Lee Daewon, Laranja
Sexe : Homme
Race : Humain Métier : Agent du CP4
Groupe : Gouvernement Mondial
But : Rétablir la légitimité du Gouvernement Mondial sur le monde par des réformes douces. Par extension, mettre fin aux mouvements révolutionnaires.
Équipement : Un escargophone photographique, des calepins, des cigarettes de la marque King GroundParrain : -
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Codes du règlement :
Description physique
En tant que membre du Cipher Pol, Daewon Lee apparaît comme un modèle de professionnalisme. Il représente le Gouvernement et, de ce fait, doit se tenir aussi droit que la justice elle-même. Il représente l’Ordre et, par conséquent, son regard s’affiche aussi inquisiteur que compatissant. Il représente la Loi, et, pour cette raison, doit toujours inspirer la confiance et le professionnalisme, tout en faisant apparaître une discipline de fer.
Pour autant, il ne s’agit ni d’un comportement nouveau, ni d’une attitude inhabituelle. D’aussi loin qu’il se souvienne, Lee a toujours été cet individu calme et réservé. Même lorsqu’il est en opération pour le Gouvernement Mondial, il est rare de le voir adopter une autre posture que celle consistant à mettre une main dans la poche ou derrière son dos tandis qu’il fume une cigarette. En revanche, il y a bien un autre matériel qui lui colle à la peau : un calepin dont il se sert lors de ses missions.
Par ailleurs, derrière le voile blanc qu’il expire constamment se trouve un homme à la trentaine marquée. Quelques rides tapissent en effet son front à chaque haussement ou froncement de sourcils. Ces derniers sont légèrement dissimulés derrière de grandes lunettes rondes qui mettent en valeur de petits yeux d’un brun sombre. Des cernes viennent intensifier son regard qui paraît froid pour certains et tendre pour d’autres.
Excepté en contexte officiel, Lee aime troquer le costume noir du Cipher Pol pour adopter un blouson bombé orangé recouvrant un simple t-shirt blanc, toujours complété par un pantalon kaki et d’épaisses bottes brunes. Il porte un amour particulier à son apparence : ses vêtements ne sont jamais froissés, sa veste paraît toujours propre et les légendes racontent même qu’il est un jour sorti de l’eau en étant totalement sec ! Mais… entre nous, ce n’est qu’une rumeur loufoque. Pour des raisons personnelles, il porte toujours des gants - bien entendu assorties avec le reste de sa tenue.
Description psychologique
Rationnellement, la personnalité de Lee découle directement de son éducation à Ohara. Toutefois, pas toujours pour les « bonnes » raisons. Lorsque l’on grandit dans un peuple qui a failli connaître l’extinction aussi bien de ses membres que de sa culture, il est impossible de ne pas se sentir politiquement engagé. Dans sa famille, les études - historiques notamment - ne se dissociaient jamais d’un jugement envers les instances gouvernementales et d’une doctrine révolutionnaire. Et comment leur en vouloir ?
Le destin a voulu que le développement du jeune Daewon suive un autre chemin que celui désiré par ses parents. Tandis que ses compatriotes pointaient du doigt les actions du Gouvernement, Lee ressentait de la compassion pour un métier si difficile et qui connaît autant d’opposition. Alors que ses parents vantaient les mérites de la Révolution et de la liberté, Lee y voyait une forme d’égoïsme et d’hypocrisie, cédant à la facilité de la révolte en lieu et place des réformes douces et progressives.
Le choix fort de rejoindre le Gouvernement a terriblement déçu sa famille ainsi que ses connaissances, au point de plonger Lee dans une longue dépression durant ses premières années loin d’Ohara. Encore aujourd’hui, il est incroyablement fier d’être Oharien, mais ce sentiment doit hélas se marier avec des convictions pro-gouvernementales. Il ne s’agit pas d’encenser la Marine ou le Gouvernement mondial. Au contraire, il considère que le système est profondément imparfait. Cependant, sa philosophie n’est pas à la révolution, mais au changement interne. S’il doit faire respecter la loi, alors il le fera dans les rangs du Gouvernement. S’il doit suggérer des projets de réformes, alors il le fera dans un contexte officiel et légal. Tel est son sens de la justice : celle qui est conforme à la loi.
Il va sans dire que sa position au Cipher Pol l’encourage souvent à enfreindre la loi, mais il s’y refuse autant que possible. Il a déjà reçu quelques réprimandes à ce propos, mais sa capacité à toujours entretenir des dossiers détaillés lui a également rendu service dans certains cas. Il s’agit ainsi d’un agent qui ne ferait pas l’unanimité, mais qui tient non seulement à accomplir la mission, mais également à le faire correctement. Ce sera toujours moins de paperasse à gérer à l’arrivée, finalement. En revanche, cette organisation est autant une bénédiction qu’une malédiction : il consulte régulièrement un médecin du fait d’être littéralement un maniaque de l’organisation.
En dehors de sa famille et de ses activités, Ohara a défini les passions de Lee. L’accès à la connaissance, à de multiples ouvrages historiques ainsi qu’à des encyclopédies et autres œuvres littéraires l’a véritablement façonné. Aujourd’hui, il nourrit des ambitions pour le moins… excentriques. Dans un univers parallèle, il rêverait de bâtir un navire en forme de tour dans lequel il rangerait une riche bibliothèque personnelle. Cependant, cela semble impossible à protéger convenablement… une tour sur une île fera sûrement l’affaire. Dans cette tour, il aimerait beaucoup rédiger une encyclopédie complète, détaillée et commentée sur les fruits du démon. Il s’agit là d’un péché mignon : ces fruits le fascinent autant qu’ils l’effraient.
Ce rêve fantasque s’explique probablement par son esprit constamment tiraillé entre ses racines ohariennes et ses idéaux de justice. Quelque part, au fond de lui, il craint un nouveau Buster Call. C’est pourquoi il se renseigne autant que possible sur Ohara : il souhaite absolument prévenir toute activité qui serait à nouveau hors-la-loi. L’égoïsme académique de certains membres d’Ohara ne condamneront plus ce lieu d’une richesse intellectuelle inégalée.
Biographie
Il est malheureux de voir à quel point le savoir est dangereux. De tous les peuples, de toutes les nations et de toutes les races possibles, il a fallu que ce soit une communauté érudite et marginale qui subisse l’un des plus effroyables Buster Call de l’histoire. Dans les livres, on se souviendra principalement de leurs activités criminelles - la lecture et la détention illégale de Ponéglyphe - mais les ohariens, eux, peuvent regarder avec une grande fierté ceux qui ont tout sacrifié pour sauver la connaissance que contenait l’arbre de la Cognition.
La Nouvelle Ohara était alors dans les dernières années de sa construction lorsque naît Daewon Lee. Il appartenait à une génération toute particulière : celle qui allait grandir, étudier puis travailler dans le majestueux arbre qui se dresse sur les cendres symboliques de son prédécesseur. Pour ses parents, l’avenir de Lee était tout tracé : il allait devenir un grand professeur, un brillant historien ou un archéologue acharné.
Lee était encore très jeune lorsqu’il pénètre pour la première fois dans la bibliothèque reconstituée de la Nouvelle Ohara. Si jeune, d’ailleurs, qu’il suspecte son esprit d’avoir grandement embelli le moment où il découvre les longues et imposantes rangées de livres qui s'élevaient très haut dans le ciel - ou plutôt très haut dans l’arbre. Quel moment grandiose : il pouvait jurer voir les livres voler d’une étagère à l’autre. Il y avait quelque chose de véritablement magique dans cet endroit qui paraissait être aussi grand qu’un pays entier.
Ce contexte joua un rôle majeur dans l’éducation de Lee, qui prit l’enseignement comme une activité ludique. L’expertise pédagogique d’Ohara ne faisait aucun doute, mais il fallait souligner que la manière de transmettre le savoir vers 1605 différait alors sensiblement de celle employée par le passé. En effet, suite à la tragédie de 1502, le Gouvernement Mondial n’occupait plus un rôle aussi glorieux qu’auparavant. Dans ses premières années d’apprentissage, les héros des histoires contés par ses parents et professeurs ne mettaient plus en avant la Marine, mais le plus souvent des civils et, d’abord de manière implicite, des révolutionnaires. Puis, en atteignant l’adolescence, Lee fut de plus en plus confronté à des visions critiques de la politique gouvernementale. Chaque jour un peu plus, les actes révolutionnaires étaient justifiés : la capture d’une île vise avant tout la liberté de ses citoyens ; l’attaque d’un navire de la marine consiste à protéger des innocents visés à tort ; le détournement de matériels et de vivres permet aux plus pauvres de survivre. Bien sûr, chaque mention de l’ancienne Ohara soulignait les actions belliqueuses et égoïstes du Gouvernement Mondial.
Cette éducation pro-révolutionnaire se créa dans un cadre plus subtile qu’il n’y paraît. Il s’agissait le plus souvent de remarques discrètes et de commentaires fondus au milieu d’un cours d’histoire. Quant aux parents de Lee, ils laissaient leur fils tirer ses propres conclusions : c’était lui qui, par comparaison et déduction, admirait le révolutionnaire et critiquait le marine. Il n’était pas question de manipulation, mais de la réalité oharienne. Petit à petit, une idée finit par germer : Et pourquoi pas lui ? La tentation de rejoindre ou du moins soutenir la Révolution à l’aube de ses dix-huit ans était tentant.
Dès lors, il se mit en tête de devenir l’un de ces héros « masqués ». La bibliothèque d’Ohara représentait le lieu idéal pour en apprendre plus sur le monde et sur ses acteurs. Mais… cette initiative personnelle ne se déroula pas comme prévu. Plus il lisait, et plus son visage se nimbait d’incompréhension. Quoi… c’est tout ? C’est ça ces horribles faux-justiciers que dépeignaient les professeurs d’Ohara ? Certes, il y avait bien des affaires pour le moins critiquables de la part de la Marine mais… était-ce vraiment ces gens hautains, défiant toute loi et écartant tout opposant à leur régime qu’on lui avait décrit ? Il… n’était plus sûr. Non, c’était sûrement de la propagande pro-gouvernementale ! … ou peut-être pas. Et que dire de l’année 1575 ? Sa mémoire ne lui faisait pas défaut ! Il avait lu quelque part que la Révolution avait mené plusieurs opérations durant cette année, puis dans un autre que les actes de piraterie avaient augmenté en parallèle. Il ne s’agissait pas d’un mouvement concerté, mais une chose était sûre : ce n’était pas la marine qui était de l’autre côté de la loi.
Entre 18 et 20 ans, Lee questionna timidement ses parents afin de mettre fin à ses doutes. Cependant, il était de moins en moins convaincu. Avec cette idée en tête, il ne voyait que l’intensité des violences qu’impliquait cette Révolution si « essentielle », si « bénéfique » . Avec le temps, l’envie de rejoindre le Gouvernement remplaça son désir révolutionnaire. Puis finalement, lors de son annonce, le domicile familial faillit exploser. Son père en particulier le mit en garde contre « la pire erreur de sa vie ». Paradoxalement, Lee se sentit de plus en plus conforté dans ce choix de vie. Ohara voulait du changement ? Alors Daewon Lee allait l’apporter, mais en douceur depuis l’intérieur, pas brutalement depuis l’extérieur. D’une certaine façon, le flambeau était quand même transmis, n'est-ce pas...?
Incontestablement faible physiquement, il misa tout sur son esprit et s’engage dans la Centrale judiciaire du Gouvernement Mondial en 1617. Durant six ans, il occupa un rôle de secrétaire juridique dans le cabinet de Nola Lysburg, spécialisée dans les affaires impliquant la Marine. Il travaillait beaucoup, sans recevoir une grande paie, mais il appréciait sa collaboration avec Lysburg. Un aspect qui plaisait énormément à Lee, c’était la politique de Lysburg : « la loi, c’est pas pour les chiens. On fait les choses bien, ici. ». De son côté, elle appréciait le sens de l’organisation de Lee. On ne perdait pas la trace d’un dossier avec lui, sans parler de son habitude de tout noter sur des calepins. Il n’était pas parfait, l’avocate critiquait surtout son côté maniaque, mais au fond ce n’était pas si mal. Cette expérience atténuait également la blessure liée à son départ d’Ohara. Lee fut longtemps torturé à l’idée d’avoir déçu non seulement ses parents, mais aussi sa communauté. Ce mal-être fit qu’il prit l’habitude de fumer dès qu’il se sentait mal ou qu’il avait besoin de réfléchir calmement - c’est-à-dire tout le temps.
En 1623, la tranquillité laissa place au chaos. L’assassinat d’un membre du Gorosei par ce qu’on soupçonnait être la Révolution eut l’effet d’une bombe dans le monde juridique. Durant l’année qui suivit, les accusations de corruption et de trahison explosèrent. De plus en plus, Lysburg était mandatée par des marines voyant des traîtres partout. Cette période lui fut bénéfique : elle était stupidement efficace et elle gagna en notoriété pour avoir prouvé plusieurs cas de collaboration avec la Révolution. Quant à Lee, il fournissait un travail de fourmi invisible, mais tout ce qui comptait était la victoire de la Justice. Malheureusement, il déchanta rapidement. Sa manière maladive de tout trier et organiser lui fit vite remarquer des anomalies sur certaines affaires. Lysburg se révéla être moins propre qu’elle ne l’affirmait : plusieurs preuves soutenant l’innocence de certains marines n’avaient jamais été communiquées au procureur du Tribunal Mondial. En la confrontant, elle se défendait en prétextant la prudence : pour elle, il valait mieux ne pas risquer qu’un révolutionnaire se promène dans la rue.
Le natif d’Ohara ne fut pas encore au bout de ses surprises cependant. Lors d’une affaire, Lysburg présenta un document incriminant un marine d’avoir fourni des armes à la Révolution. Le problème, c’est que c’était impossible. Lee avait totalement étudié puis ordonné ce dossier. Il savait où se trouvait chaque bout de paperasse, et il en était certain : aucun document de ce genre n’aurait pu lui échapper. De plus en plus suspicieux, Lee s’attardait encore plus que d’habitude sur tout ce qui se passait autour de sa supérieure. La patience finit par payer : non seulement elle ne se révéla pas aussi honnête qu’elle ne le laissait entendre, mais il s'avérait qu'elle travaillait pour le compte de la Révolution. Sous la couverture d’une violente opposante au mouvement révolutionnaire, elle avait en réalité pour objectif, non pas tant de réduire l’effectif de la Marine, mais de détériorer sa réputation. Finalement, tout en continuant à pleinement assister Lysburg, Lee travailla dans son dos pour offrir au Tribunal toutes les preuves nécessaires pour la conduire derrière les barreaux. En la regardant conduite par les autorités, il ne put que regarder avec amertume ce succès. Plus qu’une mentor, c’était une amie.
La trésorerie du Daewon ne permettant ni le rachat, ni l'ouverture d'un cabinet juridique, Lee étudia quelques temps les options qui s’offraient à lui. Le sort voulut que ce soit son prochain emploi qui vienne se présenter à lui. Tandis que personne ne connaissait Lee, le Cipher Pol s’était intéressé de près à son activité dans le cadre de l’arrestation de la révolutionnaire Lysburg. Les capacités dont fit preuve l’oharien justifiaient une période d’essai dans la bureaucratie du Gouvernement Mondial. Malheureusement, Lee n’eut guère le temps d’être fier de cette opportunité : l’histoire s’était presque répétée à Ohara. Les rapports mentionnèrent d’importants dégâts, causés notamment par une attaque pirate ainsi qu’un affrontement entre révolutionnaires et membres du Gouvernement. Obtenant une autorisation spéciale de ses supérieurs, il se rendit sur place pour s’assurer que ses parents se portaient bien. Sa mère avait été partiellement brûlée au niveau des épaules, mais fort heureusement, plus de peur que de mal chez les Daewon.
Face aux ruines laissées par les affrontements, les vieux démons de Lee revinrent néanmoins le hanter. En consultant les dossiers, il ne fit que renforcer ses idéaux. Le Gouvernement peut avoir des méthodes préjudiciables, mais la Révolution ne se trouve jamais bien loin des événements de ce type. A force, il commençait à reconnaître leur méthodologie : désignation d’une cible, usage de propagande et de manipulation, puis acte extrême tel qu’un assassinat ou une attaque massive. Qui sait jusqu’où ils iraient pour imposer leur idéologie ?
Cela dit, c'était beaucoup trop de questionnements pour le moment. Daewon Lee devait surtout se focaliser sur une chose : son avenir au sein du Gouvernement. Avec le temps, le Cipher Pol avait par ailleurs pu statuer sur le natif d’Ohara. Celui-ci avait quelques défauts mentionnés sur sa fiche interne : il ralentissait certains processus en voulant respecter systématiquement les règles ; il avait la désagréable habitude de ranger l'agrafeuse au lieu de simplement la laisser traîner sur le bureau ; il élaborait trop de théories sur les fruits du démon, gênant ainsi ses collègues. Dans l’ensemble cependant, Lee s’avérait être un bon élément. Dans ses trois premières années de service, il démontra détenir les compétences requises pour intégrer un département spécifique. Il n’avait pas les qualifications pour accéder à toutes les branches, mais son transfert au CP4 s’avéra être une évidence… comme en souvenir du bon vieux temps à pourchasser les membres corrompus de la Marine avec son ancien mentor. Le CP3 fut considéré un temps, mais le choix se porta finalement sur le CP4.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Skolens
- Êtes-vous majeur ? Oui
- Vous aimez / n'aimez pas : J’aime le café, One Piece, les jeux vidéo, le foot.
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Uuuh… On va dire Sanji. J’aimerais dire Smoker mais comme son développement est au point mort, c’est tendu.
- Vous vous définiriez comme : Un café-maniaque
- Vous faites du RP depuis : On atteint la dizaine d’années je pense, mais je reviens d’une grosse pause
- Vos disponibilités (approximatives) : Grand, grand, grand minimum deux fois par semaine
- Comment avez-vous connu le forum ? Google
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