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Vérification du passé

1627, Un soir d'hiver

« - Ouvrez les pooortes ! »

Braillant à gorge déployée, un garde situé sur sa tour de guet ordonne aux hommes présent à la porte principale du bagne de Tequila Wolf d'ouvrir cette dernière; le commandant Seikyuu arrive. Et d'un pas serein comme précipité de par le temps  neigeux et violent de cet hiver rude, l'épéiste vient à pénétrer la prison du chantier le plus connu d'East Blue à l'aide de son grade mais également de la procuration qu'il arbore.

Tapotant les épaulettes de son long manteau blanc aux manches bleues pour y enlever la neige s'étant accumulée, le commandant, le regard éternellement froid, tire une latte bien épaisse sur le cigarette qu'il porte au bout de ses lèvres, avant de s'avancer vers la femme à l'accueil du bagne.

« - Salut Marta.
- Seikyuu ! Contente de te revoir.
- Toujours pas en vacances ? Ces chiens ont encore étiré ton délais de travail ?
- Oh tu connais la maison ... Et puis ça vaaa, on s'y habitue à force. Au bout de la cinquième fois ...
- Tu m'étonnes. »

Connaissant bien Marta depuis maintenant une année entière depuis qu'il vient ici toutes les semaines et ayant estimé à l'avance que sa directrice ne lui aurait toujours pas donnée les vacances qu'elle réclame depuis plus de deux mois, Seikyuu attrape à l'intérieur de son manteau une boîte de chocolat accompagnée de quelques autres sucreries. Le plaisir coupable de la bonne Marta.

« - Tiens, c'est pas grand chose mais j'ai pensé à toi. En espérant que ça te réconforte un minimum.
- Oh merci mon Seikyuu mais tu n'étais obligé tu sais !
- Ca m'fait plaisir t'en fais pas. Et j'essayerais de parler à la directrice si je la croise.
- Merci à toi, tu es un homme bon ... dit-elle la mine tombante, reconnaissant les horribles conditions de travail qu'elle doit subir pour nourrir toute sa famille.

... Un long silence s'installe soudainement, mettant en place un sentiment bien plus professionnel qu'amical entre les deux protagonistes. Marta sait très bien le motif de sa visite ... 

- Il est comment aujourd'hui ?
- Un véritable connard d'après John.
- Pour pas changer ...  »

C'est qu'alors un bruit électronique retentit, indiquant au commandant que la porte blindée derrière Marta gardant les prisonniers du bloc 46 se descelle. Poussant alors l'immense poids que représente l'ouverture en acier et ce d'une manière déconcertante, Seikyuu pénètre à l'intérieur du couloir des prisonniers, se rendant face à une cellule bien précise. La porte blindée vient à se refermer, laissant avant son scellement aux multiples verrous entendre la douce voix de Martha une dernière fois pour les quelques heures qui vont suivre.

« - Bon courage ... »


Dernière édition par Seikyuu le Lun 4 Juil 2022 - 16:02, édité 1 fois
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« - Tiens tiens tiens, mais qui voilà ... »

Assis dans le coin droit de sa cellule, tout au fond à l'opposé de ce qui lui sert de pot à merde, c'est habillé de son uniforme de bagnard et en arborant une coiffure frisant le ridicule que le fameux détenu constate l'arrivée du responsable de sa présence ici-même.  Mais qui est cet homme portant de jour comme de nuit de petites lunettes de soleil ronde, croyant que le soleil le rendrait aveugle s'il ne porte pas ces verres à n'importe quel moment de la journée ? Et ce pour quelle stupide raison ? Car l'homme qui le dirigeait pouvait percevoir la faiblesse des autres et les retourner contre eux. Lui sa faiblesse ? C'est simplement d'être stupidement stupide. Il croit tout ce qu'on lui dit. Et même si après de nombreux entretien avec lui Seikyuu a réussi à déceler ça, le bougre est formaté pour ne rien révéler. Celui qui les commande est prévoyant. Et peut-être même qu'il possède plusieurs coups d'avance sur le commandant, depuis qu'il sait que sa traque est en cours.

Vérification du passé Hpiq

« - C'est l'heure de ma séance de psy hebdomadaire ? Hahaha »

Son sourire en coin, éclairé par la seule petite ouverture présente au sommet du mur de pierre constituant le dossa cellule, n'a de cesse d'éveiller les pulsions meurtrières de l'homme. Le poing serré, le sang du marine ne peut s'empêcher de ne faire qu'un tour, bouillonnant d'envies funestes. Mais depuis le temps, Seikyuu a apprit à gérer ses envies tout comme ses émotions. Alors il ne cédera pas à un massacre inutile pouvant lui enlever la seule piste d'une enquête qu'il mène depuis des années. Une enquête commencée en tant que civil et continuant aujourd'hui en tant que membre de la Marine. D'ailleurs, il se rappelle de ce fameux jour ...

*Flashback, 1626, quelque part dans les quartiers sombres de Logue Town*

Ne payant pas de mine à première vue, c'est au sein d'une bâtisse à moitié effondré et détruite que l'on retrouve le rassemblement d'hommes et de femmes participants à des combats de rues illégaux. C'est bien dans les endroits les plus improbables que l'on fait les endroits les plus propice à la criminalité après tout. Si cette baraque ne disait rien à personne, c'est en allant en son sein et plus particulièrement à la porte de la cave que l'on peut trouver le plus intéressant au fond de cette même pièce. Une trappe conduisant directement aux égouts de la ville. Bien évidemment, en tant qu'orphelin de la ville, Seikyuu connaissait bien le réseau souterrain de la citée et en tant que bon baroudeur aux phalanges quotidiennement ensanglantées, il savait où se rendre pour passer le temps.

Cela fait déjà quelques années que sa sœur cadette est morte, assassinée par des pirates aussi lâches qu'inconscient et aujourd'hui, le jeune homme passe son temps à déverser sa haine dans des combats illégaux comme pour s'enlever les images horribles du corps sans vie de sa jeune sœur. Cependant, ce jour-là, sa vie bascula à nouveau.

Dans une salle construite au sein même des canalisations, dans un quartier abandonné de la ville, le ring accueillait deux combattants prêt à en découdre. Dans le corner gauche, Seikyuu, venu seul afin d'abreuver ses pulsions dévastatrices. Dans le corner droit, un homme au lunettes arrondies, accompagnés par quelques sbires le soutenant portant fièrement sur leurs dos des drapeaux pirates. Des rolly roger déjà observés par le fraichement nouveau Marine lors de l'assassinat d'Anna. D'un rouge sang, c'était un point d'interrogation qui y était dessiné, comme pour questionner l'existence de leurs victimes.

Et alors que la cloche retentit, l'orphelin ne peut décrocher son regard du carminé dessiné sur la toile sombre face à lui. Son regard sans âme s'éveilla à une peur certaine de revoir le corps de sa sœur, venant à figer l'intégralité de son corps face à l'homme venant à lui pour en découdre. Une première baigne vient à lui éclater directement l'arcade, le couchant littéralement au sol couvrant une partie du tatami de son sang. Mais ce qui le coucha le réveilla également.
La main gauche poussant la terre sur laquelle il est tombé, l'impétueux se relève en titubant légèrement, ayant déjà vu pas mal de phalanges sur son visage.

« - Tu ... Tu connaissais Anna ... ?
- QUOI ?! Mais de quoi tu parles ?
- Anna ... C'est toi qui l'a tué ... ?
- Hey les gars, j'crois que j'ai cassé notre ami ! Hahaha ! »

Se tenant maintenant aux cordes de mauvaise qualité du ring, Seikyuu se redresse sur ses appuis mettant ses poings en avant; l'esprit désormais clair. Mais prenant la confiance, l'homme face à lui vient de toutes ses forces pour en finir, croyant que le titubant avait encore la vision trouble. Un premier vient à être esquivé à une vitesse certaine de la part de l'orphelin, surprenant son adversaire. Un second coup a nouveau évité, tout comme les trois qui suivent, viennent à monter en pression l'homme aux lunettes pour le pousser dans un énervement venant à lui faire commettre la faute qui le fera échouer. D'une nouvelle esquive, il désoriente l'équilibre de son adversaire avant d'enfoncer son poing dans l'abdomen de ce dernier, l'obligeant à se baisser tout en avançant son visage. Et d'un seul et unique puissant crochet, Seikyuu met à terre le rigolo éclatant son dentier sur le sol du ring.

« BOSS ! » s'écrient les sbires. D'un regard à nouveau sombre, dénué du moindre sentiment, la haine vient à parcourir l'entièreté de son être. A genoux par dessus le corps inerte de l'homme, Seikyuu vient à le frapper de toutes ses forces, sans la moindre interruption. Et ce, d'une telle violence, qu'aucune personne ni même les hommes de mains de sa victime n'ose venir mettre fin au massacre se jouant sous leurs yeux.

« Anna était ma sœur et des hommes à toi l'ont tués dans un squat où nous vivions ! J'ai retrouvé un couvre-chef avec votre roger dessus ! Celui que tes hommes portent en ce moment même ! Alors parle ! C'est toi qui l'a tué !? »

...

*Fin du Flashback*
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« - Tu t'souviens comme j't'ai éclaté le jour où on s'est rencontré ...
- Oh ça pour m'en souvenir, je m'en souviens. J'ai mis six putain de mois à cicatriser sale enculé ...
- Tant mieux. »

Fouillant l'intérieur de sa veste, le commandant attrape une nouvelle cigarette qu'il place entre ses deux lèvres avant de s'emparer d'un tabouret servant au garde la plus part du temps, pour s'assoir face à son interlocuteur. Pressant la molette de son briquet, Seikyuu effectue l'opération plusieurs fois avant d'obtenir une quelconque flamme, signe qu'il est temps de recharger ce dernier. Venant calciner le bout de sa clope de par cette flamme continue, il tire plusieurs forte inspiration avant de définitivement éteindre son feu. Une dernière inspiration et l'épéiste vient à recracher un énorme nuage de fumée, filant dans la direction du prisonnier situé tout au fond de sa cellule. S'infiltrant dans les poumons du bougre, ce con se met à tousser, signe de poumons sensibles à ce genre de toxicité.

« - Kofkofkof ... T'en aurais pas une pour moi par hasard ? ... Kofkof ...
- Non. »

Aussi sec que menaçant, Seikyuu vient à tirer une nouvelle latte avant de s'adosser à la cellule vide derrière lui, regardant avec insistance le plafond humide du couloir aux prisonniers.

« - Ca doit être relou de vivre dans ces conditions nah ?
- ...
- Genre ... Il fait froid, les murs sont trempés d'humidité à cause de ce temps de merde perpétuel, tu bouffes de la nourriture qu'on ne filerait même pas aux chiens et en plus de ça, ta seule sortie quotidienne, c'est pour aller travailler comme esclave pour le Gouvernement Mondial. Haha ... Comme ça m'ferait chier ...
- ... »

Ne pipant pas mot, le prisonnier reste muet aux avances ironiques du commandant. Est-il en accord avec ce qu'il dit ? A-t-il envie de lui sauter à la gorge car sa situation de raclure au fond du trou l'insupporte ? Ou a t-il tout simplement perdu tout espoir de connaître à nouveau le sentiment de liberté ? Lui envoyant chacune de ses expirations à la figure, le marine compte bien lui en faire baver encore longtemps. Tant qu'il n'aura pas la réponse à toutes ses questions.

« - Viktor. Tu sais pourquoi je suis ici. Tu sais pourquoi je viens chaque semaine. Mais pourtant, à chaque fois, t'as la même tête de con qui n'veut rien savoir. On a posé des conditions non ? J'pensais qu't'étais pas aussi stupide mais faut croire que la débilité chez vous autres, les pirates, c'est de naissance.
- Je ne te dirais rien et tu le sais très bien.
- Je sais.
- Tu le sais . Alors pourquoi t'es là enfoiré ?!
- On va dire que ... je m'inquiète pour toi mon Viktor. Déjà que tu ne vas plus manger pour les deux semaines à venir alors ..
- DEUX SEMAINES ?! ENCORE ?! Ca fait déjà trois semaines que tu m'as privé de toute forme d'alimentation ! Je tiens à peine sur mes jambes dès que je dois marcher, je n'ai plus de force. Je ne sens même plus quand j'ai envie d'aller aux chiottes, j'me pisse dessus tout le temps ! C'est inhumain !
- Inhumain ? Pourtant tuer des gamines tu ne trouves pas ça inhumain ?
- J't'ai déjà dis que c'était pas moi mais un autre type de notre groupe ! Tu l'sais non ?
- Ouais mais pourtant ... j'arrive toujours pas à me sortir de la tête que tu me racontes de la merde. C'est fou ça, hein ?
- Tss ... Espèce de connard.
- Tu sais ce que je veux, alors dis le moi. Où. Est. Ton putain de capitaine et le reste de tes p'tits copains ? »

Se rallumant une autre cigarette, le commandant patiente face à la raclure.

« - Dis moi ... T'es stressé ?
- ...
- Parce que deux clopes en cinq minutes ça fait beaucoup non ?
- Ca m'aide à calmer mes pulsions. Et accessoirement, à n'pas te tuer. Accessoirement.
- Je vois. Mais alors, la planque que je t'ai indiqué où tu pouvais trouver ... tu sais quoi ... ça t'as plus ?
- Ouais c'était pas mal. J'ai bien voyagé on va dire.
- Hahaha ! Content que tu ais apprécié mon ami. Content que tu ais apprécié ...
- Ouais fin ... C'pas parc'que tu m'fournis en drogue que j'suis obligé d'être clément avec toi. Vous savez buter ma p'tite sœur et ça rien ne pourra la faire revenir. Et pour quoi ? Même pas 1500 Berrys avec assez de nourriture pour survivre deux jours. Ca m'fait presque pitié. Alors si j'ai envie de te laisser crever d'faim, j'vais pas m'gêner j'peux te l'assurer. Et même si tu me montres toutes les planques de ce putain d'monde. »
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Troisième clope depuis son arrivée face à Viktor, Seikyuu ne peut s'empêcher de penser à Anna morte par l'un des membres d'équipage de cette enflure. Le poing serré, le commandant laisse craquer les phalanges de sa main gauche, tandis que son autre main tire une nouvelle inspiration sur sa tige de tabac sec, avant de lancer un regard au prisonnier.

« - Aller tiens. »

Passant son bras à travers les barreaux, l'orphelin de Logue Town tend son calumet à Viktor, lui faisant signe qu'il peut s'en emparer afin de se délecter de cette douce fumée.

« - Oh ... Merci ... »

La raclure inspire une grande bouffée avant de la recracher et de tousser légèrement, la main fermée devant sa bouche.

« - Pouah, bon dieu ... Ca fait bien longtemps qu'j'ai pas fumé tiens. Mais dis moi, pourquoi ? »

Un bref instant de réflexion ou du moins, de silence se créer à la suite du questionnement du condamné. C'est vrai après tout, pourquoi d'un coup, Seikyuu lui offre l'une de ses cigarettes alors que depuis des mois, à chaque fois qu'il lui en demande une, il s'obstrue à lui donner. A t-il changer d'avis sur son cas ? Devient-il clément envers l'un de ses bourreaux ? Son sens de la justice a t-il une nouvelle fois muté ?

« - J'en ai marre de me battre. Ca va faire un an que je t'ai éclaté puis livré à la base marine la plus proche en tant que jeune soldat. Ce qui m'a valu une promotion d'ailleurs, comme toi et tes potes étiez recherchés pour plusieurs millions de berrys. J'avais, sans faire gaffe, fait une partie du boulot concernant votre cas. Tss ... Quelle ironie. Mais après tout ce temps, à venir te voir pour en apprendre plus sur les conditions du meurtre de ma sœur et de vos motivations, j'me rend compte que tout ça n'est qu'une perte de temps. Tu ne me diras rien et c'est très bien comme ça. Tu resteras enfermé ici et tu crèvera comme la dernière des merdes que tu es. Un lâche sans honneur ni respect. Alors profite bien de cette cigarette, c'est ton dernier plaisir avant ta mise à mort.»

Bien motivé à détruire la piraterie grâce au bagnard qui se joue de lui depuis une année entière, Seikyuu s'éveille désormais à la mise à mort totale de chaque pirate ou raclure de bas étage souhaitant faire du mal aux peuples de ce monde. Et il commencera par Viktor, en avançant la date de sa mise à mort au lendemain de cet entretien.

« - Attend quoi ??! Ma mise à mort ??!
- Ouais t'as bien entendu, je vais faire en sorte que tu te taise à jamais. Je n'te l'avais pas dis mais tu es condamné à mort depuis le début. Je voulais te faire croire que tu resterais bien au chaud ici tout le reste de ta vie pour te faire cracher des informations sur ton équipage, enfin histoire de parler, mais faut croire que j'ai changé d'avis. je vais avancer la date de ton exécution à demain, au lever du soleil et j'en aurais terminé avec tout ça. Adieu Viktor. »

Se levant de son tabouret, il s'allume une nouvelle cigarette devant la mine effarée de son interlocuteur, laissant de son côté le foin qu'il avait au bout des lèvres tomber à ses pieds. Et lui tournant le dos, le commandant embraie le pas, s'apprêtant à quitter le couloir des condamnés.

« - Attends ! Je ne sais pas où ils se trouvent aujourd'hui mais mon capitaine s'appelle Nazotoki ! Il y a aussi Knife et Hawk ! On a la particularité de porter des masques pour créer une gêne chez les autres et pour les intimidés. On pillait surtout les plus pauvres par facilités mais son dernier plan en date était de passer sur quelque chose de plus gros comme des réserves d'armes de la marine. C'est un anarchiste et sociopathe prêt à mettre à feu et à sang ce monde par pur mépris des autres ! Il est fou ! C'est même lui qui a tué la petite Anna car vous étiez tellement pauvre que vous le dégoutiez ! Il est comme obsédé par la richesse, la pauvreté ... il parlait d'une purge de tous les pauvres d'East blue, avant de repartir pour Grand Line. Mais c'est tout ce que je sais ... ! »

Le poing éternellement serré, Seikyuu se tourne de trois quart, laissant légèrement son visage apparaître à la lueur des bougies éclairant le couloir dans lequel il se trouve en ce moment-même.

« - Tu vois, c'est pas compliqué. »

Quittant alors le bloc 46, l'orphelin de Logue Town lâche un dernier mot à son prisonnier avant de claquer la porte, éteignant le peu de lumière qu'il possédait.

« - Je repasserais, tiens toi tranquille jusque là. »

Cependant, comment peut-il être sûr de la véracité des propos de Viktor, lui qui a passé une année entière à le faire tourner en bourrique ? Peut-être qu'après tout ce temps et ces semaines à ses côtés, Seikyuu a apprit à déceler en lui le faux du vrai et qu'en voyant la peur dans ses yeux à l'annonce de sa mort imminente, seule la vérité ne pouvait sortir de sa bouche. Désormais, il avait un nom et une zone au sein de laquelle chercher. Bientôt, l'impétueux prendra la mer pour la Route de tous les Périls.
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