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Présentation KALEMARE (Terminé)

Alexander KALEMARE, XANDER / XAN / KALEMARE pour les moins intimes

Age : 20 ans
Sexe : Homme
Race : Humain... Voir ici.
Métier :
Groupe : Pirate (Tipiak)
But : Répondre à cet appel
Équipement : Épée rouillée
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Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ?  Non

Codes du règlement :  

Description physique

Commençons par les bases. Xander est un humain des plus banales sur un plan caractéristique. Il n’est pas très grand, environ cent soixante-douze centimètres et possède un gabarit qui tend plutôt vers le frêle sans pour autant être dénué d’une certaine musculature. Enfant esclave pendant un temps puis entrainé par un membre de la marine, son corps a été forgé par le travail et son endurance travaillée tout au long de ses jeunes années. (Pour résumer, il n’est pas aussi maigrichon qu’il n’y parait.)

En plongeant un peu plus dans le détail, on commence par découvrir un visage … enfantin …  En effet, dans la continuité de son corps imberbe, son visage semble s’être stoppé au milieu de sa quinzaine (ce qui expliquerait peut-être sa taille). Ses yeux bruns à la limite de l’ébène sont surplombés par de minces sourcils blonds. Ses cheveux, eux-mêmes couleurs paille, sont mi-longs et retombent nonchalamment sur ses épaules, sauf lorsqu’il les attache en une unique queue de cheval chose qui signe le passage du mode « relax » au mode « sérieux ».

En général, son faciès est plutôt détaché. Son regard semble toujours fixer le ciel ou l’océan reflétant ainsi l’infini qui semble tant le fasciner.  Il ne regarde que très rarement les gens dans les yeux et ceci couplé à la tronche qu’il tire 24 heures sur 24, donne souvent l’impression à ses interlocuteurs de parler dans le vide. A contrario, les rares personnes ayant eu droit à l’intégralité de son regard décriront ce dernier comme dérangeant, presque hypnotique … Ses pupilles particulièrement sombres semblent vous absorber, et ce même lorsqu’il sourit.

Pour ce qui est de sa tenue, elle peut être décrite comme légère. Un manteau noir posé sur les épaules, un pantalon épais et des bottes des plus banales. Ne possédant donc aucun signe distinctif clair, Xan se fond parfaitement parmi la foule et plus particulièrement (ce qui l'agace particulièrement) parmi les groupes d'enfants et d'adolescent.

Adepte de ce qu’on pourrait d’écrire comme un style de combat « anarchique ». Il porte à la taille une épée usée souvent dissimulée sous sa veste. Cet outil, il n’a jamais clairement appris à le manier et  s'en sert donc dans un mélange un peu brouillon de pied, poing, acier basé essentiellement sur son agilité et sa force.  

Pour finir voici quelques détails au compte-goutte pour parfaire notre tableau. Sans être dans l’exagération, sa voix penche légèrement vers l’aiguë et ce, bien qu’il ait effectivement mué. Il parle en général avec un ton assez bas et ne s’exprime que pour le strict minimum. Les rares personnes l’ayant entendu rire décriront un rire étrangement grave en contraste avec sa voix. Dernier point, mais pas des moindres, contrairement à ce que beaucoup peuvent penser, il ne dort que quatre à cinq heures par jour et compense probablement le manque de sommeil par son impressionnante capacité à passer des heures à fixer le ciel ou la mer.

Description psychologique

« -Et si tu pars ce serait pour aller où ?
- Là où mes yeux ne pourront voir plus loin … »


Tout d’abords expédions le plan que nous décrirons comme général. Alexander dispose des bases en lecture, mathématique et écriture. Loin d’être un génie caché, il a reçu une éducation des plus basiques initialement transmise par sa mère puis, par celui qui deviendra son tuteur. Étant tout sauf un gros bosseur, il penche naturellement du côté de la team flemmard et, il est logiquement utopique d’espérer le croiser avec un bouquin ou autre journal.

Toujours dans la suite de cette éducation, Alexander a reçu une formation au combat relativement poussée. Possédant des aptitudes indéniables, le jeune homme fait partie de la classe des polyvalents. Plutôt souple de corps comme d’esprit, il analyse et s’adapte sans trop de soucis faisant de lui un guerrier correct. Prudent, il est doté d’une plutôt bonne aptitude à jauger la puissance de ses adversaires. Il ne prendra que rarement des combats perdus d’avance. Fuir ou se battre, tout cela n’a pas d’importance car pour lui,  derrière tout ça le plus important est de continué sa route.

S'il a été formé pour être marine, pourquoi est-il devenu pirate vous-diriez-vous. Et bien, la réponse est simple. Être pirate est pour lui le moyen le plus simple d'atteindre son objectif. L'ordre comme le chaos ne font pas partie de ses considérations et son seul but est de pouvoir faire son bout de chemin librement. Par ailleurs en bonne tête de mule, il ne supporte pas très longtemps tout ce qui est hiérarchie et obligation. Les gardes à vous, les missions, les ordres ne sont pas sa tasse de thé et quitte à devoir faire un choix il préfère être celui qui les donne.

Maintenant que les bases ont été posé, plongeons plus profondément dans le cœur de notre personnage principal. Marqué par la perte de son frère, dont il se sent particulièrement responsable. Le jeune homme porte depuis des années une culpabilité lourde qui finira par laisser des traces indélébiles en son être.  Fou se sachant fou, il fait régulièrement face au souvenir de son frère, fantôme/réminiscence lui adressant la parole et avec qui, il lui arrive en de rares occasions de discuter.

Son rapport aux autres est tout aussi particulier. "Introverti" est un terme que l’on utiliserait souvent pour le décrire bien qu’en réalité ce dernier ne soit pas le plus précis. S’il ne parle que très peu ce n’est pas par crainte mais simplement parce qu’il n’en ressent pas l’envie. Capable de se lier mais difficilement accessible, il peu une fois sa carapace froide brisé, se montrer chaleureux et ce principalement en présence des enfants qui semblent être l’arme ultime pour faire tomber ses défenses.

La famille est comme vous le devinez un sujet assez complexe pour le jeune homme. Persuader d’être « persona non grata » auprès de ses propres parents, il connait l’importance des liens et leur voue un respect sans borne. Lorsqu’il vous considère, ce n’est pas à moitié et ce lien, bien que différent de celui du sang fait de vous une personne unique à ses yeux.

Pour finir, parlons des choses qui fâchent. Alexander fait partie de ces gens dénués de filtre qui deviennent assez rapidement gênant en société. Les rares fois où il a quelque chose à dire, il les dit. On peut se vexer, se fâcher et/ou le prendre pour un sacré c**, tout ça il s’en tamponne le coquillard. En dehors de cette honnêteté limite malsaine se cache un joueur invétéré. Ce point n’aurait pas été un défaut si ce dernier n’avait pas été aussi malchanceux que borné.  Ne le laissez pas devant une machine ou autre attrape pigeon car vous êtes sûr qu’il en ressortira fauché comme les blés. Comme dans tout il ne sait pas s’arrêter et une fois enfermé dans sa bulle, c’est à grand coup de batte que vous arriverez à le sortir de là.

Biographie


Ouest Blue – Île aux esclaves – année 1608

L’hypnotique cliquetis des chaines résonnait depuis déjà des heures dans le champ nord-est de l’île. Le soleil à présent au Zenith martelait avec hargne le crâne des hommes et des femmes qui debout au sein de la vaste étendue dorée, se voyaient obligés de fixé inlassablement le sol. Debout parmi cette centaine de personnes dont le nom n’était que l’ultime trace de leur vie passée. Le dénommé Jinks coupait machinalement la précieuse épice essuyant de temps à autres les gouttes salées qui venaient malicieusement lui brouiller la vue.

- Alors on fatigue ?

L’homme debout derrière lui posa une lourde main sur l’épaule de l’esclave. Si les traits de son visage semblaient se perdre sous l’ombrage de sa coiffe, il était encore possible de distinguer ses deux yeux bleus surplombant le large sourire aux dents immaculés qu’il affichait. Sans se détourner de sa tâche, l’esclave se contenta d’un silencieux « non » de la tête. Visiblement attristé par le silence de l’homme, l’apprenti contremaitre se contenta de lui appliquer deux tapes appuyées dans le dos avant de se désintéresser de lui.

En d’autre instant, Jinks aurait été un peu plus bavard. L’homme en effet était connue pour deux choses dans son camp, sa docilité et sa grande gueule. Cependant, aujourd’hui comme tous les jours depuis une semaine, il ne redoutait qu’une chose. Après neuf mois d’attente et de stress … Neuf mois sous les yeux curieux des autres esclaves, des contremaitres et des quelques marines chargés de maintenir l’ordre … sa compagne arrivait au bout du chemin.

Elle avait travaillé tout au long de sa grossesse. Dans des conditions pareilles, seul un miracle avait pu permettre à cette grossesse d’arriver à terme et alors qu’elle s’était brutalement vu pliée en deux par les contractions, ce fut uniquement à cet instant qu’il fut consenti pour elle de rester dans le petit cabanon où seule une autre esclave, s’étant déclarer sage-femme, était autorisée à rester à ses côtés.

Pendant quarante-huit longues heures il avait été coupé d’elle. Essayant désespérément d’effacer toutes pensées négatives de son esprit, seul son tatouage encré à l’encre rouge lui rappelait inlassablement cette dernière et les souffrances qu’elle endurait « Lila »….

-Jinks !

Ses yeux se levèrent brutalement tandis qu’une voie connue mobilisait brutalement toute son attention. Ses pupilles sombres baignaient au milieu d’une sclère rougie. Son visage déjà naturellement buriné par ses années passés en mer, portait maintenant les traces d’une fatigue et d’une inquiétude qui prendraient des années à disparaitre.  

Face à lui, la jeune femme au teint ébène avait le souffle court. Ses pupilles brunes s’étaient instantanément plongées dans son regard et de ses bras frêles, elle leva deux doigts en signe de victoire. Sa tête se tourna naturellement en direction du contremaitre lui-même alerté par les cris. Se contentant d'un négligeant geste de la main, il ajouta de sa voix grave « Tu as dix minutes ».

Dévalant le champs à grandes enjambés, il défonça presque la porte de la vétuste maternité. Elle était là … Allongée, dans son sang, sa pisse et ses selles mais, bien là. Le souffle était court, son visage bien plus pâle qu’à l’accoutumé était couvert de sueur. Dans les yeux de sa femme, il lisait l’effort infini qu’elle avait fourni et alors qu’il redescendait enfin de ses émotions, ses yeux se baissèrent enfin sur les bras de son épouse. Un, deux … ? Ils étaient deux ?!

Ouest Blue – même endroit – 1609

Les grossesses étaient rares, voir impossible au sein des esclaves. Loin d’être habitué à une telle situation, CAPO Szef  installé depuis des années sur l’île se retrouvait dans une situation des plus embarrassantes. Fils de contremaitre, il avait grandi sur place avant de lui-même prendre la tête de son groupe d’esclave. Enfance, adolescence et enfin âge adulte, toute sa vie il avait vu les regards assassins qui lui étaient jetés par ces rebus de la société .

Des rebelles et des criminels qui rejetaient leur sort. Il ne leur devait rien et dans ce monde où tout crime se paye, ces hommes comme ces femmes payaient le poids de leurs actes . Là était le problème. Cette ambiguïté venant travailler son esprit rongeant sa  conscience jour après jour ... car oui, là il s'agissait de deux innocents. Si ses enfants n’avaient rien connu du monde alors comment pouvait-il les garder dans un univers si ingrat. Devait-il les séparer de leur mère ? Si oui, pour les envoyer où ? Il connaissait du monde à Kage Berg. Là, ils pourraient mener une vie heureuse, simple loin de leurs criminels de parents et entourer de gens bien.

Tourmenté par ses questionnements, l'homme en fin de cinquantaine passait des nuits de moins en moins longues et son fils CAPO Dzieko  sentait son père dépérir.  Pourquoi se stressait-il autant? Pour lui ce problème n'en était pas un. Lui était sur le terrain, lui connaissait la réalité. Jinks, Lila, les petits Alexander et Octave n’auraient pu voir le jour sans sa magnanimité.

- Ce sont des esclaves et tu te prends la tête pour rien je te dis ! Ici on ne parle pas d’humain, mais d’animaux qui travaillent pour nous afin de racheter leurs pêchers, il n'y a rien de plus à comprendre ...

Assis face à face, leurs regards azurs s’entrechoquaient avec vigueur. Le silence avait fini par figer le temps dans la petite pièce aux moulures excentriques. Tous deux avaient leur idée mais … Il n’y avait qu’un seul chef.

Ouest Blue – Toujours le même endroit – année 1615- L’aube-

Cela faisait des heures que le jeune Alexander se tenait là, au bord de la falaise. Ses petits pieds flottant dans le vide, la tête tournée vers les étoiles, l’enfant semblait s’être figé dans le temps, dodelinant lentement au bruit de la houle.

- Père t’a déjà dit que tu risques de tomber Xan … et ce n’est pas avec tes petits bras que tu vas pouvoir remonter.

- Moques-toi de mes bras, mais tu ne m’as pas encore battu à la bagarre.

Le fou rire qu’ils partagèrent termina de mettre une touche de délicatesse sur ce tableau. L’un assis, l’autre debout à quelques mètres de là, les deux frères partageaient maintenant le même regard sur l’océan.  

- Lorsque l’on s’enfuira, on prendra la mer Xan … On naviguera jusqu’à l’horizon sans s’arrêter avec maman et papa. Je serai le capitaine, papa mon second et toi le mousse tu verras.

- Papa était pirate et c’est pour ça qu’on est coincé ici … Il « paye ses actes » comme il aime bien le dire …  
- Donc toi tu comptes rester là ?

- J'ai jamais dit ça …

Là encore, ce fut un silence fragile qui s'installa entre les deux enfants. Nul besoin de parole, nul besoin de regard. Comme depuis toujours, les deux enfants se comprenaient par pur instinct et comme depuis toujours ils connaissaient suffisamment l'importance de ces moments de calmes, pour ne pas les perturber. Toujours suspendues au bord de la falaise, les petites guiboles accentuèrent subitement leur balancement avant d'effectuer une gracieuse courbe pour retomber fermement au sol.


- Sortie artistique et toujours pas mort tu vois ? Allez Oc, rentrons à la maison.


- Pars devant j’arrive …


-Trois jours plus tard – quelques pars sur l’océan.

L’immense navire tanguait atrocement sous l’effet de la houle. Si la plupart était rentré dans la cabine principale, comme à son habitude, Xander était le seul à s’être glissé à l’extérieur échappant à la surveillance des gardiens grâce à sa petite taille. Les deux jambes calées sur un pilonne. Il ne décrochait pas de l’océan, observant avec fascination les immenses rouleaux s’écraser sur la proue l’éclaboussant par intermittence de cette eau glacée au goût prononcé de sel.

C’était la première fois qu’il la voyait de si près. A l’horizon son île n’était plus qu’un point dont il s’était détourné terminant d’arracher les derniers fils de son passé.  

-On ne peut pas les laissés la-bas Xan, ce n’est pas juste !  

La main posée de son frère sur son épaule l’arracha de sa torpeur. Tournant la tête dans sa direction, il distinguait encore clairement les sillons figés par le sel qui traversait ses joues. C’était vrai que son monde basculait à nouveau. Séparé du jour au lendemain de son père et sa mère, les marines l’avait attrapé par le col l’arrachant au reste de son cocon tandis que ces derniers l’observaient les yeux humides. « Quoi qu’il arrive, ne reviens plus ici ».

Ce furent les derniers mots de son père. Alors que leurs silhouettes s’effaçaient, il les vit se tourner lui donnant une ultime fois le dos.

-Il ne veulent plus de moi Oc …

Ce murmure se perdit dans les vagues tandis qu’une autre voix plus forte se faisait entendre.

Qu’est-ce que vous faites là, c’est dangereux !

2 ans plus tard - Kage Berg-

Deux hommes discutent autour d’une petite table. L’inconfort se lit sur leurs visages tandis qu’ils se contorsionnent pour ne pas s’entrechoquer. Lorsque l’on se penche sur cette scène figée dans le temps, les deux protagonistes semblent similaire en bien des points. Des traits marqués, des cheveux grisonnants, des yeux sévères et fatigués. Déplaçant pensivement sa cuillère au sein du liquide noir posé devant lui, ce fut Szef qui cassa le silence en premier.

- Encore merci, d’avoir accepté le gosse avec toi. Si seulement j’avais envoyé toute la portée à peine sevrée, l’autre ne serait pas mort.

- Ce n’était pas un choix facile, personne ne peut te juger et beaucoup les auraient simplement tué ou laissé sur place. Tu as été magnanime et ce même-ci je constate qu’avec le temps tu les confonds toujours de plus en plus avec des animaux.

Cette petite pique avait profondément touché le vieillard. Il ne se voulait pas à l’image des autres chefs d’exploitations, insensible, inhumain, comme son père avant lui et comme son fils après lui. Cette ambiance, cette vie lui pesaient bien plus qu’à ses début et l’idée de la retraite taquinait un peu plus de jour en jour.

- Depuis qu’il est là, il n’a pas lâcher un pet, je ne sais plus comment l’approcher. Ce n’est pas qu’il soit méchant, mais hormis dormir, manger et disparaitre … Je n'ai pas beaucoup plus d’interaction avec lui. J’ai même cru qu’il était incapable de parler jusqu’au jour où je l'ai entendu derrière sa porte. Il a de l’instinct le petit, il m’a repéré direct et je n’ai pas pu bien comprendre ce qu’il trafiquait.

- Tu es rouillé surtout, n’essayes pas de trouver des excuses.

- Rooo me fait pas me lever (Kajhakajha) …  Il ferait un bon marin s’il se laissait faire.


1620-Kage Berg

Les années avaient filé sur la paisible île de Kage Berg. Avec le temps la relation entre Alexander et son tuteur s’était adoucit permettant à ces derniers d’échanger sincèrement en de rare occasion. En parallèle, lorsque le jeune homme ne disparaissait pas du domicile, Rotnem consacrait son temps de retraite à former le jeune homme qui se montrait comme prévu assez talentueux. Physique, tactique et combat rythmaient donc les journées d’entrainement. Ces dernières s’interrompant souvent sur l’une de leurs habituelles mais toujours aussi théâtrales disputes.

Le jeune introverti ne parlait que très rarement de lui et de ses projets. Incapable de comprendre l’état d’esprit de l’adolescent, le vieillard qui lui faisait face restait persuader de pouvoir modeler sa jeune pousse à son image. Tête en l’air, indiscipliné et arrogant …. Tant de défauts à gommer avant d’enfin pouvoir le présenter à ses anciens collègues. De son côté, Xander continuait de rêver. C’était d’ailleurs pour s’évader qu’il disparaissait en pleine nuit, ne revenant souvent que plusieurs jours plus tard affamé et fatigué.  

-Tu ne m’as jamais dit pourquoi tu fixes tout le temps l’horizon Xan ?

Au milieu du sillons tracé par la lune sur l’océan, une ombre semblait fixer le jeune homme. Ultime étincelle de son frère  subsistant dans son esprit, elle se manifestait aléatoirement de temps à autre lui rappelant ainsi sa triste réalité. Au fond, si elle était  partie intégrante de lui... elle aussi pouvait l’entendre ...cet appel incessant .... ce murmure perdu dans l’embrun qui l’attirait depuis tout ce temps. Là-haut dans le ciel, la lune traçait un chemin menant là où le soleil terminait sa course, le bout du monde.  

Tout cela,il le sentait depuis toujours. Sur le bord de cette falaise sur son île natale, à l’avant de ce bateau remplit de marine et à l’extrémité de cette île si ennuyeuse.

-Tu ne comptes pas retourner les sauver ?

L’enfant savait qu’il n’avait plus sa place là-bas. Personne ne l’attendait le message avait été claire et pourtant …. Quelque part au fond de son cœur il était tristement seul.

1626- Autour d’une table

- Tu as entendu ça? Des milliers d’esclaves se sont échappés de l’île… Cette révolution nous perdra tous. Les gens qui y sont ... sont là pour une raison tu le comprends ça !  Szef n’était pas sur l’île mais les dégâts sont monstrueux !… Tes parents ne sont plus là …

L’homme sembla hésiter avant de lâcher cette ultime annonce. Les deux colocataires n’avaient jamais abordé ce sujet et il n’avait aucune idée de la réaction de son pupille. Assis face à lui, Alexander avait mis sa bouchée en suspend jetant un regard intrigué à son interlocuteur.

- Penses-tu qu’ils viendront te chercher ?

- Non …

- Veux-tu les retrouver ?




Informations IRL

  • Votre prénom / pseudo : Nico
  • Êtes-vous majeur ? Oui
  • Vous aimez / n'aimez pas : Euh .... là
  • Votre personnage préféré (de One Piece) : Corazon (waaaaaaaa) parenthèse numéro 2 ( Big 3 dans l'ordre : Luffy, Sanji, Zoro
  • Vous vous définiriez comme : Ancien fêtard alcoolo, nul à league of legende, fuck les études et un niveau en orthographe ridicule
  • Vous faites du RP depuis : Episodiquement depuis une dizaine d'année  
  • Vos disponibilités (approximatives) : Motivation dépendant donc aléatoire
  • Comment avez-vous connu le forum ? Impossible de me rappeler d'où mais ça fait un bail.


El mot de la fin:
    Salut Kalemare, je viens pour ta validation o/

    Une paire de description plutôt sympa, c'est complet, ça se lit bien, et le perso semble tout à fait intéressant et crédible, j'ai hâte de le voir en jeu.
    Niveau bio, je salue d'abord l'effort de s'inscrire dans la trame du forum, c'est toujours chouette de voir des joueurs lire et tenir compte des fiches d'iles. J'aime bien aussi le nuancier des pnj qui les éloigne un peu de la caricature. L'histoire se tient bien, le passif aussi, et le choix fait du récit fragmenté par périodes importante se lit super bien. J'aime beaucoup l'étrange relation qui le bloque un peu au niveau des parents et peut être du frangin. Au bilan tu t'ouvres pas mal de portes et c'est plutôt bien joué. Beau boulot.

    Au niveau dorikis on sera sur du 600.

    Il ne te reste qu'a aller poster ta fiche technique, renseigner les différentes cases de ton profil et passer dans le sujet de recensement d'avatar.

    A bientôt en jeu o/
    (Et si tu as des questions, le discord est la pour ça o7)
    • https://www.onepiece-requiem.net/t17349-red
    • https://www.onepiece-requiem.net/t2638-red-termine