Maloma R'shmalo, Mama Boutanche
Sexe : Femme
Race : HumaineMétier : Cuistot
Groupe : Révolutionnaire
But : Parcourir le monde et donner une bonne leçon aux ordures sur le chemin. Et ce, jusqu'à en avoir marre.
Équipement : Un petit bateau pour naviguer et de quoi survivreParrain : -
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? -
Codes du règlement :
Description physique
— Mama Boutanche ?! Vous v’nez m’annoncer qu’elle est canée, cette peau de vache ?
— Je … euh … non … Mais vous êtes la personne qui la connaît le mieux dans celles que je suis parvenue à contacter. Vous pourriez me la décrire ?
— Tout dépend. C’que j’vais dire, ça va lui être rapporté ?
— Non.
— Oh bah c’est simple alors. Déjà, même si elle aime pas son vrai nom, qui sonne trop rond, trop mou à ses oreilles, elle s’appelle Maloma R’shmalo. La quarantaine bien tapée, c’est un bon deux mèt’s cinquante sur presque un mèt’, et qui pèse bien son quintal et demi …
— Ah oui, quand même …
— Ah non mais ça c’est rien ! C’est encore plus impressionnant quand on la voit … Ou pire : quand elle vous toise ! Si elle est juste devant vous, bien fâchée, z’allez vous sentir comme une p’tite merde toute ramassée. Ses lèvres charnues vont se r’trousser, ses yeux couleur lagon vont devenir couleur tempête, ciel et mer déchaînés, pis couleur nuages d’orage, des éclairs vont en fuser. P’t-êt’ même son poing en travers d’vot’ gueule aussi, si vous insistez un peu !
— Je …
— C’est pour ça que j’l’aime, mon grizzly des îles ! … Quoi ? Me r’gardez pas comme ça ! Oui, j’suis amoureux d’un buffle ! Elle souffle comme un bœuf, elle avance d’un pas décidé comme un taureau près à en découdre, ses bras on dirait mes cuisses, ses cuisses mon torse, des heures de tannage au plein cagnard en moins, mais vous la verriez avec ses robes simples et colorées, son sourire crâne ! Ca d’vient un vrai soleil noir ! Elle est pas très distinguée ni très coquette, mais elle aime bien s’dessiner des p’tits tatouages comme les gens d’son île natale. Elle en connait pas l’sens mais elle les trace selon ses envies et son inspiration. Parfois, on la dirait sortie d’la Marine d’élite, parfois d’un compte de fée. Pareil, elle aime bien porter quelques babioles qui brillent comme un berry neuf, mais c’est d’la camelote. C’est pour s’donner un genre. Les jours d’grande occasion, quand elle doit s’foutre sévèrement sur la tronche, elle fait même des p’tits trucs avec ses ch’veux crépus, mais souvent, elle les rase sur les côtés, attache simplement l’reste pour pas êt’ gênée, et ils tombent sur ses épaules, comme une cascade d’écume brune … et p’t-êt’ même un peu blanche maintenant, qui sait ?
Description psychologique
— Ahem. Et pourquoi ce surnom de “Mama Boutanche” ?
— Bah … Ca m’semble assez simple, nan ? Elle aime la bonne picole ! Un jour, y’a même un péqu’naud qui s’est étonné “Fis d’catin, c’est p’us une descente qu’elle a, c’est Reverse Mountain !” … Et c’est qu’elle encaisse bien, la bougre ! Avant, à chaque victoire, elle aimait fêter ça. Un tonn’let y passait.
— Bon sang ! Vous me parlez souvent de conflit … Elle me paraît un temps soit peu belliqueuse, cette Mama Boutanche …
— Je veux ! Un rien peut la faire vriller, tout comme elle peut s’amuser avec un gus qui veut lui mett’ les nerfs en p’lote. Le meilleur moyen, c’est d’l’attaquer sur son physique. Non ! L’meilleur moyen, c’est d’jouer avec la bouffe ! NAN ! C’est d’taper dans l’social ou dans l’écologie ! Alors là, z’êtes sûre d’vous la mett’ à dos ! Mais bon, faites vos prières, pleurnichez, suppliez-la : rien y f’ra.
— Mais … Pourquoi fait-elle tout ça ? Quel est son but ?
— Elle a pas un tempérament à rester en place. Quand on trainait ensemble, dans nos vingtaines d’années, c’était pour voir le monde. Quand elle s’est aperçue qu’il était bien pourri à certains endroits, elle s’est sentie obligée d’intervenir … Et j’crois qu’ça la quitte p’us … Faut dire qu’j’aimais ça, la voir débouler comme une furie dans un jeu d’quilles … Elle a pas peur, haut gradés, gros bonnets, hommes d'affaires … Si tu lui restes en travers d’la gorge, elle t’fonces dans l’tas !
— Et du coup, si j’ai bien compris, vous n’êtes plus ensemble ? Pourquoi, si ce n’est pas indiscret ?
— Disons qu’c’est compliqué …Elle a toujours été hyper indépendante … On est toujours en couple, unis sous l’signe d’l’amour vache, mais avec l’âge, j’préfère ma p’tite vie tranquille avec les bestiaux. Mais c’est impensable pour elle. J’sais même pas c’qu’elle est dev’nue ses dernières années … Z’avez qu’à voir à quel point j’lui manque !
— Pardonnez-moi mais … Qu’est-ce que vous lui trouvez ? Ça doit être difficile de vivre avec une personne comme elle …
— Boarf … Vous savez, moi j’fais pas d’vague. J’suis. Elle, c’est un peu une meneuse née. J’suis tombé sous son charme ! Les opposés s’attirent, comme on dit …
Biographie
— Et pour finir, vous pourriez me raconter un peu sa vie, je vous prie ?
— Comme j’vous disais, elle est née y’a une quarantaine d'années sur Torino, d’une famille d’pêcheurs. A quatre ans déjà, elle aimait se foutre sur la gueule avec les gros piafs du coin. Du coup, ses parents ont été obligés d’prendre la mer pour éviter qu’la guerre entre les locaux et eux reprennent. J’vous jure !
Ils s’sont installés à Kage Berg, ils ont acheté un ranch et un troupeau d’moutons, ils ont bien réussi à rentabiliser tout ça, un peu grâce à leurs techniques néotribales. Ah bah forcément, ils s’démarquaient des aut’s bouseux du coin ! Du coup, ses parents ont fini dépassés par les affaires, comme d’bons connards d’citadins d’mes deux ! Jamais d’temps pour la gamine ! Alors ils ont embauché une bonniche, qui lui servait aussi d’perceptrice. Histoire d’lui rentrer dans l’crâne les trucs que base qu’on apprend ailleurs. Au final, elle a surtout appris la cuisine …
Ca s’passait bien hein ! Elle s’entendait même à merveille avec les bestiaux ! Surtout avec Nuage, un agneau né lors de leur arrivée sur l’île ! Pis un jour, il a disparu, elle a d’mandé à la bonne où qu’il était, elle lui a dit “Dans son assiette”. D’puis c’jour-là, elle r’fuse d’becter quoi que ce soit qui soit d’origine animale ! Et là, là ! C’est d’venu un enfer d’vivre sur c’te île ! A seize ans, elle s’est barrée et elle a pris la mer !
Oh, elle s’démerdait bien ! Elle s’f’sait embaucher sur les rafiots qui voulaient bien d’elle. Elle a servi d’mousse ou d’cuistot. Fallait pas lui chier dans les bottes quand elle décrétait qu’elle servirait pas d’bidoche ou d’truc sorti d’un orifice d’une bête parce qu’elle t’passait par d’ssus bord sans t’prév’nir ! Capitaine ou pas ! Bon, du coup, elle a fini elle aussi par êt’ passée par d’ssus bord ou emprisonnée l’temps d’êt’ déportée … Quand elle en a eu marre d’manoeuvrer ou d’grimper en haut des mats, elle s’est intéressée à la navigation.
C’est que’ques années plus tard que j’l’ai rencontrée ! Elle avait été abandonnée sur une île paumée, elle avait foutu l’bordel dans l’coin, et elle a fini au trou, tout comme moi un peu avant ! Mais quand l’chef du pat’lin est v’nu pour nous annoncer la bouche en coeur qu’il allait s’servir des prisonniers comme employés municipaux personnels, elle s’est r’bellée et elle a entraîné tout c’beau monde avec elle ! Même les plus péteux ! Tout dev’nait une arme avec elle ! Elle a fait une razzia dans la cantine d’la prison, elle a distribué d’la bouffe à tous les prisonniers libérés et elle s’est servie de deux casseroles comme tambours de guerre ! Pendant qu’elle ouvrait les hostilités, j’lui couvrais les arrières. Quand on s’est libérés et qu’on a enterré vivant l’chef du coin jusqu’au cou … Nan mais faut que je vous raconte dans l’détail : j’me suis senti poussé des ailes à ses côtés et j’ai pissé sur l’crâne de l’aut’ tanche, en prétextant qu’fallait arroser toutes les plantes, même les mauvaises herbes. Du coup, j’lui ai tapé dans l’oeil autant qu’elle m’avait tapé dans l’oeil. On a fini par tous s’barrer sur un rafiot d’la Révolution qui passait par là.
Sauf que nous, on est pas restés. On aimait pas trop leurs méthodes. On a monté not’ propre équipage. Révolutionnaires indépendants ! Les Barges d’la barge, vous connaissez ?
— Non …
— Normal, z’êtes bin trop jeune … Imaginez tous les jeux de mots possibles, on y a pensé. C’était not’ âge d’or ! C’est même à c’moment là qu’elle a hérité de c’surnom ! On a rencontré d’chouettes types ! On voguait sur les mers pour m’ner la vie dure aux ordures. C’était la bonne époque ! On avait quand même des liens avec la Révolution, et même avec la Marine qui commençait à nous coller aux basques ! Mais on s’respectait mutuellement à l’époque ! On s’attaquait pas bêt’ment et méchamment comme des vulgaires clébards ! Enfin, sauf avec les ordures d’la Marine, sans vouloir vous manquer d’respect, M’dame …
— Lieutenant Amary. Et donc ?
— Bah … Quand ses parents ont passé l’arme à gauche y’a quelques années d’ça, fallait quelqu’un pour s’occuper du ranch. Elle, elle voulait pas r’tourner là bas, et perso, j’voulais raccrocher mes gants. Sauver l’monde c’est bien beau, mais j’en avais ma claque d’me carapater partout, tout l’temps. Place aux jeunes ! C’est leur monde après tout ! Leur merde ! J’lui ai proposé d’prendre sa place en attendant son r’tour, c’qu’elle a accepté. Mais j’suis pas sûr d’la r’voir … J’pense qu’elle r’ssent beaucoup trop la souffrance des bestiaux de tout Kage Berg pour ça …
— Je vois, merci beaucoup M. Crowley ! Vous êtes un révolutionnaire comme je les aime : bien sagement à la retraite ! Mais … dernière question : pourquoi accepter de me livrer aussi facilement toutes ses informations cruciales ?
— Bah ! Elle veut cavaler ? J’vais la faire cavaler moi ! Si elle s’fait choper, j’irai p’t-êt’ lui apporter des oranges ! Ah, et transmettez-lui les amitiés d’son “cowboy des mers”, vous s’rez bien brave …
(... ou téméraire, si vous osez l’faire …)
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Guillaume Portes
- Êtes-vous majeur ? Même trop vieux pour ces conneries !
- Vous aimez / n'aimez pas : Bien des choses !
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Celui que tu préfères !
- Vous vous définiriez comme : Concis.
- Vous faites du RP depuis : Bien trop longtemps !
- Vos disponibilités (approximatives) : Quand je peux, surtout les soirs (oui, ceci est une réponse sérieu... Merde !)
- Comment avez-vous connu le forum ? Google
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