L'épine dans le pied de l'idiocratie → Lilia Thorn.

La perle noire des océans, est une jolie fleur mais loin d’être fragile et délicate, on n’a peu ou proue le besoin de l’entretenir. Femme de plus d’un mètre quatre vingt, sa taille est fine, ses épaules sont musclées, sa stature lui donnant une image impressionnante, et une réputation de guerrière émérite. Sa peau est constellée de tâches brunâtres, et bien que sa peau soit noire, montre qu’elle passe trop de temps à se prélasser au soleil. Un foulard bleu sur ses cheveux bruns, longs et parfois tressés par des mains expertes, lui donne l’air d’une femme mystérieuse, nébuleuse … Tandis que le tricorne dont elle se coiffe, lui, indique clairement la couleur : Pirate ! Son visage est harmonieux, bien proportionné, suffisamment pour lui donner un atout charme non négligeable, bien que ses arguments physiques soient imposants, elle reste gracile et légère dans le port et le déhanché, capable danser pendant des heures sans se fatiguer. Endurante, puissante, elle use que rarement de ses muscles, et tente au mieux de faire reconnaître la matière grise comme sa principale qualité.

Des bijoux en pagaille démontrent de sa richesse, tandis que ses piercings en font une de ses marginales, une de ses femmes différentes, dont le charme exotique attire irrémédiablement. Deux yeux fauves, mordorés, complètent le tableau d’un sacré bout de femme.

Elle sent le jasmin et les parfums acidulés qu’elle porte lui donne l’air d’un fruit juteux, arrivé à maturation. Elle porte souvent des habits proche du corps, et des robes toujours assez osées quand on en vient à la bagarre, car suffisamment courtes et échancrées pour perturber n’importe quel ennemi, tant on se demande comment elle fait pour frapper sans que l’on voit sa petite culotte.

Elle dégage un je ne sais quoi qui dérange, comme si elle portait sur son visage et tout son être, le peu de foi qu’elle porte à l’autorité. La trésorière est ainsi faite, de cette aura de panthère qui semble guetter depuis les fourrées, le meilleur moyen de frapper. Vivace, elle cumule les qualités pour une bagarreuse, bien que son premier réflexe soit d’utilisé sa voix suave et profonde, un peu éraillé par les cigarettes et les cigarillos qu’elle fume dès que l’occasion se présente.

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L'épine noire dans la pied du gouvernement. Libre, belle, talentueuse ... Elle est une leader convaincue que le charisme vient du contenu et non du contenant. Elle sait remplir les critères des capitaines pirates, bien que son association soit bien différente de celle d'un équipage classique. Madame a des idées pour la piraterie, qui soit bien loin des sempiternels lois actuelles, et codes différents pour tout à chacun, qui est une sorte de patchwork de toutes les  conceptions différentes pour chacun des pirates et flibustiers officiant sous drapeau noir. Princesse amazone, elle est une indépendante aux avantages nombreux, comme son réseau ou bien encore son art de la négoce, lui permettant de toujours écouler au meilleur prix les marchandises volées par ses consorts et consoeurs. Si elle pense que la femme n'est en rien l'inférieure de l'homme, et qu'elle est même parfois meilleure, en bonne féministe convaincue par ses soeurs amazones, elle sait aussi reconnaître l'utilité des hommes. Aimant faire bonne chaire, et aimant les victuailles de qualités, son train de vie est dantesque. On pourrait même dire insolent en cette période troublée de la piraterie, qui s'acoquine parfois avec la révolution bon gré mal gré, pour survivre quelques minutes de plus. Persuadée que sans changement dans l'ordre des idées de la piraterie libre, elle rejoindra l'Union des Francs Pirates - ou UFP, acronyme bonjour - pour rassembler tout ceux qui auraient envie de faire des affaires, et des bonnes. En tant que trésorière, charge à elle de toujours trouver les meilleurs prix, les contrebandiers les plus dociles à séduire de sa voix suave et de ses arguments nombreux, les receleurs les plus malléables, et de faire faire du profit à tout ce beau monde.

Sa place est néanmoins loin du bureaux, toujours à la recherche de nouveau membre à amadouer, de nouveaux équipage à recruter, comme tout les membres de l'UFP, elle n'a le droit de parler de l'UFP qu'à des pirates chevronnés et revendiqués, et toujours si elle juge que cela peut rapporter à l'association. Ainsi, très peu d'autres personnes sont au courant de son existence, secrète et fantomatique, elle fait néanmoins le travail d'intermédiaire entre la piraterie et la société "normale", la communauté les en remerciant avec une discrétions affligeante frôlant l'omerta mafieuse.

Tempérament solaire, signe astrologique du feu et de l'air, elle est une caractérielle au grand cœur, qui aime autant les gens qu'elle les déteste. Elle sait toujours comment se sortir des impasses que la vie peut lui mettre dans les roues, mais surtout, elle sait comment dompter le coeur des hommes et des femmes de sa profession, en faisant une redoutable oratrice dans sa communauté.

Dans un monde brutale, elle sait user de la violence avec assez de subtilité pour transformer les ennemis de demain, en alliés d'aujourd'hui.

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Soeur de l'Impératrice Amazone, elle ne l'est que par adoption. Aucune ressemblance entre les deux femmes, sur le plan physique, ne permet de faire le lien. Ayant même pris un nom différent du sien si tôt arrivé à l'âge de femme, Lilia ne reconnaîtra jamais devant témoin ce lien particulier qui l'unie à cette demie-soeur, pour le moins encombrante. Elle ne participera même pas au drame familiale, qui vit deux de ses soeurs se disputer le bout de terre qu'est Amazone Lily, entouré d'une mer dangereuse et de véritables monstres marins aux allures de Gargantua. Pour ce qui est de la troisième soeur inconnue des Yamasita, elle eut si tôt fait de quitter sa terre natale pour aller friser avec les autres îles du monde, sa soif de découvrir plus forte que son besoin de stabilité. Le foyer familiale ne lui a jamais donner ce qu'elle a toujours voulue, et sa ligne direct avec l'Impératrice l'avait toujours mise à l'écart des autres. Un nouveau départ, sur une île de Grand Line, lui donnerait la liberté dont elle a besoin de pour vivre. Sans réputation, sans nom, sans richesse. Elle emporte avec elle tout ce dont elle a besoin, et bien plus encore. Ses proches trouverait ses placards vide et son lit toujours fait sans aucune explication qu'un courant d'air.

Elle est partie parce qu'elle avait toujours eu l'impression de survivre, plutôt que de vivre. Elle est partie et ne reviendrait jamais sur son île de naissance. La seule chose qui lui manque de cette époque sera la fâcheuse manie qu'ont eut les gens de l'appeler "Princesse" sur l'île. Comme quoi on peut faire plus d'un mètre quatre vingt de muscles et savoir rouler sur la plupart du lambda du monde, et aimer le strass et le clinquant. Arrivé sur la mer des blues, elle rencontre là bas divers aventures ou elle se fera la main en tant que flibustière. Elle choisira South Blue pour ses climats propices et sa colorimétrie de peau moins discriminatrice pour elle, ou sinon dans le bon sens. Pas encore revendiquée ni syndiquée comme pirate, elle laissera un souvenir marquant à Suna Land, ou elle dépensera toute la fortune présumée qu'elle eut en sa possession depuis son enfance, cadeaux d'anniversaire et autres pacotilles des fêtes successives, une fois consumé et dilapidé en hôtels et vêtements de luxe, en jeux et en argent, elle dût se refaire une fortune.

Selon certains une île serait bourré d'or sur South Blue, sur sa route elle croisera le chemin d'un homme, Abdul El Kazar, un albinos particulièrement résistants et fort de surcroit. Elle se lie à lui pour une entreprise dont elle n'avait jamais entendu parler, L'Union des Francs Pirates. Plutôt d'un équipage, l'assemblage d'un nombre de pirate doués dans les affaires pour mieux dissimuler la trame, la toile sous le masque de violence et de chaos que l'on pouvait voir dans le monde et du point de vue de la société. Être un Franc-pirate, s'est reverser 1/12 de son butin à l'association, en échange de points de vents faciles et accessibles pour tout types de matériau et de produits, volés pour la plupart. Être un Franc Pirate, c'est avoir son nom dans le registre, et pouvoir accéder plus facilement à un réseau d'information plutôt efficace, notamment sur les dernières actualités de transport de fond, d'ouverture d'établissement bancaire, ou bien d'autre tuyaux utiles pour se faire de l'argent. L'on peut piocher dans le registre pour y choisir des collaborateurs de confiances, plutôt compétents et loyaux, pour une mission ponctuelle, et parfois l'on voit des équipages naître de ce genre d'évènements.

Bref chaque adhérent est libre de faire ce qu'il veut, et peut compter sur l'association syndicale pour l'appuyer en cas d'abeus corpus dans certains tribunal, ou encore pour sa logistique plein de bons sens. De nombreux équipages pirate font partie de l'association finira par lui dite Abdul, ainsi que sa proposition de travail, l'ancienne trésorière ayant mystérieusement disparue des radars. Et quand elle lui fait remarquer qu'au vue de la gestion de sa propre fortune, cela laisse à désirer de lui donner ce poste, Abdul retorquera simplement qu'il faisait "confiance à quelqu'un d'aussi douée pour dépenser son argent" qu'elle ..."Souvent les défauts sont simplement le revers de la médaille des qualités de certains ." ; Un mec plein de bon sens, cet Abdul.

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