Arcadia était une ile gigantesque, comme beaucoup d’ile du nouveau monde comparée au reste du monde. Enfin de ce que je voyais, c’était surtout une ville énorme. Je ne voyais pas de verdure, beaucoup de bâtiments bien plus haut que ce que j’avais l’habitude de voir. Rapidement, on ne vit plus qu’une forêt de mat. Le port était immense. D’après nos informations, il était tellement grand, que même si la marine le contrôlait tout le monde accostait là-bas. J’avais du mal à croire que c’était possible. Mais, si je doutais de cette information-là, alors le reste du plan devenait caduc. Tout ce que j’allais entreprendre allait demander de la foi envers ma cause, envers mes alliés. Je dépendais entièrement des autres. Il fallait que je leur fasse confiance.
Emplis de confiance, nous arrivâmes au port. Ce que nous vîmes nous rasséréna directement. Le port était une véritable fourmilière. Vêtu de vêtement discret avec lesquelles nous pouvions cacher nos têtes, nous débarquâmes. J’avais opté pour un sweat à capuche noir. Pas vraiment le plus discret au port, mais en ville ce serait nettement mieux. Mes coéquipiers, bien que moins connu avait opté pour des tenues de marin plus classique, avec des chapeaux, casquettes ou autre bonnet en guise de couvre-chefs.
La capuche visée sur ma tête je quittai mes camarades. En effet, ils avaient également beaucoup à faire. Ils devaient trouver de quoi faire les petites réparations nécessaires après s’être fait malmené par l’océan le plus cruelle. Ils devaient se reposer et faire le plein de provisions pour pouvoir faire les prochains trajets. Tout ça en étant pas à plus de cinq de moi. Pour ma part, je suivis le flot des gens jusqu’à sortir du port. Ce qui fut le plus compliqué, ce ne fut pas vraiment d’éviter les patrouilles de la marine, mais plutôt de faire dix pas sans se cogner sur quelqu’un. Me fondant dans un groupe quand je voyais une patrouille arriver et le quittant pour progresser plus rapidement, lorsqu’elles étaient passée. Voilà comment je pénétrai dans Arcadia.
Arcadia était une de ces villes où vous aviez l’impression de passer d’une ville à une autre sans pour autant voir de démarcation entre les différentes parties. Il n’y avait ni champs, ni pré pour faire une frontière. Pourtant, les quartiers étaient on ne peut plus différent les uns des autres. Tant la population, que l’ambiance et les constructions vous disaient ce quartier n’est plus le même. Peut-être un jour loin dans le passé l’assemblage qu’était Arcadia avait été des villages différents autour d’une ville principale. Mais maintenant, pour certaines raisons qui m’était totalement inconnue, cette ville gigantesque avait poussé la ségrégation à l’extrême. Je m’en rendis compte, juste en marchant depuis le port jusqu’à Tercio. La zone du port bien qu’étendue répondait à la fonction portuaire. Je passai ensuite par une rue où il y eut, un bar, une taverne, puis deux, puis trois. Limite, il n’y avait que ça.
Par contre Tercio, c’est les bas quartiers avec tous leurs clichés. Les rues étroites, les ruelles sombres, les gens qui vous regardent bizarrement. Les gens qui vous sourient… Qui vous encerclent… qui vous abordent. Mais qu’est-ce qu’ils font ces cons.
« Holà, le touriste ! Tu t’es perdu ? »
« Peut-être bien un peu, c’est assez complexe comme ville. Vous voulez m’aider ? C’est gentil de votre part. »
« Je t’arrête tout de suite c’est toi qui vas nous aider mon petit pote. Tu vas nous filer tout ton fric qu’on puisse se rincer à ta santé ! »
Il fallait que je tombe sur des coupes bourses, c’est bien ma chance. Soit, je les plante là et je me tire ou je les encastre là et je me tire.
« Je suis désolé les comiques mais je n’ai pas vraiment le temps de jouer avec vous. »
« Parce que tu crois qu’on là pour jouer ! »
Sur le champ, je me retrouve sous le joug de quatre pistolets, les deux autres sortent chacun un long couteau, de je ne sais où.
« Tu fais moins le malin, là. »
« Obtempère et te fera pas de mal tu nous es sympathique. »
« C’est parce que vous m’êtes également sympathique que je vais vous donner un conseil les enfants. C’est une activité dangereuse à faire quand on n’a pas le nez débouché, car on ne sent pas le danger venir. Vraiment apprenez à juger vos proies. Est-ce que vous savez si je suis armé, au moins ? »
« Tu nous prends pour des bleues ou quoi. Tu veux nous faire marcher. »
« Ouais, tu n’as pas d’armes en plus. Seul contre six, qu’est-ce que tu veux faire. A cette distance on ne te ratera pas. »
« Merde vous m’avez percé à jour. Je tentais de la jouer fine. Je vais vous donner ma bourse. »
Je glisse ma main dans mon dos et au lieu de ressortir ma bourse, c’est mon Kurasigama que je sors. Là, ils comprennent, mais il est déjà un peu trop tard. D’un bond je me propulse en l’air. Leur balle passe là où j’étais une seconde plus tôt. Avec la massette au bout de ma chaine je percute les pistolets de deux gaillards. J’assomme le chef d’un coup de pied en retombant. Puis je tranche la dernière arme à feux en deux, avec ma faucille. Alors que ceux qui sont désarmé, sont là tout penaud à se demander ce qu’il vient de se passer. Les deux coutelards n’ont pas l’air d’avoir réalisé et se jettent sur moi. J’esquive facilement leur assaut, puis déviant un coup, je l’envoie planter son copain. Je crois que c’est à ce moment-là, qu’ils percutent et perdent tout envie de se battre.
« Bon, on fait comme j’ai dit. Vous n’attaquez pas n’importe qui. Et vous tâchez de rester en vie. Puis tant qu’à faire trouver vous une cause plus grande que vous à suivre. Sur ce je vous laisse. Bonne après-midi. »
« Bordel, tu aurais dû nous dire que tu faisais partie de la Vox Dystopia. On ne vous ennuie pas vous. »
« Ben, vous n’avez pas demandé et puis je ne connais pas la Vox Disopia. »
« Pourtant eux aussi, ils parlent toujours de la cause. »
« Ha ? Se serait donc le nom de la branche sur cette ile. Nous avons tous appris quelque chose aujourd’hui. Cette rencontre n’est pas perdue, du coup. »
Emplis de confiance, nous arrivâmes au port. Ce que nous vîmes nous rasséréna directement. Le port était une véritable fourmilière. Vêtu de vêtement discret avec lesquelles nous pouvions cacher nos têtes, nous débarquâmes. J’avais opté pour un sweat à capuche noir. Pas vraiment le plus discret au port, mais en ville ce serait nettement mieux. Mes coéquipiers, bien que moins connu avait opté pour des tenues de marin plus classique, avec des chapeaux, casquettes ou autre bonnet en guise de couvre-chefs.
La capuche visée sur ma tête je quittai mes camarades. En effet, ils avaient également beaucoup à faire. Ils devaient trouver de quoi faire les petites réparations nécessaires après s’être fait malmené par l’océan le plus cruelle. Ils devaient se reposer et faire le plein de provisions pour pouvoir faire les prochains trajets. Tout ça en étant pas à plus de cinq de moi. Pour ma part, je suivis le flot des gens jusqu’à sortir du port. Ce qui fut le plus compliqué, ce ne fut pas vraiment d’éviter les patrouilles de la marine, mais plutôt de faire dix pas sans se cogner sur quelqu’un. Me fondant dans un groupe quand je voyais une patrouille arriver et le quittant pour progresser plus rapidement, lorsqu’elles étaient passée. Voilà comment je pénétrai dans Arcadia.
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Arcadia était une de ces villes où vous aviez l’impression de passer d’une ville à une autre sans pour autant voir de démarcation entre les différentes parties. Il n’y avait ni champs, ni pré pour faire une frontière. Pourtant, les quartiers étaient on ne peut plus différent les uns des autres. Tant la population, que l’ambiance et les constructions vous disaient ce quartier n’est plus le même. Peut-être un jour loin dans le passé l’assemblage qu’était Arcadia avait été des villages différents autour d’une ville principale. Mais maintenant, pour certaines raisons qui m’était totalement inconnue, cette ville gigantesque avait poussé la ségrégation à l’extrême. Je m’en rendis compte, juste en marchant depuis le port jusqu’à Tercio. La zone du port bien qu’étendue répondait à la fonction portuaire. Je passai ensuite par une rue où il y eut, un bar, une taverne, puis deux, puis trois. Limite, il n’y avait que ça.
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Par contre Tercio, c’est les bas quartiers avec tous leurs clichés. Les rues étroites, les ruelles sombres, les gens qui vous regardent bizarrement. Les gens qui vous sourient… Qui vous encerclent… qui vous abordent. Mais qu’est-ce qu’ils font ces cons.
« Holà, le touriste ! Tu t’es perdu ? »
« Peut-être bien un peu, c’est assez complexe comme ville. Vous voulez m’aider ? C’est gentil de votre part. »
« Je t’arrête tout de suite c’est toi qui vas nous aider mon petit pote. Tu vas nous filer tout ton fric qu’on puisse se rincer à ta santé ! »
Il fallait que je tombe sur des coupes bourses, c’est bien ma chance. Soit, je les plante là et je me tire ou je les encastre là et je me tire.
« Je suis désolé les comiques mais je n’ai pas vraiment le temps de jouer avec vous. »
« Parce que tu crois qu’on là pour jouer ! »
Sur le champ, je me retrouve sous le joug de quatre pistolets, les deux autres sortent chacun un long couteau, de je ne sais où.
« Tu fais moins le malin, là. »
« Obtempère et te fera pas de mal tu nous es sympathique. »
« C’est parce que vous m’êtes également sympathique que je vais vous donner un conseil les enfants. C’est une activité dangereuse à faire quand on n’a pas le nez débouché, car on ne sent pas le danger venir. Vraiment apprenez à juger vos proies. Est-ce que vous savez si je suis armé, au moins ? »
« Tu nous prends pour des bleues ou quoi. Tu veux nous faire marcher. »
« Ouais, tu n’as pas d’armes en plus. Seul contre six, qu’est-ce que tu veux faire. A cette distance on ne te ratera pas. »
« Merde vous m’avez percé à jour. Je tentais de la jouer fine. Je vais vous donner ma bourse. »
Je glisse ma main dans mon dos et au lieu de ressortir ma bourse, c’est mon Kurasigama que je sors. Là, ils comprennent, mais il est déjà un peu trop tard. D’un bond je me propulse en l’air. Leur balle passe là où j’étais une seconde plus tôt. Avec la massette au bout de ma chaine je percute les pistolets de deux gaillards. J’assomme le chef d’un coup de pied en retombant. Puis je tranche la dernière arme à feux en deux, avec ma faucille. Alors que ceux qui sont désarmé, sont là tout penaud à se demander ce qu’il vient de se passer. Les deux coutelards n’ont pas l’air d’avoir réalisé et se jettent sur moi. J’esquive facilement leur assaut, puis déviant un coup, je l’envoie planter son copain. Je crois que c’est à ce moment-là, qu’ils percutent et perdent tout envie de se battre.
« Bon, on fait comme j’ai dit. Vous n’attaquez pas n’importe qui. Et vous tâchez de rester en vie. Puis tant qu’à faire trouver vous une cause plus grande que vous à suivre. Sur ce je vous laisse. Bonne après-midi. »
« Bordel, tu aurais dû nous dire que tu faisais partie de la Vox Dystopia. On ne vous ennuie pas vous. »
« Ben, vous n’avez pas demandé et puis je ne connais pas la Vox Disopia. »
« Pourtant eux aussi, ils parlent toujours de la cause. »
« Ha ? Se serait donc le nom de la branche sur cette ile. Nous avons tous appris quelque chose aujourd’hui. Cette rencontre n’est pas perdue, du coup. »
Dernière édition par Yukikurai le Lun 13 Juin 2022 - 19:31, édité 1 fois