Jin STRONGWOOD
Sexe : Homme
Race : Humain Métier : Cuisinier
Groupe : Chasseur de prime
But : Traquer l'ennemi de son maître et redorer le blason de son Dojo
Équipement : Un grand sac de voyage contenant un change, des ustensiles de cuisine et quelques autres babioles utiles pour un voyageur
-->Parrain : NA
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? NA
Codes du règlement :
Description physique
Ce soir là, la lune était pleine. Jin contemplait le spectacle, seul, assis dans l'herbe. Ses cheveux blonds, descendants légèrement en dessous des oreilles, scintillaient sous les rayons de la lune. Ses yeux d'un bleu céleste brillaient d'émerveillement. Un léger sourire se dessinait sur son visage, presque invisible. Bien qu'ayant observé ce spectacle de nombreuses fois, Jin était toujours autant fasciné. C'était l’un des rares moment où l'on pouvait voir le jeune homme comme ça. En temps normal, il souriait rarement, le visage et le regard presque triste, inspirant parfois un sentiment de pitié chez ses interlocuteurs.
Il commençait à se faire tard. Jin se leva et commença à s'étirer, le corps engourdi. Il mesurait presque deux mètres, pas particulièrement hors-norme pour un homme de cette île, mais impressionnant compte tenu de son retard de croissance qui lui aura valu quelques déconvenues. Ce qui dénotait en revanche de ses pairs de l'île du Karaté, c'était sa silhouette élancée, là où les autres hommes étaient généralement trapus. Son visage, dont les traits étaient fins, son nez et son menton légèrement pointus, contrastait également avec les autres habitants, ayant plutôt un visage rond et des traits durs. Cela pouvait s’expliquer en partie par le fait que sa mère était étrangère.
Alors qu'il s’élançait pour rentrer chez lui, d'un pas rapide et léger, caractéristique de sa personne, un vieil homme l'interpella. D'abord surpris, il dévisagea le vieillard, un regard froid et ses fins sourcils légèrement froncés. N’appréciant que peu la compagnie, il salua tout de même le vieillard et lui répondit, de manière concise. La voix de Jin était douce et calme. Et faible. Il n’élevait jamais la voix. Après avoir raccompagné le vieil homme, il finit par rentrer chez lui.
Il accrocha son long manteau blanc et défit ses sandales en bois, ressemblant aux getas du pays de Wa. Il ne portait ces sandales qu'à de rares occasions, portant habituellement des bottes en cuir, de couleur noire ou marron. Il déboutonna ensuite sa chemise noire et défit son pantalon noir, également. Il possédait un rechange, qu’il transportait dans un grand sac en toile blanc qui contenait également quelques ustensiles de cuisine ainsi que des objets nécessaires au voyage. Contrairement à ce qu'on pourrait penser en observant sa silhouette, Jin était relativement musclé. Conscient cependant que son physique ne lui permettrait pas de devenir une brute épaisse et un spécialiste de la force, il a travaillé dur et s'est adapté afin de développer un style utilisant d'avantage la vitesse et l'agilité.
Description psychologique
Jin était une personne d’apparence froide et peu sympathique. Il ne souriait jamais et n’était que peu intéressé par les autres. Il ne s’engageait dans une conversation que s’il y était obligé et se contentait souvent de simples hochements de tête. Jin était hanté par ses démons. Si sa mère et son maître étaient des exceptions, il lui était impossible de faire confiance à quelqu’un. Il cherchait à résoudre les choses par lui même et à protéger les plus faibles. Même quand il était en danger, il avait ce sentiment qu’il ne pouvait compter sur personne d’autre que lui. Paradoxalement il demandait aux autres de lui faire confiance et s’agaçait lorsque ce n’était pas le cas. La patience n’était pas non plus son fort, il se précipitait bien souvent et faisait prévaloir l’action sur le réflexion.
Il était le genre de personne peu enclin à s’amuser et à faire la fête, et pour qui l’humour était un concept totalement étranger. Jin était taciturne et seuls ceux de son espèce trouvaient sa compagnie agréable, appréciant son calme et sa sérénité. Jin pouvait tolérer une personne silencieuse comme lui mais toute autre compagnie lui était pénible. Les personnes qu’il détestait le plus étaient celles qui abusaient de leur autorité et de leur pouvoir, et qui n’avaient que peu de respect et de considération pour les plus faibles, lui rappelant son père avec qui il entretenait une relation plus que médiocre. En cela il supportait mal la subordination et préférait être libre de ses propres choix, suivre sa propre voie sans rendre de compte aux autres.
Il détestait les pirates, dont les agissements n’avaient aucune limite au nom de cette fameuse liberté qu’il convoitait également. En tant que pratiquant des arts martiaux, il n’était pas réticent à se battre mais haïssait au plus profond de lui ceux qui s’en prenaient aux plus démunis, douloureux souvenirs de son enfance, qui lui collait à la peau comme une marque au fer rouge. L’idée de voir mourir quelqu’un, ou pire, de tuer quelqu’un, le terrifiait et pouvait parfois le freiner lors d’un combat.
Biographie
Jin est né en l’an 1602 sur l’île du Karaté à South Blue. Son père était un grand charpentier et avait hérité de son père à lui de la Strongwood Company, l’une des entreprises les plus renommées de l’île, réputée pour avoir construit ou participé à la rénovation de quelques uns des bâtiments les plus prestigieux de l’île, et notamment à la construction du Dojo Sakura. Sa mère était une cuisinière originaire du Sultanat des Pétales, qui s’était retrouvée sur cette île après un voyage avec son père qui était colporteur et vendait des marchandises venant du Sultanat aux quatre coins des Blues. Ils avaient eu quatre enfants, dont Jin était l’aîné. Jin était le plus âgé, mais il était pourtant le plus petit et le plus frêle de sa fratrie. Dans une société au sein de laquelle la force allait souvent de pair avec l’influence, les grandes familles voyaient d’un mauvais œil la progéniture à faible potentiel comme Jin. Il était rejeté par sa famille et par les autres enfants qu’il côtoyait. Il n’était pas étranger à la violence, qu’il subissait chaque jour, morale comme physique, et rentrait souvent le visage tuméfié, le corps rempli de bleus et de croûtes de sang séché. Seule sa mère éprouvait de l’amour envers Jin. Ils passaient beaucoup de temps ensemble et elle lui transmit sa passion pour la cuisine.
Les années passent et se ressemblent, Jin était toujours le souffre douleur de ses «camarades». Il était l’objet de leurs jeux plus cruels les uns que les autres. Tantôt sac de frappe ou mannequin d’entraînement, tantôt cible de jeux de fléchettes. Lorsque Jin avait dix ans, le jeu tendance du moment consistait à lui courir après sur le chemin du retour à la fin des cours, et de lui jeter des cailloux dessus. Jin était bien plus rapide et cela constituait donc un véritable challenge. Un jour la plaisanterie alla trop loin et Jin reçu une pierre en pleine tête, le laissant inconscient sur le sol, le crâne ensanglanté. Il fut sauvé par un vieil homme. Cet homme se révéla être Maître Sarutobi, fondateur du style du même nom, un art martial basé sur la vitesse et l’agilité plus que sur la force brute. Il comptait dans les années quatre-vingt du siècle dernier une dizaine de disciples et était reconnu sur l’île comme un grand maître des arts martiaux. Cependant, quinze ans auparavant, l’un des disciples de Sarutobi commit un meurtre et s’enfuit de l’île. Le style fut banni de l’île et le maître se retrouva privé de tous disciples, laissant le Dojo à l’abandon. Le batiment, construit au milieu d’une clairière dans la forêt à l’est de la ville, avait perdu les trois quart de sa superficie. Il ne restait plus qu’une petite chambre, et deux grandes pièces, l’une qui servait de cuisine et de salle à vivre, l’autre était une salle d’entrainement qui, bien qu’elle fut entretenue durant toute ses années par le maître Sarutobi, était inutilisée depuis le bannissement.
Dans le secret le plus total, Jin devint le disciple de Sarutobi. Secret qu’il ne confia même pas à sa mère. Jin trouva enfin un sens à sa vie. En apprenant à se battre il pourrait se défendre contre ses oppresseurs mais également défendre les plus faibles. Il avait également un but : traquer l’homme qui avait ruiné la vie de son maître, rendre son honneur à ce dernier et faire rayonner à nouveau le style Sarutobi sur l’île du Karaté. Il s’entraîna sans relâche pendant des années, à l’ombre des regards, pour devenir plus fort, car il se savait loin de son objectif.
A ses quinze ans, Jin décida d’entrer dans la marine en tant qu’apprenti cuisinier. En rejoignant la 132ème division qui s’occupait de l’île du Karaté, il avait en tête l’idée de récolter des renseignements sur l’homme qu’il traquait. Il prit rapidement conscience que ce ne serait pas aussi simple et que gravir les échelons pour avoir accès aux informations qu’il recherchait lui prendrait bien trop d’années, sans même être sûr qu’il trouverait ce qu’il cherchait. Malgré le travail en groupe qui le rendait inconfortable et ses mauvais rapports avec la hiérarchie et plus particulièrement avec le Colonel Grag Leke qui dirigeait la garnison et dont l’autorité lui rappelait fortement son père, Jin resta dans la Marine jusqu’à ses vingt-deux ans. Il avait abandonné l’idée d’évoluer dans la marine et de servir le Gouvernement Mondial. Il s’était dit que le meilleur moyen d’atteindre son but était de devenir chasseur de primes et de traquer le banni par ses propres moyens. Mais pour ça il devait obtenir une licence et son salaire à la marine lui permettrait d’en payer une partie. Encouragé par son maître à suivre sa propre voie, ce dernier fit don de sa fortune à Jin pour lui permettre de payer sa licence. C’est ainsi qu’en 1624, à l’âge de vingt-deux ans, Jin quitta l’île du Karaté à bord d’un navire marchand et commença son aventure en tant que chasseur de primes.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Arashi
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : Beaucoup de choses / La coriandre
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Pas un en particulier
- Vous vous définiriez comme : Oui.
- Vous faites du RP depuis : j'en ai fait entre 2008 et 2011, autant dire que je reprends de 0
- Vos disponibilités (approximatives) : Au minimum une fois par semaine
- Comment avez-vous connu le forum ? Aucun souvenir, je l'avais déjà découvert en 2015
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