Méria D. Marianne - La Peste

N'est-elle pas magnifique ? Bien sûr que si. Méria est et a toujours été un modèle de beauté. Particulièrement au fait de sa plastique avantageuse, elle a toujours pris soin d'elle. Sa peau est douce, délicate, elle sent naturellement bon et rend les hommes fous d'elle. Habituée très jeune à se démarquer par son physique plus que sa psyché, la femme a appris à se déplacer avec une certaine grâce, comme une élégance aux aspects naturels. Souple et agile, la pirate sait se mouvoir comme un félin. Ses gestes semblent d'une fluidité sans pareille. D'un regard, d'une moue éphémère ou d'un bref toucher, la jeune femme sait capter l'attention d'un homme pour plus la perdre. Le faisant regarder à gauche, elle agit à droite. Tout en elle hurle à la beauté et à l'allégresse, mais il serait sot de s'y fier, car la dame a en réalité tout d'une succube. Son corps lui permet de distraire ceux assez stupides ou lubriques pour se faire avoir. Si Méria sait charmer et sourire, ce n'est pas pour autant son état naturel.


Les traits ô combien délicats de la jeune femme n'ont généralement pas la chance d’accueillir un sourire. La pirate a souvent l'air blasée ou en colère. Si son visage n'est pas déformé par la rage ou son insatiable soif de sang, il renvoie une jeune femme qui semble mortellement s'ennuyer. Rares sont les gens en mesure de voir la beauté de Méria dans sa forme la plus pure et naturelle. Sa mère était en réalité la seule à y avoir réellement le droit. Les autres ne sont que des victimes potentiels ou des pions qu'elle doit manipuler. Le sourire de la pirate est l'image même de l'hypocrisie et de la malhonnête. C'est un démon aux airs angéliques, rien de plus.


Son beau visage, malheureusement pour elle, est le témoin d'une vieille blessure. Son œil gauche est barré d'une longue cicatrice qui lui fait honte. Non seulement elle déteste cette infamie qui lui rappelle un douloureux événement de son passé, mais plus encore, elle y voit un signe intolérable de faiblesse pour la femme forte et indépendante qu'elle est. Certains diraient que cette légère mutilation ne gâche en rien la beauté de la jeune femme, qu'au contraire, une légère imperfection la rend plus belle encore. Qui plus est, cette cicatrice ne manque pas de conduire les gens à admirer le magnifique regard de la pirate, dont les yeux bleu-vert vous fixent avec intensité. Si ce dernier est ,comme on le dit, le reflet de l'âme, alors il est évident que quelque chose ne tourne pas rond.


Menue, Méria est malgré tout une femme particulièrement athlétique. Quand elle était jeune, le sport était pour elle un défouloir. Aujourd'hui, c'est un moyen pour elle de rester en vie. Entraînement difficile, guerre facile, comme ils disent dans la Marine. Fruit de son dur labeur des années durant, ses muscles se dessinent magnifiquement à la surface de sa peau, la rendant irrésistible là encore. Pas une once de graisse, des muscles et des formes généreuse pour une femme de sa stature. Que pourraient les faibles hommes face à une plastique pareille ?


Signe d'une certaine coquetterie de sa part, la jeune femme fait particulièrement attention à sa chevelure. Douce et soyeuse, elle lui arrive jusqu'aux reins et se démarque par sa couleur. D'un rouge vif, elle ne passe pas inaperçu et joue énormément en ce qui concerne le charme de la pirate. Ses cheveux sont le véritable reflet de son âme, éclatants , exubérants et sanglants.


Enfin, les tenues de la peste sont particulièrement aguichantes. En plus de lui permettre une totale liberté de mouvement, ses vêtements ont le don de laisser apparaître aux yeux du monde bien plus de peau que nécessaire. Amoureuse du cuir depuis toujours, elle ne manque pas de s'habiller avec. Plus ce qu'elle porte est près du corps, plus elle aime ça. Ceci étant, contrairement au reste de sa plastique, ses tenues ne manquent pas de signaler aux gens que Méria n'est pas une enfant de chœur. Bardée de lames dans le dos, à la ceinture et sur les jambes, elle est un véritable petit arsenal à elle seule. Couplé à sa voix légèrement grave mais suave malgré tout, la pirate dégage un je ne sais quoi de mystérieux, à la fois intriguant et inquiétant.

Méria est une femme qu'il vaut mieux ne pas se mettre à dos. Colérique, revancharde et particulièrement sanguinaire, elle est le parfait cliché du pirate dépeint par la Marine. Terriblement égoïste, elle ne pense qu'à elle, toujours, qu'importent les conséquences. Sa barbarie ne semble avoir de limites et son manque de considération total à l'égard de la vie humaine ferait froid dans le dos à bien des gens. Élevée à la dure par un père alcoolique et violent, la jeune femme n'a pas les même codes moraux que la majorité de ses contemporains. Méria vit dans un monde horrible, et plutôt que de chercher à le changer, elle se jette corps et âme dans ses pires travers pour tirer son épingle du jeu. La loi du plus fort est une religion pour elle. Les faibles méritent le sort qu'elle leur réserve, point à la ligne.


Marquée par sa jeunesse, la pirate est devenue une misandre convaincue. Elle ne fait confiance à aucun homme et les considère comme le pire fléau existant sur terre. Cela ne veut pas dire pour autant qu'elle les trouve inutiles, bien au contraire. Avantagée par son physique généreux, elle se fait un devoir de manipuler ses semblables dès qu'elle en a l'occasion. Tout cela avant de les trahir, les laisser dans les pires situations ou les tuer elle-même. Les hommes sont des pions qui doivent la servir, rien de plus. Féministe devant l'éternel, elle n'est pas pour autant particulièrement amicale avec les autres représentantes du sexe faible. Méria n'aime presque rien ni personne.


La vie de la jeune femme est motivée par sa quête de vengeance. Considérant que son ancienne capitaine, Aoi D. Nakajima, est la seule et unique responsable de la mort de sa mère, elle s'est fait la promesse à elle-même de lui ôter la vie. Malheureusement pour elle, sa cible étant détentrice du terriblement puissant et réputé logia de la lave, elle a décidé de mettre sa quête de côté le temps de devenir plus forte. Son but à long terme est de trouver un moyen de lutter contre les pouvoirs de son ancienne cheffe pour ensuite l'abattre comme un chien. Rien ni personne ne pourra l'en empêcher.


Bourrée de vices en plus de tout le reste, la pirate se noie dans les plaisirs de la vie. Luxure, cupidité, envie, orgueil, gourmandise, colère, il ne lui manque que la paresse pour être officiellement la parfaite représentante des sept péchés capitaux. Il est très difficile de trouver du bon chez la jeune femme tant elle ne vit que pour elle en se servant des autres.


Indigne de confiance, c'est une traîtresse notoire et une mutine de l'équipage des Ombres du chaos. Bien malheureux sont les gens à lui faire confiance. Malheureusement pour eux, Méria est une femme intelligente et manipulatrice, elle sait dire aux autres ce qu'ils veulent entendre, elle sait jouer les caméléons pour sembler être une toute autre personne qu'elle ne l'est dans le but d'arriver à ses fins. Elle seule arrivera au bout du Nouveau Monde et saura y asseoir son autorité.

Méria D, Marianne est née à East Blue, sur une petite île presque inconnue non loin d'Orange: Le Rocher d'Hulm. Autrefois protégé par une garnison de Marine, l'île avait avait été désertée et mise sous la tutelle de celle voisine, plus importante pour le Gouvernement Mondial. Il n'y avait pas grand monde sur place, pas grand-chose à faire hormis travailler et vivre sa vie comme on le pouvait. Malheureusement pour elle, Méria vit le jour dans la pauvreté. Sa mère tenait une piteuse auberge et peinait à joindre les deux bouts. Quant à son père, il s'agissait d'un pirate sans talent ayant écumé un temps Grand Line avant de revenir couler des jours paisibles sur les blues.


Dès sa plus tendre enfance, la fillette comprit que la vie était dure, qu'elle ne faisait pas de cadeau et qu'être une enfant ne la protégerait pas. Connu pour être un alcoolique notoire, son géniteur aimait faire sa loi et taper sur les deux femmes de sa vie. Très jeune, bien trop jeune, la future pirate apprit à connaître la violence. La maltraitance abusive de son père envers elle la renferma sur elle-même. Méria ne quittait pas l'auberge, ou presque jamais. Bonne à tout faire, elle était presque une esclave pour ses propres parents. Malgré tout, sa mère lui témoignait une certaine tendresse et elle s'y accrochait comme elle le pouvait.


Son enfance et son adolescence se déroulèrent ainsi. En grandissant, Méria se rendit compte qu'à sa manière, sa mère essayait de lutter contre les terribles châtiments de son mari. Prenant exemple sur elle, elle se mit au sport. En secret, elle apprit également à se battre. Tout était bon pour elle, manier une lame, tirer au pistolet, rien n'était de trop. Durant de longues années, l'adolescente continua de subir les mauvais traitements de son père. Jusqu'au jour de trop. Un midi que son père avait une fois encore abusé de la bouteille, il décida de la toucher devant tout le monde. Comme elle résistait contre ses envies lubriques et immorales, il la passa à tabac. Une fois qu'elle eut son compte, il se remit derrière le bar l'air de rien. Folle de rage et ne digérant pas la raclée qu'elle venait de subir, l'adolescente se releva, dégaina son pistolet cachet et tira une balle à l'arrière du crâne de son père. Le bang retentit dans l'auberge et glaça le sang des clients sur place. Le visage couvert du sang de son géniteur, Méria fit tellement peur aux badauds qu'ils prirent la fuite.


Comme sa mère savait que cet assassinat allait causer des ennuis à sa fille, elle décida de prendre ses affaires et de fuir en sa compagnie. Même si elle aimait son mari, elle savait que sa fille avait agi dans son intérêt et décida de lui pardonner. Ensemble, mère et fille quittèrent l'île avant que la Marine ne soit mise au courant et décide d'agir.


Quelque temps plus tard, quand sa génitrice devint la seconde de la déjà puissante capitaine Aoi, Méria décida de se mettre également à son service. Jeune membre des Ombres du Chaos, elle idolâtrait complètement sa cheffe. La piraterie lui apportait tout ce qu'elle cherchait et elle était immensément reconnaissante à Aoi de la laisser faire partie des siens. En dépit de sa jeunesse et de son manque d'expérience, la fougue dont faisait preuve l'adolescente fit rapidement d'elle l'un des mousses les plus efficaces de l'équipage. Elle était bien sûr encore très loin des standards de Grand Line, mais il était évident qu'elle avait de l'avenir.


Tout dégénéra à Reverse Mountain. Attaqués lors du passage par un équipage rival, les Ombre du Chaos eurent bien du mal à faire front. Dans la bataille, la mère de Méria passa par-dessus bord. Malgré les efforts d'Aoi pour la ramener sur le navire, rien n'y fit. Impuissante et blessée à l’œil, la jeune femme assista impuissante à la mort de sa mère, emportée par les flots puissants de la région. L'immense douleur causée par cette perte se mua rapidement en haine. Elle en voulait à sa capitaine. C'était par sa faute à elle et elle seule que sa mère était morte, elle en était convaincue. L'incompétence de sa cheffe avait conduit à un drame et elle devrait payer de sa vie pour cela. Malheureusement, malgré cet événement, Aoi avait toujours la confiance de ses hommes et elle était bien trop puissante pour la jeune mousse. Cette dernière décida donc de prendre son mal en patience.


Les échecs ne cessèrent de s’enchaîner par la suite pour l'équipage des Ombres du Chaos, notamment sa capture qui était une véritable honte pour la jeune pirate. L'attaque sur Whiskey Peak mit un peu de baume au cœur de la jeune femme, mais cela n'effaça rien du passé. La force d'Aoi ayant grimpé de manière stratosphérique quand elle mangea le fruit du magma, Méria considéra que sa vengeance n'était pour l'heure plus quelque chose de réalisable. La rookie en vint rapidement à la conclusion que rester plus longtemps aux côtés de la tueuse de sa mère ne faisait plus aucun sens. Elle devait tracer son chemin, faire ses preuves seule et surtout devenir bien plus forte.


Sa décision prise, l'absence prolongée d'Aoi sur Alabasta la poussa à se mutiner et à déserter l'équipage. Quittant les siens sans le moindre remord, elle s'infiltra à bord d'un navire marchand en direction de Drum. Elle savait qu'Aoi ne viendrait pas à sa poursuite, la supernova étant bien trop occupée à préparer son attaque sur le royaume des sables.


À présent seule, la jeune femme se mit à naviguer sur les différentes voies de Grand Line. Elle sautait d'équipages provisoires en équipages provisoires. Certains de ses compagnons éphémères mourraient de sa main, d'autres avaient la chance de pouvoir continuer leur chemin. Tel un parasite, elle allait ici et là pour se faire des sous sans rester jamais trop longtemps au même endroit. Amassant un petit pactole avec le temps, elle décida de s'arrêter un temps sur Union John pour le dépenser comme il se devait. La compagnie des mineurs et l'omniprésence des pirates lui convenaient et elle y resta de longs mois, vivant une vie de pacha. Avec le temps, son argent fondit comme neige au soleil et la jeune femme décida qu'il serait temps pour elle de repartir à l'aventure, le souci était qu'elle n'avait plus de navire. Qu'importe, elle trouverait bien une bande d'idiots à laquelle s'accrocher le temps de se refaire. Grand Line commençait à l'ennuyer et elle se disait que le Nouveau Monde avait l'air bien plus intéressant.