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Vous allez m'entendre et savoir qui je suis !


Vous allez m'entendre et savoir qui je suis !




Actuellement à la dérive en direction d'une prochaine île, je venais de quitter Whiperia, il y a déjà quatre jours. Si je ne me trompais pas de direction, je me dirigeais vers Poiscaille qui n'était autre que ma prochaine escale. J'allais enfin découvrir une nouvelle île. Mais qu'allais-je faire une fois arrivée là-bas telle était la question. Enfin, je verrais une fois sur place. Pour commencer, je crevais déjà de chaud sur ma petite barque, ce soleil qui reflétait sur la mer allée finir par me donner des coups de soleil. Moi et ma peau si blanche n'allions pas résister longtemps, l'idéale serais de trouver de quoi me cacher du soleil quand je suis en mer.

Vous n'imaginez pas la hâte d'enfin arriver ! C'est à ce moment que je vis une île se dessiner au loin, était-ce mon imagination ? Je préférais me le demander au cas où si cela n'était pas à cause du soleil. Je me rafraîchissais un peu le visage avec de l'eau, et non cela n'étais pas mon imagination, j'allais dorénavant, bientôt arriver. Il était temps, je n'en pouvais plus d'être sur cette barque. Dès que j'en aurais les moyens et croyais moi, je m'achèterais un bateau plus grand, de quoi pouvoir me dégourdir les jambes et pouvoir dormi ne serait-ce que dans une petite cabine. J'ouvris l'une de mes dernières bouteilles de rhum offerte par mon ancien patron, je bus à la bouteille et m'allongeais tranquillement dans ma barque. Bien sûr, je veillais bien à garder le bon cap et ma fois pour une première sortie en mer, je n'étais pas trop déçu de moi-même. Ces quatre années d'apprentissage de la navigation me servaient bien finalement.

Trois bonnes heures plus tard.

Et me voici enfin avec un pied sur la terre ferme. Je m'étirais de tout mon long et attachais bien la corde au ponton. Clairement, ma barque faisait un peu tache parmi tous les bateaux aux alentours, mais à quoi bon s'en préoccuper, j'avais de quoi naviguer au moins. Je me dirigeais petit à petit dans cette grande ville. Les bâtiments étaient assez hauts et de prime abord la ville avait l'air plutôt riche. Et ce qu'on m'avait dit sur Whiperia, cette ville était une grande zone pour la pêche et trois hommes plutôt riches dirigeaient cette ville. Malgré ça, la misère était bien présente, comme quoi malgré les apparences, on la trouvait partout. Je voyais des mendiants par-ci par-là ma fois, la misère n'étais pas la même qu'à Whiperia et je décidais de ne pas y prêter attention.

C'est ainsi que je décidais d'aller dans un restaurant savourer les spécialités locales. Pendant que je dégustais chaque plat qu'on me servait, je réfléchissais à quoi faire pour me faire remarquer en tant que pirate. Et c'est à ce moment que j'entendais une discussion entre deux pêcheurs. Moi qui ne me préoccupais uniquement de ma personne, voilà que je me trouvais à écouter les discussions des autres.

"Alors ça, c'est toujours la même chose avec la marine du coin, du fait qu'on les fournisse toujours en poisson il se croient tout permis."

"Que s'est-il passé ?"

"Ma pêche du jour n'était soit disant pas d'assez bonne qualité et il me l'on perquisitionnait ! Mais on sait tous que c'est pour s'en garder au frais s'en rien payer ! Bien sûr, je ne dis pas qu'ils sont tout comme sa, mais ceux de la 388e brigade en principe son comme ça !"

Les deux pêcheurs finissaient leur discussion tranquillement par la suite. Alors comme ça, une brigade était sur cette île, plutôt intéressant. Je devrais peut-être aller y faire un tour, voir ou se situer cette brigade. De plus, je verrais des soldats pour la première fois. Cela me donnerait peut-être une idée de comment me faire remarquer. C'est ainsi que je me dirigeais cette fois-ci devant cette brigade. Ne sachant pas où elle était exactement, je demandais au passant par où fallait-il que j'aille. Après environ une vingtaine de minute à tourner dans cette ville, j'étais enfin rendu devant cette brigade. Pour ma part, je trouvais que le bâtiment n'était pas si immense que les autres, mais ma fois étaient-ce peut-être les tailles standards. À vrai dire, je n'avais jamais vu de bâtiment de la marine et encore moins croiser des soldats. Enfin, j'analysais ce bâtiment du mieux que je pouvais. Il avait l'air pas trop mal sécurisé ma fois, du moins elle était entourée d'une grille et d'un portail. En revanche, il n'y avait pas tant de soldats que ça. Sa aussi était-ce normal ? Bonne question.

Ma fois, une idée me traversait l'esprit et si je me proclamais tout simplement pirate dans l'enceinte de la 388e brigade. Alors certes, cela serait une assez bonne idée et plutôt drôle au passage, mais une fois rentrée dans cette enceinte comment en sortirais-je ? Voilà à quoi devais-je encore réfléchir. Et quoi de mieux pour réfléchir qu'un bon rhum ! Je retournais donc dans le centre de Poiscaille et m'arrêtais dans un bar pour mieux y penser.

"Un rhum s'vous plaît et le plus fort que vous avez !"


KoalaVolant


Dernière édition par Aizen Kibadozu le Mer 6 Avr 2022 - 14:52, édité 2 fois
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Poiscaille, ses petits fiefs de pêcheurs, son parfum omniprésent de poisson, tantôt frais, tantôt pourrit. J’dois avouer que pour un perm’, y’a de meilleures destinations, mais bon c’est la que l’état major nous a envoyé en patrouille… Croiseur amarré au port, les gars boivent des coups, goûtent à un repos bien mérité après notre petite virée sur Zaun. Magnus hors d’état de nuire, j’attends juste mes foutus ordres pour repartir en chasse. M’est d’avis que « Sissi » va pas tarder à m’rappeler pour me proposer autre chose, elle avait l’air plutôt satisfaite de nos résultats. Je descends du navire, croisé Kyara qui est assise au bord du quai et qui s’essaie à la pêche. A voir son air désabusé, j’ai l’impression qu’elle n’est pas du tout douée pour ça.


On va faire un tour boss ? soupir Kyara.

Ouaip. Je reviens dans une petite heure. J’espère que ça mordra pour toi. À plus !


Les gars s’occupent comme ils peuvent, James est même remit sur pied de sa blessure sur Zaun. Je lui ai demandé si ça allait ce matin, j’ai eu droit à sa doctrine habituel « ce qui ne nous tue pas nous renforce ». Ce foutu Doscarien est vraiment un putain de dur, j’ai de la chance d’avoir un gus comme lui à bord. Je me dirige donc vers le débit de boisson le plus proche, j’ai comme une petite soif, faut bien s’occuper et de toute façon j’suis pas le genre de tocard à rester planter au bord de l’eau à attendre qu’un stupide poisson vienne mordre à l’hameçon. J’pousse la porte de ce petit bar miteux pour aller m’en jeter un dans l’gosier, me pose au comptoir pour causer au tenancier.


Salut Barker !

Commandant. Qu’est ce que j’vous sers ?

Whisky. Double et sans glace. Merci.



Je jette un coup d’œil à la clientèle, y’a quelques types qui discutent ici et là, majorité de pêcheurs du coin. Y’a également trois gaillards, des soldats, inconnus au bataillon. C’est pas mes gars, sûrement des types de la 388eme. Barker me sert mon verre, je le remercie, siffle le précieux nectar et demande la p’tite sœur. Le whisky coule dans mon œsophage, me réchauffe l’intérieur, petites notes fruités, avec un arrière goût épicé, pile comme je les aime. Second verre servir, je m’intéresse à la conversation des bleus un peu plus loin, j’suis bien obligé vu que ça chahute bien. Y’en a un qui fait son malin, un bon gros fanfaron comme je les aime. Pas malin pour un sous, ce con est carrément en train de se vanter d’avoir saisit la marchandise de plusieurs locaux pour se mettre du poisson gratis dans la poche. Genre de truc qui mériterait une mise à pied, mais personnellement, j’ai plutôt une toute petite envie d’aller lui casser la gueule pour lui faire passer l’envie d’abuser de son statut. Contrôle toi Wayne, c’est le genre de truc qui va **Encore** t’attirer des emmerdes.

Une petite nana entre alors, poussant la porte avec fracas. Pas banale la petite, visage balafré, trop jeune de prime abord pour avoir vécu tant d’atrocités à la guerre. Sauf si native d’un pays en guerre… Ou pt’être une esclave va savoir. Ce petit brin de femme s’approche du comptoir, et réclame un Rhum à Barker, le plus fort qu’il ait, rien qu’ça. J’reste silencieux, détourne le regard pour prêter attention à la conversation de la bidasse histoire de me faire monter la mayonnaise et voir jusqu’où je peux me retenir d’aller leur briser la mâchoire, sirotant mon second verre de whisky. Après tout, c’est pas mes gars, donc ce qu’ils peuvent penser d’moi, j’en ai rien à foutre. Peut être qu’une petite correction ne ferait pas d’mal à ces tocards. J’sens que ça me démange, j’sens que je vais finir par craquer. Y’en a même un qui émet à dire qu’il a cogné la femme d’un pêcheur l’autre jour parce qu’elle avait voulu s’interposer pour éviter la saisie. La marine qui se permet de genre de chose ? Vraiment ? Je vais finir mon verre, doucement, tranquillement… Mais c’est décidé, celui-là je vais sûrement lui fracturer la mâchoire et on verra qui « pleurera comme un gosse ».

    Vous allez m'entendre et savoir qui je suis !




    Le rhum qui coulait dans ma gorge fut un réel plaisir de le déguster. Picoler était certainement l’une de mes activités préférées depuis maintenant quelques années, ayant eu l’habitude de travailler dans un bar avant il faut dire aussi que cela m’avait aidée à savoir apprécier les bons alcools. J’observais les alentours du bar, et certains hommes ressemblaient aux soldats que j’avais vus devant la brigade. À coup sûr, il devait faire partie de la marine. Et à en écouter de plus près leur discussion cela me rappeler la discussion qu’avais eue les pêcheurs plus tôt.

    Donc c’étaient eux les énergumènes qui avaient pris la cargaison de ce pauvre pêcheur. Et tout sa juste pour pouvoir s’en mettre dans les poches ou se nourrir gratuitement ? Honteux !

    Ah, merde, le rhum devait monter un peu, je commençais à m’agacer suite à cette injustice. Et pourtant, on sait bien qu’à jeun rien ne m’intéresse. Bref, toujours pas d’idée pour ressortir de cette brigade, pas grave, je recommande un autre verre.

    « La même chose s’vous plaît Monsieur. »

    Vraiment pas mauvais ce rhum décidément. Je continuais d’observer les alentours, un homme qui avait l’air plutôt grand, brun avec une barbe un peu brosser en bataille. Un adepte de whisky a ce que je vois. Et Dieu sait que dans ce monde plus d’un homme aime le whisky m’enfin, il était installé au bar un peu comme moi, en étant seul à siroter un verre. Je balayais de nouveau mon regard dans ce bar, et encore aucune idée pour sortir de cette foutue brigade. Au final j’étais pas si mal dans ce bar, le rhum étant bon, il avait de quoi me tenir ici pendant un petit moment. Moi, je commençais un peu à être ébréché. Ayant bu ma bouteille de rhum en arrivant tout juste à Poiscaille, plus ces petits verres en plus je sentais clairement que je n’étais plus en était de sobriété. Ma fois, je continuais un peu d’écouter les idioties qui continuaient à se raconter par ces soldats.

    « Sérieusement, ce n'est pas super agréable d’être considéré comme des rois ?! C’est pêcheur de pacotille ne peuvent rien nous dire. Et tu sais ce que je vais faire de la cargaison que j’ai perquisitionné ? »

    « Bah non, dis-moi donc que je rigole un cou ! » Dit le deuxième, pendant que le troisième soldat écouter.

    « J’ai déjà mis les plus beaux poissons de côté pour moi à vrai dire et les autres, je vais tout simplement les revendre un prix d’or à la populace de Poiscaille ! Et ceux qui ne pourront pas les acheter et bah, je les balancerais à la mer ! Ça sera tant pis pour ceux qui ne peuvent pas payer de poisson ! »

    Et les deux imbéciles de soldats ce mis à rire aux éclats. Vous entendez ça ! Clairement, j’ai qu’une envie à l’instant même, c’est de leur casser la gueule. Enfin, je ne sais pas exactement si c’est mon envie personnelle ou à cause de l’alcool, mais passons. Et si je me dirigeais vers afin de les castagnes un peu ? Ils avaient l’air d’être seulement trois et ma fois cela n’allais pas être compliqué de leur remettre les pendules à l’heure. Et j’étais plutôt en bon état pour le Zui Quan. Et Dieu sait que ma rapidité et ma force sont tout de même bien plus grande avec mon Kung fu de l’homme ivre. C’est alors que je me levais tentant de marcher jusqu’à ces soldats. Ma démarche était certes par moment bancale, mais j’étais tout de même lucide.

    « Vous les trois cons-là ! Ça vous amuse *hoquet* de voler la cargaison à ces pauvres pêcheurs. *hoquet* »

    « Ma petite, je crois que t’es bourrée donc ce que tu vas faire, c'est te calmer et aller te rasseoir tranquillement. Ne viens pas chercher des noises à la marine. Et te mêle pas à des affaires qui ne te regardent pas. »

    L’un de s’approcher de moi et posais sa main sur mon épaule, comme si l’homme voulait me montrer sa supériorité. Mais malheureusement, il était mal tombé. Mon coup-de-poing partis à une vitesse dans son visage que je ne m’étais pas rendu compte de ce que j’avais fait. Le pauvre aller mangé cher, je lui en remis un autre au niveau de son ventre et celui-ci se retrouva plier en deux. Foutu pour foutu, il fallait que je lui montre que ce genre de comportement n’était pas acceptable.

    « On ne me touche pas grand couillon. *hoquet* »

    « Tu te rends compte de ce que tu viens de faire ? Tu viens de t’en prendre à un soldat de la marine gamine écervelée ! Tout ce que tu vas gagner, c’est finir ta vie dans un cachot ! »

    Tandis que le deuxième soldat se précipita sur moi pour m’arrêter. Je fis de même avec le deuxième un coup-de-poing bien placer de nouveau au niveau de son ventre et un deuxième coup sur le haut de son crâne. De quoi bien assommer monsieur qui n’avait pas compris qu’on ne devait pas me toucher. Quant au troisième soldat autant vous dire qu'il reculait un peu et ne voulait sûrement pas que je le cogne comme ces confrères. Je prenais une grande respiration et leur répondais à nouveau.

    « Je répète, *hoquet* on NE me TOUCHE pas ! »

    « Je crois qu’on est vraiment tombé sur une conne les gars. » Dit le premier soldat que j’avais cognée.

    « La conne comme tu dis *hoquet* elle a un petit prénom tête de nœud. Je m’appelle Aizen Kibadozu et je deviendrais une pirate dont le nom fera frémir tout le monde. Connard ! *hoquet* »


    Mais la voici en fait mon idée pour me faire remarquer ! Sans prendre trop de danger à rentrée dans la brigade. Comme quoi l'alcool nous aide dans toutes les conditions.


    KoalaVolant
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    Coiffé au poteau, et pas par n’importe qui. Le petit brin de femme qui s’était installée non loin et qui sirotait du rhum avait finit par en avoir raz le cul de ces idiots de bleusaille qui n’arrêtent pas de la ramener. La petite s’est carrément levé pour se prendre la tête avec eux, en temps normal j’aurais réagit pour calmer le jeu, mais comme je disais, ces connards sont pas mes gars et je crois qu’ils méritent une leçon. Je peux pas m’empêcher de sourire en les regardant s’enguirlander, Barker soupir et me remet une tournée de cet excellent whisky, que je n’ai pas le temps de porter aux lèvres. La petite vient carrément de frapper l’un des gars, on est sur un outrage à agent là, on est même sur du délit de coups et blessures. Barker s’apprête à dire quelque chose, j’vois qu’il me dévisage comme s’il attendait ma putain de permission mais je lui fais non de la tête. Après tout, pour abuser de leur autorité et malmener la population locale, ils ont bien l’droit à une petite raclée.

    Parce que le pire dans tout ça, c’est que même si la gamine a l’air bourrée après ses deux verres de rhum, elle sait jouer du poing et ne se démonte pas. Non c’est plutôt les soldats qu’elle démonte. Voilà qu’elle se fout en rogne parce que ces types ont osé poser la main sur elle, une vraie petite furie, une tornade, j’ai l’impression de voir l’autre fou de la dernière fois, avec sa technique du Poing Ivre.. enfin le modèle réduit. Je siffle mon troisième verre et garde le silence, me contentant d’observer la scène, avec une certaine forme d’apaisement. Ces types étaient en train de se prendre la branlée qu’ils méritent quand la petite dame proclame haut et fort qu’elle va devenir pirate et que son nom fera frémir le monde entier.


    Pas dans MON bar petite ! Allez vous battre dehors ! hurle alors Barker.


    L’un des soldats profite d’un instant d’inattention pour cogner Aizen dans l’bide. Il l’attrape au passage et la fout dehors. Ses deux potes lui emboîtent le pas et tout ce beau monde se retrouve pour régler les comptes dehors. J’raterai ça pour rien au monde putain. Je règle ma note et je me dirige tranquillement vers la sortie, les mains dans les poches. Au final cette perm’ est plus divertissante que prévu. J’arrive dehors, soleil de plomb qui m’éblouit un chouïa. La terrrrible pirate est de nouveau dressée sur ses guiboles, elle se prépare déjà au match retour un vrai petit champion.


    File lui une raclée Tony ! C’est qu’une gosse ! s’écrit l’un des soldats.


    Je suis témoin d’une putain de conduite honteuse. Trois soldats de la marine qui s’en prennent à une gamine, seule. Bordel je suis sur le cul, je sais qu’il y a une montagne d’injustices dans ce monde bousillé, mais si j’avais pensé un seul instant que ce genre de situation serait possible… Et le pire c’est que ces mecs s’en cachent même pas… L’un d’eux a vu que j’étais venu jouer les curieux, que je l’avais suivit mais malgré tout ils continuent à jouer aux connards. Ils m’ont pas reconnu… Non. Ils ne savent même pas qui je suis. J’ai vraiment envie de leur mettre un dérouillée tant leur comportement me débecte. L’un d’entre eux, sûrement le fameux Tony, se jette sur la petite, je ne peux pas laisser faire plus longtemps alors je siffle un bon coup pour qu’ils s’arrêtent. Les gars se tournent vers moi l’air ahuri…


    Fin de la récrée les gars. On va s’arrêter là.

    On peut savoir qui t’es toi encore ?

    Bien sur. Lieutenant Colonel Macallan. Et je vous suggère de fermer vos claque merde tout de suite.



    Les mecs se décomposent, deviennent tout pâle comme si je venais de leur annoncer qu’ils avaient attrapé une putain de maladie incurable et qu’ils allaient crever demain dans leur bile et dans leur sang. Y’en a un qui reste dubitatif mais tous trois se foutent à genoux, front contre terre, comme les larves qu’ils sont.


    Nos excuses officier Macallan ! Si on avait su on..

    .. « on ne se serait pas conduit comme de sombres merdes » ? Ou alors, « on aurait pas couvert la Marine de honte en abusant de notre autorité sur les citoyens de Poiscaille » ? Disparaissez ou je vous fait mettre à pied.



    J’adore imiter les pleurnichards et j’suis certain que sur ce coup là j’ai été hyper convainquant. Ces tocards se confondent en excuse et finissent par décamper comme si leur femme venait d’les découvrir en compagnie de leur maîtresse. Je me retourne alors vers la jeune femme éméchée, la grande pirate en devenir, qui pour le moment ne m’impressionne pas vraiment. Elle me fixe avec un hoquet et elle a pas l’air d’être redescendue. J’ai limite l’impression qu’elle va se ruer sur moi pour me cogner.


    Dernière édition par Wayne Macallan le Jeu 7 Avr 2022 - 9:57, édité 1 fois

      Vous allez m'entendre et savoir qui je suis !




      Oups, le barman venait de monter le ton, mais en écoutant ces paroles, je n'eus même pas le temps de me rendre compte que l'un des deux officiers me remets un coup. Et à peine eus-je le temps de faire quoi que ce soit que je me retrouvais tirer de force à l'extérieur par le soldat. Une fois à l'extérieur ce soleil qui me tapait un peu sur le crâne en prime, je repris ma position de combat. C'est décidé, j'allais en découdre avec ces trois gus. C'est alors que l'un des deux zigotos suggérait à celui qui m'avait remis mon coup, de me filer une raclée. Sérieusement, même si je n'étais encore qu'une gamine, je savais me défendre. C'est alors à ce moment que le soit disant Tony me fonça dessus. Mais à peine allais-je me mettre de nouveau à l'attaquer qu'une voix fit son apparition et stoppa net le soldat. Merde, j'étais lancer moi. 

      C'est alors que le trio de gus se décomposaient en quelques instants. En me retournant, j'aperçus le grand brun, barbu. Qu'avait-il dit ? Il était lieutenant colonel. Ah, et bien, je comprends mieux la réaction des autres qui avait pris la fuite en courant après la fin du discours de leur supérieur. Ma fois, ce Macallan, les remit à leur place, mais bon lui aussi faisais partie de la marine. Fallait-il que je me méfie de lui ? Bonne question. Après de ce que j'avais cru comprendre lui non plus ne cautionnait pas ce que ces soldats avaient fais. 

      C'est alors que le grand brun se tourna vers moi. Je restais en position de combat, en ne savant pas trop ce que je devais faire. Et c'est à ce même moment que je me misse à tanguer. 

      « Merde, j'ai un peu trop bu moi, * hoquet* et toi qu'est ce que tu me veux exactement ? Ma fois, tu ne m'as pas l'air d'un con comme les autres toi. * hoquet* »

      Je baissais ma garde et m'appuyais tranquillement sur l'épaule du lieutenant.

      « Si tu permets Monsieur le lieutenant-colonel, *hoquet* je vais aller m'excuser *hoquet* auprès du barman. Afin de pouvoir de nouveau boire *hoquet* un verre en toute tranquillité. Veux-tu que je t'en paye un ? »

      À vrai dire, je ne sais pas, si les trois soldats aller parler de moi à leur brigade. Et ma fois, même s'ils leur en parlaient, je ne suis pas réellement sûr qu'il ferait de nouveau le chemin inverse. Et je devais encore trouver un moyen de me faire connaître de la marine. Je rentrais de nouveau dans le bar et m'excusais auprès du barman. 

      « Vraiment désolée *hoquet* pour le désagrément. Je viens régler et prendre une autre tournée *hoquet* une bouteille de rhum pour moi et pour le grand barbu je ne sais pas, demandait lui directement s'vous plaît. »

      « Excuse accepter, mais que je ne t'y reprenne plus gamine.  »

      Je me grattais l'arrière du crâne en étant un peu gêné, ce n'était pas dans mes habitudes de chercher des noises. Mais fallait dire que c'était plutôt excitant. Ça me changeait un peu du train-train habituel que j'avais eu sur Whiperia. Faire ce que je voulais à n'importe quel instant de ma vie était un réel plaisir. 

      Je m'installais de nouveau assise attendant que le grand barbu me rejoigne. Franchement flemme de me prendre la gueule avec quelqu'un qui n'a rien fais. Et qui sait, même si ce type faisait partie de la marine, peut-être aller t-il me donner une idée pour que tout le monde sache que je suis une pirate. Théoriquement, je n'étais pas encore capturable, du moins je pense. Alors cela ne me coûterait rien de discuter un peu avec lui après tout. En attendant que ce dernier finisse par me rejoindre à la table, j'ouvris la discussion. 

      « Comme dit tout à l'heure, je m'appelle Aizen, *hoquet* et je suis originaire de Whiperia, donc comme tu peux le constater *hoquet* je viens juste de débuter mon aventure. Et mon objectif *hoquet* est bien de devenir pirate. Et toi qui es-tu exactement monsieur le lieutenant-colonel ? *hoquet* Et pourquoi n'as-tu pas pris la défense de tes petits copains ? »

      Cet homme m'intriguait tout de même et à vrai dire, je voulais en savoir un peu plus sur lui. Alléluia, mon hoquet d'alcoolique venait de prendre tout juste fin. Pas évident de causer avec un hoquet me diriez vous. Me tenant le visage, je regardais l'homme en attente d'une réponse. Qu'allait-il me répondre ?


      KoalaVolant


      Dernière édition par Aizen Kibadozu le Jeu 7 Avr 2022 - 11:20, édité 1 fois
      • https://www.onepiece-requiem.net/t23959-une-pirate-je-men-foutiste-debute-son-aventure
      La petite me propose un verre, je refuse en prétextant que j’ai déjà eu c’qu’il me faut. J’dois avouer que je suis plutôt intrigué, elle qui se revendique pirate et pourtant son nom m’est totalement inconnu. Sans doute une petite frappe du coin, mais si elle s’attaque à la marine à la première occasion elle ne tardera pas à être connue dans le secteur c’est certain. Curiosité piquée, je m’assoit à une table, j’ai du temps à tuer et j’aimerais bien savoir ce qui pousse cette petite à m’dire qu’elle veut être pirate en sachant pertinemment que mon job à moi, c’est de coffrer les pirates.


      C’est un peu gonflé de dire à un officier de la marine que tu veux être pirate petite…


      Cette Aizen, continue de s’envoyer du rhum. Mon instinct me hurle de lui retirer sa bouteille, mais après tout j’suis pas sa mère donc je n’en fais rien. Je l’observe un bref instant, sacrées balafres sur son petit minois, on dirait bien qu’elle en a bavé. J’me demande bien pourquoi elle tient tant à devenir pirate par contre… Recherche de liberté ? Anticonformisme ? J’aurais bien pensé que ce serait en rapport avec le comportement désastreux des soldats du coin si ça avait été une petite d’ici, mais même pas puisqu’elle vient de Whiperia. Terre de criminel si j’dis pas de connerie, ce qui pourrait expliquer un passé pénible. Mais j’m’égare, je vais la laisser causer, avec l’alcool qu’elle a dans l’sang sans doute qu’elle sera bavarde.


      Prendre ta défense ? C’est pas ce que j’ai fait ?


      Me demande bien pourquoi je ne l’ai pas aidé plus tôt c’est vrai. Disons qu’elle avait l’air de bien se démerder. Puis j’suis quand même intervenu, trois gaillards contre une gamine, j’pouvais pas laisser faire. Déjà pour le principe, puis surtout pour l’image de la marine que ça renverrait. Barker se pointe, je lui commande un truc soft cette fois-ci, regard sur la petite horloge fixée au mur au dessus du bar, c’est l’heure de casser la croûte. Un petit plat de friture, la pêche du jour est fameuse à ce qui se disait ce matin sur le port. Pour accompagner ça, une petite douceur, j’commande une pinte de la mousse locale. Je demande si Aizen veut quelque chose mais elle décline, elle s’contentera de son rhum. Mon DenDen est toujours silencieux, j’ai donc encore un peu de temps à tuer, et tant que je suis avec cette petite, elle n’est pas ailleurs à jouer les fauteurs de trouble. D’une pierre deux coups.


      Et dis moi… Pourquoi vouloir jouer les forbans ?


      Barker me mène mon plat et ma bière, j’en prends quelques gorgées pour m’décrasser le gosier avant de poivrer ma friture, les yeux rivés sur mon interlocutrice. M’est d’avis que j’vais entendre une histoire, faites que ce soit divertissant. Faites surtout que les trous du cul de tout à l’heure ne soient pas allés brailler dans les jupons de leur officier. Sinon la journée risque de devenir chiante en peu de temps.

        Vous allez m'entendre et savoir qui je suis !




        Ma bouteille à la main, j'écoutais l'homme me répondre. Soi-disant que c'était gonflé de ma part de dire que je voulais devenir pirate à un officier de la marine. Gonfler ou pas rien à foutre à vrai dire. Moi, je voulais juste qu'on sache que je débarquais sur les mers. Je bus une gorge de ce doux breuvage d'alcool. Je continuais d'observer l'homme et celui-ci me regardait en retour. Qu'avais-je sur le bout du nez pour qu'il m'observe comme cela. Après, deux minutes de réflexion de ma part, je me rendais compte qu'il observait mes cicatrices. À force d'y être habitué, j'en oublie complètement que pour les autres ce n'est pas banal.

        « Ah ouais, mes cicatrices, je les ais obtenus en étant cobaye, si cela t'intrigue tant que ça. Oh, mais quels gentlemen dits moi, tu voulais prendre ma défense, fort sympathique de ta part en tout cas. Mais c'est bien ce qui me semblait, tu n'as rien à voir avec eux. »

        Le barman s'approchait de l'homme et celui ci pris un plat de friture ainsi qu'une bière locale. Ça valait bien le coup de refuser de prendre quelque chose, il y a de cela dix à quinze minutes. Enfin rien à foutre. L'homme avait l'air d'attendre quelque chose pour vrai dire, mais quoi bonne question. Je ne voulais pas y prêter trop attention.

        « Pourquoi vouloir jouer les forbans ? Tout simplement, car je veux faire ce qui me plaît, sans aucune réprimande. Et cela est une sorte de liberté aussi faut dire. La liberté quand on vous enlève cela dès votre plus jeune âge, croyait moi que quand on la récupère par le biais de la chance. On ferait tout pour ne plus jamais la perdre. Voilà pourquoi je joue au forban, mes libérateurs n'ont était autres que des pirates et depuis, je les admire tout autant. »

        Oups, la haine venait sûrement de se faire remarquer dans mon regard, parler du passé ne me m'étais guère en joie. Mais passons, je reprenais mon impassibilité sur la fin de mon phrasé. Décidément, j'étais bien d'humeur à discuter moi. Où était-ce peut-être la faute de l'alcool que je dégustais depuis mon arrivée sur Poiscaille. Mon instinct pour le coup se réveilla de nouveau, quelque chose me disait de ne pas rester dans ce bar trop longtemps était-ce l'alcool qui me jouait des tours. Non, cela m'étonnerait, je connais bien de sentiments, ce frisson, qui me passait dans le dos, voulais tout dire.

        « Si cela ne te gêne pas et si bien sûr, tu n'as rien à faire par la suite, nous irons plus loin. Quelque chose me dit qu'il ne vaut mieux pas rester ici trop longtemps. »

        Ma fois pour l'instant rien de trop alarmant, mais je me méfiais tout de même de ce qui pouvait arriver. Quelque chose me disait que j'allais revoir débarquer les soldats de tout à l'heure.

        Continuant de boire tranquillement en attendant que monsieur finisse sa friture ainsi que sa bière, je regardais aux alentours. Le bar était bien plus calme que tout à l'heure à vrai dire et cela ne me rassurer pas de trop. J'observais également la porte d'entrée qui était bien évidemment grand ouverte vu le magnifique temps extérieur. En revanche, j'entendais un bruit extérieur, comme des pas en direction du bar. Je scrutais toujours l'entrée et vis débarquer les mêmes soldats que tout à l'heure. Je sentais le début des emmerdes commencer à vrai dire et ça ne sentait vraiment pas bon. Pour le coup, il était cinq cette fois-ci.

        « ATTRAPER LA ! On va l'arrêter pour outrage à agent ! »

        Ah merde, quand je vous dis que j'ai un bon instinct et qu'il faut que je m'écoute plus souvent et je fais quoi moi exactement maintenant ? Objectif sortir de ce bar à toute vitesse sinon ça va me chauffer au cul. Je laissais quelques berrys sur la table pour la bouteille et me prépare en attaquer quelques-uns, l'idée serait même de les assommer pour partir plus tranquillement. Du moins pour aller le plus loin possible de ce bar. J'assène un coup sur la tête au premier qui fonça sur moi sans vraiment trop limiter ma force. Je vois qu'il vacillait et décide de continuer mon ascension vers la porte. Deux autres se dirigeaient vers moi en voulant me prendre des deux côtés. Je bondissais telle une lapine pour être au-dessus de leur tête et leur assène également deux coups de poings au moment où je retombais. Deux autres en moins si je puis dire, quant aux deux derniers, il restait cloîtrer devant la porte. Je bondis de nouveau au-dessus de leur tête et courais vers l'extérieur du bar.

        « Je m'excuse du dérangement Monsieur le barman ! »

        « Tss, satané gamine. Ne viens pas remettre le souk dans mon bar, tu entends ! »

        Je fis un grand sourire au barman ainsi qu'au barbu et pris la fuite. Le temps que les soldats se calment, il fallait que je me cache.

        KoalaVolant
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        Ben merde, un cobaye, carrément… Comme ses balafres le laissent deviner, cette gamine a vraiment morflé. Et c’est encore une histoire larmoyante ou un pirate passe pour un putain de héros. Au fond j’dis pas que tous les pirates sont mauvais, le bien, le mal, tout ça c’est qu’une question d’point de vue. Mais j’peux comprendre que cette petite aspire à la liberté. C’est vrai quoi… Bordel mais quel prisonnier n’aurait pas cette putain d’envie de caresser la liberté. Je continue de me régaler, j’engouffre mais friture, spécialité d’Poiscaille et bon sang c’que c’est bon ! Grande gorgée de bière, j’ai à peine le temps de songer à lui répondre que les types de tout à l’heure sont de retour pour le match retour.


        ATTRAPEZ-LA ! On va l’arrêter pour outrage à agent !


        La petite se lève d’un bond, balance une poignée de Berrys sur la table avant de se ruer en direction des soldats… C’est vraiment pas d’cul, elle va encore s’enfoncer en se tapant avec ces guignols… Qu’est ce que je compte faire ? Terminer ma friture et me prendre un petit digeo quelle question. Sûrement une petite liqueur, j’sais que Barker en a des pas trop mal derrière son comptoir. Voilà que le festival des torgnoles reprend, et les gaillards se ridiculisent une seconde fois, Aizen les mets à l’amende les uns après les autres. Agile, féline même, elle bondit comme un putain de guépard et leur latte la gueule gentiment avant de sortir du bar. J’décide donc de mettre mon grain d’sel ou plutôt de mettre de l’huile sur le feu.


        Hé ben les gars… Vous êtes vraiment pathétique… Ah ça, pour racketter les locaux on joue aux durs, mais quand faut choper une gamine y’a plus personne…

        C’est qui l’épave ?!
        demande agacé l’un des types qui n’était pas là tout à l’heure.

        L’épave, c’est le lieutenant colonel Macallan. Et t’as de la chance que je viens d’manger sinon t’aurais eu ta branlée.


        Le mec bégaye, le truc sympa quand tu prends un peu de galon, c’est que tu peux être le pire connard, la bleusaille te cirera toujours les pompes. Je règle ma note, me lève et aide l’un des gars à se relever. Cette Aizen doit être loin à l’heure qu’il est, j’ai décidément le chic pour croiser de jeunes tornades entre elle et l’autre petite qui a foutu un sacré bordel sur Hinu Town y’a quelques semaines… Et je sors pour reprendre la direction du navire tranquillement, laissant les soldats vaquer à leurs occupations. Après tout les petites affaires locales ça m’regarde pas vraiment, c’est pas à moi d’éduquer la bidasse de Poiscaille. Puis c’est l’heure de piquer un somme.

          Vous allez m'entendre et savoir qui je suis !




          Voilà trente minutes que je m'étais cachée derrière des buissons. Ma fois pas signe de vue de la marine. Plutôt bon signe, ils avaient peut-être abandonné les recherches après tout. À vrai dire depuis mon poste de camouflage, je les avais vu courir dans tous les sens. C'était plutôt drôle d'ailleurs de ce point de vue, et je m'en réjouissé pleinement. Pendant ces trente minutes, j'avais eu le temps de réfléchir à un plan et de décuver un peu également à vrai dire. Des plus simple certes, mais qui aller sûrement faire du bruit. Et si je faisais tout simplement pété une partie du bâtiment de la brigade. Fallait que je trouve de quoi faire des cocktail molotov. Et normalement, j'avais de quoi en préparer quelques-uns, mais tout cela était évidemment sur mon bateau. L'idéale serait de me frayer un chemin sans me faire remarquer par repérer par la marine.

          De ce fait, je commençais mon chemin en direction de ma barque et pour le coup plus de peur que de mal. Pas le moindre soldat de la marine en vue. Alors que je me trouvais sur ma petite barque, je commençais la préparation de mes cocktails. Ce qui était bien d'avoir vécu avec des criminelles juste avant de devenir cobaye, c'est que j'avais eu le temps d'apprendre à entretenir des armes et à en fabriquer quelques-unes, du moins seulement les plus basiques. Et voilà trois beaux cocktails près à exploser ! Leur préparation était plutôt simple et rapide. Je rangeais cela dans un petit sac que je portais en bandoulière et pris avec cela des allumettes. Et me voilà de nouveaux en direction de la brigade par chance, je me souvenais de la route que j'avais emprunté pour m'y rendre. Alors je fis de même tout en restant le plus possible cacher, et me voilà de nouveaux derrière des buissons à attendre le bon moment pour agir.

          Il n'y avait pas l'air d'avoir trop de mouvement dans la brigade et la surveillance de l'entrée était encore plus misérable que ce matin. Un seul soldat était assis sur une chaise et s'endormait à moitié. Je m'avançais du soldat en toute discrétion vu que celui-ci somnolait, je passais derrière lui en douceur et l'assommais sans trop faire de bruit. Le coup dans la carotide que je lui avais placé faisait son effet magnifiquement bien. À vrai dire, je n'avais pas besoin de m'aventurer trop loin dans la brigade. Juste de quoi faire de bons dégâts serait amplement suffisant. Je me faufilais donc tout doucement jusqu'à l'entrée de ce grand bâtiment. Je sortis donc un de mes cocktails molotov, alluma une allumette et balançais celui-ci par l'entrée du bâtiment.

          Je m'éloignais légèrement de l'entrée et entendis une explosion. Je courrais donc sur la droite du bâtiment désormais. L'idéal étant de trouver une fenêtre ouverte pour en balancer un autre à travers celle-ci. Bingo, en voilà une, je recommençais donc l'opération, puis continuer mon chemin. J'entendis de nouveau une explosion. Mon opération fonctionné plutôt bien jusqu'à là. En revanche, je ne savais aucunement si le bâtiment était rempli de soldats ou non. Et ce qui m'intriguer tout particulièrement, c'était justement de ne pas en voir, du moins pour l'instant. Si cela se trouvait il était tous partis à ma recherche à l'extérieur. Enfin, cela n'était aucunement un problème et cela me laisser de quoi faire pas mal de dégâts.

          Voilà de nouveau une fenêtre ouverte, je m'arrêtais rapidement ouvris ma sacoche et vis qu'il me rester désormais trois autres cocktail. Je réitérais mon geste donc trois fois en faisant le tour du bâtiment. Je revenais donc à mon point de départ et repassais par là où j'avais assommé le soldat de l'entrée. En traversant l'entrée, je me retrouvais de nouveaux nez à nez avec les soldats qui voulait m'arrêter et ma fois en le revoyant, j'avais l'impression qu'ils étaient plus nombreux que tout à l'heure. Une bonne dizaine à cou sûr. Et honnêtement, il valait mieux que je les mettent à terre avant de repartir prendre la mer. Je n'étais pas encore en capacité de tuer quelqu'un de mes propres mains. À vrai dire les arts martiaux que je ne connaissais et avec la force que j'avais pour l'instant. Je pouvais seulement mettre une personne hors d'état de nuire sans la tuer. Je me mis donc en position de combat.

          « Mais elle ne va pas arrêter de nous emmerder celle-là ! Tony, il faut faire quelque chose ! »

          « Je peux te dire qu'elle ne fuira plus cette garce, on va la choper ici et maintenant. Encerclez-la ! »

          « Tenez-vous bien, messieurs, car vous allez finir à terre croyez le bien. »

          Je pris une grande inspiration et fermer les yeux. Il me fallait de la concentration pour visualiser les points de pression. Cela ne prenait que quelques secondes, et c'est ainsi que le premier soldat se jeta sur moi. Sans trop d'effort, je me plaçais sur le côté de celui-ci sans qu'il ne s'en rende compte de suite et je lui mis un grand coup de poing bien placer dans le dos. Premier soldat hors d'état de nuire

          Vous allez m'entendre et savoir qui je suis ! Hinata-fight

          Autour des autres dorénavant, plusieurs ce lancer sur moi en même temps et c'est alors que je fis plusieurs enchaînements de coups-de-poing et de coups de pieds. Pour certaines personnes, cela pouvait être assez spectaculaire. Pour moi, c'était telle une dance que je menais d'une main de maître, les uns après les autres tomber.

          Vous allez m'entendre et savoir qui je suis ! Hanabi-hinata

          De plus, il fallait se l'avouer ces soldats n'étaient pas bien fort et à ce moment, que je me retrouvais de nouveaux nez à nez avec le soi-disant Tony. Et croyez moi, j'étais prête à lui mettre une dérouillée.

          KoalaVolant


          Dernière édition par Aizen Kibadozu le Lun 18 Avr 2022 - 21:46, édité 1 fois
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          Et ce qui devait arriver arriva. À peine de retour sur le navire que mon DenDen s’met à sonner. Je suis excité comme une putain d’puce et j’espère que c’est l’autre bougresse de l’élite qui va enfin nous confier la seconde partie de sa mission. Grosse déception, c’est pas elle, c’est juste un nabot du nom de Kenny qui s’met à encombrer la fréquence. La garnison de Poiscaille est attaquée… Impossible. Je suis sur Poiscaille et j’suis bien placé pour savoir qu’aucun foutu navire pirate est dans le secteur d’autant que.. Oh merde. Me faut pas bien longtemps pour piger que la gamine de tout à l’heure, Aizen, est passée à l’action. Apparemment elle aurait fait joujou avec des cocktails Molotovs et le bâtiment principal de la garnison serait déjà en proie aux flammes… Même si les gars d’la bleusaille du coin ont l’air terriblement cons, j’peux pas ignorer cet appel.


          Un seul assaillant ? Comment est-ce possible… Je m’en charge ? me demande James en remontant à bord.


          Oh le Doscarien il crève d’envie d’en découdre… Bien sûr qu’il en meurt d’envie ! Depuis sa blessure sur Zaun j’ai comme l’impression qu’il a une sorte de revanche à prendre le gaillard… Je dois avouer que j’ai une flemme d’anthologie la, j’étais parti pour me taper la meilleure sieste mais faut bien que j’montre l’exemple. Et puis si je laisse James y aller, la petite va finir en morceaux. J’ai encore l’espoir de la voir changer d’avis sur la piraterie, faut dire qu’à son âge, on a encore toute la vie devant nous.


          Non laisse tomber James, c’est pas grand chose. J’y vais moi même.


          Je vois qu’il est déçu, mais il obéit malgré tout. Je laisse le navire derrière moi, m’avance en direction de la garnison pour constater les dommages. Et de là où j’me trouve c’est déjà pas beau à voir… Un épais nuage noir s’élève dans le ciel. J’en connais une qui va avoir des problèmes.


          —————————



          J’arrive aux abords de la garnison et j’mets pas bien longtemps pour retrouver la trace de notre pirate en herbe. Quel putain de bordel, on dirait bien qu’elle a déjà étalé les trois quarts des soldats, ça gémit et ça rampe par terre. Foutus mauviettes, en voilà qui auraient peut être besoin d’un stage d’été chez tonton Wayne. Mais calmos, on va déjà tenter de désamorcer la situation. De toute manière au vu des flammes qui grignotent déjà le bâtiment bien comme il faut, la petite va devoir s’expliquer mais surtout payer. Elle décroche un sacré coup de genou dans la face d’un des derniers soldats encore en lice pour le titre du meilleur trou du cul incapable quand j’interviens.


          Ça suffit. Au lieu de vous ridiculiser, allez chercher de l’eau et vite.. sinon votre garnison partira en fumée…


          Les gaillards restant ont un moment de bug et me regardent. Non, ils me dévisagent, à croire que j’ai une tache de confiture au coin des lèvres ? Ou peut être qu’on ne cause pas la même langue va savoir. La deuxième option se raye quand ils s’exécutent en fin, partant en courant en direction du port, me laissant seul avec Aizen. J’ai franchement pas envie de la coffrer mais ça fait parti de mon boulot de réprimer ceux qui perturbent l’ordre. Et si j’peux passer l’éponge pour une stupide rixe dans un bar, foutre le feu à un bâtiment des forces de l’ordre, c’est une autre histoire.


          Je vais pas y aller par quatre chemins.. tu voulais qu’on te voit, c’est chose faite. Maintenant arrête les conneries et rends toi petite…


          C’est drôle, même moi en prononçant ces mots je me trouve absolument pas crédible… De toute façon, j’ai dans l’idée qu’elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin. C’est bien ma veine, moi qui voulais me reposer et roupiller un coup, me voilà parti pour un long après-midi…


            Vous allez m'entendre et savoir qui je suis !




            À l'instant même ou j'assenais mon coup de genoux à l'un des soldats encore debout, une voix familière fit de nouveau son apparition. Je tournais la tête et oups, voici, le lieutenant de tout à l'heure. Il ordonnait aux soldats d'asperger leur bâtiment d'eau afin de sauver ce qu'il restait. Sur ce coup, j'eus comme un mauvais présage. Pendant que les soldats courraient en direction du port pour récupérer de l'eau. Le lieutenant et moi, nous faisions face, il me fit alors part de quelques paroles auxquelles je lui répondis.

            « Me rendre ? C'est une blague, du moins j'espère monsieur le lieutenant, après tout ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient. N'êtes-vous pas d'accord sur ce point-là ? Et effectivement, j'ai eu aussi ce que je voulais. Mais faut-il que je puisse rester libre pour faire du grabuge ailleurs. Peut-être que grâce à cela, on entendrait enfin parler de moi sur les blues. »

            J'avais gardé ma position de combat, à vrai dire, je ne savais pas trop ce qui allait se passer et surtout ce que valait ce lieutenant au combat. Mieux valez que je trouve un plan, et cela, plutôt rapidement. Engagé, le combat maintenant n'était peut-être pas la meilleure idée. Devais-je attendre qu'il attaque pour pouvoir mieux riposter ? Cela n'était pas une mauvaise idée. Quand je repense à ce que mon professeur d'arts martiaux m'avait dit, c'était clairement la meilleure solution. Ces paroles n'étaient autres que : « Si tu te sens en danger face à un adversaire plus puissant que toi, laisse-le attaquer que tu puisses riposter et trouver un moyen de t'enfuir. »

            L'idéale était donc de trouver le meilleur moment afin de fuir. Hors de question de me faire attraper avant même d'avoir débuté mon aventure. Je n'avais encore rien découvert de ce monde et je ne me revois pas être de nouveau enfermée. Et ça croyait le ou non, mais je préfère mourir que de revivre cela. L'attente serait sûrement longue si je n'attaquais pas en première. Et il fallait avant tout que je me dépêche au risque que les soldats ne reviennent plus vite que prévus.

            « Je te préviens, je ne risque de ne pas être tendre si nous engageons le combat. »

            Je pris tout un coup un air sérieux, j'inspirais et expirer doucement l'air en guise de concentration. J'enfonçais mes talons dans le sol afin d'avoir un meilleur appui. Le soleil reflétait mon visage et me donna un air plutôt morbide. Juste avant de m'élancer, je pris le temps d'énoncer ma technique.

            « Atsuryoku no basuto ou rafales des pressions. »

            Je commençais donc mon enchaînement d'une quinzaine de coups sur les pressions d'acupuncture du corps. Bien sûr, je prenais le plus grand soin d'y mettre toute ma force. Vu la tonne de muscle qu'il possédait, il était plutôt préférable de ne pas y aller de main morte. Par la suite, j'enchaînais tout cela avec un uppercut bien placé au niveau du crâne. Tout cela en espérant que cela le sonnait bien et que cela me laisse tout simplement le temps de fuir. Malheureusement, le lieutenant me décrochait une droite qui me sonna automatiquement et me rappelait à l'ordre. Sur ceux dernier coup, je me mise directement en position de défense. Ne savant plus quoi faire ni même comment allait-il riposter. J'attendais que celui-ci m'attaque. 


            KoalaVolant
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            Elle m’attaque. Bordel elle est vraiment, sérieusement, en train de m’attaquer. Un style de combat ma fois plutôt inhabituel et pourtant j’en ai vu défiler des fanatiques d’arts martiaux. Elle m’envoie une rafale de coups, ça picote bien comme il faut mais pas assez pour m’inquiéter pour le moment. La petite finit par contre par un uppercut bien placé, que j’ai même du mal à éviter. Ma tête recule de justesse, sans doute que ce coup-la aurait laissé des marques. J’ai pas spécialement envie de la cogner, mais elle refuse de se rendre… Et faut faire respecter l’ordre, après tout c’est pour ça que j’suis payé. J’envoie donc un coup de poing, lent et prévisible dans l’espoir de ne pas lui faire sauter sa jolie petite dentition, mais de l’inquiéter quand même. La petite se met aussitôt en position de défense pour parer la droite.


            J’suis en pleine digestion et j’ai pas spécialement envie d’me friter. Rends-toi…


            Ouais toujours peu convaincu, elle ne se rendra pas. Elle a cette volonté de foutre le zbeul et ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Des gars de la garnison arrivent en courant, sceaux d’eau en mains pour éteindre les flammes qui grignotent le bâtiment. Faut l’avouer, elle a foutu un sacré bordel. Elle m’répond pas, je fais quelques pas vers elle en soupirant, si pas de réaction je serai bien obligé de la coffrer de toute façon. Là, elle me joue un petit tour, une espèce de glissade circulaire qui soulève sable et poussière, avant de me balancer sa sacoche à la gueule. Je la saisi en vol et j’ai à peine le temps de remarquer son poing qui vient heurter mon pif. Bon ça manque de force, mais la vitesse est là.

            Aussitôt cogné, aussitôt partie, la voilà qui s’met à décamper le plus vite possible. J’ordonne aux types de continuer à œuvrer pour combattre les flammes et me mets à cavaler. La chasse commence. Et j’suis rapidement essoufflé putain… Faut vraiment que je reprenne une activité physique régulière, ça marque mal d’être à bout de souffle au bout de quelques mètres seulement. Sur son passage, elle essaie de me foutre des obstacles, faisant tomber tout ce qui lui passe par la main. Jusqu’à m’envoyer une espèce d’étal de poissons à la gueule. Les planches cèdent, et la marchandise se déverse sur le sol. Je manque même de glisser sur un de ces foutus poissons.


            Arrête toi bordel !


            Mais à peine le temps de passer au dessus de ce merdier gluant de poisson qui s’étale sur le sol que la petite a disparu d’mon champ de vision. Je m’arrête et regarde autour de moi, plus aucune trace de la petite. Et la j’ai le choix, je peux continuer à la poursuivre et à la regarder casser des trucs et foutre la pagaille, ou je peux retourner filer un coup de main à la garnison pour tenter de la sauver. Ouais, seconde option… Demi tour, me voilà parti pour retrouver les soldats du feu. La situation se stabilise légèrement, espérons qu’on pourra sauver le bâtiment. Même si ces abrutis méritaient une leçon, ce genre d’acte de destruction totalement gratuit, ça j’passe pas. Un bref instant, j’hésite à passer un coup de DenDen à James pour lui demander de pister la petite… Puis j’me ravise. En tous cas si tu continues à foutre le bordel comme ça sur les Blues, c’est certain que tu finiras par te faire coffrer. Tu n’paies rien pour attendre Aizen Kibadozu, j’crois que les habitants de Poiscaille et tout particulièrement les gars d’la garnison se souviendront de ton passage…