, "Si l'un d'entre eux prononce une phrase clichée, tu me devras un million, le pari n'est pas encore terminé." Le Mono sourit, "Oh, donc pour gagner, je dois les faire taire à tout jamais." Les pirates s'énervent, ils foncent sur les deux chasseurs, Hunter ne s'en occupe pas, "Je te les laisse, j'ai une affaire à régler." Le balafré laisse Cerotis se débrouiller avec une partie des forbans, le reste observent les combats tout en restant à l'écart. Hunter s'approche de Truculentus, il a raté son coup tout à l'heure, le traqueur sait où frapper pour faire mal, "Tu n'as pas été capable de tuer un gamin, la réputation du célèbre Truculentus alias «Le sauvage» est donc usurpé ? C'est dommage, après avoir refroidi Crocodingo et Stain «Aux mains de fer», j'avais espéré tomber sur une vraie menace… À croire que les Blade Brother ne sont que des tièdes qui ne s'en prennent qu'aux civils."

Les mots d'Hunter font mouche, le visage de l'assassin change d'expression, il est passé d'impassible à curieux, il veut savoir, "Dis-moi, faiseur de mort, pourquoi chasser les Blade Brothers ?" Le balafré sourit, "Parce que vous valez cher, faut-il une autre motivation à un chasseur de primes pour chasser ses proies ?" Truculentus veut savoir, "Tu n'as donc aucun rêve, aucune motivation autre que l'argent ?" Hunter sort une fiole de son jean, "Les rêves, les grandes ambitions, les comportements chevaleresque et toutes ces conneries, je laisse ça aux autres, à ceux qui refusent d'affronter la réalité... c'est bien beau de rêver, mais ça ne nourrit pas." Dit-il en retirant délicatement le bouchon de la fiole. Le mercenaire comprend, "Fufufu...t'es comme nous, tu ne vis que pour toi. J'aimerai savoir pourquoi combats-tu la confrérie, pourquoi ne pas nous rejoindre ? Tu as eu raison d'éliminer ces deux faibles qu'étaient Crocodingo et Stain, rien que ce fait d'armes t'ouvre nos portes, tu deviendrais riche en un rien de temps chez nous... je te laisse le choix."


Hunter trempe son index droit dans la fiole, "Je refuse ton offre, il n'y a pas que l'argent qui me motive, j'aime vous chasser, j'aime voir votre visage si confiant être déformé par la peur, c'est une sensation unique." Truculentus brandit sa lance devant lui, "C'est un plaisir que tu n'auras pas avec moi." De l'eau se trouve sur l'index du chasseur, "C'est ce qu'ils disent tous." Une bulle se forme à partir de cet échantillon, les deux guerriers se regardent, ils ne disent rien. Subitement, les deux passent à l'action, Trucu fonce sur son ennemi, il donne des coups de lance frénétiquement. Le chasseur à du mal à les esquiver, certaines entailles sa peau, pendant qu'il recule, Hunter s'approche d'une table, la bulle qu'il a créée flotte dans les airs, elle est en suspens. Le pisteur continu de reculer, son corps touche la table, le mercenaire compte embrocher son adversaire d'un seul coup, il y met beaucoup de force.

Hunter se meut de justesse sur le côté droit, Truculentus rate son coup, il est bloqué dans son action, malgré sa rapidité et sa grande agilité, il va lui falloir au moins une seconde pour terminer son coup. Le traqueur attrape un tabouret en terrasse qui est autour de la table, il tente de mettre un coup au visage de son ennemi, mais ce dernier se protège avec son avant-bras gauche. La seconde est passée, le tueur recule en faisant un saut arrière de quatre mètres. Hunter souffle, "Putain… Il est doué, il a des réflexes hors du commun, c'est ce qui lui a permis de parer mon coup, il va falloir que j'y aille à fond." Trucu analyse, "Il est persévérant, en plus d'être costaud, son coup de tout à l'heure a bien failli me casser le bras… Ce n'est pas étonnant qu'il ait tué Crocodingo et Stain, contre un tel adversaire, ils n'avaient aucune chance. Je vais devoir m'y mettre pour de bons, je refuse de prendre le moindre risque."

Les deux combattants remettent ça, ils se foncent dessus, l'un est armé d'une lance et l'autre d'un tabouret. Truculentus envoie une flopée de coup de lance, le chasseur esquive du mieux qu'il peut, son torse se fait entailler par la lame, tout comme son ventre et son flanc gauche, même si ces blessures sont superficielles. Hunter arrive quand même à bloquer quelques coups avec son tabouret en bois, sans quoi, il serait déjà troué de partout. Le chevelu fait une erreur, ou c'est Hunter qui réussit un tour de force, l'extrémité de la lance se plante au centre du tabouret. Le mercenaire n'arrive pas à retirer son arme, mais aucune attaque physique n'est envisageable pour Hunter, s'il le frappe, il risque de lâcher ou de perdre le tabouret.

Enfin, il y a toujours une solution, la bulle qu'Hunter a créée frappe le crâne de Truculentus grâce à la manipulation de son créateur, il aime jouer des doigts. Le choc de la bubulle n'est pas violent au point de lui briser le crâne, non, le choc sert à déstabiliser «Le sauvage», il commence à trébucher, il baisse sa garde, il est assez proche du chasseur... ce dernier lui envoie un coup de boule dans le visage, le mercenaire recule pour de bons. Il fait quelques pas avant de se reprendre, son nez est en sang, il n'arrive pas à y croire, "C'était quoi ce truc, j'ai l'impression qu'on m'a jeté une pierre dans la tête, non, c'était plus fort qu'une simple pierre... c'est qui ce mec ?" Le pisteur retire la lance du tabouret, il balance celui-ci loin de lui, il a récupéré une arme, ce qui déplaît fortement à son adversaire. Le rouquin demande à Hunter de lui rendre sa fidèle lance, le traqueur refuse, Truculentus voit rouge.

Il ne plaisante plus, il veut tuer pour de bons cet enfoiré de chasseur, "Tu va me rendre mon trésor, elle est à moi, c'est ma fierté !" Le vacancier s'amuse à torturer psychologiquement le mercenaire, "Je sais que pour vous, les Blade Brothers, votre arme de prédilection est votre fierté, votre plus grande gloire, c'est d'ailleurs votre arme qui vous démarque des autres. Aucuns membres ne possède la même lame, c'est amusant de vous combattre, ça me sort de mon confort." Hunter regarde la lance, "Je veux un combat équitable." Il brise le manche de la lance, il jette les deux morceaux séparément, le visage de Truculentus est veineux. Il se jette sur le chasseur pour le tuer, ce dernier remarque qu'il y a des verres encore pleins sur les diverses tables de la terrasse, le pisteur décide de trimbaler le coureur, il est plus rapide que lui, il doit faire vite.

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L’île de la Pastèque


Quête - Flashback
✘Feat. Hunter




Derrière moi, le combat entre le balafré et le sauvage à la crinière rousse avait commencé. Le second chasseur de prime était quant à lui partit taper les petites frappes de pirates qui s’étaient mis à faire les malins autour de nous. Et, face à moi, le colosse bougon roux qui me toisait de ses quelques têtes de plus, les bras croisés en grommelant dans sa barbe.

« Allez-y chef ! Montrez-lui la puissance d’un pirate. » lança un des hommes près du capitaine.




« Humpf, pas envie. » bougonna le grand roux. « L’est pas assez fort pour moi, allez-y vous. »

Les pirates le regardèrent puis soufflèrent de lassitude comme si c’était là une habitude chez leur capitaine. Ils se firent un signe entre eux et quatre hommes s’avancèrent pour me faire face, deux armés de sabres et deux de fusils à verrous. Les tireurs me mirent en joue tandis que les deux autres s’élançaient de concert, s’écartant chacun d’un côté pour laisser la ligne de mire à leurs camarades. Deux balles fusèrent en même temps, visant ma tête et mon cou, les sabreurs, eux, visèrent les jambes d’un double-coup horizontal. Une stratégie simple, mais généralement efficace. Acrobate dans l’âme, mes pieds quittèrent le sol en tournant mon corps dans le sens horizontal, porté par un mouvement de rotation de tout le corps des pieds aux épaules. J’exécutais une vrille dans les airs, tournant sur moi-même tandis que les balles frôlaient mes épaules en y laissant deux courtes coupures, les lames passèrent là où s’étaient trouvées mes jambes un instant plus tôt. Je passais entre les deux sabreurs, envoyant ma jambe droite se déplier pour frapper un des pirates à la gorge en l’envoyant rouler aux pieds de son chef. Je me réceptionnais sur mon pied gauche, me servant aussitôt de l’énergie cinétique octroyée par ma rotation pour tourner sur mon pied et attraper le second sabreur par le col. Les deux tireurs avaient finis de recharger et s’apprêtaient à tirer une nouvelle fois. Je fis une révolution complète sur moi-même, le sabreur tiré avec moi dans mon mouvement jusqu’à se retrouver entre moi et les tireurs. Je le soulevais alors du sol avant de lâcher son col, envoyant ma jambe droite toujours levée pour le frapper et l’envoyer sur les deux pirates équipés de fusil. Les détonations tonnèrent et les balles vinrent se loger dans le pirate de l’air qui leur fonçait dessus dans sa chute. Un des tireurs esquiva en se baissant tandis que l’autre tombait au sol sous le poids de son camarade mort. J’avais brièvement suivis le corps dans son vol plané en restant dans son angle mort, cueillant l’homme baissé d’un coup de genou en plein visage qui le propulsa en arrière en passant à côté de son capitaine.

« C’est bon, t’en as eus assez ô grande rouquine ? » m’exclamais-je, excédé de devoir me battre contre des guerriers de seconde zone.

Je m’avançais en frappant l’homme à terre qui était coincé sous son camarade d’un coup de pied en pleine tempe. Le grand roux ronchon décroisa enfin ses bras épais et musclés, sa moue renfrognée s’intensifia ainsi que son froncement de sourcils.

« Humpf, soit, tu vas mourir de ma main. » fit-il assez calmement en levant ses poings qu’il serra à en blanchir les phalanges. « Approches, albinos. »

Non pas que j’avais attendus son autorisation, mais je n’eus pas besoin de plus pour m’élancer sur lui. Fonçant en ligne droite, j’esquissais un pas de côté comme feinte avant de revenir là où j’étais et d’envoyer un coup de pied chassé en visant son ventre. Le colosse accusa le coup sans broncher, levant un poing menaçant juste au-dessus de moi, l’abattant soudainement vers ma tête. Un pas de côté et l’attaque ne fit que frôler mon épaule, mais ce fut suffisant pour me repousser de quelques pas de côté. Quelle force, ses muscles n’étaient pas usurpés et, au vu de sa réaction lors de mon coup, il savait encaisser. Mon sourire toujours flanqué comme une marque de fabrique sur mon visage, je sentais l’excitation du combat me gagner et prendre de l’ampleur. Ce gars avait l’air fort et résistant, mais était affreusement lent, je devais simplement le prendre de vitesse et lui balancer une pluie de coups pour le faire ployer.

« Ça va être marrant mon pote ! » m’exclamais-je tout sourire. « Mazino contre la Grande Rousse, ça ferait un bon titre, t’en penses quoi ? »

Comme à mon habitude, je ne pouvais m’empêcher de narguer mon adversaire en plein combat. C’était parfois utile pour faire sortir quelqu’un de ses gonds et rendre ses mouvements prévisibles sous le coup de la colère. Mais, l’homme qui me faisait face était impassible, hormis son expression bougonne qui semblait ne jamais quitter son visage. Prenant appui sur ma jambe droite, je me déplaçais rapidement de côté pour le contourner et passer sur son flanc gauche. J’assénais plusieurs coups de poings dans mon mouvement, certains bloqués par ses gros bras tandis qu’il se tournait, d’autres passant en frappant ses hanches et ses côtes. Il ne semblait pas réagir plus que ça, se contentant de lâcher de petits ‘hmf’ à chaque coup qu’il se prenait. La densité de son corps était incroyable, j’avais l’impression de frapper des muscles si tétanisés qu’ils avaient la résistance de la roche. Cependant, j’avais réalisé il y a peu que même un gros rocher ne pouvait résister à la puissance de mes poings. Je continuais de le frapper de petits coups rapides en lui tournant autour jusqu’à lui faire face à nouveau. Son expression s’était peu à peu muée en colère, ses sourcils plus froncés que jamais, se rejoignant à présent au-dessus de ses yeux. Je contorsionnais alors le haut de mon corps, des hanches à mes épaules je ramenais le côté droit de mon corps en arrière avant de tout dérouler comme un ressort en envoyant mon poing droit vers le ventre de mon adversaire.

« Bouffes-toi cette Patate de Forain ! » m’exclamais-je en lui décochant mon coup fétiche.




Je sentis mon poing s’enfoncer dans la graisse musculeuse de son ventre, le colosse roux arborait un visage crispé et surprit. Il ne devait pas s’attendre à un tel coup, il cracha un petit filet de sang tandis qu’il reculait de deux pas. Cependant, moi aussi je ne m’étais pas assez méfié et une de ses grosses paluches poilues se referma sur mon poignet, bloquant mon poing contre lui et m’empêchant de me dégager. En levant les yeux, je vis son autre main se refermer en poing qu’il m’envoya en plein visage. Je sentis ses phalanges contre ma joue et mes pieds quitter le sol alors qu’il lâchait mon poignet. Je fus propulser en direction d’une maison à toute vitesse, derrière mon dos le mur se brisa sous l’impact et je me retrouva au milieu d’un salon, étalé sur le dos à observer le plafond. Ma joue me lançais atrocement, m’obligeant à ouvrir et fermer la bouche pour dissiper la gêne dans ma mâchoire. Je crachais un petit filet de sang par terre et me relevais en titubant sur les premiers pas. Je repassais par le trou que je venais de créer dans le bâtiment, observant le colosse dont l’expression s’était muée en colère, apparemment bien décidé à me prendre au sérieux à présent.

« Eh beh, c’était une sacrée patate ça, ma petite rouquine. » m’exclamais-je tout sourire. « On se met aux choses sérieuses ? »



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Le plus rapide d'East Blue ?!



Les deux combattants continuent de s'affronter, Hunter donne de violents coups de poing à Truculentus, enfin, il essaye... ce dernier est très rapide. Il esquive chacun des coups portés à son intention, il le fait avec une facilité déconcertante, l'assassin prouve qu'il n'a pas besoin de sa lance pour être à la hauteur de sa réputation... il vaut quand même huit millions de Berrys. Le chasseur se fatigue pour rien, il le sait, mais il n'a pas le choix pour le moment.

Truculentus regarde les poings d'Hunter qui passent juste devant son visage lorsqu'il se meut, il a retrouvé son calme, il peut réfléchir convenablement, c'est ce qu'il lui a permis de façonner cette stratégie. Sa solution au problème Hunter est de le laisser se fatiguer pou rien, il a jugé sa personnalité, il pense qu'il n'est qu'un gros tas de muscles sans cervelle... il a tort, et le tort tue.

L'assassin décide de s'amuser, il envoie quelques coups de poing et pieds dans le ventre, le torse, les épaules, et même le menton de sa cible. Sa vitesse d'exécution est redoutable, elle est si vive, si fulgurante que le chasseur ne peut qu'encaisser les coups, il doit compter sur sa propre résistance le temps de trouver une solution. Le balafré réfléchi à une stratégie qui pourrait fonctionner.

Hunter crache du sang, sa peau marque vite, même si les enchaînements de Truculentus sont violents, le chasseur ne recule pas, même pas d'un centimètre, il encaisse tout en restant sur place. Le chasseur voit le poing, il esquive un direct de justesse, c'était peut-être un coup de chance ? Bah non, car il en voit un deuxième, puis un troisième, un quatrième, ect… Il discerne exactement la trajectoire des coups, il se contente d'esquiver.

Le balafré vient de comprendre, "Ce n'est pas sa vitesse que j'arrive à égaler, ni même à voir, c'est sa trajectoire qui est répétitive... tous ses enchaînements suivent un chemin déjà tout tracé, il n'innove pas, c'est un suiveur." Hunter a effectivement décelé la principale faiblesse de Trucu, celui-ci possède une vitesse d'exécution hors du commun, mais il est répétitif dans ses actions, ce qui est une énorme faille.

Si jusqu'à aujourd'hui personne n'a jamais réussi à vaincre l'assassin à la crinière de feu, c'est tout simplement parce que ses adversaires n'ont pas réussi à lui tenir tête assez longtemps pour déceler cette faiblesse. Hunter esquive chacun de ses coups, le tueur ne comprend pas, il ne touche plus le balèze, il se met à douter de lui. Il augmente sa vitesse, mais ça ne change rien, "Non, ce n'est pas possible, comment fait-il ?!"

Le mercenaire ne semble pas être au courant de sa propre faiblesse, c'est ce qu'il va causer sa perte, lorsqu'on ignore ses propres faiblesses, nous ne pouvons progresser. Hunter lui décoche une pêche en plein visage, Truculentus recule, il grimace, "Putain... fils de pute !" Peste-t-il. Il se stabilise, il essaye de retrouver ses esprits, "Ok... ok...ok... comment il a fait pou... arg !" Une série de coups de poing s'abat sur le pauvre tueur en détresse.

Des poings s'encastrent sur le corps frêle de ce gringalet, celui-ci subit une danse douloureuse, son corps bouge dans tous les sens. Après trente secondes infernales , Hunter envoie valser violemment Truculentus s'écraser dans une échoppe ambulante, le tueur explose le chariot de hot-dog. Hunter reprend son souffle, il s'approche d'un pichet d'eau posé sur l'une des tables.

Il plonge la main droite dedans, il ressort celle-ci avec une bonne dizaine de bulles qui flottent dans les airs, Hunter s'approche de l'assassin entouré par les bulles. Trucu sort des décombres du chariot, il est couvert de sang, il halète comme pas possible, ses yeux sont injectés de sang. Il a un bras brisé, "Je vais... je vais te tuer, sale enfoiré !" Hunter est couvert de sang lui aussi, les deux hommes ont presque atteint leur limite, ils s'avancent l'un vers l'autre.

De son côté, le Mono s'amuse à briser du pirate, les pauvres hommes se font malmener par le chasseur de primes, ce dernier transforme ses poings et ses pieds en sabot de cheval, les coups sont redoutables. Les simples sous-fifres tombent sur le coup, la moitié est déjà hors-jeu, le jeune chasseur est fier de lui, il se dérouille les poings. Le reste des pirates le regardent, ils sont hésitants, "Allez, allez... on s'applique, la bagarre ce n'est pas pour les lopettes !" Dit-il en craquant ses phalanges.

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L’île de la Pastèque


Quête - Flashback
✘Feat. Hunter




Son coup m’avait sacrément sonné, je sentais encore la vibration qui résonnait dans mon crâne. Le grand rouquin, lui, semblait indemne. Son changement d’expression mis à part. Seulement, un léger filet de sang partant de sa bouche prouvait que mes attaques précédentes avaient tout de même sues le blesser. Bien que résistant, ce type n’était pas indestructible, il suffisait de le frapper de plus en plus fort jusqu’à ce qu’il cède.

« C’est partit pour le second round. » m’exclamais-je en affichant un sourire carnassier au rouquin impassible. « J’vais tellement t’éclater, tu finira bien par crier quelque chose. »

M’élançant vers le capitaine pirate, je bondissais dans les airs dans une vrille acrobatique. J’arrivais au-dessus de lui pour élancer une jambe droit vers sa tête. Le colosse rouquin leva ses bras pour parer l’attaque qui, portée par la force cinétique de mes rotations, fut plus violente que les précédentes.

« Hmf. » souffla-t-il en accusant le coup.

« Tu vois enfoiré ?! »

L’attaque laissa une large zone violacée sur l’avant-bras du pirate qui fut repoussé de plusieurs mètres en arrière en glissant au sol, ses pieds formant des sillons à son passage. Son expression renfrognée semblait ne connaître aucune limite, ses sourcils formant à présent un pont uni au-dessus de ses yeux. Je me réceptionnais à terre pour lui faire face, lui faisant signe de la main d’approcher en affichant un air d’assurance sur le visage.

Lui qui s’était contenté de frapper sans trop bouger, il s’élança de son pas lourd pachydermique dans ma direction. Il plaça son épaule en avant et chargea comme le ferait un animal lourd, écrasant tout sur son passage. Heureusement pour moi, l’homme n’était pas très rapide et en plongeant de côté je pus l’esquiver sans problème. Le pirate continua alors sa course jusqu’à un bâtiment dont il traversa le mur comme si c’était de la brindille. La bâtisse trembla un instant sur le passage de la marmule aux cheveux de feu. Puis sa grosse paluche apparut dans l’embouchure créée par sa masse, se tirant à l’extérieur en arrachant un bout du mur, celui-ci restant dans sa main.

« C’était pas ça que j’visais ! Hmf ! » souffla-t-il de rage, finissant par poser ses petits yeux noirs sur moi.

Je le voyais racler du pied le sol tel un taureau qui prépare sa charge. Certes, sa puissance lors de sa course était impressionnante, mais tenter deux fois de suite la même attaque était suicidaire. Cependant, ça ne l’arrêta pas et il s’élança une nouvelle fois l’épaule en avant. Au moins, cela me permit de réfléchir à la meilleure attaque pour lui répondre, ne souhaitant plus simplement esquiver mais bien répondre à la force par la force. L’imposant guerrier rouquin passa comme un boulet au ralentit, écrasant tout ce qui restait sur son passage. Mais, déjà, je ne me trouvais plus sur sa trajectoire, non loin pourtant. Ayant sauté dans les airs à son approche, je passais à côté de sa tête, à deux bons mètres du sol. Une main dans une poche, on la voyait s’agiter brièvement au travers du vêtement, s’ensuivant d’un claquement et d’un choc dans la joue du golgoth.

« Wouhou j’ai enfin réussis ! » m’enthousiasmais-je d’avoir enfin réussit ce coup que j’avais copié des années auparavant.

Une attaque qui au premier abord est difficile à distinguer, assez utile pour frapper vite et fort en surprenant l’adversaire. Enfin, suffisamment fort pour stopper le pirate dans sa course, le repoussant de côté où il fit un très léger vol plané avant que la gravité ne le rappelle à la terre. Sa masse imposante souleva un petit nuage de poussière alors qu’il grommelait en se relevant.

« Vas m’le payer ! Pourquoi tu t’interposes dans ma conquête, l’albinos ? » grogna-t-il en crachant de la terre qui s’était logée là dans sa bouche.

« Parce que tu viens m’emmerder pendant que je bois un coup, quoi d’autre ? » lui répondis-je en affichant un air d’évidence, levant les mains au niveau des épaules en haussant ces dernières.

Dans un énième grommellement, la marmule fut sur moi, frappant d’un côté puis de l’autre à mesure que j’esquivais en reculant de petits bonds en zigzague. Maintenant qu’il s’était décidé à bouger, je tentais de l’épuiser en le faisant me poursuivre. Et cela sembla fonctionner assez rapidement, rien d’étonnant au vu de son gabarit. J’en profitais pour attaquer, plongeant au sol en évitant un autre coup de poing épuisé. Je passais sous son bras tendu, roulant presque jusqu’à ses pieds alors que je déroulais et dépliais mes jambes pour frapper son ventre d’un double coup de pied joint. Repoussé en arrière en titubant, il m’accorda suffisamment de temps pour me relever et repartir à l’attaque.

J’enchaînais les attaques les unes après les autres, passant sa garde la moitié du temps. Je bondissais d’un côté pour frapper son flanc d’un coup de poing puis bondissais en tournant sur moi-même en le contournant pour frapper son dos d’un coup de pied. Profitant de ma position aérienne je le frappais d’un coup de poing à la gorge puis un dernier coup de pied à l’épaule avant de retomber au sol, en ayant contourné son dos. Dans une énième rotation, je tournais sur moi-même pour le frapper à la hanche de mon poing, y mettant toute ma force en sentant l’os sous la masse de graisse qui dansait sous l’impact. Ses pieds bien ancrés dans le sol, et son poids particulièrement lourd, il glissa une nouvelle fois en arrière alors que ses pieds creusaient le sol. Du sang coulait de sa bouche et de son nez, son impassibilité était brisée, remplacée par le doute. Quant à sa victoire probablement.

« Alors, on continue de se draguer du regard ou on termine ce combat ? » m’exclamais-je toujours souriant, façade pour couvrir les nombreuses douleurs qui me tenaillaient.

Cependant, l’excitation au combat, la ferveur ou le simple plaisir, appelez-le comme vous voudrez, me maintenait en forme, l’adrénaline faisant battre mon cœur à tout rompre. Poussant de toutes mes forces sur mon pied, je m’élançais comme un déchaîné sur mon adversaire, bien décidé à terminer cet affrontement pour revenir à la picole le plus vite possible. Arrivé à sa hauteur, je frappais Brutum d’un nouveau coup de pied circulaire horizontal qui fut bloqué par ses gros avant-bras épais et poilus. Déjà bien abîmés, un de ses bras sembla ployer dans le mauvais sens naturel sous mon assaut. Mais, le capitaine pirate était plus intelligent qu’il n’y paraissait et attendit patiemment que je retombe au sol. Il leva alors son gros pied avant de l’abattre violemment au sol. Celui-ci se fendit et craquela sous mes pieds, la terre se soulevant légèrement d’un côté, suffisamment pour me faire perdre l’équilibre l’espace d’un instant.

« Espèce de… ! » commençais-je, surpris.

Ne retrouvant pas mon équilibre à temps, le rouquin frappa d’un coup de poing poussé par toute sa frustration du combat, un poing magistral. Cueillis sous les côtes, je fus soulevé du sol dans une ligne verticale, crachant un jet de bave mêlée de sang sous l’impact de son poing. Ma vision se brouilla un instant avant que je ne me morde la joue pour garde conscience, clignant frénétiquement des yeux alors que mon corps s’élevait dans les airs. Pendant un moment, je vis l’île dans son ensemble, quasiment, la ville puis les terres s’étalant sous mes yeux.

Enfin, je repris un semblant de conscience tandis que je ralentissais, atteignant l’apogée de la hauteur conférée par ce coup de poing. La douleur était si vive que je serrais les poings aussi forts que mes articulations me le permettaient, mon corps se raidissant en contractant tout les muscles disponibles. À une dizaine de mètres plus bas, se trouvait toujours Brutum qui, le poing toujours levé de son attaque, semblait également au bord de l’inconscience. Surmontant alors ma souffrance, je transformais ma grimace de douleur en ce masque de sourire, plus convaincant que l’original. Et, alors que je retombais, je me mis à tournoyer, exerçant une rotation à tout mon corps pour accompagner le mouvement. Je tournais, de plus en plus vite alors que, sous moi, le capitaine pirate levait une énième fois ses bras entre lui et moi, s’attendant à l’impact. Insistant alors sur la rotation, mon corps vrilla dans sa chute, avant que je ne relâche une jambe qui se dirigeait droit sur mon adversaire. Ses avants-bras reçurent la jambe de plein fouet, trop faible pour en contenir toute la force et furent ainsi repoussés. Je sentis alors mon pied s’écraser en plein milieu du sommet de son crâne, le corps entier du rouquin habituellement aussi rigide que la roche se détendit soudainement.

Le colosse se mit à tituber vers l’arrière tandis que j’atterrissais, plus ou moins indemne en ayant ainsi ralentit ma course grâce à son crâne. Cependant, la douleur dans ma jambe m’indiquait que j’avais également encaissé une partie du choc, me tirant une grimace de douleur. Le pirate finit par reculer proche de son camarade d’infortune, l’homme à la crinière sauvage qui se trouvait également dans un piteux état. Finalement, les jambes de Brutum cédèrent et il s’affala en arrière en grommelant de douleur, s’écrasant en partie sur Truculentus.

« Strike ! » m’exclamais-je en m’approchant en boitant légèrement.




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Une bonne correction



Truculentus et Hunter marche l'un vers l'autre, leurs pas sont minimes, leur vitesse augmente peu à peu, ils ne marchent plus, ils trottinent. Le visage du chasseur reste impassible, tout comme celui du criminel, ils se mettent à courir. Hunter pousse un cri, "Roahhh !" Truculentus ne se laisse pas faire, "Gyaaaahhhhh !" Le chasseur et l'assassin s'échangent des coups, tout en restant sur place, c'est un affrontement violent. Hunter assène des coups de poing surpuissant dans des points sensibles comme : les côtes, le ventre, le torse, le visage, le cou, et même les épaules. Tandis que le meurtrier porte des coups très rapides à divers endroits tels que : les genoux, le bas-ventre, les tibias, l'estomac, les biceps, la pomme d'Adam, et le front.

Hunter grimace, il a du mal à ne pas fléchir, son corps est endolori, chaque mouvement le fait souffrir... en plus des coups de l'autre. En parlant de l'autre, il n'est pas plus en forme que le balafré, son nez le fait souffrir, ses yeux sont injectés de sang, il a du mal à encore tenir debout. Les corps exécutent une danse macabre, ils bougent dans tous les sens, seul le plus résistant peut remporter ce match. Un coup de poing dans les parties intimes fait vaciller le balafré, il met un genou à terre, il est à la merci de l'assassin. Le tueur en profite pour lui donner le coup de grâce, sa main gauche prend la forme d'une pelle à tarte, il compte pourfendre la tête de son adversaire avec un coup terrible. Le chasseur bloque au dernier moment la pelle à tarte avec son avant-bras droit, les ongles acéré de ce sauvage se plante dans la chair du guerrier, il a mal.

Hunter en profite, c'est à son de tour de jouer, "Maintenant, nous allons en finir !" Il envoie un coup de coude du gauche dans le corps frêle de l'assassin, le pauvre type recule légèrement, il se tient le bide avec ses deux mains, il bave, il vomit. Le chasseur pourrait en rester là, son adversaire n'est plus en état de combattre, il est à deux doigts de s'évanouir... mais ce n'est pas le style d'Hunter de faire preuve de pitié. Il lève les deux bras en l'air, il ouvre ses deux paumes, juste au-dessus de lui, des bulles d'eau qu'il avait fait léviter très haut pour cacher leur existence à Trucu descendent flotter au-dessus de lui. Le regard du membre de la confrérie Blade Brothers est empli de peur, il a peur de la mort, il a peur du bourreau, ce dernier sourit, "Tu vois, je te l'avais bien dit que tu aurais cette expression de peur... comme tes précédents camarades."

Le tueur à la crinière de feu transpire, il panique, il a peur, il doit s'enfuir. Il voit une ouverture, à côté de lui se trouve un tabouret qui est affalé au sol, il donne un coup de pied dedans, le truc fonce sur Hunter. Il le bloque avec son avant-bras gauche, ce qui laisse un peu de temps à Truculentus pour s'enfuir, il s'élance, il veut vivre... sauf qu'il heurte le corps de celui qui l'a engagé. Brutum s'affale contre Truculentus, Hunter remarque que le gros est mal en point, le responsable n'est autre que Ren. Le chasseur s'approche de Truculentus, ce dernier voit l'état de son employé, il ne comprend pas comment ils ont pu finir comme ça. L'homme à la crinière rouge essaye de négocier, "Écoutez, nous avons de l'argent, nous pouvons vous payez, en échange, laissez-nous... non, laissez-moi repartir d'ici !"

Brutum grimace, "Sale traître…!" Truculentus s'en fout, il veut survivre coûte que coûte, Hunter croise les bras, il s'adresse à Ren, "Hé, t'en dis quoi, tu veux les laisser vivre ? En tout cas, moi, il est hors de question de laisser passer une occasion de choper un Blade Brother !" Le balafré écarte de nouveau les bras parallèlement, ses paumes sont ouvertes, Truculentus s'enfuit comme il peut, il titube loin de ce monstre qui veut le tuer, il est édenté, il a plusieurs os brisés, sa volonté et son honneur ne sont plus... il n'aspire qu'à survivre à cet affrontement. Il fait quelques mètres, il croit qu'il va s'en sortir, il veut se venger, il veut ramener la confrérie pour buter cet homme… Subitement, Hunter joint violemment ses paumes dans un claquement terrible, ses bras sont joints, la dizaine de bulles d'eau qui flottent au-dessus du traqueur foncent sur le blessé.

Trucu n'a aucune idée de ce qui va lui arriver, le premier projectile percute le corps du gringalet, un os se brise, elle fait vaciller le meurtrier. La deuxième bulle faite de même, comme la suivante et la suivante, jusqu'à faire danser le mercenaire, après le passage des dix bulles, le corps de Truculentus est projeté dans les airs, il se fracasse le crâne sur la terrasse en pierre. Du sang s'écoule de ses blessures, il garde les yeux ouverts, mais il n'a plus aucun souffle de vie en lui. Hunter a fait son boulot, il se tourne vers Ren, "Tu veux un coup de main, je meurs d'envie de tuer aussi celui-là." Pendant ce temps, le Mono termine son massacre, ses sabots sont couverts de sang, du sang de pirate. Leur corps est inerte, les forbans possèdent tous une blessure apparente, une marque de sabot qui s'est enfoncé dans leur chair.

Le dernier soldat accourt vers son capitaine, il en a les larmes aux yeux, il supplie la grande rouquine de l'aider. Cerotis marche lentement vers lui, il se rapproche du vieil homme épuisé, celui-ci s'écroule au sol, il tend le bras droit vers celui qu'il admire tant pour sa puissance que pour son charisme. Il a de la morve qui coule de son nez, s'ensuit un mélange de larmes et mucus nasal," Aidez-mo...!" Un sabot écrase le crâne du faiblard, le Mono retire les bouts de cervelle sur son sabot, "Il m'a salopé le pied droit, c'est lourd à la fin." Cerotis rejoint son pote et l'Aocan, il met une petite tape amicale dans le pectoral droit d'Hunter, "Dis donc, il ne t'a pas raté l'autre con… On dirait que l'albinos s'est débrouillé, pas mal, pas mal du tout" Il regarde Ren, "Hé, petit, ça te dirait de devenir chasseur de primes ?"


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L’île de la Pastèque


Quête - Flashback
✘Feat. Hunter




L’imposant rouquin était à terre, incapable de se battre à présent. Celui qu’il avait engagé, cet autre rouquin aux allures sauvages, était dans le même état. Ce dernier abandonna toute fierté aussitôt, face à un Hunter qui semblait prêt à l’achever. À vrai dire, maintenant que ces deux-là et leurs hommes étaient hors d’état de nuire, je n’en avais pas grand chose à faire qu’ils vivent ou non. Ainsi, lorsque le chasseur de prime me demanda ce que je souhaitais faire d’eux, je me contenta de hausser les épaules en me retournant vers la terrasse pour me poser à une table encore intacte sur laquelle était posée une bière pas encore terminée.  

« Fais-en ce que tu veux. » lui répondis-je en faisant un mouvement évasif de la main. « Je l’ai éclaté et il en est pas mort, c’est plus mon problème maintenant. »

Je n’étais pas du genre à jouer au bourreau, à tuer de sang-froid. Non, j’étais un tueur d’action, je frappais et si mes adversaires en mourraient c’était tant pis pour eux, mais s’ils survivaient et se retrouvaient dans ce genre d’état je ne voyais pas l’intérêt de les achever. Cependant, cela ne semblait pas déranger le chasseur balafré, il faut dire que sa proie tentait de se faire la malle. Et puis, en tant que chasseur de primes, il devait probablement voir ça comme une partie de son travail. De grosses bulles se mirent à poursuivre le rouquin sauvage jusqu’à éclater tout autour de lui, le secouant en tout sens comme s’il était martelé de coups de poings. Le martèlement enchaîné finit par le propulser dans les airs, désarticulé comme un pantin. Puis son corps retomba sur la terrasse dans un craquement sinistre à peine à plus d’un mètre de moi. Le Truculentus était tourné dans un sens improbable, mort à ce qu’il me semblait en observant son regard vide.

« Oh tiens, il est tout mort le petit rouquin. » dis-je en levant ma pinte devant moi. « À sa santé ! » et j’en bus une grosse rasade.

Le capitaine pirate était toujours au sol à gémir, mais il se tut aussitôt dès qu’il eut vu son camarade s’écraser raide mort sur la terrasse. Ses yeux injectés de sang étaient tout ronds, comme s’il se rendait compte que sa propre vie pourrait s’arrêter dès maintenant. De mon côté, je continuais de boire ma bière en observant les environs. Toutes les petites frappes s’étaient fait massacrer par l’homme-cheval qui n’avait pas hésité à écraser plusieurs crânes à coups de sabot. Décidément, ces deux chasseurs avaient des manières bien violentes quand ils s’y mettaient, ils ne faisaient clairement pas dans la dentelle.  

« Eh patron, elle est où notre tournée ? » m’écriais-je en direction de la porte de l’établissement.

Il y avait fort à parier que le propriétaire des lieux s’était enfuit par la porte arrière pendant notre affrontement. Enfin, dans ce cas là j’aurais juste à me servir derrière le bar. Finissant la pinte empruntée, je reposais mon verre en retournant mon attention vers le balafré qui m’avait demandé si je voulais un coup de main. Il insistait vraiment beaucoup.

« Tues-le, le tue pas, je m’en fous. » commençais-je en pointant la grande rouquine du doigt. « Mais, si tu récupères des thunes pour leur capture...ou pour leurs têtes plutôt on va dire, je veux ma part. »

Ces derniers mots, je les avais prononcé bien plus sérieusement. En effet, je ne roulais pas vraiment sur l’or ces temps-ci et tous les moyens étaient bons pour se faire du pognon. Un des hommes de Brutum se traîna au sol jusqu’à lui avant de se faire exploser le crâne par un sabot du collègue du balafré. Pas si propre, mais net. L’homme-cheval semblait particulièrement fier de lui et de son massacre, chacun ses petits plaisirs après tout.

« Désolé mon petit poney, mais passer ma vie à traquer des débiles, c’est pas mon délire. » lâchais-je en me levant de ma chaise pour aller chercher une bouteille dans le bar, ressortant quelques secondes plus tard avec une bouteille de whisky dont j’arrachais le bouchon avec les dents. « Vous auriez pas une clope ? Je suis pas un grand fumeur, mais j’aime bien m’en griller une après l’amour. » déclamais-je avec un clin d’œil.

Je n’avais pas croisé le propriétaire dans l’établissement, confirmant ma théorie. Au sol, le gros rouquin continuait de gémir, du sang s’écoulant de sa bouche. Mes coups avaient dû provoquer une hémorragie interne à cause des nombreux chocs. Il ouvrait et refermait la bouche lentement comme s’il essayait de dire quelque chose.

« Keugh...bande de lâches...kef keuf. » toussota-t-il faiblement en nous jetant un regard noir. «Même pas capable de finir le travail, tuez-moi qu'on en parle plus.» lâcha-t-il sèchement en tentant de se relever en poussant sur ses bras.

Le gros rouquin se releva difficilement sur ses genoux, un regard fier et un véritable ruisseau sanguinolent lui coulant de la bouche. Il semblait déterminé à ne pas finir ses jours en prison. Il faut dire qu’il y avait de quoi, tout son équipage avait été décimé et trois personnes avaient été suffisantes pour les écraser. Son égo en avait certainement prit un coup et, de toute façon, au vu de sa perte de sang, la mort n’était pas très loin. Soufflant de consternation, je m’approchais alors du grand rouquin blessé, baissant mes yeux sur lui lorsque je m’arrêtais.

« Bien, c’est ton choix dans ce cas. » dis-je en haussant les épaules.

« Keuf keuf...vas-y saloperie de fils de chèvre albinos, vas te faire mettre toi et t.. » commença-t-il en toussotant dans son propre sang avant que je ne l’interrompe.




Agrippant ses cheveux roux à pleine poignée, je ramenais aussi violemment possible sa tête contre le sol, ou plutôt dans le sol. Son visage s’enfonça dans le pavage de la rue, brisant le sol au passage. Sa tête entière disparut, et à l’image du sol son crâne fut brisé sous le coup, son corps se détendit et s’écroula, la tête toujours plantée sous terre comme un légume.

« Bof, on m’a déjà sortit mieux comme derniers mots. »




© Fiche par Ethylen sur Libre Graph'


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La fin de la bataille



Hunter regarde Ren achever Brutum, le balafré prend un tabouret, il se pose sur celui-ci, il crache un filet de sang par terre, "Je crois que j'ai une ou deux côtes cassées." Dit-il stoïquement. Cerotis est couvert de sang, il râle, "Putain, j'ai salopé mon super jean bleu, il était tout neuf." Hunter s'adresse à Ren, "Tu nous as aidés à nous débarrasser d'une épine dans le pied, si nous avions dû affronter leur capitaine en même temps que Truculentus et ses larbins, nous aurions perdu... nous te remercions pour ton aide."

Cerotis s'approche de l'Aoncan, "Hahaha... ça te dit de prendre une cuite, vu qu'on a réussi notre contrat, on peut vider les réserves du propriétaire sans se soucier des conséquences !" Le Mono se tourne vers son ami, "Tu viens Hunter ?!" Le chasseur pose sa main gauche sur la table à côté de lui, à peine ouvre-t-il la bouche qu'il crache trois filets de sang d'affilé, "Bleurk ! Je ne crois pas être capable de me lever sans perdre un litre de sang." Cerotis le regarde, "Tu veux un médecin ?" Hunter lui répond, "Avant, je veux festoyer." Il finit sa phrase avec un autre filet de sang.

Les habitants qui ont pris la fuite pour se cacher dans la ville sortent de leur cachette, ils se réunissent sur la place du centre-ville, ils remarquent les cadavres qui jonchent le sol. Les villageois ne disent rien, ils sont stupéfaits, ils trouvent les corps des soldats de la milice, ce qui les effraient. Le maire de la ville remarque les trois guerriers qui sont en terrasse, il les pointe avec sa canne, "Des héros, ce sont eux qui ont vaincu ces pirates !" Le maire est au courant de tout, il a assisté au combat tout en étant courageusement planqué dans un tonneau renversé sur la place publique.

Les villageois foncent sur les vainqueurs, le barman sort subitement du sous-sol au milieu de sa taverne, il pousse une trappe, "Salut, je vois que vous avez rempli notre contrat !" Hurle-t-il sur Ren, il sort de sa planque, il compte ses bouteilles, "Oh, ces salauds de pirates m'ont dévalisé, il me manque une bouteille de Whisky !" Le maire s'approche de Cerotis, "Je tiens à vous serrer la main !" Il serre la main du chasseur qui est en train de boire sa pinte de blonde, "De rien, mon pote, tant que tu payes." Le maire rougit, "Je suis un tout petit peu juste en ce moment."

Le chef de la capitale s'approche d'Hunter, il lui serre aussi la paluche, "Je vous suis très reconnaissant !" Hunter ouvre à peine la bouche qu'il arrose le chef de la capitale avec une bonne giclée de sang, l'autre sourit, "Oh, je vous remercie pour cette délicate intention, c'est une tradition de chez vous ?" Le Mono fait remarquer au petit gros que son pote est blessé, "C'est pour ça qu'il crache du sang… D'ailleurs, j'y pense, vous ne connaîtriez pas un médecin ?" Un médecin sort de la foule, il se propose d'examiner Hunter, c'est ce qu'il fait, il commence à le soigner avec l'aide de sa trousse.

Le maire s'approche de l'Aoncan, il le regarde, il hésite à lui serrer la main, "Je vous remercie... vous avez mérité de vous reposer, profitez en pour prendre le soleil. D'ordinaire, on n'aime pas trop les gens comme vous, par chez nous." Le chef n'aime pas trop les albinos, il trouve que ce n'est pas normal d'être aussi blanc, c'en est même louche, trop louche. Le barman offre une tournée générale pour célébrer la victoire sur les pirates, tout le village est à la fête, Cerotis demande à quelques péquenauds de l'aider à charger les corps des deux primés dans une charrette. Hunter se fait soigner en même temps qu'il est en train de picoler, il l'a mérité après tout, les chasseurs vont rester dans ce village le temps de récupérer de leurs blessures.

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