Le vent parfumé du Sultanat agitait doucement les fleurs de ses gargantuesques champs, les balançant dans un va et vient harmonique, une peinture colorée toujours changeante. Les fermiers travaillant pour une des trois grandes familles s’afférait à leur tâche, coupant les mauvaises herbes et ramassant les multiples fleurs prêtes à l’extraction de leurs essences. Mais la où les fermiers ne regardaient pas, où le soleil brillait le moins, flouant la peinture végétale, un être étrange mais magnifique rampait, collé au sol, écartant doucement les herbes au parfum divin. Un déplacement qu’iel entreprenait depuis maintenant plusieurs jours, se déplaçant de jour dans les champs et dormant caché dans les granges et boisées de l’île la nuit. Sa tête primée figurait sur les panneaux de tout les villages et Vizirat des lieux après les crimes de l’Okama, ce qui rendait tout mouvement sur les routes complexes.
Et plus le temps passait, plus ce dernier développait une rancœur contre ceux qui lui montraient un manque de respect si grand. Une arrogance et un orgueil mal placé envahissait doucement mais sûrement le danseur primé, a chaque mouvement de coude et de genoux à travers les hautes fleurs.
Sa destination était plus qu’évidente ; le Vizirat de Rosetta, capitale économique du pays, abritant le plus grand port du Sultanat. Là-bas, Rachel espérait pouvoir trouver de l’aide pour se sortir du pétrin ou, encore mieux, se venger des autorités du pays qui n’en faisaient qu’à leur tête. Iel pourrait aussi s’y cacher, les lieux étant vastes et des criminels devaient y avoir résidence, ce qui voudrait certainement dire qu’il y avait de la place pour un de plus. Après quatre jours de voyage, Marco y était presque, pouvant apercevoir, a l’horizon, les champignons géants composant l’étrange flore architecturale de Rosetta, sorti tout droit de Grand Line. Bien que ça n’avait rien à voir avec les labyrinthes éternels d’Astérion, la Beauté Astérienne ressentit tout de même une pointe de nostalgie, se rappelant chaleureusement ses jours passés dans les ruelles de Port-aux-Rois. S’iel voulait y revenir un jour, cette situation devrait être réglé.
La forêt portant le même nom que le Vizirat se dressait malgré tout sur son chemin, maintenant, et les rumeurs sur l’endroit étaient glauques. Iel ne pouvait pas simplement passer par les dalles dorées constituant le chemin officiel, mais l’alternative était de risquer sa vie contre une flore qui se faisait un plaisir à anéantir tout être humain y passant. Préférant ses chances contre des humains, l’Okama se résigna à endosser son manteau et à utiliser le chemin que les bonnes gens utilisaient eux-mêmes, cachant sous sa capuche son visage criminellement reconnut. A son plus grand soulagement, bien que des gardes patrouillaient l’entrée de la métropole, il n’y avait pas de vérification de papier ou de contrôle des passants, ce qui aurait été complexe pour une ville d’un million d’habitants. Le soleil étant encore haut dans le ciel, la majorité de la population s’attelait dans des ateliers, dans des champs ou dans le transport des marchandises destinées à être exportés à travers le monde depuis leur immense port. Les rues étaient donc relativement vide mise a part les chariots de transports et les travailleurs en déplacement.
Questionnant discrètement les passants et touristes par-ci par-là, l’Okama se dirigea vers une taverne en bordure des docks, endroit qui était apparemment fréquenté très régulièrement de la classe ouvrière et des individus possédant moins de scrupules que la moyenne. S’asseyant à une table près des fenêtres donnant sur l’océan, le danseur observa les vas-et-viens du port, utilisant l’occasion pour passer son temps pendant qu’iel appréciait un sandwich fait par le tavernier. Un navire approchant attira l’attention de Rachel, un groupe d’ouvriers se regroupant, pas pour travailler, mais pour accueillir un homme en débarquant. Continuant d’observer, Marco mangeait, loin de comprendre la situation.
Et plus le temps passait, plus ce dernier développait une rancœur contre ceux qui lui montraient un manque de respect si grand. Une arrogance et un orgueil mal placé envahissait doucement mais sûrement le danseur primé, a chaque mouvement de coude et de genoux à travers les hautes fleurs.
Sa destination était plus qu’évidente ; le Vizirat de Rosetta, capitale économique du pays, abritant le plus grand port du Sultanat. Là-bas, Rachel espérait pouvoir trouver de l’aide pour se sortir du pétrin ou, encore mieux, se venger des autorités du pays qui n’en faisaient qu’à leur tête. Iel pourrait aussi s’y cacher, les lieux étant vastes et des criminels devaient y avoir résidence, ce qui voudrait certainement dire qu’il y avait de la place pour un de plus. Après quatre jours de voyage, Marco y était presque, pouvant apercevoir, a l’horizon, les champignons géants composant l’étrange flore architecturale de Rosetta, sorti tout droit de Grand Line. Bien que ça n’avait rien à voir avec les labyrinthes éternels d’Astérion, la Beauté Astérienne ressentit tout de même une pointe de nostalgie, se rappelant chaleureusement ses jours passés dans les ruelles de Port-aux-Rois. S’iel voulait y revenir un jour, cette situation devrait être réglé.
La forêt portant le même nom que le Vizirat se dressait malgré tout sur son chemin, maintenant, et les rumeurs sur l’endroit étaient glauques. Iel ne pouvait pas simplement passer par les dalles dorées constituant le chemin officiel, mais l’alternative était de risquer sa vie contre une flore qui se faisait un plaisir à anéantir tout être humain y passant. Préférant ses chances contre des humains, l’Okama se résigna à endosser son manteau et à utiliser le chemin que les bonnes gens utilisaient eux-mêmes, cachant sous sa capuche son visage criminellement reconnut. A son plus grand soulagement, bien que des gardes patrouillaient l’entrée de la métropole, il n’y avait pas de vérification de papier ou de contrôle des passants, ce qui aurait été complexe pour une ville d’un million d’habitants. Le soleil étant encore haut dans le ciel, la majorité de la population s’attelait dans des ateliers, dans des champs ou dans le transport des marchandises destinées à être exportés à travers le monde depuis leur immense port. Les rues étaient donc relativement vide mise a part les chariots de transports et les travailleurs en déplacement.
Questionnant discrètement les passants et touristes par-ci par-là, l’Okama se dirigea vers une taverne en bordure des docks, endroit qui était apparemment fréquenté très régulièrement de la classe ouvrière et des individus possédant moins de scrupules que la moyenne. S’asseyant à une table près des fenêtres donnant sur l’océan, le danseur observa les vas-et-viens du port, utilisant l’occasion pour passer son temps pendant qu’iel appréciait un sandwich fait par le tavernier. Un navire approchant attira l’attention de Rachel, un groupe d’ouvriers se regroupant, pas pour travailler, mais pour accueillir un homme en débarquant. Continuant d’observer, Marco mangeait, loin de comprendre la situation.