FLASHBACK
Ça commence à faire un long moment que je me suis fourré à Luvneel, à la recherche de la moindre information qui pourrait m’aider à remonter jusqu’au type, qui s’en était pris au roi de Bliss. La food Chain. Voilà, tout ce que je savais sur le groupuscule à l’origine de cette action. C’était certes un début mais pas suffisant.
Tant que je serais en vie, je passerais mon temps à parcourir les mers pour trouver ce chien et lui faire regretter de s’en être pris à ma terre natale. Je suis même prêt à pactiser avec les pires ordures, aussi bien marines que pirates, pour atteindre cet objectif. Oui, je le jure. Cet enfoiré périra un jour où l’autre de mes mains.
Ces pensées motivatrices me galvanisent en cette matinée ensoleillée, et cela me donnait envie de m’exercer tout en profitant du magnifique décor qu’offrait ces grandes étendues de plaines. Et bien oui, mes recherches m’ont conduit jusqu’à Luvneelgarm. J’avais toute une étendue de champ devant moi, donc pas une seule âme pour venir me casser les pieds durant mon entrainement.
Je débutais la séance en dégainant mon flingue et en guise de cible je me servais d’un arbre le plus proche. D’abord, des tirs en étant statique avec pour contrainte d’user ma dextre la plus faible - la droite - ouais j’aime m’infliger un handicap. A force de faire travailler ma main la plus faible, la différence entre les deux devenait de plus en plus minime, et comment pouvais-je le savoir ? Les tirs étaient nettement plus précis.
Ce pauvre arbre qui n’avait rien demandé , se voyait criblé de balles et il n’était pas au bout de ses peines. Pour corser la difficulté, je me mettais en mouvement tout en tirant sur l’arbuste, un geste bien plus difficile à réaliser. Et la différence entre les deux exercices était notable, la trajectoire des balles était moins précise, mais tout de même quelques-unes touchèrent la cible. Une petite satisfaction en somme.
Là, au loin, quelques silhouettes apparaissent. Elles étaient bien trop éloignées pour parfaitement les distinguer mais une chose était sûre : elles se dirigeaient dans ma direction. Ces personnes venaient-elles se plaindre des coups de feu ? Franchement, j’emmerde personne, je suis en pleine nature, qu’ils arrêtent un peu de faire les rabat-joie. Rien à foutre. Je continuerais quand-même malgré leur mécontentement.
A ma grande surprise ce n’était pas des locaux en furie mais une petite troupe de la marine. Ils n’ont tellement rien à faire qu’ils permettent de se promener, et ben dis donc, elle est belle la marine. J’ai l’impression que c’est vraiment une profession de planqués. Je m’adressais ensuite à l’homme de tête. Etait-il gradé ? Alors là, aucune idée. Je ne m’amusais pas à reconnaître leurs insignes.
« Si vous cherchez un criminel, sachez messieurs, qu’il n’y a pas un chat ici. A moins que…» A moins que vous n’ayez rien d’autre à faire, voilà ce que j’aurais voulu dire.
Ces soldats étaient en capacité de voir mes différentes armes, le katana que j’avais à la ceinture, et le pistolet que j’avais en main.
Ça commence à faire un long moment que je me suis fourré à Luvneel, à la recherche de la moindre information qui pourrait m’aider à remonter jusqu’au type, qui s’en était pris au roi de Bliss. La food Chain. Voilà, tout ce que je savais sur le groupuscule à l’origine de cette action. C’était certes un début mais pas suffisant.
Tant que je serais en vie, je passerais mon temps à parcourir les mers pour trouver ce chien et lui faire regretter de s’en être pris à ma terre natale. Je suis même prêt à pactiser avec les pires ordures, aussi bien marines que pirates, pour atteindre cet objectif. Oui, je le jure. Cet enfoiré périra un jour où l’autre de mes mains.
Ces pensées motivatrices me galvanisent en cette matinée ensoleillée, et cela me donnait envie de m’exercer tout en profitant du magnifique décor qu’offrait ces grandes étendues de plaines. Et bien oui, mes recherches m’ont conduit jusqu’à Luvneelgarm. J’avais toute une étendue de champ devant moi, donc pas une seule âme pour venir me casser les pieds durant mon entrainement.
Je débutais la séance en dégainant mon flingue et en guise de cible je me servais d’un arbre le plus proche. D’abord, des tirs en étant statique avec pour contrainte d’user ma dextre la plus faible - la droite - ouais j’aime m’infliger un handicap. A force de faire travailler ma main la plus faible, la différence entre les deux devenait de plus en plus minime, et comment pouvais-je le savoir ? Les tirs étaient nettement plus précis.
Ce pauvre arbre qui n’avait rien demandé , se voyait criblé de balles et il n’était pas au bout de ses peines. Pour corser la difficulté, je me mettais en mouvement tout en tirant sur l’arbuste, un geste bien plus difficile à réaliser. Et la différence entre les deux exercices était notable, la trajectoire des balles était moins précise, mais tout de même quelques-unes touchèrent la cible. Une petite satisfaction en somme.
Là, au loin, quelques silhouettes apparaissent. Elles étaient bien trop éloignées pour parfaitement les distinguer mais une chose était sûre : elles se dirigeaient dans ma direction. Ces personnes venaient-elles se plaindre des coups de feu ? Franchement, j’emmerde personne, je suis en pleine nature, qu’ils arrêtent un peu de faire les rabat-joie. Rien à foutre. Je continuerais quand-même malgré leur mécontentement.
A ma grande surprise ce n’était pas des locaux en furie mais une petite troupe de la marine. Ils n’ont tellement rien à faire qu’ils permettent de se promener, et ben dis donc, elle est belle la marine. J’ai l’impression que c’est vraiment une profession de planqués. Je m’adressais ensuite à l’homme de tête. Etait-il gradé ? Alors là, aucune idée. Je ne m’amusais pas à reconnaître leurs insignes.
« Si vous cherchez un criminel, sachez messieurs, qu’il n’y a pas un chat ici. A moins que…» A moins que vous n’ayez rien d’autre à faire, voilà ce que j’aurais voulu dire.
Ces soldats étaient en capacité de voir mes différentes armes, le katana que j’avais à la ceinture, et le pistolet que j’avais en main.