Des glaciers, de toutes tailles, à perte de vue. Leurs pics acérés, ciselés par le vent et le froid, dardent vers les cieux nuageux. Sur un de ces immuables pachydermes glacés, un pingouin, solitaire coureur des glaces fasciné par les énormes navires aux voiles déchirés qui manœuvrent sous ses yeux. ventrus, noirauds, puissants, hérissés d'armes et de symboles macabres, hétéroclite arrangement de vaisseaux de guerre tous unis par un même objectif, tous unis sous un même pavillon...
En tête de ces treize navires d'où fusent chants de guerre et cris hargneux, un titanesque bâtiment, voiles rouges trouées, bois noir comme le charbon, aura de mort et de ténèbres ; Le Coutelas, fleuron de la flotte la plus crainte au monde, gigantesque trois-mâts ayant parcouru Grand Line d'un bout à l'autre, repère du mal incarné. Sur le pont, des hommes au regard fou, l'écume aux lèvres, ajustent cordages et voiles en faisant défiler le Coutelas à travers les icebergs, ils sont les pires rebuts de Grand Line, les pirates les plus horribles auxquels ont donné naissance Dead End et Jaya. Chacun à leur façon, ils incarnent les pires symptômes gangrénant le Nouveau Monde, racailles sans pitiés, ne craignant rien sur les mers, pas même la mort…
…Sauf peut-être un démon.
Ploc… Ploc… Ploc…
Silence. Le Coutelas se paralyse durant un instant qui semble durer des millénaires alors qu'on perçoit, sur le pont supérieur, le son d'une prothèse de bois heurtant le sol du navire. Un frisson parcourt la vaisseau, alors qu'une ombre s'étend sur le gouvernail. Baissant les yeux, l'homme à la barre se retire rapidement, murmurant de respectueux et effrayés "Capitaine" à peine audibles. Un crochet effilé se pose sur le gouvernail, alors que plus de deux cents paires d'yeux de criminels et de meurtriers se rivent vers son propriétaire.
Mannfred D. Teach, Le Malvoulant. Le cancer des mers, la Terreur du Nouveau Monde, le démon de la piraterie, l'homme le plus primé de la flibuste, l'engeance la plus haïe sur mer, l'empereur de la flotte la plus crainte des trois grandes puissances, le messager du Chaos et du Déséquilibre. Les titres s'accumulent lorsqu'on cherche à parler de cette légende vivante innommable, mais certains ne survivraient à même le contempler de leurs yeux. Ce privilège est celui des hommes qui ont été assez fous pour survivre à son courroux de maniaque zélé. Sa main valide se pose à son tour sur le gouvernail, massive poigne aux longs doigts osseux.
Bon, c'est pas qu'on s'ennuie mais j'ai l'impression d'avoir déjà joué cette scène moi...
À l'ombre du tricorne décrépit du Malvoulant, un sourire édenté et carnassier s'étire, faisant retomber la terrifiante tension qui s'était saisie de ses hommes. Ils se hèlent, rient et se gaussent, avec un air sanguinaire à leur tour, en découvrant l'énorme palais de glace qui apparaît au milieu de ce champ d'icebergs. Ce terrain de jeu familier, ou, depuis la mort du seigneur d'ivoire ils sont revenus à sept reprises, à chaque fois qu'on capturait un des anciens commandant de feu l'empereur et que Teach s'offrait une réédition du duel gâché il y a trois ans par la mort de son ennemi, décédé dans son lit comme un vieillard plutôt que l'arme à la main et se vidant de son sang comme un vrai pirate.
Et si certains étaient présents à la bataille de Thriller Bark, ou tombèrent certains des plus anciens compagnons du Malvoulant, et sentent bien que cette huitième bataille pourrait être différente des sept autres, il leur suffit de se rappeler la devise qui de tout temps à guidé les pas du Malvoulant.
Allons, pas de temps à perdre pour le spectacle ! Entrez en scène les enfants ! Allez donc voir si ça vaut la peine que je me déplace cette fois ci !
Et suivant les ordres de son capitaine, la meute s'élance à l'assaut de l'iceberg.
Sur le navire du Malvoulant, il n'y a pas que le vieux monstre qui regarde avec avidité la flotte et les guerriers en train de se déployer pour encercler l’iceberg avant de l'assaillir de toutes part. A coté du trône de l'empereur se dresse un homme qui n'a rien à faire sur ce navire. Un homme au regard jaune et froid, à l’œil barré d'une cicatrice, et dont la haine est presque palpable alors qu'il fixe sans ciller la forteresse bâtie sur la glace. Cette forteresse ou s'abritent ceux qui sont la cause de sa disgrace
-Empereur. Permettez que je vous remercie une dernière fois avant de prendre congé. Sachez que je vous sais gré de m'avoir invité à cette fête, et qu'une fois cela fini je ne l'oublierais pas...
-Je te fais mettre une chaloupe à la mer ? Ou il faut aussi que je te dépose ?
-Ne vous dérangez pas. Je vais me rendre la bas par mes propres moyens. Je ne voudrais pas avoir à me quereller avec l'un de vos hommes essayant de me voler ma vengeance...
-Pour une vengeance il y a trop de mots et pas assez de sang...
-Nous allons voir ça...
Et laissant sur son trône le Malvoulant, Ludwig s'élance dans les airs au dessus des flots. Dans la plus pure intention du geppou de la marine. Mais méme dans le nouveau monde et parmi l'élite de la piraterie, tout le monde ne peut pas maitriser l'art subtil de marcher sur l'air. Heureusement Ludwig n'a pas besoin de ça, car avant d'entamer une courbe descendante menant aux flots, son pied prend appui sur une surface dure qui se matérialise exactement au bon endroit. Le corps d'un autre Ludwig, copie fidèle du premier, transformé une seconde en vulgaire marche pied, et l'instant suivant en pauvre type tombant dans les flots glacés pendant qu'un peu plus loin, le Commandant de Ravrak recommence la manœuvre, traversant l'espace entre le navire et l'iceberg en marchant littéralement sur un pont de cadavres...
En tête de ces treize navires d'où fusent chants de guerre et cris hargneux, un titanesque bâtiment, voiles rouges trouées, bois noir comme le charbon, aura de mort et de ténèbres ; Le Coutelas, fleuron de la flotte la plus crainte au monde, gigantesque trois-mâts ayant parcouru Grand Line d'un bout à l'autre, repère du mal incarné. Sur le pont, des hommes au regard fou, l'écume aux lèvres, ajustent cordages et voiles en faisant défiler le Coutelas à travers les icebergs, ils sont les pires rebuts de Grand Line, les pirates les plus horribles auxquels ont donné naissance Dead End et Jaya. Chacun à leur façon, ils incarnent les pires symptômes gangrénant le Nouveau Monde, racailles sans pitiés, ne craignant rien sur les mers, pas même la mort…
…Sauf peut-être un démon.
Ploc… Ploc… Ploc…
Silence. Le Coutelas se paralyse durant un instant qui semble durer des millénaires alors qu'on perçoit, sur le pont supérieur, le son d'une prothèse de bois heurtant le sol du navire. Un frisson parcourt la vaisseau, alors qu'une ombre s'étend sur le gouvernail. Baissant les yeux, l'homme à la barre se retire rapidement, murmurant de respectueux et effrayés "Capitaine" à peine audibles. Un crochet effilé se pose sur le gouvernail, alors que plus de deux cents paires d'yeux de criminels et de meurtriers se rivent vers son propriétaire.
Mannfred D. Teach, Le Malvoulant. Le cancer des mers, la Terreur du Nouveau Monde, le démon de la piraterie, l'homme le plus primé de la flibuste, l'engeance la plus haïe sur mer, l'empereur de la flotte la plus crainte des trois grandes puissances, le messager du Chaos et du Déséquilibre. Les titres s'accumulent lorsqu'on cherche à parler de cette légende vivante innommable, mais certains ne survivraient à même le contempler de leurs yeux. Ce privilège est celui des hommes qui ont été assez fous pour survivre à son courroux de maniaque zélé. Sa main valide se pose à son tour sur le gouvernail, massive poigne aux longs doigts osseux.
Bon, c'est pas qu'on s'ennuie mais j'ai l'impression d'avoir déjà joué cette scène moi...
À l'ombre du tricorne décrépit du Malvoulant, un sourire édenté et carnassier s'étire, faisant retomber la terrifiante tension qui s'était saisie de ses hommes. Ils se hèlent, rient et se gaussent, avec un air sanguinaire à leur tour, en découvrant l'énorme palais de glace qui apparaît au milieu de ce champ d'icebergs. Ce terrain de jeu familier, ou, depuis la mort du seigneur d'ivoire ils sont revenus à sept reprises, à chaque fois qu'on capturait un des anciens commandant de feu l'empereur et que Teach s'offrait une réédition du duel gâché il y a trois ans par la mort de son ennemi, décédé dans son lit comme un vieillard plutôt que l'arme à la main et se vidant de son sang comme un vrai pirate.
Et si certains étaient présents à la bataille de Thriller Bark, ou tombèrent certains des plus anciens compagnons du Malvoulant, et sentent bien que cette huitième bataille pourrait être différente des sept autres, il leur suffit de se rappeler la devise qui de tout temps à guidé les pas du Malvoulant.
Nul n'a jamais survécu qui m'ait défié.
Allons, pas de temps à perdre pour le spectacle ! Entrez en scène les enfants ! Allez donc voir si ça vaut la peine que je me déplace cette fois ci !
Et suivant les ordres de son capitaine, la meute s'élance à l'assaut de l'iceberg.
[...]
Sur le navire du Malvoulant, il n'y a pas que le vieux monstre qui regarde avec avidité la flotte et les guerriers en train de se déployer pour encercler l’iceberg avant de l'assaillir de toutes part. A coté du trône de l'empereur se dresse un homme qui n'a rien à faire sur ce navire. Un homme au regard jaune et froid, à l’œil barré d'une cicatrice, et dont la haine est presque palpable alors qu'il fixe sans ciller la forteresse bâtie sur la glace. Cette forteresse ou s'abritent ceux qui sont la cause de sa disgrace
-Je te fais mettre une chaloupe à la mer ? Ou il faut aussi que je te dépose ?
-Ne vous dérangez pas. Je vais me rendre la bas par mes propres moyens. Je ne voudrais pas avoir à me quereller avec l'un de vos hommes essayant de me voler ma vengeance...
-Pour une vengeance il y a trop de mots et pas assez de sang...
-Nous allons voir ça...
Et laissant sur son trône le Malvoulant, Ludwig s'élance dans les airs au dessus des flots. Dans la plus pure intention du geppou de la marine. Mais méme dans le nouveau monde et parmi l'élite de la piraterie, tout le monde ne peut pas maitriser l'art subtil de marcher sur l'air. Heureusement Ludwig n'a pas besoin de ça, car avant d'entamer une courbe descendante menant aux flots, son pied prend appui sur une surface dure qui se matérialise exactement au bon endroit. Le corps d'un autre Ludwig, copie fidèle du premier, transformé une seconde en vulgaire marche pied, et l'instant suivant en pauvre type tombant dans les flots glacés pendant qu'un peu plus loin, le Commandant de Ravrak recommence la manœuvre, traversant l'espace entre le navire et l'iceberg en marchant littéralement sur un pont de cadavres...
TORESHKYYY !! P’TIT ZIZIIII !!