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Paraît qu'c't'un vétéran. [PV The Judge]

C'sont les brailles du Borgne qu'me sortent du coma. Plus l'tapage sur l' porte. J'grogne un brin, m'sors du plumard cradasse. J'sais d'quoi y r'tourne. Et j'ouvre la porte, la gueule en rade. L'borgne est derrière, la tronche monstro. L'air mauvais.

On lance dans dix minutes. Magne-toi.

Direct, y s'barre, m'présentant un dos qu'j'casserais bien pour l'principe. Mais pas tout d'suite. Faut s'tenir. Alors j'retourne dans c'te piole de fonction. L'est bien vide. Y avait une groupie ici c'te nuit. Elle s'est barré, j'vois. Avec l'fric qu'j'lui d'vais. Et les intérêts j'parie. Mais elle a laissé la 'teille. C'est tout c'qu'j'ai b'soin. C'qui tombe bien.

J'm'envoie c'qui reste dans l'gosier. Un peu tiède l'tord-boyau. J'me réveille. Un peu. Et j'éclate l'cadavre vide sur l'mur. Ça claque dans un fracas d'verre. Ça m'fait marrer. Dernière fois qu'j'vois c'te pièce à la con. J'y dors d'puis trois nuits, et d'jà, elle me sort par l'pif. Pas fait pour rester à la même place le Jack. Même si l'deal de départ était bon. Arrivé d'façon absurde.

C'est rare qu'on t'propose un honnête taf alors que tu tartes du pecnot. On m'avait bavé qu'Las Camp, c'tait velu comme vieux bouge. Qu'les types d'là-bas s'chauffaient rapide. Quart de tour. Alors en arrivant, j'ai vérifié l'info. Procédurie classique: un bar, cinq minutes, cinq pots. En condition, j'ai hélé un zig, lui ai d'mandé comment allait sa madre. Ça a pas manqué: l'a voulu m'pointé. Krapax dans la tronche, la générale. Puis l'truc drôle. Un zig, genre classos, qui gueule. Et l'monde qui s'fige. L'zig m'alpague, m'propose d'casser des tronches sur un ring. Pour du pognon. Logement et chèque repas si j'plais.

Bas j'ai dit oui.

M'a présenté l'patron d'l'endroit. Le Borgne. Y dit qu'l'est l'boss, mais l'borge, c'est juste un clébard. Le clébard du classos, qu'aime pas donné son nom. J'suis monté sur l'ring. Bagarre. Puis pognon. Alcool. Poulette. Trois jours qu'ça dure. Et j'me lasse. Celui-ci, c'est l'dernier. De combat.

J'arrive, moitié cramé du bulbe, dans l'clandé. Un vieille entrepôt dégueulasse. Qui pue. Qui sue. Bruyant. Y a déjà du monde. Et sont content d'me voir. Moi j'm'en fous, tant qu'y restent loin. J'suis pas vot' pote. Gueulez c'que vous voulez, mais m'toucher pas. Vrai qui a du monde. Faut croire qu'on commence à m'connaitre. Ça doit être ça. Mon charisme. Mes mires captent un brin l'peuple. Des vieux marins, des combineurs, d'la crapule et d'l'homme d'main. J'dois pas être l'seul intérêt d'ce club, sûr. En arrière salle, ça truande comme pas possible. A tous les coups.

Arrivé d'vant la table des paris, j'capte l'Borgne. J'lui fait;

La tune d'hier.

Je te l'ai filée hier soir. Après le combat. Tu l'as bue comme un ivrogne.

Vrai. Mais j'l'ai bue à ton bar mec. C'tait gagnant-gagnant.


Mouais. On verra après le combat. Fais durer et t'auras peut-être un rabe.

T'es un rat. File moi un r'montant au moins.

L'Borgne m'mate comme s'il allait m'en coller une. Puis, y s'rappelle qu'il peut pas. S'rappelle qu'il est qu'un clébard. Qu'j'le crèverais avec grand bonheur. Qu'il a qu'à m'donner Une chance. J'le lui ai dit, hier. J't'es bourré honnête. Alors il passe la main sous la table, et m'sort une infecte vinasse. J'lui fait un 'tit "non" d'la tête. Y râle de plus belle. Héhé. Pour enfin m'sortir un Rhum potable. J'chope les deux. La vinasse et l'rhum. Et j'me dirige vers la cage.

Comme j'sais qu'le borgne mate d'puis l'arrière, j'tire une lampée d'Rhum excelsior, que j'fracasse ensuite au sol. La 'teille était presque pleine, encore. Héhé. J'l'entends qui râle.

La vinasse est ouverte alors qu'j'passe l'entrée d'la cage. Jerk, un p'tit magouilleur plutôt marrant, rabatteur d'talent à ses heures, m'fait:

Parait que tu vas affronter un vétéran mec!


Jerk a toujours d'bonnes infos dont t'sais pas d'où elles sortent. Un bon indic...

Ah ouais?

C'est c'qui s'dit...

Un vétéran.. ? J'sais même pas c'que c'est. Un sorte d'lézard non ? On verra d'toute façon. J'me pose en coin d'ring. Une rasade de vinasse. En attendant d'voir la gueule du gus.
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* Endormi, chapeau sur les yeux, il avait eu le malheur de grogner lorsque les supérieurs avaient demandé un volontaire pour se faire cogner dessus. Il n'en avait pas fallu plus pour qu'on l'embauchât, pour la plus grande joie de toute la bleusaille.
** On ne savait pas s'il fallait prononcer en un mot ou en deux.
*** Quand on boit, il paraît que les dieux se dédoublent, devant des yeux tout ébaubis.


Il y avait un ring. Il y avait une foule. Il y avait de l'argent sale qui circulait.
Au milieu de tout ça, un juge, vieux magistrat épuisé et bedonnant. Il était arrivé bouteille en main, avalant goulûment de longues goulées du liquide d'or. Il tremblait un peu. On disait que son adversaire était un monstre qui dépeçait ses adversaires à mains nues et qui ne laissait finir le combat qu'une fois sa victime exsangue et agonisante.
Qu'était-il venu faire dans cette galère ? Il ne le savait pas très bien. Il avait bien essayé de participer à la réunion sur le Passeur mais les forces combinées du lieutenant Howell, du commandant Trovahechnik et du capitaine Hadoc avaient eu raison de sa volonté de suivre. Il savait qu'il s'agissait d'une mission d'infiltration. Il savait qu'il devait tenir le plus longtemps possible pour laisser aux hommes le temps de se déployer correctement et ainsi permettre un joli coup de filet sur cette île mal famée. Il ne savait plus très bien pourquoi il avait été désigné* mais maintenant qu'il était dans la mouise jusqu'aux épaules, autant y plonger tout entier pour essayer de s'en sortir...
Il s'efforçait de voir le bon côté des choses mais n'en trouvait pas, même en se retournant et en triturant cette situation de ses doigts boudinés dans tous les sens. Tout ce qu'il savait, c'est qu'il risquait sa peau face à celui qu'on nommait déjà "le concasseur"**.

- Le voilà... Bon dieu, mais c'est qu'un gosse. Doit avoir la bonne vingtaine, à tout casser. Enfin, sous les bleus, c'est pas très facile à voir, hein. Et c'est quoi ce genre... On dit comment... Déganguindé ? Ouais, c'est ça, complètement dé-gan-guin-dé ! On dirait qu'il est tout disloqué. Il tient aussi de la loque, en fait. Plus imbibé que mon foie, si j'ose dire. C'est pas possible que ce soit ÇA mon adversaire...

Et pourtant, il tourne. Il s'approche du ring et passe sous les cordes. De plus près, il a l'air un peu plus costaud. The Judge se gratte le bide, essayant de palper sous quelques années de graisse du muscle qui doit se balader par ci par là. Il essaie d'évaluer les capacités du garçon juste comme ça, sur pièce. Ça ne cause pas tellement, des types comme ça. Il doit avoir un meilleur jeu que ce qu'il présente. Il en fait trop. Il titube trop pour que ce soit vrai, ou alors, il est vraiment déjà amoché par une cuite digne de Bacchus et de Dionysos réunis ***.
Judge, lui, a le corps enfin ragaillardi par les lampées d'alcool qu'il s'est envoyé. Il fait tourner ses bras, pour échauffer la machine, et essaie d'ignorer la foule qui s'agite dans l'attente du sang.

- Allez, mon gars, arrive, qu'on rigole. Comme dit le petit Bonscott : if you want blood, you got it !
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Jet d'initiative: Si pair: Judge lance les hostilités, si impair, Jack s'y colle.
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Le membre 'Jack Sans Honneur' a effectué l'action suivante : Lancer de dés

'dé à 6 faces' : 5
    L'mec entre. Vieux. Bedonnant. L'air d'rien. Mais... Faut pas s'fier à la tronche. Ni au corps. C't'une conn'rie d'débutant. Jaugé un type à la gueule, c'est crever bientôt. Parce que d'jà, c'type s'rait pas là s'il était une clinche. Puis les vieux sont sournois. Z'ont l'XP. Tout l'monde l'sait. Alors la foule s'chauffe. Ça braille conflit d'générations, des vannes dans l'genre. L'arbitre va lancer. Sonner la cloche. Moi j'me concentre sur l'vieux. J'ai mal de gueule. Sa faute. J'suis dans la dèche. Sa faute. J'le hais. J'le conchie. J'exècre ce symbole d'la faiblesse. Pour les temps qu'arrivent, ma seule raison d'vie, c'est d'le crever. Et papy, en face, bonard, qui m'fait, roulant des mécaniques:

    Allez, mon gars, arrive, qu'on rigole. Comme dit le petit Bonscott : if you want blood, you got it !


    J'adore quand ils parlent. L'meilleur moyen pour s'perdre. Sur l'début d'la phrase, j'chope une goulée d'vinasse. Sur l' "Bonscott" qu'j'sais pas c'est qui, j'amorce ma course, la 'teille dans la patte droite. La cloche a pas encore sonnée, mais qu'est c'qu'j'en ai à foutre? Y bave son dernier mot et j'suis là, à portée.

    Cinq mouvements. D'abord, lever la main droite qui tient la 'teille. Bien haut. Mirable. L'vieux d'vait s'douter qu'ça allait servir.

    Ensuite, cracher la vinasse gardée en gosier vers sa tronche. En visant les globuleux.

    Puis, profiter d'la confusion entre alcool dans la tronche et mandale au zénith qu'va tomber t'sais pas quand, pour armer l'genou bien haut, histoire d'enchainer avec un pied droit chassé, qui pousse bien. Direction les burnes.

    Pas s'inquiéter du résultat. Juste continuer, parce qu'c'est marrant. Parce qu'le panard droit est r'tour au sol, en appui avant. Parce qu'surtout, j'fais suivre le coup bas d'un claquage d'bouteille vers la tronche à Grand-père, profitant d'ce nouvel appui classos, favorable. Qu'm'a donné d'la vitesse. D'l'élan. Y a du bruit, du bris d'verre, mais j'sais pas dire si j'ai touché ou s'il a bloqué.

    C'est l'avantage des cages, ça favorise l'corps à corps. Trop p'tit ring qu'pour t'esquiver. Ou pire, cavaler. A moins d'être un putain d'ninja, t'peux faire que bloquer. Mais en fin d'compte on s'en fout, parce que c'qui vient d'être offert, c'pour attendrir la bidoche! L'vrai coup, il arrive, il est là, dans ma patte gauche serrée, qu'est bien en arrière, qu'part du bas.

    L'mouv' d'mon corps pour assener l'coup d'bouteille m'a donné la pose nickel. Plaçant mon gauche bien en r'trait. J'ai l'ampleur qu'faut pour faire filer c'te pain tout c'qu'y d'plus chargée. Chargée de haine. D'plaisir de casser. J'expire en même temps qu'je r'monte vers l'estomac. Son estomac. Un sourire. S'ra meutrier, c'pain. Même si c'est qu'un gauche.
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    Pour plus de facilité, les pensées de Judge seront notées par une barre verticale (|) au lieu d'un tiret (-).

    Sur le dernier mot, Judge voit arriver le jeune crétin, chargeant comme une locomotive qui se prendrait pour un rhinocéros stéroïdé. Le Jack brandit une bouteille, secouant un mauvais vin en guise de massue. Le vieil homme n'a pas le temps de réagir qu'il se fait cracher de la picrate dans la gueule. Le vin est plus acide qu'autre chose et picote légèrement la rétine. La seconde d'après, un coup de pied vient le cueillir dans les noyaux et tombe du ciel une bouteille à moitié vide. Le juge bat des paupières et, entre les chandelles qui dansent devant ses yeux, il croit deviner un obus qui fonce dans sa direction. À peine le temps d'esquiver par un pas de côté.
    Tandis que le jeune chiot fou poursuit sa course sur quelques pas, le juge en profite pour asséner un coup de coude dans le dos, près de ce qui doit être la nuque.

    | 'Dedieu, dans tout ce merdier, impossible de distinguer quoique ce soit.

    Il fait un pas sur le côté et entend un bruit de verre qui casse. Il se baisse et ramasse le bris de verre. Le tesson est à peine plus grand que sa paume. En toute hâte, Judge déchire un bout de son vêtement, s'essuie les yeux du coude et se plie un peu tandis qu'il bâcle une surprise pour le corniaud d'en face, de quoi accueillir les prochains assauts de la bête de combat à qui il a affaire. Il faut faire vite et bien. Et si on ne peut pas, vite et mal est tout aussi salutaire que lent et mort.

    | Tiens, il en redemande, le con. Bordel, j'vais devoir attendre pour finir ma bouteille...

    Dans sa main droite, le verre. Cachant le bris, il fait signe d'approcher de sa main gauche. Judge avance prudemment, posant le pied avec la prudence de la ballerine russe ou d'un enfant tchécoslovaque qui se promène dans un ancien champ de bataille. Judge n'est plus à la rigolade.

    - Bien, Jack. Assez jacassé...

    Il se tasse encore plus, si c'est possible. Les épaules rentrées, la garde en place. Il fait quelques pas chassés rapides vers son challengeur et envoie un direct du droit. De suite après, avec son bras pour le cacher il tend son couteau improvisé et cherche le ventre. Du sang gigle sans que le juge sache très bien d'où il sort. On peut espérer que ce soit un organe vital. Sans attendre, dans un même mouvement, il fait revenir le bras droit pour une manchette au niveau de la nuque.
    Il fait aussitôt un pas en arrière et attend la suite des opérations. Il sue à grosse goutte et halète comme un vieux chien.

    | Bordel de Dieu, j'ai le gosier à sec. Il va falloir que je finisse la bouteille. Tant que ce ne sera pas fait, j'arriverai jamais à me concentrer... Salopard de merdeux... Commencer un combat sans finir la bouteille d'avant-combat passe encore, mais casser une des dites bouteilles sur un des adversaires, ça te vaudrait la corde à Langtry, fiston...
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    L'vieux est sournois. Comme un vieux. Connait les trucs. L'a squatté les bars, j'parie. Y a appris à cogner. En loose. L'combat s'ra intéressant.

    M'jeter d'ssus comme un brute a pas suffit. L'a esquivé. L'a profité d'mon mouv' groupé pour chopper l'escampette. Moi, bidon, j'ai continué ma course dans les cordes. L'en a profité pour m'filer une manchette. Dans l'coté. Rien d'grave. La fuite en avant a atténué.

    L'public gueule. Et j'me r'tourne. L'vieux trifouille un truc. M'est avis qu'c't'un cadeau. Pas un beau. L'vieux est pressé d'en finir. Alors y s'bouge. La garde tassé. L'pas chassé. L'envie d'meurtre dans ses mires injectées. J'connais c'te psoe. Elle confirme. Confirme qu'le gus s'y connait en schnek du soir, en bastagon d'minuit. Old school. Presque trop raide. Académique dans l'dirty boxing. Mais ça reste efficace. S'rapproche donc l'vieux. Tassé. Et l'envoie. Un beau pain raide. Droit. Inattendu. Qu'm'arrive pleine poire. J'accuse l'choc, r'culant. Puis SCHRRR. SCHRRR la chair. SHRRR la peau. V'là donc ça trifouillade, j'me dit. En même temps qu'la douleur m'lance sur les cotes. Coté gauche. L'enflure. L'vieux cramé. M'a tranché l'gras. Mais l'a pas fini. un souffle m'cueille l'bout d'pif. L'genre qui s'coue. Mais l'pif résiste. L'en a vu d'autre. Et l'impact était pas plein. Grâce à lui.

    Parce qu'si j'm'étais pas pris sa pèche, son coupe-coupe, c'tait dans l'bide. Mais l'encaiss'ment m'a fait r'culé. L'verre à taillé, sans pénétrer. La manchette a frappée, sans casser. Héhé.

    L'avantage d'la douleur, c'est qu'elle fixe. Les idées. Et l'reste. T'en chie, puis la tempête tombe. t'sais quoi attendre. T'es à l'aise. Enfin, moi, j'suis à l'aise. Là. J'fixe l'vieux. Pas d'attention pour l'estafilade. Ça pisse ouais.. mais on s'en cale. L'vieux donc. S'est donné sur l'coup. Ça s'voit. L'est en transe. L'souffle court. Les merdes de l'âge. Profitons donc. Profitons d'ce corps d'éphèbe, qu'les dieux ont tracé avec leur gros doigt, juste pour distribuer des claques. Profitons d'quelques printemps qu'font qu'j'en ai. D'la r'ssource. Profitons d'être encore envapé d'spiritueux. Merveilleux anti-douleur. Profitons et augmentons l'rythme. Veux s'la jouer vieille garde? L'genre sautillant, dansant? Confettis et blabla?

    Dansons donc. L'pied alerte. Puis l'autre. Gauche-droite. Gauche-droite. Mais les bras ballants. Garde-fou, qu'on appelle ça. Mobile et imprévisible. La tête prête à éviter. Tiens voilà. L'envoie une droite. La même. Mais évitée. Hop, la tête en arrière. Puis qui r'vient, qu'fait un tour sur l'bas, pour éviter c'te vilaine gauche. Énervant hein? Et j'continue, on tourne, on tourne. Les bras qui pendent. Genre cassés. Mais t'y trompe pas vieillard. Sont très bien là mes bras. Peuvent r'monter quand y veulent. Quand il faut. Ici par exemple. Joli mouv'ment: tenter une feinte, pour m'refoutre un coup d'pique. Mais pourquoi attendre l'coup d'pique, alors qu'suffit d'éviter l'début d'enchainement pour PAM. Et ouais, pas l'temps pour un coup d'pointe, ma droite est partie avant. Sans claquer, c'est l'genre qu'peux faire mal. Mais continuons d'danser! Gardons l'rythme. Bougeons jusqu'à en crever d'fatigue. J'vois qu'tu transpires. T'veux t'reposer? Ca tombe bien, on est dans l'coin. Grace à ma danse. P'tit à p'tit, on t'a dirigé là. Dos au mur. Tente donc un pas d'coté. Ça risque d'être coton.

    Ben tiens r'garde mon jeu d'jambe alors! Rapide hein? Et c'te droite t'en penses quoi? Rien ? C'te gauche non plus? Droite. Gauche. Gauche. Genou. Attention aux burnes? Non c'tait destiné à ton flanc. Mais surtout, ça t'tient occupé. T'obligeant à être sur tes gardes. Et t'fais bien. Parce qu'le pain qu'arrive, là, d'ma droite, et tout c'qu'j'ai d'plus mieux. Un aller simple dans ma vie. L'reflet d'mon être. Profond. C'pain, il est Krapax. Et il arrive vite, très vite. Bloque le donc. C'tu veux sacrifier un bras. Sinon, c'seront tes cotes. Œil pour œil.

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    - Et alors, monsieur Judge, il s'est passé quoi, après ?

    - Après, gamin, voilà c'qui s'est passé :
    Il était pas bien frais, après l'entaille que j'l'ui avait faite. Mais j'avais réussi qu'à entailler la peau du bide. Pas assez pour qu'il calanche. Juste assez pour qu'il se réveille. La douleur, ça peut anesthésier quand y en a trop mais à petite dose, c'est comme un bon verre de whisky, ça réveille bien sec. Il était fringuant, le bonhomme. Il pissait le sang et était sur le point de perdre ces boyaux au sol, mais il souriait. Malsain. Rien que d'y r'penser, j'en ai soif. Où est ma bouteille, petit ?


    Judge s'interrompit un instant, déglutit, s'enfile la moitié de la bouteille cul-sec et s'essuie les lèvres du coin de sa manche. Il pousse un râle pour lui-même et fait quelques efforts pour se souvenir où il est.

    - Ouais, assez déconcertant. Et les renforts qui n'arrivaient pas. La situation était délicate. D'un côté, je ne pouvais pas en finir trop vite (et j'sais pas si j'en aurais été capable, face à ce gaillard) et de l'autre, j'devais essayer de pas y passer avant l'arrivée d'Hadoc. Et j'étais pas bien parti, j'dois l'avouer. Le jeune con voyait bien que je soufflais comme un boeuf. 'l s'est mis à sautiller dans tous les sens, juste pour me montrer que lui, il pétait la forme. Rien que pour ça, je lui aurais bien passé une corde autour de son jeune cou. J'aime vraiment pas qu'on me balance ma vieillesse à la gueule, comme une vieille loque de peau qui puerait la mort...
    Bref, il dansait, ce sagouin. Comme un foutu cabri. J'avais les poumons qui me faisaient mal rien qu'à voir comme il s'bougeait. L'enflure me narguait et j'aimais pas ça. J'ai bien essayé de l'étendre tout net, histoire qu'il arrête de bouger. Sur le moment, je voulais juste qu'il s'arrête. Il me foutait en rogne. sa tête éclatée en petits morceaux d'os, de chair et de cervelle, voilà ce dont je rêvais. Mais j'arrivais pas à atteindre ce salopiot qui me tournait tout autour. Les coups ont commencé à pleuvoir.
    J'ai morflé, putain de Dieu ! j'ai morflé. Droite directe dans la gueule. Pas le temps de claquer, la douleur va plus que le son. C'est bizarre que de se manger un pain si vite. Moi, j'sourcille pas mais la douleur, elle est bien là. Le visage en feu. L'enfoiré m'entraîne dos au mur. Ça sent le roussi. J'avais pas prévu de faire de vieux os en entrant dans la Marine, mais là, ça dépassait l'entendement. J'ai presque cru que j'allais y rester, gamin. C't jeu d'jambe, rien que d'y penser, ça me fait encore tout drôle. Elles bougeaient à une vitesse folle. J'avais u mal à les distinguer, ces deux salopes. Je rêve encore de les briser, c'est deux gambettes. P'tain. Droite, gauche, droite, gauche, gauche et genou au côté. J'aurais été un steak que j'en aurai pris moins, des coups. Une pluie que ça n'en finissait pas. Enfin, si, ça 'en finissait. Mais pour recommencer aussi sec. La droite, on aurait dit un express direction ma poire. La droite, me semblait bien adroite, pour faire un eu de mot pourri. En deux secondes, je fais un choix. Mon bras, j'en ai besoin. Les côtes, un peu moins. Je laisse le poing s'enfoncer dans quelques épaisseurs de graisse puis venir me péter des os. Ça, je grimace, pour le coup. Moitié sourire, moitié hurlement, voilà ce qu'elle fait, ma ouche, tordue et pleine de sang.
    Le coup me sonna un brin. J'avais envie de gerber et j'ai été à deux doigt de rendre tout ce que j'avais. Ce gaillard savait se battre, y avait pas de doute. Je tombe à terre. Je souffle un peu. Les renforts ne devraient plus tarder. Je me relève et j'lui souris. Je grimace encore comme un masque chinois mais globalement, la mécanique est pas trop encrassée.
    J'me redresse. Pas bien impressionnant face à un gaillard comme ce Jack, mais j'tiens à montrer que j'suis encore capable d'en encaisser quelques-uns, des comme celui qu'il vient de me balancer. J'suis comme ça, moi, j'ai pas peur des loustics qu'essaient de me tuer à coup de poing. À force de vivre et de survivre, on choppe une peau résistante comme deux épaisseurs de cuir et une rage de vivre comme même les rats les plus tenaces n'en on pas.


    - Et après, monsieur Judge, il s'est passé quoi ?

    Judge avale un peu de salive, passe une main le long de ses côtes, comme pour les compter et s'envoie une nouvelle gorgée de whisky. Il a les yeux perdus dans le vague à cause de l'alcool mais aussi parce qu'il essaie de se souvenir avec le plus de précision. Pour contenter les gamins, il faut un luxe de détails, quitte à revivre entièrement la scène et à rouvrir d'anciennes blessures. De toute façon, ça ne peut pas faire de mal, de les rouvrir. Ça aère un peu tout ce merdier qui traîne et pourrit à l'intérieur de la tête.
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    Il encaisse, le vioque. Il mange bien. Se relève. Et sourit. Pas un sourire genre "même pas mal". Non. Un sourire qui dit "t'es pas l'premier à m'cogner, du'g'nou". Ouais, il encaisse. Et il a du cran. Héhé. Faut saluer l'effort. Et j'connais just'ment l'moyen.

    Toisant l'bonhomme, j'regarde à une faille. Elles sont nombreuses. Mais gaffe toujours. Gaffe. Dos au mur, y peut s'en passer des trucs. Des idées tordus. Des envies d'sacrifices. D'dernier baroud. J'voudrais pas qu'y m'tire dans la tombe. Genre d'une ultime technique over-cheaté. Faut s'méfier. Surtout des vieux. Ils ont la haine. Parce qu'leur vie, elle est finie. Mais elle continue encore.

    La gueulante du public m'ramène. M'sort du monologue. Pour m'recracher dans la réalité. Et j'me décide. L'impulsion démarre d'la caboche. Elle s'propage vite. Sans même qu'je capte. Inconsciemment, on dit. J'file sur l'vioque. L'stomacale tire. Douloureux. Mais j'lui ferme ça gueule. J'veux pas t'entendre Stomac. Pigé? Arrivé à porté du barbu, J'tente le crochet. Niveau cotes. Il bloque. Découvrant sa tronche. Qu'ma gauche tente d'cueillir aussi sec. Pourtant, elle pointe pas présente. A l'arrivée. Un douleur cale mon entrain. J'comprend direct, et ma jambe m'lance.

    L'enfoiré d'vicieux, héhé. M'a piégé comme un con. Et moi, bête comme une pomme. Le leurre était placé. Y M'a tenté sur les cotes. Prévu l'bazar. Bloqué. Anticipé. Et en a profité pour m'foutre un shot bien droit. Hop. Dans l'tibia. Dèche. Et j's'rais pas étonné qu'sa cible de base, c'ai été l'genou. Surpris, affaibli, J'peux qu'voir arriver la suite. A m'sure qu'ma guibolle faible m'entraine sur l'tapis. Mais j'arriv'rai pas aussi bas. Papy a d'autres projets pour moi. Déjà, j'vois sa droite qu'déboule. Droite. Un peu liftée. Elle m'cueille niveau joue. M'soulève un brin. Direction l'arrière.

    Elle fait mal aussi. Moins qu'j'aurais cru pourtant. Bon. Tortillons pas du cul pour chier droit. Ma tronche m'lance comme pas poss'. J'ai l'flanc gauche qu'brûle. Et l'pif... Bas j'ai pas osé r'gardé. C't'une belle patate de forain. Faut l'dire. Mais elle manque... de pep's. Elle sent la fatigue. Le dernier baroud, comme j'disais. Plus haut mec! J'en parlais. Soif attentif!

    R'mis d'aplomb par c'te constatation, j'envisage l'mien. D'baroud. Ma patte gauche l'a p't'être manqué, mais elle en traine pas moins toujours du coté d'sa trogne. La belle affaire. J'grip le gus donc. Et j'empêche la chute. Par la même. Et lui qui fait une bonne prise. J'en profite. Contractant au max, j'me tire vers lui. Ma gueule part en arrière. Prête à casser. Elle s'élance. Et rentre en contact avec celle du vieux. Un gros crak s'fait entendre. Héhé. C'la dit. Ma prise est tellement chouette, j'enchaine. Mon g'nou droit r'monte vers l'bide du type. 'Stoire d'le caler entre l'mur et mon ossature. D'lui crever l'souffle. D'lui offrir un r'pos bien mérité. J'y mets tout mon art.

    Et dans mes mains, y s'raidit. Pour ensuite souffler. S'affaisser. Et glisser sur l'tapis. J'le laisse filer. R'prend l'contrôle. Digère l'adrénaline. Cocktailisée un tiers douleur, un tiers fatigue. L'temps d'laisser les musculeux s'assouplir. D'relever la trogne. Pour toiser l'public d'ma sublime. Mais à la place des hourras...

    Marine! Personne ne bouge!


    Ben les gars. Pas terrible la vanne. J'm'attendais à plus d'chaleur. J'le mérite, non? Enfin si j'suis mal reçu, j'vais pas rester. J'mate si Jerk est toujours là. L'couillon qu'm'avait ouvert. Mais l'a détallé. Enfoiré. L'public fait d'même. C'est l'chaos. Ça cavale dans tous les sens. A grands renforts de Ouuhhhh, de Ahhh. Des types en bleu commence à envahir la salle. Bloquer les portes. Pas d'doutes. C'est vraiment des troufions d'la Mouet'. Chié'. Faut j'me tire! J'check rapide la cage. La porte? A oublier. Métal dur. Pas possible. Les jointures. Bingo! Les parois d'la cage sont fixées avec du cordage. Y a moyen! J'fonce. A vitesse Mac. 3! Mon coeur fait tic-tac. Tic-tac. Comme sous un électrochoc. Le cordage, j'attrape. Clac. Y pète et Rak. L'second s'carapate. Un dernier. Qu'j'attaque, et c'coté clapote. L'est kapout.

    Toujours, les bleus affluent. D'plus en plus, c'est l'chaos. Un coup d'feu retentit. J'tourne la tronche à temps, pour capter l'Borgne qui claque. Qui s'gise au sol. Sous l'canon fumeux fumant d'un soldat. La fait l'malin pour la dernière fois, c'porc. Héhé. Mais pas l'temps pour les célebratives. J'enchaine sur l'deuxième pan d'cage. Trois cordages. A nouveau. L'premier craque. Sans prob'. Pour le s'cond par contre, ça lag. L'noeud est genre buldog. Qui lâche pas, une fois qu'il croque. Un r'gard. Les bleux prennent l'contrôle. Dans la salle. Coté out des barreaux. Deux troufions m'mirent. S'rapporchent. Et font des signes aux autres. Arf!! La corde cède. L'était temps!! Sacrément! En reste l'dernier. Les gus courent maintenant. D'vine vers qui? Mon droite chope la dernière entrave. L'arrache tout simplement. L'pan d'cage tombe! Juste à temps!

    J'aurai quelqu'mètres d'avance. Sur eux. Juste, j'dois cavaler MAINTENANT!

    Run Awa!!! QU'EST-CE QUE !

    Impossible d'bouger la patte arrière. L'est coincé. R'tenue. Par une main. Au bout d'la main, y a un type au sol. Le type! Le vieux! Y m'sert l'panard d'ses dernières forces. Y met tout! J'r'brandis la jambe droite! J'vais lui fracasser l'crâne à c't'âne!

    Rak! Rak, rak, rak !


    Un truc froid s'calle dans mon oreille. Froid et rond. L'canon d'un fusil. J'tourne la tronche. Douc'ment, douc'ment. J'baisse la patte. Douc'ment, douc'ment. Sous l'regard et la mire d'six marines. Et d'leurs pétoires l'vées niveau d'ma gueule. Argh...

    Alors quoi mes jolies? On sort en boite?

    J'ricanne. La main du vieux défait son étreinte. Y ricanne aussi. Puis tombe dans les vappes. Bien fait. Gribou. Môk! L'arrière d'mon crâne s'mange un choc. Un gros. D'crosse. Tout d'vient noir.


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    Les choses s'enveniment. Au début, tout se passe bien. Une intervention de routine, ou presque. Se lever le matin pour honorer son uniforme du côté de Las Camp, c'est laisser tomber quelques gouttes de chlore dans une fosse sceptique. Mais il faut le faire et Hadoc agit sans lassitude ni résignation.

    L'affaire du moment est une opération coup de filet. On réunit une bande de poissons dans un mêmebocal et on vide l'eau. Parmi les noms des interpelés, il y aura comme d'habitude des rusés qui dégotent un alibi, graissent les bonnes pattes ou obtiennent une peine avec sursis, tant la société a besoin d'eux pour évoluer. Mais il y aura aussi des nouveaux, des têtes inconnues, des étoiles montantes et des données en plus pour le service d'archives. D'habitude, on laisse Hadoc mener son affaire, jouer les blancs et remporter la partie sans trop de résistance. Aujourd'hui, l'adversaire du marine est le dieu du Changement et c'est à son tour de placer ses pions.

    Une minute, une minute, c'est quoi ce bordel ? Qui est le responsable ?

    Cette voix est celle du petit homme au sang partiellement originaire d'Alabasta qui pénètre dans la pièce avec une seconde vague de marines agissant comme si c'étaient eux qui venaient de lancer l'opération. Puisqu'il demande à parler au responsable, Gharr se démarque et lui fait face.

    H:Colonel Hadoc, de la 407ème division de la Marine.
    S: Et je suis le Commandant Seveda de la 80ème. Que faites-vous ici au milieu de ces messieurs Colonel ?
    H: Nous procédons à une arrestation de masse, vous voulez participer ?
    S: Vous plaisantez Colonel ? Je n'ai reçu aucun rapport concernant cette opération, encore moins la présence d'une autre division à Las Camp. Le Lieutenant-Colonel Gilroy a-t-il connaissance de votre présence ?

    H: Négatif, mais je m’apprêtais à le contacter.
    S: Ne vous donnez pas cette peine, je le ferai. dites-moi plutôt pourquoi vous pensez ses hommes criminels ?
    H: ...
    Commandant, avez-vous une visière rabaissée au point de ne pas voir de ring, de l'argent salle et ce qui ressemble à une réunion de criminels dans un endroit clandestin ?


    "Un club privé, Colonel" affirme un homme aux costume et cheveux argentés. Il fouille un bref instant dans sa poche et tend un papier que consulte Gharr avant de le remettre à Seveda.

    H: La papier de cette attestation vous appartient certainement plus que les billets qui ont servis à vous l'offrir.
    F: Antonio Forelli, concessionnaire, brocanteur et agent immobilier. J'officie également en tant qu'avocat dans un cabinet privé, mais l'un de vos hommes vient de juger et condamner à mort mon client.
    H: Quel amour des études monsieur Forelli, vous aurez droit à un examen supplémentaire dont la matière sera votre activité professionnelle des trente dernières années.
    S: Colonel, vous n'êtes ni habilité à enquêter ici sans l'accord du Lieutenant-Colonel, ni en droit de proférer des menaces envers l'un de nos plus respectables concitoyens. A moins bien sûr que vous ne soyez un marine d'élite, ce qui serait une nouvelle fraiche pour ne pas être portée à ma connaissance.

    Gharr fixe le Commandant avec mépris. Il est grotesque et se réfugie derrière quelques lois pour en violer d'autres. Se tournant vers Forelli, il ironise.

    G: On dirait que vous aussi possédez un avocat. Commandant, faites sur moi un rapport diffamant si cela vous plait, les supérieurs devront trancher lorsqu'y sera couplé un compte rendu de vos agissements et les soupçons de corruption qu'ils veulent éviter, surtout dans une si grande ville. Ma signature en bas à droite devra leur rappeler l'identité d'un Colonel qui ne crie au loup que quand il en a reçu la morsure.

    De fait, les loups sont en meute.

    F: Colonel Hadoc, je ne tiens pas à être responsable de querelles entre services. Prenez les identités des gens présents et convoquez les au poste de la Marine dans les prochains jours. Ils collaboreront et vous aurez tout le temps nécessaire pour tirer les choses au clair.

    Le marine honnête fixe les gens qui l'entourent. Il fait mine de ne pas reconnaître Judge qui peiner à rester conscient après son combat. Son oeil s'arrête sur l'autre combattant, visiblement très populaire sans pour autant être célèbre. Il demande à ce qu'on le réveille. Forelli sourit, songeant que cet acte est une façon de vouloir effacer les traces de son passage et présage sa fuite. En réalité, ce temps d'arrêt permet juste de construire une proposition faite à tous les criminels rassemblés.

    H: Tirer les choses au clair, idée adoptée. Mais je suis volontaire pour travailler tard dès ce soir et éviter à tout ce monde d'interminables démarches et convocations. Le profil de votre établissement rend ma présence et tout ce que je pourrais découvrir caduques, puisque mes méthodes demeurent illégales. S'il était légitime que je sois là, les choses seraient différentes. Confirmez-vous Maître Forelli ?
    F: Ce sont les lois.
    H: Alors concluons dès à présent, que je puisse reprendre mon travail. L'un de vous m'a appelé par escargophone il y a une heure. Il m'a parlé d'un combat clandestin et de paris. Je lui ai répondu que ça ne pesait pas bien lourd, suite à quoi il a affirmé son envie de témoigner contre ces criminels. Il se savait en danger ce soir et requérait la protection de la Marine jusqu'à ce qu'il témoigne. Ce témoin n'était pas certain de ne pas avoir reconnus certains marines en civils parmi les clients, alors je n'ai pas pu avertir les autorités locales de cette descente. Il en allait d'une question de sécurité.

    Ce témoin s'est engagé à témoigner et à me venir en aide d'un bout à l'autre de l'affaire et en échange je lui ai promis de toucher le tiers de la prime des criminels arrêtés qui devait normalement revenir aux marines. Quelques millions à vue d'oeil. Cela suppose également qu'il doive quitter cette ville à jamais pour éviter les représailles, mais il est certain que je lui ai affirmé que mon équipage s'occuperait personnellement de le conduire à la destination de son choix, fut-elle Grandline.

    Avec qui ai-je eu cette conversation ?
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1985-le-set-samourai
    • https://www.onepiece-requiem.net/t1888-le-capitaine-hadoc-a-emherge