Lorsque l’on arriva en vue de notre destination, j’étais épuisé. Pas physiquement, mais mentalement. Le trajet m’avait semblé interminable, alors même que les éléments avaient plutôt été avec nous. Certes on avait essuyé du gros temps, mais le vent avait toujours été favorable. Mais ça ne changeait rien au fait que j’en avais marre de faire attention à tout, peur de tout compromettre. Marre de me sentir constamment épié. Lassitude et appréhension, tel était mon état mental. Il me faudrait une bonne dose d’adrénaline pour arriver à continuer à jouer mon rôle au milieu d’une base marine de cette importance.
Heureusement pour moi, nous arrivâmes peu avant minuit. Qu’elle avantage à cela, me direz-vous ? Et bien, nous eurent droit à un accueil bougon, mais un accueil rapide. Ils nous conduisirent tous, même le capitaine et moi dans un immense dortoir. Directement sans formalité, j’entendis juste l’une des personnes qui nous conduisit dire qu’on devait être crevé et que les formalités attendraient demain. Je trouvais ça normal, mais étrange à la fois. Je ne sais pas ce qui m’avais dérangé. Je supposai que j’avais remarqué plein de petites choses sans vraiment le réaliser. Il fallait dire que j’étais bien content de pouvoir dormir dans un vrai lit et de remettre les problèmes à demain.
J’étais tellement soulagé d’avoir pu pénétrer dans ce bunker que je n’eus pas de mal à m’endormir. Ce fut un peu avant l’aube que mon cerveau sembla avoir recollé toutes les choses qui avaient fait naître l’ombre d’un doute en moi. Je me réveillai alors en sursaut quand j’associai le petit bruit que j’avais entendu quand ils avaient fermé la porte de pièce. C’était le déclic d’une serrure. Ils nous avaient enfermé pour la nuit, tous autant que nous étions, même le capitaine Jeff. Maintenant que j’avais réalisé ça, tout le reste me sauta aux yeux. Il n’y avait pas de fenêtre dans ce dortoir. Il y avait quand même beaucoup de soldat en armes qui nous avaient escorté. Puis, j’étais le seul qui avait l’air content de dormir à terre.
Putain, ça ne rigolait pas ici. Ils avaient enfermé tout l’équipage pour la première nuit, juste par précaution. Faut dire qu’il protège ici l’un des atouts stratégiques du gouvernement mondial. Puis d’après les plans que j’avais vu la défense était vraiment de taille. Il faut dire que de nuit, je n’avais pas bien pu me rendre compte de la taille des remparts et des canons. Certes, maintenant que j’y repensais les lumières étaient quand même vachement hautes et les ombres des remparts bien profondes. Je voulais de l’adrénaline et bien je l’eus mon rush d’adrénaline lorsque je réalisai pleinement où j’avais mis les pieds. J’avais beau le savoir dès le départ, l’avoir imaginé. Là maintenant, enfermé avec une petite centaine de soldat de la marine dans un bastion dont j’avais à peine aperçu la structure en entrant, ça prenait une autre tournure. A croire qu’une partie de moi doutait de pouvoir mener le plan suffisamment loin que pour mettre les pieds ici.
En une nuit de sommeil j’étais passé d’amorphe et stressé à surexcité et anxieux, il y avait une nette amélioration. Comment ça, ça ne change rien ? Bien sûr que si c’est pire. J’eus un mal fou à garder mon calme et mon flegme. Ne pas faire les cents pas, en attendant qu’on vienne nous chercher et que le flot de l’action consume l’adrénaline, fut un vrai supplice. Mais heureusement on peut compter sur la bureaucratie de la marine dans ces cas-là. En effet, il n’était pas encore sept heures du matin à mon avis quand on vint nous avertir que l’on était prêt à nous recevoir formellement. Tout serait régler avant le petit-déjeuner. Gloups ! Je n’avais plus faim d’un coup. Puis, une bureaucratie aussi efficace, c’était impossible. Non ?
Heureusement pour moi, nous arrivâmes peu avant minuit. Qu’elle avantage à cela, me direz-vous ? Et bien, nous eurent droit à un accueil bougon, mais un accueil rapide. Ils nous conduisirent tous, même le capitaine et moi dans un immense dortoir. Directement sans formalité, j’entendis juste l’une des personnes qui nous conduisit dire qu’on devait être crevé et que les formalités attendraient demain. Je trouvais ça normal, mais étrange à la fois. Je ne sais pas ce qui m’avais dérangé. Je supposai que j’avais remarqué plein de petites choses sans vraiment le réaliser. Il fallait dire que j’étais bien content de pouvoir dormir dans un vrai lit et de remettre les problèmes à demain.
J’étais tellement soulagé d’avoir pu pénétrer dans ce bunker que je n’eus pas de mal à m’endormir. Ce fut un peu avant l’aube que mon cerveau sembla avoir recollé toutes les choses qui avaient fait naître l’ombre d’un doute en moi. Je me réveillai alors en sursaut quand j’associai le petit bruit que j’avais entendu quand ils avaient fermé la porte de pièce. C’était le déclic d’une serrure. Ils nous avaient enfermé pour la nuit, tous autant que nous étions, même le capitaine Jeff. Maintenant que j’avais réalisé ça, tout le reste me sauta aux yeux. Il n’y avait pas de fenêtre dans ce dortoir. Il y avait quand même beaucoup de soldat en armes qui nous avaient escorté. Puis, j’étais le seul qui avait l’air content de dormir à terre.
Putain, ça ne rigolait pas ici. Ils avaient enfermé tout l’équipage pour la première nuit, juste par précaution. Faut dire qu’il protège ici l’un des atouts stratégiques du gouvernement mondial. Puis d’après les plans que j’avais vu la défense était vraiment de taille. Il faut dire que de nuit, je n’avais pas bien pu me rendre compte de la taille des remparts et des canons. Certes, maintenant que j’y repensais les lumières étaient quand même vachement hautes et les ombres des remparts bien profondes. Je voulais de l’adrénaline et bien je l’eus mon rush d’adrénaline lorsque je réalisai pleinement où j’avais mis les pieds. J’avais beau le savoir dès le départ, l’avoir imaginé. Là maintenant, enfermé avec une petite centaine de soldat de la marine dans un bastion dont j’avais à peine aperçu la structure en entrant, ça prenait une autre tournure. A croire qu’une partie de moi doutait de pouvoir mener le plan suffisamment loin que pour mettre les pieds ici.
En une nuit de sommeil j’étais passé d’amorphe et stressé à surexcité et anxieux, il y avait une nette amélioration. Comment ça, ça ne change rien ? Bien sûr que si c’est pire. J’eus un mal fou à garder mon calme et mon flegme. Ne pas faire les cents pas, en attendant qu’on vienne nous chercher et que le flot de l’action consume l’adrénaline, fut un vrai supplice. Mais heureusement on peut compter sur la bureaucratie de la marine dans ces cas-là. En effet, il n’était pas encore sept heures du matin à mon avis quand on vint nous avertir que l’on était prêt à nous recevoir formellement. Tout serait régler avant le petit-déjeuner. Gloups ! Je n’avais plus faim d’un coup. Puis, une bureaucratie aussi efficace, c’était impossible. Non ?
Dernière édition par Yukikurai le Mar 8 Nov 2022 - 19:20, édité 1 fois