Loukoum avait plusieurs cordes à son arc, en plus des activités de pirateries classiques. Il avait développé son petit bizness de contrebande, transportant de la marchandise clandestinement entre différentes iles de South Blue. Excepté les esclaves, il acceptait tous types de marchandises, du moment que cela lui permettait de renflouer les caisses pour amortir le voyage et dégager un bénéfice suffisant pour s’assurer la fidélité de son équipage.
Au final, cette activité au départ secondaire pris rapidement le dessus en termes de revenu, car ce n’était une surprise pour personne, Loukoum était aussi mauvais combattant que leader. Il était d’ailleurs devenu bien malgré lui une figurine locale de Rokade. Nombre de ses pairs voyant en lui, le plus mauvais pirate de tout South Blue. La rumeur disait qu’il avait même soudoyé un officier de la marine pour qu’il lui colle une prime au cul histoire de gagner un peu en crédibilité...
Lasse d’entendre ce genre de choses sur son dos, c’était aussi une des raisons qui motivaient son envie de rejoindre un autre Blue.
Leur tentative d’abordage d’un navire marchand était en fait un pur hasard. Voyant une opportunité sur leur route de se faire un peu d’argent facile, ils avaient eu pour le coup les yeux plus gros que le ventre. En effet, ils faisaient route depuis plusieurs jours en direction d’une petite ile dans les environs pour récupérer une cargaison de contrebande en direction de Rokade. Au vu de la taille de leur rafiot pas de quoi réaliser le contrat du siècle, mais Jack comprenait que c’était ça ou rien. C’était la dernière solution, avant de devoir s’attaquer à des embarcations de pêche pour voler la cargaison du jour.
D’ailleurs, à ce sujet, Jack ne tarda pas à se rendre compte que la nourriture était une denrée rare à bord. Le menu étant exclusivement composé de pomme de terre pourrie et de viande séchée, il ne fallait pas compter sur l’alcool pour remonter le niveau. Cette pisse d’âne qu’ils appelaient rhum était absolument infecte, il n’avait jamais bu un truc aussi dégouttant de toute son existence.
Alors lorsqu’il entendit que leur destination était visible à la longue-vue, il souffla un grand coup. Impensable pour lui de passer une journée supplémentaire avec ce régime strict, il lui fallait absolument au moins mettre la main sur un breuvage méritant son nom. Comment diable faisaient-ils tout pour supporter ces conditions ? Quel intérêt à prendre la mer, risquer sa peau à chaque instant pour au final crever la dalle en permanence ?
« Nous arriverons en fin de matinée, votre majesté la terreur des mers ! Si tout se déroule comme prévu, nous repartons dans la soirée et dans trois jours au plus tard nous sommes à Rokade. Cela vous convient-il ? »
Ne prenant même pas la peine de répondre à son interlocuteur, le jeune homme descendit récupérer ses affaires dans l’espèce de cagibi servant de quartier d’équipage. Il n’était pas mécontent de pouvoir bientôt fouler la terre ferme, mais surtout de pouvoir se laver ! Son hygiène corporelle avait été mise à rude épreuve ces derniers temps. Et pour rien n’arranger, il était entassé le plus clair de son temps avec une armée de boucs puants.
Comme prévu le navire accosta dans une petite baie en fin de matinée, le temps était ensoleillé et pas un seul nuage à l’horizon. Une légère brise apportait un peu de fraicheur non désagréable, Skellington décida de lâcher ses compagnons de fortune pour mener explorer les alentours. L’ile était un petit bout de terre totalement perdu, loin des principales routes commerciales et donc de la Marine. Expliquant surement pourquoi il s’agissait d’un endroit apprécié des contrebandiers. Devant eux se trouvaient l’unique chemin qui se perdait dans la jungle luxuriante qui recouvrait la majeure partie de l’ile.
Jack ne sachant où se rendre décida dans un premier temps de suivre l’équipage dans son ascension de la colline qui se présentait face à eux. Une fois sous couvert de la végétation, l’air était devenu très lourd et la lumière avait le plus grand mal à percer le feuillage au-dessus d’eux. L’expédition ne dura qu’une petite heure finalement, mais les hommes étaient en nage. Malgré sa carrure imposante, Skellington était bien content de n’avoir aucun poid à porter en plus de sa propre carcasse.
Une fois la colline franchie, une immense plaine dégagée se trouvait à présent devant eux. Sur laquelle étaient installés d’énormes bâtiments en bois où plusieurs dizaines d’hommes s’activaient dans tous les sens pour charger et décharger de la marchandise.
Tandis que Loukoum s’en alla avec trois de ses gars mener des négociations commerciales sur les prochains contrats à l’autre bout de l’ile. Jack une fois présenté fut invité par l’un des contremaitres à se reposer dans une petite habitation se trouvant un peu en retrait du tumulte des entrepôts. Le capitaine ne devant pas revenir dans le coin avant la fin de l’après-midi, le jeune homme avait tout le loisir de prendre du temps pour lui sans se soucier du reste.
Ce n’était pas pour déplaire à Skellington qui avait de plus en plus de mal à supporter la présence de ce capitaine d’opérette. D’ailleurs il avait hâte d’une chose en particulier, c’était de pouvoir arriver à Rokade, voyant cette ile comme le paradis pour tout pirate qui se respect. Et pouvoir ainsi former un équipage, dégoter un navire d’une manière ou d’une autre pour rapidement prendre le large.
Il ne se fit pas prier pour se mettre à son aise une fois en se servant directement un verre à boire dans le bar mis à disposition. Prenant la première bouteille qui l’inspira, il se servit une dose de cheval avant de partir se balader avec son verre à la main. Agréablement surpris par la qualité du rhum, il garda en tête de subtiliser discrètement la bouteille avant son départ d’ici pour agrémenter les derniers jours de navigation avant le terminus. Dans l’une des pièces, une baignoire était mise à sa disposition avant de l’eau à température, il se plongea dans la bain en n’oubliant pas de ramener la bouteille à proximité pour ne pas être victime de déshydratation sévère.
Plongé dans une léthargie des plus agréable, Jack se laissa sombrer petit à petit dans les bras de Morphée. Ne boudant pas son plaisir à s’accorder pour la première fois, depuis bien longtemps un moment rien que pour lui sans avoir à subir la présence de parasites.
Au final, cette activité au départ secondaire pris rapidement le dessus en termes de revenu, car ce n’était une surprise pour personne, Loukoum était aussi mauvais combattant que leader. Il était d’ailleurs devenu bien malgré lui une figurine locale de Rokade. Nombre de ses pairs voyant en lui, le plus mauvais pirate de tout South Blue. La rumeur disait qu’il avait même soudoyé un officier de la marine pour qu’il lui colle une prime au cul histoire de gagner un peu en crédibilité...
Lasse d’entendre ce genre de choses sur son dos, c’était aussi une des raisons qui motivaient son envie de rejoindre un autre Blue.
Leur tentative d’abordage d’un navire marchand était en fait un pur hasard. Voyant une opportunité sur leur route de se faire un peu d’argent facile, ils avaient eu pour le coup les yeux plus gros que le ventre. En effet, ils faisaient route depuis plusieurs jours en direction d’une petite ile dans les environs pour récupérer une cargaison de contrebande en direction de Rokade. Au vu de la taille de leur rafiot pas de quoi réaliser le contrat du siècle, mais Jack comprenait que c’était ça ou rien. C’était la dernière solution, avant de devoir s’attaquer à des embarcations de pêche pour voler la cargaison du jour.
D’ailleurs, à ce sujet, Jack ne tarda pas à se rendre compte que la nourriture était une denrée rare à bord. Le menu étant exclusivement composé de pomme de terre pourrie et de viande séchée, il ne fallait pas compter sur l’alcool pour remonter le niveau. Cette pisse d’âne qu’ils appelaient rhum était absolument infecte, il n’avait jamais bu un truc aussi dégouttant de toute son existence.
Alors lorsqu’il entendit que leur destination était visible à la longue-vue, il souffla un grand coup. Impensable pour lui de passer une journée supplémentaire avec ce régime strict, il lui fallait absolument au moins mettre la main sur un breuvage méritant son nom. Comment diable faisaient-ils tout pour supporter ces conditions ? Quel intérêt à prendre la mer, risquer sa peau à chaque instant pour au final crever la dalle en permanence ?
« Nous arriverons en fin de matinée, votre majesté la terreur des mers ! Si tout se déroule comme prévu, nous repartons dans la soirée et dans trois jours au plus tard nous sommes à Rokade. Cela vous convient-il ? »
Ne prenant même pas la peine de répondre à son interlocuteur, le jeune homme descendit récupérer ses affaires dans l’espèce de cagibi servant de quartier d’équipage. Il n’était pas mécontent de pouvoir bientôt fouler la terre ferme, mais surtout de pouvoir se laver ! Son hygiène corporelle avait été mise à rude épreuve ces derniers temps. Et pour rien n’arranger, il était entassé le plus clair de son temps avec une armée de boucs puants.
Comme prévu le navire accosta dans une petite baie en fin de matinée, le temps était ensoleillé et pas un seul nuage à l’horizon. Une légère brise apportait un peu de fraicheur non désagréable, Skellington décida de lâcher ses compagnons de fortune pour mener explorer les alentours. L’ile était un petit bout de terre totalement perdu, loin des principales routes commerciales et donc de la Marine. Expliquant surement pourquoi il s’agissait d’un endroit apprécié des contrebandiers. Devant eux se trouvaient l’unique chemin qui se perdait dans la jungle luxuriante qui recouvrait la majeure partie de l’ile.
Jack ne sachant où se rendre décida dans un premier temps de suivre l’équipage dans son ascension de la colline qui se présentait face à eux. Une fois sous couvert de la végétation, l’air était devenu très lourd et la lumière avait le plus grand mal à percer le feuillage au-dessus d’eux. L’expédition ne dura qu’une petite heure finalement, mais les hommes étaient en nage. Malgré sa carrure imposante, Skellington était bien content de n’avoir aucun poid à porter en plus de sa propre carcasse.
Une fois la colline franchie, une immense plaine dégagée se trouvait à présent devant eux. Sur laquelle étaient installés d’énormes bâtiments en bois où plusieurs dizaines d’hommes s’activaient dans tous les sens pour charger et décharger de la marchandise.
Tandis que Loukoum s’en alla avec trois de ses gars mener des négociations commerciales sur les prochains contrats à l’autre bout de l’ile. Jack une fois présenté fut invité par l’un des contremaitres à se reposer dans une petite habitation se trouvant un peu en retrait du tumulte des entrepôts. Le capitaine ne devant pas revenir dans le coin avant la fin de l’après-midi, le jeune homme avait tout le loisir de prendre du temps pour lui sans se soucier du reste.
Ce n’était pas pour déplaire à Skellington qui avait de plus en plus de mal à supporter la présence de ce capitaine d’opérette. D’ailleurs il avait hâte d’une chose en particulier, c’était de pouvoir arriver à Rokade, voyant cette ile comme le paradis pour tout pirate qui se respect. Et pouvoir ainsi former un équipage, dégoter un navire d’une manière ou d’une autre pour rapidement prendre le large.
Il ne se fit pas prier pour se mettre à son aise une fois en se servant directement un verre à boire dans le bar mis à disposition. Prenant la première bouteille qui l’inspira, il se servit une dose de cheval avant de partir se balader avec son verre à la main. Agréablement surpris par la qualité du rhum, il garda en tête de subtiliser discrètement la bouteille avant son départ d’ici pour agrémenter les derniers jours de navigation avant le terminus. Dans l’une des pièces, une baignoire était mise à sa disposition avant de l’eau à température, il se plongea dans la bain en n’oubliant pas de ramener la bouteille à proximité pour ne pas être victime de déshydratation sévère.
Plongé dans une léthargie des plus agréable, Jack se laissa sombrer petit à petit dans les bras de Morphée. Ne boudant pas son plaisir à s’accorder pour la première fois, depuis bien longtemps un moment rien que pour lui sans avoir à subir la présence de parasites.