Jack observait l’échange entre les deux hommes à une distance qui ne lui permettait pas d’entendre distinctement ce qu’il se disait. Toutefois, la gestuelle du soldat traduit une incompréhension palpable qui se transforma bien rapidement en doute. Il ne fallut pas longtemps au final pour que leur petit stratagème longuement travaillé tombe à l’eau, au bout de quelques minutes à peine.
« Ça ne sent pas bon du tout cette histoire. »
Ses doutes se confirmèrent lorsque le nouveau militaire se joignit à la conversation. Le ton monta très rapidement entre les différents protagonistes. Skellington balayait la zone du regard en essayant de compter les forces en présence. Après tout ils étaient dans un foutu QG de la Marine. Le lieutenant par intérim ne tarda pas à être court d’argument et il envoya une énorme patate dans la tronche du soldat, le malheureux s’étala au sol comme une crêpe.
«On est démasqués ! Aux armes, camarades !»
Jack en voyant cette effusion de violence sentit une décharge parcourir son cours, il explosa la chaine de ses menottes dans un geste vif avant de se lancer à cœur perdu dans la bataille. Écartant sans ménagement ses alliés pour être aux premières loges, Jack agitait son sabre au-dessus de sa tête en hurlant comme un taré.
Cependant, cette soudaine attaque avait pris de cours l’ensemble des militaires présents au niveau des entrepôts. Beaucoup étaient plongés dans une confusion totale, ne sachant pas quoi faire ! Ce n’était pas vraiment l’endroit où il se passait le plus de choses ici, loin de là. Une affectation idéale pour ceux qui voulaient se mettre en retrait de la ligne de front.
Skellington en compagnie des vétérans du Cartel, lança un assaut de front dans un groupe de soldats qui tentaient d’organiser une première ligne de résistance. Totalement dans son élément, le pirate sentait l’adrénaline du combat courir dans ses veines, il savourait l’instant présent. Sa maitrise du sabre avait tout de même progressé depuis son combat sur Rokade. De par son amplitude et surtout sa force inhumaine, il arrivait sans mal à terrasser ses adversaires. Tapant avec sa lame comme le ferait un forgeron avec son marteau, son but n’était pas de porter des coups rapides et imparables, mais littéralement d’écraser sa clibe avec le tranchant de sa lame.
Les soldats tombaient comme des mouches autour de lui, souvent bien amochés, voire tuer sur le coup.
« Jack ! Tu te bats comme un boucher, c’est terrifiant ! »
Skellington se retourna vers son interlocuteur sourire aux lèvres et le visage tâché du sang de ses adversaires.
« J’aime ça ! La castagne !! »
Les militaires, encore debout, se replièrent vers les bâtiments, laissant derrière eux les nombres de leurs camarades au combat.
Le bruit strident d’une alarme retentit quelques secondes plus tard. Cette fois-ci les choses sérieuses allaient bientôt débuter, l’endroit serait rapidement recouvert de bleus !
John hurla pour donner les directives pour ne perdre aucune seconde :
« WOOD ! TU PRENDS TES GARS AVEC TOI ET VOUS SÉCURISEZ LE NAVIRE ! »
Il restait encore bon nombre de soldats sur le pont du navire saisi, il fallait faire le ménage avant de pouvoir espérer prendre la mer.
« JACK ! TU NOUS FAIS UNE BELLE LIGNE DE DÉFENSE ! RIEN NE DOIT PASSER ! »
Le pirate se retourna vers son compère et leva son sabre au-dessus de sa tête en hurlant :
« LA CASTAGNE !! »
Une fois les directives données, John envoya les hommes restant récupérer les marchandises présentes sur le quai pour les acheminer auprès de l’Ange de la Fortune. Si tout se passait comme prévu, dans moins de dix minutes ils allaient pouvoir foutre le camp d’ici !
Face à Jack et ses vétérans, la Marine s’était réorganisée au pied du bâtiment principal. Ils devaient être déjà une bonne cinquantaine à présent, et leurs nombres ne cessaient de croitre d’instant en instant. Durant ce petit temps mort, il ordonna à ses subalternes de retirer leurs accoutrements ridicules de soldat pour éviter toute méprise de sa part.
Ne souhaitant pas se retrouver submergé par le nombre, le colosse décida de charger dans le tas. Après tout, ils n’avaient pas eu le moindre mal face à la première vague. Les soldats présents ici ne semblaient pas faire partie de la fine fleur de la Marine, loin de là.
Sourire carnassier aux lèvres, le regard démoniaque, Jack se lança à corps perdu dans la bataille. Il vibrait intérieurement d’excitation, jamais il n’avait eu l’occasion de participer à pareil affrontement.
Autour de lui, une aura était palpable par ses hommes, chacun recevant en lui une part de cette soif de violence que dégager leur commandant.
La brute de trois mètres percuta la première ligne de défense dans un fracas d’acier et de sang. Quelque chose chez lui ne tournait décidément pas rond, et les soldats l’avaient parfaitement remarqué. Ce type semblait prendre le plus grand des plaisirs à déverser sa soif de sang sur eux. Ils n’étaient absolument pas à former ni en capacité de pouvoir affronter ce type d’individu, c’était généralement le ressort de la Marine d’Élite de vouloir se rouler par terre avec des dangers publics comme lui.
Lorsque les premiers membres volèrent jusqu’aux pieds de la seconde ligne, les rangs commencèrent à se rompre. Personne ne voulant être le prochain sur la liste à se voir trucider par ce déferlement de violence.
Jack était comme en transe, ne calculant plus rien, il se contentait de taillader tout ce qu’il se trouvait devant lui.
Mais brutalement sa lame fut immobilisée, il leva les yeux et découvrit un homme qui sortait de l’ordinaire. Il n’avait absolument rien en commun avec le reste des soldats. Très grands, il faisant sans problèmes plus que deux mètres cinquante de hauteur. Et surtout, il possédait une musculature hors norme avec notamment des biceps de la taille d’un buste d’homme.
Skellington tira un coup sec sur son arme pour la dégager, mais elle ne bougea pas d’un pouce. Le mystérieux militaire tenait fermement la lame dans sa main qui était recouverte par un poing américain en acier.
« Commandant Pectoral ! »
« C’est le commandant, nous sommes sauvés ! »
Jack tenta une dernière fois de dégager sa lame, mais le Commandant exprimer la moindre difficulté broya la lame du pirate. Voyant que dorénavant son sabre était devenu inutilisable, il le jeta au sol et se plaça avec les poings en avant prêts à faire face à son adversaire.
« Saleté de pirate ! Même ici vous venez nous faire chier ! Pour mes hommes et tout ceux que tu as tués, tu vas payer ! »
L’entrée en scène de leur supérieur semblait avoir donné un regain de courages aux soldats encore valides. Ils se remobilisèrent pour faire face aux envahisseurs, laissant à leur commandant le soin de s’occuper du plus dangereux de tous.
« Ça ne sent pas bon du tout cette histoire. »
Ses doutes se confirmèrent lorsque le nouveau militaire se joignit à la conversation. Le ton monta très rapidement entre les différents protagonistes. Skellington balayait la zone du regard en essayant de compter les forces en présence. Après tout ils étaient dans un foutu QG de la Marine. Le lieutenant par intérim ne tarda pas à être court d’argument et il envoya une énorme patate dans la tronche du soldat, le malheureux s’étala au sol comme une crêpe.
«On est démasqués ! Aux armes, camarades !»
Jack en voyant cette effusion de violence sentit une décharge parcourir son cours, il explosa la chaine de ses menottes dans un geste vif avant de se lancer à cœur perdu dans la bataille. Écartant sans ménagement ses alliés pour être aux premières loges, Jack agitait son sabre au-dessus de sa tête en hurlant comme un taré.
Cependant, cette soudaine attaque avait pris de cours l’ensemble des militaires présents au niveau des entrepôts. Beaucoup étaient plongés dans une confusion totale, ne sachant pas quoi faire ! Ce n’était pas vraiment l’endroit où il se passait le plus de choses ici, loin de là. Une affectation idéale pour ceux qui voulaient se mettre en retrait de la ligne de front.
Skellington en compagnie des vétérans du Cartel, lança un assaut de front dans un groupe de soldats qui tentaient d’organiser une première ligne de résistance. Totalement dans son élément, le pirate sentait l’adrénaline du combat courir dans ses veines, il savourait l’instant présent. Sa maitrise du sabre avait tout de même progressé depuis son combat sur Rokade. De par son amplitude et surtout sa force inhumaine, il arrivait sans mal à terrasser ses adversaires. Tapant avec sa lame comme le ferait un forgeron avec son marteau, son but n’était pas de porter des coups rapides et imparables, mais littéralement d’écraser sa clibe avec le tranchant de sa lame.
Les soldats tombaient comme des mouches autour de lui, souvent bien amochés, voire tuer sur le coup.
« Jack ! Tu te bats comme un boucher, c’est terrifiant ! »
Skellington se retourna vers son interlocuteur sourire aux lèvres et le visage tâché du sang de ses adversaires.
« J’aime ça ! La castagne !! »
Les militaires, encore debout, se replièrent vers les bâtiments, laissant derrière eux les nombres de leurs camarades au combat.
Le bruit strident d’une alarme retentit quelques secondes plus tard. Cette fois-ci les choses sérieuses allaient bientôt débuter, l’endroit serait rapidement recouvert de bleus !
John hurla pour donner les directives pour ne perdre aucune seconde :
« WOOD ! TU PRENDS TES GARS AVEC TOI ET VOUS SÉCURISEZ LE NAVIRE ! »
Il restait encore bon nombre de soldats sur le pont du navire saisi, il fallait faire le ménage avant de pouvoir espérer prendre la mer.
« JACK ! TU NOUS FAIS UNE BELLE LIGNE DE DÉFENSE ! RIEN NE DOIT PASSER ! »
Le pirate se retourna vers son compère et leva son sabre au-dessus de sa tête en hurlant :
« LA CASTAGNE !! »
Une fois les directives données, John envoya les hommes restant récupérer les marchandises présentes sur le quai pour les acheminer auprès de l’Ange de la Fortune. Si tout se passait comme prévu, dans moins de dix minutes ils allaient pouvoir foutre le camp d’ici !
Face à Jack et ses vétérans, la Marine s’était réorganisée au pied du bâtiment principal. Ils devaient être déjà une bonne cinquantaine à présent, et leurs nombres ne cessaient de croitre d’instant en instant. Durant ce petit temps mort, il ordonna à ses subalternes de retirer leurs accoutrements ridicules de soldat pour éviter toute méprise de sa part.
Ne souhaitant pas se retrouver submergé par le nombre, le colosse décida de charger dans le tas. Après tout, ils n’avaient pas eu le moindre mal face à la première vague. Les soldats présents ici ne semblaient pas faire partie de la fine fleur de la Marine, loin de là.
Sourire carnassier aux lèvres, le regard démoniaque, Jack se lança à corps perdu dans la bataille. Il vibrait intérieurement d’excitation, jamais il n’avait eu l’occasion de participer à pareil affrontement.
Autour de lui, une aura était palpable par ses hommes, chacun recevant en lui une part de cette soif de violence que dégager leur commandant.
La brute de trois mètres percuta la première ligne de défense dans un fracas d’acier et de sang. Quelque chose chez lui ne tournait décidément pas rond, et les soldats l’avaient parfaitement remarqué. Ce type semblait prendre le plus grand des plaisirs à déverser sa soif de sang sur eux. Ils n’étaient absolument pas à former ni en capacité de pouvoir affronter ce type d’individu, c’était généralement le ressort de la Marine d’Élite de vouloir se rouler par terre avec des dangers publics comme lui.
Lorsque les premiers membres volèrent jusqu’aux pieds de la seconde ligne, les rangs commencèrent à se rompre. Personne ne voulant être le prochain sur la liste à se voir trucider par ce déferlement de violence.
Jack était comme en transe, ne calculant plus rien, il se contentait de taillader tout ce qu’il se trouvait devant lui.
Mais brutalement sa lame fut immobilisée, il leva les yeux et découvrit un homme qui sortait de l’ordinaire. Il n’avait absolument rien en commun avec le reste des soldats. Très grands, il faisant sans problèmes plus que deux mètres cinquante de hauteur. Et surtout, il possédait une musculature hors norme avec notamment des biceps de la taille d’un buste d’homme.
Skellington tira un coup sec sur son arme pour la dégager, mais elle ne bougea pas d’un pouce. Le mystérieux militaire tenait fermement la lame dans sa main qui était recouverte par un poing américain en acier.
« Commandant Pectoral ! »
« C’est le commandant, nous sommes sauvés ! »
Jack tenta une dernière fois de dégager sa lame, mais le Commandant exprimer la moindre difficulté broya la lame du pirate. Voyant que dorénavant son sabre était devenu inutilisable, il le jeta au sol et se plaça avec les poings en avant prêts à faire face à son adversaire.
« Saleté de pirate ! Même ici vous venez nous faire chier ! Pour mes hommes et tout ceux que tu as tués, tu vas payer ! »
L’entrée en scène de leur supérieur semblait avoir donné un regain de courages aux soldats encore valides. Ils se remobilisèrent pour faire face aux envahisseurs, laissant à leur commandant le soin de s’occuper du plus dangereux de tous.