Matin brumeux, les navires mouillent dans une petite baie depuis maintenant plusieurs heures et tout le monde est aux aguets. Il faut dire que face à ce cuirassé de la marine et à son escorte, nous n’avions pas l’ombre d’une chance. Après tout, on est peut être téméraires mais pas stupides… Dans ce brouillard, j’arrive tout juste à apercevoir l’immense montagne en forme de crâne qui surplombe tout. Pourquoi Union John, me direz vous, alors qu’un butin nous attend quelque part au Royaume de Drum ? La Marine. La probabilité de tomber sur un convoi lourd au milieu de nul part n’était pas énorme mais il a fallut que ce soit pour nous. Mais c’est le calme plat, plus aucun canon ne tire, plus aucune voile à l’horizon, nous voilà à priori débarrassés d’eux, du moins pour le moment… Reyshu s’amène alors à la proue du navire, me sortant de mes songes.
Je crois qu’on les a semé…
On dirait bien ouais. Des dommages sur l’un de nos navires ?
Rien du tout, on a eu beaucoup de chance.
Bien… Que les hommes restent sur le qui vive et qu’ils se tiennent prêts.. on ne restera pas longtemps ici, je vais jeter un œil à terre.
L’homme poisson acquiesce d’un hochement de tête et s’éloigne pour faire circuler les ordres. Quand à moi, je parcours le pont de L’Intrépide pour arriver jusqu’à Borat. Ren se trouve en contrebas, devant la petite maisonnette en compagnie de Megumi. S’il est essentiel de laisser quelqu’un en qui les homme ont confiance, comme Reyshu et Kutcham, ce serait peut être l’occasion de partir en vadrouille avec les nouvelles recrues.
Je vais à terre, ça vous branche ?
J’attends pas leur réponse, descendant à la chaloupe, pressé d’enfin poser pied à terre. Pris en chasse par les forces de l’ordre, les trois derniers jours n’ont pas été de tout repos. Faut dire qu’ils ont tiré à vue et se sont mit en tête que nous couler était une priorité, dès l’instant où ils ont aperçu notre jolly Roger. Heureusement pour nous, la mer était plutôt agitée et notre timonier est le genre de gars qui connaît plutôt bien les courants marins. Ni une ni deux, voilà que Ren et Meg’ descendent à la chaloupe et il ne nous faut pas plus d’une douzaine de minutes pour atteindre le rivage. La plage est déserte et silencieuse, j’entreprenne la rapidement de planquer notre petite embarcation pour le retour avec l’aide de Ren et nous voilà fin prêts pour une petite session exploration.
L’immense crâne rocheux est impressionnant mais le paysage n’est pas bien différent de Banaro. On passe quand même d’une « île au trésor » à une autre « île au trésor », donc question destination je pense bien qu’il y a plus dépaysant. Au terme d’une petite marche nous arrivons aux abords d’une espèce de petite ville. Nichée entre deux falaises abruptes, il s’agit d’un espèce d’assemblage de wagons de train et autres constructions en bois. À l’entrée, d’épaisses barricades de bois hérissées et quelques gaillards armés qui tiennent ce qui ressemble à un poste de contrôle. L’un d’eux vient interrompre notre avancée, l’air suspicieux.
Hé là.. qui va là ?
Nous ne cherchons pas les problèmes.. juste à nous approvisionner.
Pas de vague étrangers. Et pas de fouille sans s’enregistrer… On vous tient à l’œil.
Quel accueil, le type nous laisse passer, nous regardant tour à tour de travers et nous voilà enfin dans l’enceinte de Bella Union. En réalité, il s’agit d’une espèce de grande rue, bordée de bâtiments de bois, paysage qui n’est pas sans rappeler Hat Island, Djaymily se serait sans doute sentie chez elle ici. Je toise vite fait les types qui parcourent la grande rue et mon attention est captée par ces espèces de petits hommes non loin…
Je crois qu’on les a semé…
On dirait bien ouais. Des dommages sur l’un de nos navires ?
Rien du tout, on a eu beaucoup de chance.
Bien… Que les hommes restent sur le qui vive et qu’ils se tiennent prêts.. on ne restera pas longtemps ici, je vais jeter un œil à terre.
L’homme poisson acquiesce d’un hochement de tête et s’éloigne pour faire circuler les ordres. Quand à moi, je parcours le pont de L’Intrépide pour arriver jusqu’à Borat. Ren se trouve en contrebas, devant la petite maisonnette en compagnie de Megumi. S’il est essentiel de laisser quelqu’un en qui les homme ont confiance, comme Reyshu et Kutcham, ce serait peut être l’occasion de partir en vadrouille avec les nouvelles recrues.
Je vais à terre, ça vous branche ?
J’attends pas leur réponse, descendant à la chaloupe, pressé d’enfin poser pied à terre. Pris en chasse par les forces de l’ordre, les trois derniers jours n’ont pas été de tout repos. Faut dire qu’ils ont tiré à vue et se sont mit en tête que nous couler était une priorité, dès l’instant où ils ont aperçu notre jolly Roger. Heureusement pour nous, la mer était plutôt agitée et notre timonier est le genre de gars qui connaît plutôt bien les courants marins. Ni une ni deux, voilà que Ren et Meg’ descendent à la chaloupe et il ne nous faut pas plus d’une douzaine de minutes pour atteindre le rivage. La plage est déserte et silencieuse, j’entreprenne la rapidement de planquer notre petite embarcation pour le retour avec l’aide de Ren et nous voilà fin prêts pour une petite session exploration.
L’immense crâne rocheux est impressionnant mais le paysage n’est pas bien différent de Banaro. On passe quand même d’une « île au trésor » à une autre « île au trésor », donc question destination je pense bien qu’il y a plus dépaysant. Au terme d’une petite marche nous arrivons aux abords d’une espèce de petite ville. Nichée entre deux falaises abruptes, il s’agit d’un espèce d’assemblage de wagons de train et autres constructions en bois. À l’entrée, d’épaisses barricades de bois hérissées et quelques gaillards armés qui tiennent ce qui ressemble à un poste de contrôle. L’un d’eux vient interrompre notre avancée, l’air suspicieux.
Hé là.. qui va là ?
Nous ne cherchons pas les problèmes.. juste à nous approvisionner.
Pas de vague étrangers. Et pas de fouille sans s’enregistrer… On vous tient à l’œil.
Quel accueil, le type nous laisse passer, nous regardant tour à tour de travers et nous voilà enfin dans l’enceinte de Bella Union. En réalité, il s’agit d’une espèce de grande rue, bordée de bâtiments de bois, paysage qui n’est pas sans rappeler Hat Island, Djaymily se serait sans doute sentie chez elle ici. Je toise vite fait les types qui parcourent la grande rue et mon attention est captée par ces espèces de petits hommes non loin…