Jack et ses compères avaient élu domicile sur Rokade depuis plusieurs mois, histoire de se mettre au vert en attendant que les choses se tassent. A son arrivée ici, il avait la désagréable sensation qu’une éternité s’était passée depuis sa dernière visite. Pourtant ici rien ne bouge vraiment, les choses restent immuables, Rokade reste la fosse à purin de South Blue.
Sa première surprise fût de découvrir lors d’un passage dans une taverne que sa tête est dorénavant mise à prix pour la modique somme de 7 000 000 000 Berrys. Faisant croire à tous que ce n’était que le début et surtout que cela ne reflétait absolument pas son véritable potentiel, Skellington était secrètement très fier de cette première prime. Pour lui, c’était le marqueur qui faisait de lui un véritable pirate. D’autant plus que son nom a circulé à l’occasion de quelques conversations dans les tavernes qu’il fréquentait. Un jeune rookie comme il en existe tant d’autres qui avaient réussi à attirer l’œil des autorités sur lui. Mais sur cette ile, son nom était avant tout associé à son coup d’éclat contre le Capitaine Shark et sa prime de 10 millions.
L’endroit avait retrouvé son calme apparent depuis le départ du monstre Hannibal toujours en prise avec le Sous-Amiral Sierra. Et d’après les dernières rumeurs, il aurait perdu son galion et la plupart de son équipage, il serait réfugié sur l’ile d’Amerzone dans l’espoir de sortir des écrans radars. C’était parfait pour que Jack puisse vaquer à ses occupations sans avoir la joie de se faire exploser la tronche par ce fou furieux, adepte de la chasse aux rookies par tout temps.
Chacun vaquait à ses occupations durant leurs séjours sur cette ile. Comme il fallait s’y attendre, John et le reste de contrebandiers étaient repartis seulement quelques jours après leurs arrivées en fanfare avec l’Ange de la Fortune. Jack, Tom ainsi que les derniers arrivants avaient préféré quant à eux rester sur l’ile pour prendre un peu de repos. De toute façon, Eduardo avait formellement interdit à Skellington de se pointer au Royaume de Bliss maintenant qu’il avait une prime au cul. D’ailleurs le pirate menait sa plus belle vie à l’heure actuelle, aux frais de la princesse en plus. Car il possédait à présent un sacré magot au Cartel de Medelin avec ses récents succès. Donc, il avait officiellement carte blanche sur les dépenses et c’était tant mieux. Jamais il n’avait eu le loisir de posséder quoique ce soit durant sa misérable existence, toujours à deux doigts de tomber dans la misère totale, il avait réussi par ses combines et sa débrouillardise à toujours sortir la tête de l’eau.
Les journées s’enchainaient et se ressemblaient de plus en plus, cela manquait cruellement d’action pour le jeune pirate. Il avait totalement récupéré de ses dernières aventures, et avait soif maintenant d’action plus que jamais. Il avait pris gout à l’adrénaline qu’il ressentait durant les combats depuis sa plus tendre enfance. Sauf qu’aujourd’hui cette saveur avait un nouveau gout, encore plus délicieux, peut-être car les enjeux étaient plus bien importants. Jack aimait la vie par-dessus tout, surtout ses vices, c’est pourquoi depuis son arrivée il s’était principalement vautré dans la luxure et l’alcool sans commune mesure. Toutefois, il ressentait un manque de plus en plus grand. Il devait mettre sa vie en jeu pour se sentir réellement vivant.
Un soir alors qu’il était attablé comme à son habitude sur le comptoir de sa taverne favorite, Jack eu subitement une envie irrésistible d’aventure. Il laissa tout le monde en plan sans crier gare et s’en alla en direction du port. Là-bas il trouva un capitaine sur le point d’appareiller pour partir chasser quelques navires-commerçants. Il n’eut aucune difficulté à se faire accepter à bord et plus personne n’eut de nouvelles de lui durant de longues semaines. Un beau matin, il se pointa comme une fleur, plus heureux que jamais, entièrement satisfait d’avoir refait le plein d’action.
Il gardait tout de même un contact régulier avec le Cartel, et plus exactement avec John qui le tenait au courant des dernières nouvelles. Eduardo était évidemment très satisfait d’avoir réussi à récupérer sa marchandise et en prime l’embarcation. Toutefois, il redoutait le contrecoup, la Marine l’aurait surement très mauvaise de se faire rouler de cette manière. Pour le moment, le mieux c’est que Jack se fasse le plus discret possible. Rokade lui assurait un semblant de couverture et d’anonymat, mais en fonction de la réaction des autorités, il fallait peut-être réfléchir à quitter South Blue. Le Cartel cherchait justement à développer son activité sur d’autres Blues, et pourquoi pas le Grand Line. Ce n’était pas les opportunités qu’ils manquaient, mais plus la logistique et surtout un nom pouvant inspirer la crainte et le respect vis-à-vis de la concurrence. Eduardo conscient d’avoir touché la poule aux œufs d’or avec Skellington, et il comptait bien l’utilisait à bon escient pour un moment. D’ailleurs il avait précisément une mission pour lui dans les prochains jours à lui confier.
Cette fois-ci pas de scénario tiré par les cheveux où il est question de sauver l’organisation ou bien de raser un QG de la Marine. La mission était cette fois-ci orientée sur de la négociation et l’achemine de marchandises en direction de Réthalia. Bien évidemment ce nom n’évoquait strictement rien pour Jack et sa totale méconnaissance de South Blue.
Eduardo lui fit un rapide topo sur cette ile pour le moins singulière, et surtout les autorités locales sont en froid avec le GM. Donc malgré sa prime, Skellington n’aurait aucune raison de se faire du souci sur place.
« Concernant ton nouveau job, je t’explique rapidement le topo. J’ai un gros client à Réthalia qui me demande une livraison pour le moins spéciale. Ce n’est pas dans mes habitudes d’accepter ce genre de contrat, mais là pour lui j’ai décidé de faire une entorse à la règle. »
« C’est quoi cette livraison spéciale ? Cela sent mauvais ton truc là ! »
« Attends, je termine mon explication Jack ! Donc, j’ai dû sous-traiter pour cette histoire, car en ce moment l’activité tourne à plein régime. Bref, j’ai eu par des connaissances un contact, spécialisé dans ce genre de basses besognes. Mais mon intuition me dit que ce n’est pas le genre de types en qui nous pouvons avoir une totale confiance. C’est pourquoi j’ai besoin de toi sur place, pour s’assurer qu’aucune entourloupe n’arrive.»
« Cela ne me dit toujours pas c’est quoi cette cargaison, mais passons je m’en cogne du moment que cela paie ! D’ailleurs j’espère que tu ne m’a pas oublié pour la précédente mission ! »
« C’est une insulte que tu me fais là ! Tu as 30 millions de Berry qui dorment bien au chaud en banque. L’avantage c’est que tu peux les récupérer sur les quatre coins du globe à ta guise ! Pour la marchandises, rien d'important, une histoire de Fauves... »
« De fauves ?! C'est quoi cette merde... des lions ?! En tout cas j’espère bien pour l'argent ! J’en ai chié pour les avoirs ce coup-ci, je suis tombé sur une folle de la Marine ! »
« J’ai eu vent de cette histoire, c’est un miracle que tu sois encore de ce monde ! Bon, revenons à nos affaires. Pour faire simple, des hommes de main à mon client doivent venir te retrouver sur Rokade dans les prochains jours. Tu seras averti au moment opportun de leurs arrivées ici, assure-toi qu’un taré du coin ne s’amuse pas à les étriper par contre. Ensuite, tu embarques avec eux en direction du lieu de la transaction. Tu t’assures que tout se passe dans les règles et ensuite tu escortes tout ce petit monde jusqu’à Réthalia. Aussi simple que cela ! Aucun risque et ça ne paient bien ! »
« Mouais… Bon j’ai à faire Eduardo ! Cela tambourine à ma porte, surement une femme désespérée ! »
Quelques secondes plus tard, le pirate se dirigea vers la porte avec son verre de rhum à la main. Il était dorénavant chez lui sur Rokade, il avait rapidement pris le pli des us et coutumes local pour se fondre parfaitement dans la masse. Forban primé comme tant d’autres ici, il avait réussi à se faire une bonne réputation dans les environs. Un type de trois mètres de haut avec un physique de déménageur, cela ne passe pas vraiment inaperçus. D’autant plus quand celui-ci ne met pas sa langue dans sa poche ! Toutefois, c’était bien la première fois que quelqu’un se permettait de venir le troubler pendant qu’il faisant affaire avec le boss. À peine avait-il ouvert la porte, que Roberto, le tavernier s’engouffra dans sa chambre en brandissant un avis de recherche dans ses mains :
« JACK ! REGARDES ÇA !!! »
« Hum ?! »
« MAMA ! 15 MILLIONS ?! »
Il donna une grande claque dans l’épaule de son interlocuteur qui traversa la pièce avant de s’écraser sur le lit !
« CE N’EST PAS LE MOMENT DE ROUPILLER ROBERTO ! IL FAUT ABSOLUMENT FÊTER ÇA ! ROBERTO ?! ROBERTO BORDEL, VIENS-LA. »
Sa première surprise fût de découvrir lors d’un passage dans une taverne que sa tête est dorénavant mise à prix pour la modique somme de 7 000 000 000 Berrys. Faisant croire à tous que ce n’était que le début et surtout que cela ne reflétait absolument pas son véritable potentiel, Skellington était secrètement très fier de cette première prime. Pour lui, c’était le marqueur qui faisait de lui un véritable pirate. D’autant plus que son nom a circulé à l’occasion de quelques conversations dans les tavernes qu’il fréquentait. Un jeune rookie comme il en existe tant d’autres qui avaient réussi à attirer l’œil des autorités sur lui. Mais sur cette ile, son nom était avant tout associé à son coup d’éclat contre le Capitaine Shark et sa prime de 10 millions.
L’endroit avait retrouvé son calme apparent depuis le départ du monstre Hannibal toujours en prise avec le Sous-Amiral Sierra. Et d’après les dernières rumeurs, il aurait perdu son galion et la plupart de son équipage, il serait réfugié sur l’ile d’Amerzone dans l’espoir de sortir des écrans radars. C’était parfait pour que Jack puisse vaquer à ses occupations sans avoir la joie de se faire exploser la tronche par ce fou furieux, adepte de la chasse aux rookies par tout temps.
Chacun vaquait à ses occupations durant leurs séjours sur cette ile. Comme il fallait s’y attendre, John et le reste de contrebandiers étaient repartis seulement quelques jours après leurs arrivées en fanfare avec l’Ange de la Fortune. Jack, Tom ainsi que les derniers arrivants avaient préféré quant à eux rester sur l’ile pour prendre un peu de repos. De toute façon, Eduardo avait formellement interdit à Skellington de se pointer au Royaume de Bliss maintenant qu’il avait une prime au cul. D’ailleurs le pirate menait sa plus belle vie à l’heure actuelle, aux frais de la princesse en plus. Car il possédait à présent un sacré magot au Cartel de Medelin avec ses récents succès. Donc, il avait officiellement carte blanche sur les dépenses et c’était tant mieux. Jamais il n’avait eu le loisir de posséder quoique ce soit durant sa misérable existence, toujours à deux doigts de tomber dans la misère totale, il avait réussi par ses combines et sa débrouillardise à toujours sortir la tête de l’eau.
Les journées s’enchainaient et se ressemblaient de plus en plus, cela manquait cruellement d’action pour le jeune pirate. Il avait totalement récupéré de ses dernières aventures, et avait soif maintenant d’action plus que jamais. Il avait pris gout à l’adrénaline qu’il ressentait durant les combats depuis sa plus tendre enfance. Sauf qu’aujourd’hui cette saveur avait un nouveau gout, encore plus délicieux, peut-être car les enjeux étaient plus bien importants. Jack aimait la vie par-dessus tout, surtout ses vices, c’est pourquoi depuis son arrivée il s’était principalement vautré dans la luxure et l’alcool sans commune mesure. Toutefois, il ressentait un manque de plus en plus grand. Il devait mettre sa vie en jeu pour se sentir réellement vivant.
Un soir alors qu’il était attablé comme à son habitude sur le comptoir de sa taverne favorite, Jack eu subitement une envie irrésistible d’aventure. Il laissa tout le monde en plan sans crier gare et s’en alla en direction du port. Là-bas il trouva un capitaine sur le point d’appareiller pour partir chasser quelques navires-commerçants. Il n’eut aucune difficulté à se faire accepter à bord et plus personne n’eut de nouvelles de lui durant de longues semaines. Un beau matin, il se pointa comme une fleur, plus heureux que jamais, entièrement satisfait d’avoir refait le plein d’action.
Il gardait tout de même un contact régulier avec le Cartel, et plus exactement avec John qui le tenait au courant des dernières nouvelles. Eduardo était évidemment très satisfait d’avoir réussi à récupérer sa marchandise et en prime l’embarcation. Toutefois, il redoutait le contrecoup, la Marine l’aurait surement très mauvaise de se faire rouler de cette manière. Pour le moment, le mieux c’est que Jack se fasse le plus discret possible. Rokade lui assurait un semblant de couverture et d’anonymat, mais en fonction de la réaction des autorités, il fallait peut-être réfléchir à quitter South Blue. Le Cartel cherchait justement à développer son activité sur d’autres Blues, et pourquoi pas le Grand Line. Ce n’était pas les opportunités qu’ils manquaient, mais plus la logistique et surtout un nom pouvant inspirer la crainte et le respect vis-à-vis de la concurrence. Eduardo conscient d’avoir touché la poule aux œufs d’or avec Skellington, et il comptait bien l’utilisait à bon escient pour un moment. D’ailleurs il avait précisément une mission pour lui dans les prochains jours à lui confier.
Cette fois-ci pas de scénario tiré par les cheveux où il est question de sauver l’organisation ou bien de raser un QG de la Marine. La mission était cette fois-ci orientée sur de la négociation et l’achemine de marchandises en direction de Réthalia. Bien évidemment ce nom n’évoquait strictement rien pour Jack et sa totale méconnaissance de South Blue.
Eduardo lui fit un rapide topo sur cette ile pour le moins singulière, et surtout les autorités locales sont en froid avec le GM. Donc malgré sa prime, Skellington n’aurait aucune raison de se faire du souci sur place.
« Concernant ton nouveau job, je t’explique rapidement le topo. J’ai un gros client à Réthalia qui me demande une livraison pour le moins spéciale. Ce n’est pas dans mes habitudes d’accepter ce genre de contrat, mais là pour lui j’ai décidé de faire une entorse à la règle. »
« C’est quoi cette livraison spéciale ? Cela sent mauvais ton truc là ! »
« Attends, je termine mon explication Jack ! Donc, j’ai dû sous-traiter pour cette histoire, car en ce moment l’activité tourne à plein régime. Bref, j’ai eu par des connaissances un contact, spécialisé dans ce genre de basses besognes. Mais mon intuition me dit que ce n’est pas le genre de types en qui nous pouvons avoir une totale confiance. C’est pourquoi j’ai besoin de toi sur place, pour s’assurer qu’aucune entourloupe n’arrive.»
« Cela ne me dit toujours pas c’est quoi cette cargaison, mais passons je m’en cogne du moment que cela paie ! D’ailleurs j’espère que tu ne m’a pas oublié pour la précédente mission ! »
« C’est une insulte que tu me fais là ! Tu as 30 millions de Berry qui dorment bien au chaud en banque. L’avantage c’est que tu peux les récupérer sur les quatre coins du globe à ta guise ! Pour la marchandises, rien d'important, une histoire de Fauves... »
« De fauves ?! C'est quoi cette merde... des lions ?! En tout cas j’espère bien pour l'argent ! J’en ai chié pour les avoirs ce coup-ci, je suis tombé sur une folle de la Marine ! »
« J’ai eu vent de cette histoire, c’est un miracle que tu sois encore de ce monde ! Bon, revenons à nos affaires. Pour faire simple, des hommes de main à mon client doivent venir te retrouver sur Rokade dans les prochains jours. Tu seras averti au moment opportun de leurs arrivées ici, assure-toi qu’un taré du coin ne s’amuse pas à les étriper par contre. Ensuite, tu embarques avec eux en direction du lieu de la transaction. Tu t’assures que tout se passe dans les règles et ensuite tu escortes tout ce petit monde jusqu’à Réthalia. Aussi simple que cela ! Aucun risque et ça ne paient bien ! »
« Mouais… Bon j’ai à faire Eduardo ! Cela tambourine à ma porte, surement une femme désespérée ! »
Quelques secondes plus tard, le pirate se dirigea vers la porte avec son verre de rhum à la main. Il était dorénavant chez lui sur Rokade, il avait rapidement pris le pli des us et coutumes local pour se fondre parfaitement dans la masse. Forban primé comme tant d’autres ici, il avait réussi à se faire une bonne réputation dans les environs. Un type de trois mètres de haut avec un physique de déménageur, cela ne passe pas vraiment inaperçus. D’autant plus quand celui-ci ne met pas sa langue dans sa poche ! Toutefois, c’était bien la première fois que quelqu’un se permettait de venir le troubler pendant qu’il faisant affaire avec le boss. À peine avait-il ouvert la porte, que Roberto, le tavernier s’engouffra dans sa chambre en brandissant un avis de recherche dans ses mains :
« JACK ! REGARDES ÇA !!! »
« Hum ?! »
« MAMA ! 15 MILLIONS ?! »
Il donna une grande claque dans l’épaule de son interlocuteur qui traversa la pièce avant de s’écraser sur le lit !
« CE N’EST PAS LE MOMENT DE ROUPILLER ROBERTO ! IL FAUT ABSOLUMENT FÊTER ÇA ! ROBERTO ?! ROBERTO BORDEL, VIENS-LA. »