Nox de Beaufroi, Good Guy ou G.G.
Sexe : Homme.
Race : Humain.Métier : Utopiste et inventeur.
Groupe : Pirate.
But : Trouver le one piece, est le partager avec les plus démunis.
Équipement : Un manteau de capitaine marine, des lunettes de vues à monture en argent, un ou plusieurs pistolet six coup et un fusil de longue portée. Parrain : Rafaelo.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll de Canaille.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Nom du @Ambrosias
Codes du règlement :
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Description physique
Regard perdu dans l’horizon, ses yeux d’un bleu océan presque translucides sont deux joyeux au milieu d’un visage anguleux, volontaire et plutôt cohérent. Port altier, il ressemble à tous les hommes décidés et dotés d’un caractère bien trempé. Ses cheveux anormalement blancs sur le dessus, signes d’une inquiétude que ses lèvres vermeils ne reflètent jamais, toujours figés dans une moue de demi-sourire secret, sont toujours ébouriffés. Discret autant par sa taille d’un peu moins de cent quatre vingt centimètres, que par ses gestes contrôlés, toujours habiles et calculés au millimètres par le trentenaire bien tassé, Nox est avant tout un homme à la vision sûre, avantage physique comme un autre qui lui permet de toujours toucher sa cible, même à plus de cent mètres, et même dans en plein cœur s’il faut. Bang Bang. Il porte toujours des lunettes sur son petit nez pointu et qui ne contraste pas avec les angles de son facies. Lunettes rondes qui lui donnent un air malicieux, mais qui ne sont fait que pour reposer une vision bien trop exacerbée, et lui offrir un air distingué qu’il trouve des plus charmants. Tout dans son physique reflète le flegme de son comportement, et la difficulté que l’on trouverait à le provoquer, à lui mettre nerfs en pelotes, à le faire sortir de ses gonds.
Jusque dans les gants de cuir qu'il enfile allégrement pour corriger quelques couards ou réparer quelques injustices.
Sa carrure est moyenne, ses muscles souples le feront passer pour félin et animal auprès des gentes dames, quand aux hommes les plus virils, lui donneront-il le titre de « danseur ». Il est vrai que le tireur d’élite, et scientifique retiré des affaires, sait zig zager et louvoyer entre les coups qu’on lui donne, plus que de rendre la pareille. Pas d’aura écrasante, pas de grands airs provocateurs, pas de traces d’une agressivité quelconque. Seulement quelques pistolets proches de son poitrail, disposés négligemment sur la bandoulière en cuir qui fait partie d’un ensemble travaillé pour lui donner l’air responsable, droit et respectable.
Autant habile à tirer qu’à dérober quelque chose de sa dextre, ou de sa senestre, l’ambidextrie est une chose qu’il a travaillée tous les jours depuis trente ans, et qu’il continue encore de perfectionner. Nox est avant tout un chapardeur adroit, souple dans sa démarche, même avec ses bottes en cuir au pied. Se déplaçant en silence, il est manifestement le genre d’homme que l’on oublie vite tant qu’on ne lui parle pas, visage commun, attitude moyenne et yeux perdus dans un ailleurs qui semble plus beau.
Sa tenue ne reflète pas du tout ce trait de personnalité qu’il dégage négligemment, et de manière naturelle. Portant une tenue de capitaine de la marine, on le croirait de l’amirauté ou bien d’une élite qui porte ses couleurs sans jamais renier sa personnalité. Tout le contraire de sa situation actuelle. Et cela lui sied bien. Manteau long, bleu et or, col remonté qu’il rabat les jours de pluie, veston assorti et pantalon bien maintenu par des bottes cirés, l’ancien marine n’a rien oublié de ses vieux reflexes, acquis durant sa formation et ses classes, il y’a bien longtemps. Même si bien entretenu, l’utopiste reste avant tout un besogneux qui travaille ses gestes et ses exercices quotidiennement, pour toujours rester au meilleur de sa forme… Car stagner c’est comme reculer par rapport au monde qui bouge, lui, et qui n’arrêtera jamais de le pousser en avant, toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus fort … Vers le sommet, jusqu’à son zénith.
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]Jusque dans les gants de cuir qu'il enfile allégrement pour corriger quelques couards ou réparer quelques injustices.
Sa carrure est moyenne, ses muscles souples le feront passer pour félin et animal auprès des gentes dames, quand aux hommes les plus virils, lui donneront-il le titre de « danseur ». Il est vrai que le tireur d’élite, et scientifique retiré des affaires, sait zig zager et louvoyer entre les coups qu’on lui donne, plus que de rendre la pareille. Pas d’aura écrasante, pas de grands airs provocateurs, pas de traces d’une agressivité quelconque. Seulement quelques pistolets proches de son poitrail, disposés négligemment sur la bandoulière en cuir qui fait partie d’un ensemble travaillé pour lui donner l’air responsable, droit et respectable.
Autant habile à tirer qu’à dérober quelque chose de sa dextre, ou de sa senestre, l’ambidextrie est une chose qu’il a travaillée tous les jours depuis trente ans, et qu’il continue encore de perfectionner. Nox est avant tout un chapardeur adroit, souple dans sa démarche, même avec ses bottes en cuir au pied. Se déplaçant en silence, il est manifestement le genre d’homme que l’on oublie vite tant qu’on ne lui parle pas, visage commun, attitude moyenne et yeux perdus dans un ailleurs qui semble plus beau.
Sa tenue ne reflète pas du tout ce trait de personnalité qu’il dégage négligemment, et de manière naturelle. Portant une tenue de capitaine de la marine, on le croirait de l’amirauté ou bien d’une élite qui porte ses couleurs sans jamais renier sa personnalité. Tout le contraire de sa situation actuelle. Et cela lui sied bien. Manteau long, bleu et or, col remonté qu’il rabat les jours de pluie, veston assorti et pantalon bien maintenu par des bottes cirés, l’ancien marine n’a rien oublié de ses vieux reflexes, acquis durant sa formation et ses classes, il y’a bien longtemps. Même si bien entretenu, l’utopiste reste avant tout un besogneux qui travaille ses gestes et ses exercices quotidiennement, pour toujours rester au meilleur de sa forme… Car stagner c’est comme reculer par rapport au monde qui bouge, lui, et qui n’arrêtera jamais de le pousser en avant, toujours plus haut, toujours plus vite, toujours plus fort … Vers le sommet, jusqu’à son zénith.
Description psychologique
Malin et rusé. Flegmatique et souple. Utopiste et borné. Tantôt droit et honnête, souvent menteur et plein d’une fourberie d’usage. Nox est à l’image de l’être humain, un homme qui survit dans un monde violent et virulent. Capable de s’aliéner pour séduire, ou pour s’en sortir, il est comme nous tous, sujet à de nombreuses émotions, sensations et sentiment s’entremêlant pour lui offrir une palette de couleur qui semble indéfinie, presque indéchiffrable, souvent interminable. Il peint ainsi un drôle de tableau, mais toujours cohérent car lié par une ligne de conduite indéboulonnable : Utopie et justice sont ses crédos, et il sauve aussi vite la veuve et l’orphelin qu’il ne dégaine un mousquet, ou bien oublie qui vous êtes. Il faut l’intéresser rapidement, car sa capacité d’attention, pas pour autant aliénée, est souvent réduite par toutes les choses qui obscurcissent ses pensées. Ainsi, pas le temps pour l’insipide et les explications, il faut toujours être court et concis avec le good guy de la piraterie moderne.
Hanté par un passé au service de la grande machine mondiale, le gouvernement et ses sbires ne lui inspirent plus qu’un déplaisir, un irrespect et un dédain augmentant avec le temps et les découvertes. Abnégation et don de soi sont ses plus grandes fiertés, et il aime à prendre de la hauteur dans les débats en acceptant d’avoir tord d’abords, pour mieux prouver qu’il peut avoir raison à son interlocuteur, ensuite. Flegme et savoir vivre sont ses deux atouts majeurs en règle générale, il a assez de bouteille pour laisser passer une offense, un combat qui ne vaut pas qu’il s’y attarde, ou bien une insulte gratinée mais usuelle.
Scientifique dans la marine, il est un inventeur aux doigts habiles pour construire, autant que pour détruire. Il préfère néanmoins créer que démolir, et il se mettra toujours au service de celui qui veut améliorer les choses, plutôt que de les réduire en cendres, pour mieux reconstruire. Ainsi, n’est-il pas un révolutionnaire, car ceux là ont toujours tendances aux extrêmes, et qu’il aime à rester modéré et médian dans sa façon d’être. Malgré tout, il reste assez extravagant par son utopisme, selon lequel chacun devrait être égal à l’autre, et ou personne ne mérite plus qu’un autre le traitement de faveur qu’on lui accorde. Pour lui, on devrait tous être logés à la même enseigne, et que la seule différence entre les hommes, soit dans ses idées et ses paroles, pas dans son portefeuille, ou dans la maison à laquelle il rentre le soir.
Ainsi, ni vindicatif, ni très en colère, il essaye simplement d’améliorer les choses de son point de vue, avec ses moyens à lui. La seule chose qu’il regrette étant d’avoir cru rendre le monde un peu plus juste avec les autres unités du gouvernement, alors qu’il ne faisait que faire reculer la justice auquel il aspire avec tant d’assiduité.
Hanté par un passé au service de la grande machine mondiale, le gouvernement et ses sbires ne lui inspirent plus qu’un déplaisir, un irrespect et un dédain augmentant avec le temps et les découvertes. Abnégation et don de soi sont ses plus grandes fiertés, et il aime à prendre de la hauteur dans les débats en acceptant d’avoir tord d’abords, pour mieux prouver qu’il peut avoir raison à son interlocuteur, ensuite. Flegme et savoir vivre sont ses deux atouts majeurs en règle générale, il a assez de bouteille pour laisser passer une offense, un combat qui ne vaut pas qu’il s’y attarde, ou bien une insulte gratinée mais usuelle.
Scientifique dans la marine, il est un inventeur aux doigts habiles pour construire, autant que pour détruire. Il préfère néanmoins créer que démolir, et il se mettra toujours au service de celui qui veut améliorer les choses, plutôt que de les réduire en cendres, pour mieux reconstruire. Ainsi, n’est-il pas un révolutionnaire, car ceux là ont toujours tendances aux extrêmes, et qu’il aime à rester modéré et médian dans sa façon d’être. Malgré tout, il reste assez extravagant par son utopisme, selon lequel chacun devrait être égal à l’autre, et ou personne ne mérite plus qu’un autre le traitement de faveur qu’on lui accorde. Pour lui, on devrait tous être logés à la même enseigne, et que la seule différence entre les hommes, soit dans ses idées et ses paroles, pas dans son portefeuille, ou dans la maison à laquelle il rentre le soir.
Ainsi, ni vindicatif, ni très en colère, il essaye simplement d’améliorer les choses de son point de vue, avec ses moyens à lui. La seule chose qu’il regrette étant d’avoir cru rendre le monde un peu plus juste avec les autres unités du gouvernement, alors qu’il ne faisait que faire reculer la justice auquel il aspire avec tant d’assiduité.
Biographie
Premier né d’une famille de bourgeois, Nox de Beaufroi doit son titre à des terres achetées par son père avant sa naissance, sur une île perdue de South Blue, ou l’on cultive la canne à sucre. L’île de Beaufroi n’a vraiment aucun intérêt, sauf d’y voir naître le patriarche de Nox, et sa douce mère également. Un mec parti de pas grand-chose, une pauvre maison à l’état déplorable qu’il transformera des années plus tard en manoir familial, puis en véritable donjon bourgeois sentant le luxe et la richesse. Habile marchand, pratiques controversés lui permettant de grandes avancées dans le commerce de la canne à sucre, il a tout de l’avare qui compte ses sous, et n’en débourse que si nécessaire, et encore. Par contre, quand il s’agit de montrer qu’il a de l’argent, et du pouvoir, ça ne le dérange pas de cramer des milles et des cents.
Ainsi, pour l’éducation de son premier fils, ne prit-il que le meilleur, et n’attendait-il en retour que le meilleur de son rejeton. Même si Nox n’était pas le couteau le moins affutés du tiroir, cela ne suffisait pas à l’homme d’argent, qui recherchait toujours plus de profit, et la pérennité de son nom acheté pièces sonnantes et trébuchantes, au gouvernement mondial de ses majestés. Train de vie exubérant, et manière de pensée foncièrement capitaliste, lui donnant envie que son fils suivent ses traces et deviennent plus fort que lui, tout en lui rappelant qu’il lui devait tout, il ne mit pas longtemps à faire souffrir un fils qui essayait de faire du mieux qu’il pouvait. Dès ses huit ans, il sut que quelque chose était grandement immoral à se vautrer dans les richesses tandis que d’autres mourrait de faim, dès l’âge de douze, il apprit à détester son père pour son indigente façon de vivre du travail des autres.
Seize ans, une éducation bien garnie et une façon de vivre qui lui faisait honte, suffirent à le faire s’engager dans la marine, et disparaître de l’île de beaufroi pour un ailleurs ou il se sentirait plus à l’aise. Il paraît aussi que c’est l’apanage des jeunes garçons que de partir pour trouver une herbe plus verte ailleurs, mais loin d’avoir choisit la facilité, Nox était conscient que son ailleurs allait lui faire cracher ses poumons, et regretter son choix.
Il ne savait pas à quel point il avait raison.
D’abords, ses capacités de tireur d’élite, lui firent entrer dans la division éponyme des services de la marine, et il dut suivre les ordres sans discuter, sans s’apercevoir du mal qu’il faisait. Tellement embrigadé dans l’idée reçue que les marines sont les gentils, il tua sur commande, sans cœur et froid comme la glace. Même si son trait de personnalité premier était de rendre le monde meilleur, et de contribuer en trouvant sa place dans les opérations, il n’avait pas le recul qu’offrent les années et l’âge en grandissant, en avançant.
Il fut rapidement repéré également pour ses travaux de bidouillages sur les armes qu’on lui confiait, toujours entrain de rendre la gâchette tantôt plus sensible, tantôt plus dure, pour les camarades qui n’avaient pas tous les même nerfs au combat, ou bien la même force dans les doigts ; Il surprenait ses supérieurs en améliorant les balles également, tantôt qu’elle fut perce-armure, ou bien a grenaille, ou bien trop rapide pour être vue par un homme lambda, plus que par sa capacité à viser juste.
On décida de le muter dans la brigade scientifique. Là bas, il rencontra des cerveaux bien trop bien fait pour lui, notamment le fameux Dr Vegapunk, qui ne lui parlait que par escargophones interposés, mais dont il se doutait du génie rien que dans la façon dont il parlait, ou résolvait une problématique.
Ainsi commença sa carrière très courte au sein du service scientifique de la marine, ou plutôt dans le pôle ingénierie et armement ; Il commençait à s’acclimater et à monter en galon quand on lui confia son premier projet d’envergure, avec quelques collègues comme assistants et suppléants à l’occasion… Le projet Air Force One. Gentiment nommé AFO, par les gars sans ambitions, créativité ni originalité de la hiérarchie.
AFO était une sorte de drone volant à courte portée, partageant sa vision avec celle de celui qui le contrôlait, au moyen d’un escargophone vidéo, modifié et miniaturisé. Le drone permettait de prendre des images depuis les airs, et de cibler avec précision les principaux objectifs à détruire, entre bien tout autre sorte de choses.
Le projet fut un fiasco total, et coûta beaucoup d’argent au contribuable, lui dit-on, avant de le muter sur Kage Berg pour y étudier l’effet des vaches sur l’environnement, afin de « le faire réfléchir » à la suite de sa carrière. Cette injustice, au vue des circonstances de l’échec, totalement inhérente à des collaborateurs assez peu investis, lui donna du grain à moudre et des questions à se poser ; La marine était-elle toujours juste dans ses faits et gestes ? Était-il vraiment à sa place parmi les vaches et les mouettes de Kage Berg ? Voulait-il encore de cette vie là … ? Période sombre, il tomba dans les affres les plus ombrageux de ses vices … Alcool et opiacés, deux amis de toujours, mais qu’il consommait en grande quantité, changèrent sa perception des choses, et commencèrent à l’aliéner dans son sens de la morale … Un chemin épineux, jonchés de dérives et de sentiments contradictoires, de plaisir éphémères, et de joie fortuite, presque comme si chaque secondes filait trop vite pour être capté par le jeune homme …
Cela dura quelques temps, et puis, il eut le déclic. Il se rendit compte des choses qu’il avait fait avec horreur, et des gens qu’il avait privé soit d’un ami, soit d’un amant, en tout les cas, que chaque vies prises sur lequel reposait celle d’un autre, était autant injuste que sa mutation, ou bien les grands champs de canne à sucre de Beaufroi.
Il se détesta pour cela, il se fit horreur. Il y trouva une nouvelle façon de penser, et de se voir, juste pour pouvoir se regarder dans une glace sans avoir envie de se flinguer. Dure réalité, au parfum de macadam sur lequel s’écrasait parfois un cadavre encore fumant, ou bien un roue de calèche voguant vers de nouveaux horizons. Il devait aller de l’avant et se pardonner, mais n’y arrivait pas. La période devint encore plus difficile et il fit encore plus d’erreur, refusant de suivre tous les ordres dont il ne comprenait pas le sens morale.
Rapidement on le mit sur la sellettes, on le priva de ses prérogatives, on en fit un paria... Il continuait de douter, et pourtant, quitter le confort d'une situation, même désagréable et contraire à ses idéaux, semblait plus rassurant que de sauter le pas vers l'inconnu.
Il sauta le pas quelques temps plus tard, et se mit à rêver d'une solution pour tous les plus faibles, les plus pauvres et les plus démunis ...
La suite à suivre.
. Ainsi, pour l’éducation de son premier fils, ne prit-il que le meilleur, et n’attendait-il en retour que le meilleur de son rejeton. Même si Nox n’était pas le couteau le moins affutés du tiroir, cela ne suffisait pas à l’homme d’argent, qui recherchait toujours plus de profit, et la pérennité de son nom acheté pièces sonnantes et trébuchantes, au gouvernement mondial de ses majestés. Train de vie exubérant, et manière de pensée foncièrement capitaliste, lui donnant envie que son fils suivent ses traces et deviennent plus fort que lui, tout en lui rappelant qu’il lui devait tout, il ne mit pas longtemps à faire souffrir un fils qui essayait de faire du mieux qu’il pouvait. Dès ses huit ans, il sut que quelque chose était grandement immoral à se vautrer dans les richesses tandis que d’autres mourrait de faim, dès l’âge de douze, il apprit à détester son père pour son indigente façon de vivre du travail des autres.
Seize ans, une éducation bien garnie et une façon de vivre qui lui faisait honte, suffirent à le faire s’engager dans la marine, et disparaître de l’île de beaufroi pour un ailleurs ou il se sentirait plus à l’aise. Il paraît aussi que c’est l’apanage des jeunes garçons que de partir pour trouver une herbe plus verte ailleurs, mais loin d’avoir choisit la facilité, Nox était conscient que son ailleurs allait lui faire cracher ses poumons, et regretter son choix.
Il ne savait pas à quel point il avait raison.
D’abords, ses capacités de tireur d’élite, lui firent entrer dans la division éponyme des services de la marine, et il dut suivre les ordres sans discuter, sans s’apercevoir du mal qu’il faisait. Tellement embrigadé dans l’idée reçue que les marines sont les gentils, il tua sur commande, sans cœur et froid comme la glace. Même si son trait de personnalité premier était de rendre le monde meilleur, et de contribuer en trouvant sa place dans les opérations, il n’avait pas le recul qu’offrent les années et l’âge en grandissant, en avançant.
Il fut rapidement repéré également pour ses travaux de bidouillages sur les armes qu’on lui confiait, toujours entrain de rendre la gâchette tantôt plus sensible, tantôt plus dure, pour les camarades qui n’avaient pas tous les même nerfs au combat, ou bien la même force dans les doigts ; Il surprenait ses supérieurs en améliorant les balles également, tantôt qu’elle fut perce-armure, ou bien a grenaille, ou bien trop rapide pour être vue par un homme lambda, plus que par sa capacité à viser juste.
On décida de le muter dans la brigade scientifique. Là bas, il rencontra des cerveaux bien trop bien fait pour lui, notamment le fameux Dr Vegapunk, qui ne lui parlait que par escargophones interposés, mais dont il se doutait du génie rien que dans la façon dont il parlait, ou résolvait une problématique.
Ainsi commença sa carrière très courte au sein du service scientifique de la marine, ou plutôt dans le pôle ingénierie et armement ; Il commençait à s’acclimater et à monter en galon quand on lui confia son premier projet d’envergure, avec quelques collègues comme assistants et suppléants à l’occasion… Le projet Air Force One. Gentiment nommé AFO, par les gars sans ambitions, créativité ni originalité de la hiérarchie.
AFO était une sorte de drone volant à courte portée, partageant sa vision avec celle de celui qui le contrôlait, au moyen d’un escargophone vidéo, modifié et miniaturisé. Le drone permettait de prendre des images depuis les airs, et de cibler avec précision les principaux objectifs à détruire, entre bien tout autre sorte de choses.
Le projet fut un fiasco total, et coûta beaucoup d’argent au contribuable, lui dit-on, avant de le muter sur Kage Berg pour y étudier l’effet des vaches sur l’environnement, afin de « le faire réfléchir » à la suite de sa carrière. Cette injustice, au vue des circonstances de l’échec, totalement inhérente à des collaborateurs assez peu investis, lui donna du grain à moudre et des questions à se poser ; La marine était-elle toujours juste dans ses faits et gestes ? Était-il vraiment à sa place parmi les vaches et les mouettes de Kage Berg ? Voulait-il encore de cette vie là … ? Période sombre, il tomba dans les affres les plus ombrageux de ses vices … Alcool et opiacés, deux amis de toujours, mais qu’il consommait en grande quantité, changèrent sa perception des choses, et commencèrent à l’aliéner dans son sens de la morale … Un chemin épineux, jonchés de dérives et de sentiments contradictoires, de plaisir éphémères, et de joie fortuite, presque comme si chaque secondes filait trop vite pour être capté par le jeune homme …
Cela dura quelques temps, et puis, il eut le déclic. Il se rendit compte des choses qu’il avait fait avec horreur, et des gens qu’il avait privé soit d’un ami, soit d’un amant, en tout les cas, que chaque vies prises sur lequel reposait celle d’un autre, était autant injuste que sa mutation, ou bien les grands champs de canne à sucre de Beaufroi.
Il se détesta pour cela, il se fit horreur. Il y trouva une nouvelle façon de penser, et de se voir, juste pour pouvoir se regarder dans une glace sans avoir envie de se flinguer. Dure réalité, au parfum de macadam sur lequel s’écrasait parfois un cadavre encore fumant, ou bien un roue de calèche voguant vers de nouveaux horizons. Il devait aller de l’avant et se pardonner, mais n’y arrivait pas. La période devint encore plus difficile et il fit encore plus d’erreur, refusant de suivre tous les ordres dont il ne comprenait pas le sens morale.
Rapidement on le mit sur la sellettes, on le priva de ses prérogatives, on en fit un paria... Il continuait de douter, et pourtant, quitter le confort d'une situation, même désagréable et contraire à ses idéaux, semblait plus rassurant que de sauter le pas vers l'inconnu.
Il sauta le pas quelques temps plus tard, et se mit à rêver d'une solution pour tous les plus faibles, les plus pauvres et les plus démunis ...
La suite à suivre.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : NAXXO
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : Bwarf.
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Alors là ^^
- Vous vous définiriez comme : Multifruit.
- Vous faites du RP depuis : Longtemps.
- Vos disponibilités (approximatives) : Quand je peux.
- Comment avez-vous connu le forum ? Reroll.
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Dernière édition par Nox de beaufroi le Lun 4 Juil 2022 - 0:19, édité 2 fois