Piotr
Sexe : Homme.
Race : Humain.Métier : Mafieux.
Groupe : Civil.
But : Profiter au maximum de la vie.
Équipement : Un briquet, un pistolet à silex, un poignard.Parrain : Aucun.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui, c'est un QC.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? @Izya.
Codes du règlement :
Description physique
Extrait du dossier d'instruction de Piotr :
Je me suis encore fait pincer par la marine, il me casse les couilles, comme si j’allais parler. Un couillon en uniforme m’ordonne de poser mon cul au fond de la chaise, le gars se met en face de moi, seule la table d’interrogatoire nous sépare. Il sort un dossier, mon dossier d’instruction, et il l’ouvre… Ce con me demande de décrire mon physique, ils sont sérieux ?
— Je m’appelle Piotr, je mesure dans les 180 centimètres, et je pèse 70 kilos ou un truc comme ça. Je n’ai pas de sourcil, ne cherchez pas, ça vient de mon con de père. Mes cheveux sont gominés, et décolorés en blond, putain, vous êtes sérieux, vous notez même ces trucs-là ?
Le marine soupire, il me regarde en mode « ta gueule et continue », j'obéis.
— Je n’ai pas de barbe. Vous avez des yeux, non ? Si vous voulez tous savoir, j’ai des cils, comme toi, du con.
Le marine croise les bras, et il se met à sourire.
— Dis-moi, cette gueule de con, c’est aussi à cause de ton père ? C’est héréditaire ? Vu que tu tires toujours la gueule.
Ce n’est pas le premier qui me le dit, mon visage est toujours sévère, il paraît. Pourtant, je ne suis pas spécialement énervé, j’aime juste me donner un genre, il faut être con pour aller chercher la merde à un mec qui tire toujours la gueule.
— Je note que tu as aussi des yeux minuscules, c’est quoi la couleur de tes pupilles ?
Je pouffe, la marine a des délires bizarres.
— Elles sont noisette.
L’inspecteur voit que je commence à me foutre de sa gueule, et il préfère s’occuper du reste, cet enfoiré fait exprès de parler à voix haute. Il veut que je confirme ces dires.
— Je note que tu as une peau blanchâtre, voire très pâle, on dirait un cadavre. Tu as un menton carré, et un nez en trompette. Lèvres fines… fait un sourire pour voir tes chicots ?
Je lui fais un sourire, l’inspecteur grimace.
— Beurk, dégueulasse… Brosse à dents, tu ne connais pas ? Vu que là, c’est jaune. La fumette, tu devrais arrêter. Tu n’as pas de cicatrice visible ni de grains de beauté. Lève-toi deux minutes, et tourne-toi lentement.
Je me lève, derrière l’inspecteur se trouve deux marines avec un pistolet à silex dans le froc. Je me tourne, puis l’inspecteur ordonne à ses hommes de me déshabiller, ils veulent me fouiller ou quoi ? Ils sont pédés ? Je me retrouve en boxer devant tout le monde, ces enfoirés se marrent.
— Je vois qu’on fait de la musculation : abdos, biceps, triceps, pectoraux. Le mec est athlétique, pas mal. Je note que tu as aussi de grandes mains, quelle chance.
Je regarde les trois cons se marrer, je ne sais pas à quoi ils pensent, mais ils commencent à me faire chier.
— Lève les bras.
Je m’exécute, j’ai l’habitude de me faire fouiller.
— Ouais, pense à te raser à l’avenir. Les gars poilus, ce n’est plus à la mode. Je note que tes pieds sont normaux, tes jambes aussi, et tes fesses sont musclés. Putain, les mecs, pourquoi vous vous fatiguez à vous muscler le cul ? Musclez plutôt votre cervelle, bande de cons.
Enfoiré, attends que je retire mes menottes, je vais te fracasser le crâne entre mes fesses !
— Passons aux vêtements. D’après nos informations, tu es toujours en survêtement, parfois vert et blanc, ou bleu et blanc. Change un peu de fringue, ça ne te ferait pas de mal. D’après nos photos, tu aurais des chaussures de sport, et des débardeurs. Des caleçons, et des chaussettes. Et, attends, je suis sûr que celle-là, tu vas l’adorer, c’est un témoignage d’une petite vieille qui t’aurait croisé dans la rue. Je cite, « Lorsque je l’ai croisé dans la rue, il avait un poignard dans son pantalon et un pistolet. » Bon, comme on n’a pas trouvé d’armes sur toi, on va dire que c’est bon pour cette fois, tu as de la chance.
Ils ne me lâchent pas, et en plus, il me laisse en boxer.
Description psychologique
Extrait du dossier d'instruction de Piotr :
L’inspecteur continu son putain d’interrogatoire, il aime bien me faire chier, je vais le crever. Il sort une feuille sur laquelle est inscrit mon profil psychologique, mais putains, ils ont eu ça où ?!
— Hoho… Je vois qu’on est tombé sur un cas particulier. Écoutez ça, les gars. Il est écrit que Piotr serait une personne colérique, en plus de souffrir d’impétuosité… Alors débile, il paraît que tu as du mal à te contrôler ?
Je reste silencieux, je plisse les yeux, et je m’imagine en train d’égorger cet enfoiré avec mes dents.
— Regardez, ça vient de la psychologue. « Le patient ressent un besoin compulsif de passer ses nerfs sur autrui, ainsi que sur son environnement. Les exemples sont nombreux : insultes, violences, provocations, etc. » Mouais, t’es un sacré client.
Et tu n’as encore rien vu, lopette.
— Ah, je viens de tomber sur un rapport de nos collègues, et ça parle de toi. Je cite le collègue. « Nous avons interpellé l’individu en question après une rixe dans les bas quartiers d'Inari, nous avons eu un mal de chien à le neutraliser. Nous comptons des blessés parmi les civils, voici la liste des blessures répertoriée : bras cassé, mâchoire en miette, hématome, fracture en tout genre, traumatise crânien, et démembrement. L’individu est suspecté, même si cela reste à prouver. » Tu sais qu’il existe de nombreux rapport te concernant, et chacun d’entre eux mentionne des blessés listés dans le rapport.
J’affiche un sourire arrogant, eh oui, connard, je suis impitoyable avec mes adversaires. La marine est lourde, elle ne parle jamais de mes qualités.
— D’après la psychologue, tu serais protecteur avec tes amis, tu veux développer ?
Je soupire.
— Je pars du principe que je ne suis pas une balance, ni même un lâche qui laisse ses potes dans la merde.
L’inspecteur grimace.
— De la solidarité entre mafieux, j’aurai tout entendu. Tiens, tiens, tiens… intéressant. Plusieurs témoignages rapportent que tu ferais preuve de sociabilité en société, nos témoins t’auraient vu tailler le bout de gras avec énormément de personnes. Nous avons interrogé quelqu’une de ses personnes, et elles ont été surprises d’apprendre que tu étais un salopard.
Pauvre merde, si tu savais ce que la pègre fait pour les civils, tu saurais que nous sommes bienveillants contrairement à vous, gouvernement de merde. L’interrogatoire n’est toujours pas terminé, je vais le tuer.
Biographie
Extrait du dossier d'instruction de Piotr :
L’inspecteur en a presque fini avec moi, il lui reste quelques détails à peaufiner, notamment concernant mon passé. La marine a su retrouver pas mal d’éléments sur moi, sur ma vie. Elle veut monter un dossier solide pour me faire tomber. L’officier consulte mon histoire, il en apprend pas mal à mon sujet. Je me replonge dans mon passé, pendant que l’autre me conte mon histoire.
Je suis né sur Notice, c’est une île de riche, la bourgeoisie y est très répandue là-bas. Je dois avouer que c’est une île paisible, presque aucun pirate n’y a jamais mis les pieds pour la bonne raison qu’elle est protégée par l’une des sept familles mafieuses. L’un des généreux protecteurs du milieu s’assure que son business ne soit pas interrompu à cause de gêneurs. La marine est aussi présente, mais elle ne s'occupe que de la capitale de l'île, et elle laisse la milice locale gérer les autres patelins. Je me souviens de tout, je ne suis qu’un enfant parmi tant d’autres, et je m’amuse avec les gamins du village.
Mes parents sont riches, mais ils bougent tout le temps, ils m’emmènent dans des endroits différents en me disant que c’est notre nouvelle maison. Mais quelques semaines plus tard, nous déménageons en hâte. Je ne comprends pas pourquoi nous sommes obligés de nous enfuir, nous n’avons rien fait de mal. Eh bah, si. Mon père et ma mère sont des escrocs qui se font engager par des bourgeois entrant que servant tout en se déguisant. Durant la semaine, ils observent les lieux, prennent leur marque, et à la nuit tombée, ils passent à l’action. Ils volent, ils pillent, puis ils disparaissent sans laisser de trace.
L’île de Notice est très grande, il y a beaucoup de villages disséminés un peu partout, ce qui explique pourquoi mes vieux passent inaperçus lorsqu’il débarque dans une nouvelle bourgade, sans parler de leur déguisement. La milice locale recherche plusieurs personnes pour des crimes similaires, sauf que ces « personnes » sont toutes les mêmes, ce sont mes parents. L’escroquerie dure deux ans, à l’âge de dix ans mes géniteurs sont pris pour cible par la milice, ils se sont fait dénoncer par un proche. Ils partent en hâte, mais ces enfoirés m’oublient dans la maison, et ils ne se retournent pas, je suis seul. Je dois survivre, je fuis avant l’arrivée des autorités.
Mon enfance est rude, je passe ma vie à voler au marché pour manger et boire. Combien de fois me suis-je fait battre par les marchands, à vrai dire, je ne m’en souviens plus. Je traîne ma carcasse durant une année, je hais ceux qui m’ont abandonné, je hais ceux qui me traitent différemment parce que je suis pauvre, je hais les marchands. Un jour, je m’approche d’un stand pour voler une pomme, je n’ai pas mangé depuis trois jours. Je regarde le vendeur qui fait son baratin aux clients pour qu’ils achètent, et je pose ma main sur le fruit, je détale comme un évadé de prison. Je crois que je n’avais jamais couru aussi vite de toute ma vie.
Après quelques minutes, je me planque dans une ruelle, et je me cache. Je croque dans le fruit, une voix m’interpelle, je me retourne. Je vois trois ombres qui sortent des ordures, ce sont des gamins, eux aussi sont abandonnés. L’un d’eux me demande si je peux lui donner un bout de ma pomme, c’est pour l’un de ses amis qui n’ont pas mangé depuis des jours. Je saute en arrière, les trois petits me regardent, ils comprennent qu’il est hors de question de partager. Nous allons en venir aux mains, je cale ma pomme dans ma bouche, et je leur fais un sourire arrogant. Eux aussi sont prêts à en découdre.
Mais un milicien passe par là, il est accompagné par un vendeur, ce dernier nous reconnaît. Il dit que je lui vole régulièrement des pommes, et que les autres lui dérobent de la viande. Le milicien sort sa matraque, et il nous demande de nous rendre, je me tourne vers lui.
— Va te faire foutre, connard !
Il me saute dessus pour me sangler, j’esquive le vieux, puis je lui envoie un coup de latte dans le menton. Le gars titube, il se tient le menton, puis il constate qu’il est éraflé. Seul, je suis foutu. Mais les trois gamins me viennent en aide, ensemble, nous repoussons le milicien en l’attaquant en même temps. Je libère toute ma frustration, je lui en mets plein la gueule, tout comme mes potes. Cet enfoiré va payer pour les autres, avec mes potes nous le plaquons au sol, et je lui mords le cou jusqu’au sang. Le vieux se met à hurler, mes amis le passe à tabac, je me sens vivant. Putain, ouais ! Voir la peur sur le visage de ce connard me donne des frissons.
Mais comme nous sommes des enfants, cet enfoiré nous met K.O. sans difficulté. Après avoir reçu des coups de bâton, je lutte pour ne pas m’évanouir, mais je flanche. À mon réveil, je suis entouré par mes potes, ils me racontent la suite de l'histoire, après que j'ai perdu connaissance.
— Nous avons été emmenés par la milice au poste, maintenant, on attend que leur chef rentre pour décider de notre sort, d'après le vieux.
J’ai une bosse, putain, ça me fait mal. Un homme rentre dans le poste, le vieux l’accueille, ce con est couvert de pansement.
— Oh, c’est vous Don Ghetti ?
C’est le Don de l’île, un type plutôt important ici, et il bosse pour l’une des sept familles mafieuses, d’après les rumeurs. Le parrain a entendu parler de notre exploit en ville, et il a décidé de nous recruter, je me demande pourquoi il a fait ça. Du coup, nous sommes libérés, la milice n’y voit pas d’objection, surtout après un petit pot-de-vin. Ce dernier nous explique notre rôle, nous commençons par des petits boulots sans importance. Je m'occupe de livrer des colis et des paquets destinés à des particuliers.
Pendant des années, Je livre donc les paquets aux clients, et je dois faire attention à ne pas me faire chopper par la milice. Je suis les ordres de Ghetti sans me poser de question, et je monte dans la hiérarchie. Je lui prouve ma valeur en éliminant des personnes gênantes, des témoins ou même des clients qui ne payent pas. Je me souviens encore de mon premier meurtre, je me souviens de la lame de mon couteau qui pénètre la chair de cette balance, il n’a pas eu le temps de faire son rapport à la milice. Des années plus tard, je suis le garde du corps de Ghetti, son homme de confiance, j’ai su prouver ma loyauté. Je protège les fesses du vieux, oui, il se fait vieux. Il craint que ses associés veuillent le buter, et il a raison, ils veulent le tuer pour prendre sa place.
Une nuit, avec quelques hommes, il nous envoie faire le ménage. Nous assassinons les potentielles menaces, notre boss est fier de nous, il peut dormir sur ses deux oreilles. Quelques mois plus tard, le patron devient de plus en plus paranoïaque, il dit qu’on veut le tuer, une fois de plus. Sa paranoïa dépasse l’entendement, il se méfie de tout et de tout le monde, sauf de ses hommes de confiance. Il croit que le grand patron veut sa peau, et il a raison. Ce dernier convoque Ghetti sur une île paumée de North Blue, le Don me demande de l’accompagner avec un autre type. Je me rends sur l’île en compagnie du Don Ghetti, je vois pour la première fois le grand patron. Ghetti reste sur ses gardes.
C’est la première fois que je croise Victor Aleopoldo Grante, le patron de mon patron, la rumeur. Ce dernier accuse Ghetti d’avoir détourné dix millions de Berry, le Don ne cherche même pas à mentir, il sort un flingue et nous ordonnes de buter Grante et ses deux gorilles. Je croise les bras, et je ferme les yeux, je lâche mon flingue. Mon boss se fait assassiner sans scrupule par l’un des gardes du corps de Grante, tout comme l’autre type. Victor arrête son garde du corps qui vient pour me tuer, puis il me pose une question.
— Dis-moi, pourquoi as-tu refusé d’obéir ?
J’ouvre les yeux.
— Ghetti n’était pas digne de ma fidélité, si vous ne l’aviez pas tué, il serait mort en rentrant sur Notice.
Victor est intéressé par ma personne, il s’est renseigné sur les gars de Ghetti avant de le convoquer, et voilà pourquoi je suis encore en vie.
— Dis-moi, que dirais-tu de travailler pour moi ? J’ai lu tes états de services, et je dois dire que tu as la carrure pour bosser directement pour le grand chef, t’en dis quoi ?
— C’est un honneur, Don Grante.
Je rentre dans la famille Grante, fini de passer par les intermédiaires. Désormais, mes ordres ne viennent uniquement que du patron. Je réunis des hommes de confiance autour de moi, et ensemble nous formons notre propre groupe au service de Grante. Avec mes potes d'enfance, nous l’appelons « Pulizia* », nous sommes des nettoyeurs. Quelques mois plus tard, Victor me convoque pour faire mon rapport sur Notice. Depuis que Ghetti n’est plus, c’est la « Pulizia » qui s’occupe de gérer l’extorsion du showbiz sur l’île. Le Don me demande en quoi consistent nos services, je lui réponds tout simplement.
— Nous vous offrons nos services pour des nettoyages en tout genre. En échange de rémunération, les membres de la « Pulizia » feront tout et n’importe quoi, si vous avez besoin de nettoyer une scène de crime, ou qu’un témoin gênant peut vous identifier, ou même qu’un marine vous fait chanter. Pas de problème, contactez-nous, et nous enverrons un de nos hommes qualifiés pour se débarrasser de votre problème.
— Vous êtes des hommes à tout faire, en somme ?
— Nous sommes à votre service.
Depuis ce jour, la Pulizia est implantée sur Notice, et nous obéissons aux ordres de Grante. Pour en revenir à l’interrogatoire, ce con d’inspecteur reçoit la visite de mon avocat, enfin, l’avocat de la « Pulizia », il se nomme Goodman. Il arrive à me faire libérer, il détruit les arguments de la marine, ces derniers n’ont finalement aucune preuve contre moi. Une fois dehors, je remercie Goodman, ce dernier me met en garde.
— À l’avenir, évitez de vous faire chopper, c’est mauvais pour les affaires. Le boss est quelqu’un de généreux, mais il n’aime pas les imprévus. Avec vos conneries, je risque gros, n’oubliez pas qu’on est associés, compris ?!
Je m’allume une clope, puis nous partons vers Notice.
- *:
Pulizia = Nettoyage en Italien.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Dallas Clint.
- Êtes-vous majeur ? Oui.
- Vous aimez / n'aimez pas : Pleins de choses.
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Capitaine Kuro.
- Vous vous définiriez comme : Un être humain.
- Vous faites du RP depuis : 8 ans.
- Vos disponibilités (approximatives) : 8/10.
- Comment avez-vous connu le forum ? Top sites.
One Piece Requiem Tous droits réservés