Gabin Montfer, L’indé.
Sexe : Homme.
Race : Humain.
-->Métier : Détective privé / Ancien boxeur.
Groupe : Civil.
But : Découvrir des trucs sur le siècle oublié, survivre un jour de plus, tomber sur la femme de sa vie.
Équipement : Un béret truffé de trucs utiles, comme un nécessaire à coudre, ou un crochet pour les serrures récalcitrantes. Ses deux poings Des bottes cloutées.
-->Parrain : rafaelo
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Oui de Korrigan
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Nom du @Red
Codes du règlement :
Description physique
Fut une époque où le nom de Montfer, suffisait à faire ouvrir des cuissardes, ou bien même des maisons de plaisirs secrètes aux cachoteries enfouies sous la luxure crasse. La période de faste et de paillettes, le boxeur était au sommet de sa gloire. Faut dire qu’il a du charme, si lui en reste encore à la trentaine passée, un nez cassé à de multiple reprise, des excès quotidien et des vices à la pelle, c’est qu’il ne devait pas être trop vilain de base. Fut un temps ou son corps était un temple, chéri et adoré par son propriétaire, car c’était ses compétences au delà de la norme qui lui amenait la pitance sur la table. Un mètre quatre vingt quinze en font une belle bête aujourd’hui encore, car même si les entrainements drastiques c’est finie pour Gabin, aujourd’hui encore il entretient sa carcasse … Au moins le cardio, car courir fait partie de ses nouvelles prérogatives. Cheveux bruns mi-long, qu’il ne coiffe jamais, sinon porte-t-il un béret négligemment posé sur sa crinière. Ses yeux bleu gris sont deux billes d’eau délavés, autrefois le feu de la passion y brulait, mais ne reste-t-il que des cendres, sauf nouvelles affaires juteuses ou compliquées sur la table. Musclé mais un peu empâté par les ans, sa taille reste proportionnelle à sa hauteur, en faisant un homme dangereux au corps à corps. Il bouge encore bien. Il a le timing dans le sang, il se déplace de manière animale, mais légère, comme un danseur tribal dont les gestes ne sont compris que des initiés.
Il sent l’alcool, la cigarette et un peu de menthe poivrée. Son haleine est fraîche jusqu’au premier verre, qui la charge d’éthanol nauséabond. Ce verre intervient généralement entre dix et onze heure du matin. Ses mouvements deviennent bien moins affutés passer dix huit heure, et vers minuit il doit faire un effort pour se rappeler ou il habite, et encore un autre pour se souvenir qu’il est déjà dans sa chambre.
Il porte généralement un imper, ou bien un manteau trench coat, avec des cols roulés en dessous, et des gants de cuir pour ne pas laisser une marque, une trace de son passage. Il vient d’une famille de voleur, des cambrioleurs émérites, aussi connaît-il certains trucs et astuces, pour vous dérober votre portefeuille à votre insu, ou bien disparaitre en plein jour. Il sait aussi bien déambuler dans les ruelles, que sur leurs toits pointus et souvent fait d’ardoise casse gueule de ce monde.
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Description psychologique
Pragmatique et cartésien, en croit qu’en ce qu’il peut voir, sentir ou toucher. Les plombs dans son corps, les chocs dans ses os, le palpable fait religion chez le trentenaire. Mec sobre et pas sympa. Cynique la plupart du temps. Il met un mouchoir sur ses émotions depuis longtemps. Né dans la fange, et maintenant ... Baignant dans les affaires sombres de la puissance la plus crainte au monde. L'organisation la plus puissante qui existe, et lui, simple grain de sable, tente de la faire sortir de son ornière à sa façon. Et en plus, ça paye mal. Au début, il prenait avec beaucoup de naturel tout ce qu’on lui disait, un brin naïf. Après avoir trempé dans deux trois trucs louches, il apprit à ne plus montrer la moindre émotion, et toujours cacher ses intentions de tout le monde. Le moindre faux pas peut signifier la mort durant un combat, quand éliminer une cible devient nécessaire, il ne faut pas hésiter. Habitué à prendre des décisions, dans des dilemmes parfois cornéliens, Gabin réfléchit vite, et s'il n'est pas intelligent, reste malin.
Le minimum pour un détective, c’est de faire une enquête sérieuse et basée sur des faits, des preuves évidentes. Que Gabin soit du genre à redresser les torts dont personne ne veut s’occuper, c’est encore autre chose. Souvent pauvre car n’accordant que peu de valeur au monétaire, et son naturel bonhomme lui fait souvent soit casser les prix, soit faire ça gratuit.
Bonne mémoire des visages, les chiffres ce n’est pas sa passion, l'instinct et les mots en revanche, ça lui parle un peu plus.
Bon orateur, fieffé menteur, il sait arnaquer et haranguer les foules, tout comme élaborer des plans alambiqués pour arriver à son objectif. La survie, car ce n'est que ça qu'il est question passé un certains temps.
Puisqu'un bon combattant s'approche le plus possible de sa cible, et choisit donc l'outil le plus adapté à sa mission, Gab est un pugiliste du combat rapproché, véritable expert en art martiaux depuis des années. Il sait faire des prises, des coups puissants, des coups vicieux. Il sait tuer avec un stylo, ou bien encore avec une savate. C'est son art à lui, la science du traumatisme corporel semble inscrite dans sa génétique.
Si l'on devait retenir une chose sur Gabin, c'est qu'il aime se mettre en danger et brûler la chandelle par les deux bouts, fumeur invétéré notamment, il est également le genre d'alcoolique qui considère chaque secondes de vie, comme du rab. Les nombreuses cicatrices sur son corps en témoigne, il n'est parfois question que d'un rien pour que la vie coule dans vos veines, ou s'en échappe avec abondance
Biographie
Manshon, 1613.
Noir profond, noir obscure. Une allumette qu’on craque. Une lumière vivace, comme une langue de feu qu’on tire à ses contemporains. Une cigarette d’abords, des lèvres pleines et souvent fendues. Puis tout le visage. Sans être vilain, son nez de nombreuses fois cassés n’est plus que du cartilage, et ses oreilles ont quelques choses des feuilles de chou froissé, et de nombreuses cicatrices annoncent l’homme de terrain. Qui n’a pas peur de se mouiller. Son regard bleu délavé semble percevoir la moindre faille, les moindres points faibles, toujours entrain d’analyser.
- Bienvenue, assis toi. Il paraît que tu me cherches, alors j’ai décidé de venir à toi. .Une chaise qu’on racle, sous le bandeau qui cache à moitié tes yeux, rien n’est moins sur. On va discuter, gringo.
Et Gabin espérait que ce soit fructueux. Bon, on va passer à ce que je sais. Gabin se pose contre le dossier, à l’envers, les pieds en l’air. Clac. La chaise claque contre le sol, ponctuant les propos du détective. Tu es une petite frappe de Manshon, mais tu t’es dis que tiens, ce serait sympa d’aller régler son compte au plus faible des Montfer ? Tu t’es dis que je serai seul, et que l’effet de surprise aidant, tu serais victorieux ? Clac. La chaise tremble de tous les diables, comme la petite frappe en face de lui ; Sa famille a une réputation, une terrible réputation qu’il doit se coltiner tous les jours, malgré qu’il ne soit qu’un honnête jeune homme de dix huit ans. Avec des loisirs particuliers, voilà tout.
- Pourtant, on n’est même pas un clan majeur de la mafia Northienne. Qu’est-ce qui me vaut cet honneur ? Questionna-t-il en virant le bandeau des yeux de sa victime. Ah. Oui je vais t’enlever ça fit l’escogriffe devant toi, qui arracha le chatterton qui couvrait ta bouche.
Tu reprends ta respiration difficilement, des larmes amères coulent le long de tes joues. La mort n’avait jamais été si proche de frapper. Alors, j’attends ?
Second fils de Barney et d’Eugénie Montfer, il né un beau soir de juillet, sous une température clémente pour North Blue. Manshon, c’est un peu la maison d’enfance de Gabin. Il y a grandit dans l’insouciance la plus totale, pas plus couvé qu’un autre, mais ne manquant de rien. Aller à l’école, c’était dans ses moyens. Une école privée, avec des grands noms de Manshon, parfois à peine chuchoté par peur d’invoquer leurs plus puissants détenteurs. Rapidement, les cours qu’on leur prodiguait, et la force de l’évidence lui fit se poser les bonnes questions : Pourquoi son père cachait-il tout de ses affaires ? Pourquoi son frère ainé disparaissait-il aussi souvent, revenant avec à chaque fois, des cadeaux plus fous les uns que les autres, pour li ? Il ne voyait personne rien faire de ses journées, et pourtant, si l’on croyait les discussions dans les couloirs, et les bribes de conversation entre professeur… Sa famille était une des plus riches de Manshon, après les Tempiesta. Tout ça était trop pour Gabin, qui tombait dénue. Sa vie entière était basée sur un mensonge, et la fortune de ses parents, sur des malversations. Moralement, quand on se croyait irréprochable et qu’on se rendait compte que même les fringues que l’on portait provenait du sang et de la sueur d’autres, ça foutait un coup. Il décida d’arrêter l’école, et s’enfuit de chez lui. Il ne voulait pas avoir à faire encore une fois avec ses hypocrites, et sa fugue fut remarquée deux ou trois jours plus tard, lui laissant le temps de se cacher dans un tonneau d’un navire qui partait quelques heures plus tard.
Zaun, 1609.
Déjà que le tonneau sent pas la rose, je vous laisse deviner que la jetée du port sur lequel il roule sans pouvoir contrôler quoi que ce soit, est bien pire. Il s’habitue à cette façon d’être charrié juste avant qu’on ne le dépose dans un petit dépôt, avec les autres bidons. Putain, l’était lourd celui là, t’es sur l’patron c’est pas gouré ? C’était le dernier t’façon, laisse tomber Johny. Rétorque une seconde voix, avant de s’éloigner. Pas qu’il est claustro, mais rester pendant deux jours entiers dans une même position, dans un tonneau à peine plus grand que soit même, ou l’on doit se plier et se contorsionner, ça peut être oppressant au bout d’un moment. Utilisant son épaule comme bélier, le jeune Montfer va se libérer du dépotoir ou on l’a collé.
Un pirate lui crie dessus quand il manque de lui rentrer dedans, trop pressé de fuir les lieux de son « crime », dont personne n’en avait rien à cirer sur Zaun. Zaun la décatie, la matrone qui vous prend qui vous jette, comme un paquet de cigarette. Onze berries, les Malback à Onze berries ! Entend le jeune homme, tout en continuant sa découverte des lieux.
Le gamin, qui n’a jamais connu rien d’autre que son quartier tranquille de Manshon, découvre avec beaucoup d’étonnement, de plaisir en dégoût, un ailleurs aux senteurs exotiques. Des épices, dans le quartier des plaisirs culinaires, qu’il n’avait jamais vu, des couleurs plus vives, plus intenses, peut-être un effet secondaire des produits chimiques dans l’air, ou bien y’avait-il quelque chose dans le tonneau qui l’avait emmené jusqu’ici ?
Il continue sa marche prudente, et s’enfonça plus en avant dans les rues, des échoppes avec des tables remplissent de machineries, de gadget et d’armes se suivent à la queu leu leu, comme des enfants sages et avides de croquer une part du gâteau. L’air se fait de plus en plus vicié, irrespirable. Il tousse des glaires grisâtres, sans doute chargés de pollution et d’un mélange de produits chimiques. Il ne fait plus trop pas sans avoir du mal respirer, une douleur aigue aux côtes ventrales le prend à mesure qu’il déambule.
Quand il essaye d’attirer l’attention, sa respiration se coupant et sa vision se floutant, il n’attise que l’indifférence totale de son environnement. Ah oui, c’est vrai, il n’était personne ici …
Par chance, Gabin fut récupéré par une bonne âme –ça existait encore sur cette île de malheur, qui lui prodigua les premiers soins, et lui mit un masque à oxygène, instrument salutaire et presque nécessaire vu l’endroit ou ils se trouvaient. Cet homme, qui se présenta comme un vieil athlète d’un sport que ne connaissaient pas bien Gab, la boxe, et lui donna l’étrange nom de Seven comme étant le seul auquel il répondrait. Gabin lui raconta son histoire, et l’autre écouta, bourrant sa pipe, ou bien nettoyant son œil de verre qui remplaçait celui de dextre. A un moment, il posa tranquillement son ustensile, le regard un brin torve, sans doute enivré par une substance psycho active.
- Ecoute gamin, quand un truc te plait pas, soit tu le fuis, soit tu le combat. Arrête d’être une victime, et commence donc par m’enfiler ça. Chaque problème, une solution adéquate, c'est la première leçon. . Il lui envoya des gants d’un rouge profond en plein dans l’abdo, et d’une force que ne soupçonnait pas le jeune homme. Il souffla en reculant d’un pas. Impressionnant. Il avait raison après tout, s’il laissait les autres avoir du pouvoir sur lui, à quoi bon ? Il devait prendre en main sa destinée, et ne plus laisser aux autres la possibilité de faire des choix à sa place.
Ce fut ainsi qu’il accepta la proposition, d’un vieil athlète devenu coach, et qui voyait quelques choses en lui, que personne d’autre ne pouvait voir.
L’entraînement fut si intensif qu’il vomissait souvent le maigre contenu de son estomac. Apprendre à réfléchir comme un combattant fut le plus difficile, le corps de Gabin semblant retenir bien mieux les leçons que sa tête. Son corps prenait des raclées tous les jours, mais ne semblait pas décidé à lâcher, tandis que Coach Jiminy, lui, s’en donnait à cœur joie avec ses fines observations sibyllines que Gabin ne comprenait que trop peu.
- La boxe, c’est d’abords l’œil, puis le poing, les deux ensembles sont plus forts que n’importe quelle capacité magique !
- Tu dois te concentrer sur l’intention plus que sur le résultat de l’intention, prendre le problème à sa source, c’est toujours le meilleur moyen de régler la problématique.
-Sentir plus que voir, ressentir et ne faire qu’un avec l’adversaire, pour le comprendre et lui voler son centre, jouer avec, et ne jamais lui rendre …
- Un boxeur, c’est toujours plus qu’un sportif, c’est un maître. Les arts martiaux sont taxés d’être artistiques car beaux visuellement. La boxe, c’est un art. L’art d’aller à l’essentiel.
- Le combat est un courant difficile à dompter, tout est une question d’équilibre subtil, de dosage. Un peu trop, et tu t’exposes. Pas assez, et tu te fais manger.
Quatre ans passèrent vite, et il avait déjà commencé à s’entrainer sur des petites frappes de Zaun pour se faire la main. Quand il quitta le coach, tout deux retenaient leur larmes de couler, par pudeur peut-être, par fierté surtout. Ils ne voulaient pas l’admettre, mais ils se considéraient l’un l’autre comme un père et son fils ; Seven ayant beaucoup plus appris humainement et techniquement de chose à Gabin que son père biologique. Pour autant, le fugeur le savait, sa chance allait tourner un jour, et ne voulant attirer de problème sur personne, se décida à revenir au bercail, pour y tenter sa chance en tant que « professionnel ». La boxe était plus qu’une passion, un véritable sacerdoce pour le jeune rebelle, qui rentrait à présent sur Manshon, fort de nouvelles compétences, et d’un corps sans aucun rapport avec celui de ses quatorze ans. A force de poussées de croissances, d’un régime alimentaire strict et de beaucoup d’entraînement, il avait plus l’air d’un athlète que d’un jeune pré pubère, une jeune pousse en devenir. Il fut repéré des son premier combat en tant qu’outsider, pour son style d’attaque-défense basé sur une certaines légèreté dans les jambes, et beaucoup de lourdeur dans les crochets, surtout de la dextre.
Il fut approché par un sponsor, et les choses en menant une autre, fut bien vite le chouchou des foules, voyageant beaucoup, et subissant les affres du faste de la vie de sportif à haut niveau. Son train de vie dispendieux, les vices qu’ils entrainaient, et les gens qui frappaient à sa porte en se souvenant qu’ils avaient été amis un jour, finirent de le ruiner.
Pourtant, jamais il n’accepta un seul berries contre un faux match, son honneur et son égo lui refusant catégoriquement cette option. Il ne se coucherait pas, jamais, sinon avec une femme entre les cuisses.
Sa carrière dura quelques années, jusqu’au jour ou l’on attenta à sa vie, car il était de la famille Montfer, et parce qu’il avait refusé une offre que l’on ne pouvait décliner. Les mafieux sont souvent des crapules sans foi ni loi car ils pensent que tout leur ait dû.
Et leur dire non, c’est froissé un égo surdimensionné, boosté aux hormones de croissance. Et quand, à la sortie d’un match, on le canarda de plomb, il fut enfin prêt à ranger ses concepts vieillots d’honneur et de fierté, et à se coucher sur le ventre, feignant la mort.
Il ne dût la vie qu’à un bon samaritain qu’il ne connaissait pas. Un fait qui le perturbait tellement, qu’il commença une nouvelle carrière pour le retrouver, et aussi pour retrouver les tireurs : Détective privé.
Se mettant au service de Philémone Granger, la plus grande romancière et enquêtrice du monde, ou presque, il apprit laborieusement les ficelles du métier. Même s’il n’était pas le plus intelligent, il restait malin, et surtout, besogneux comme deux ânes bâtés, et acharné jusqu’au bout des ongles, réussit à obtenir son propre bureau, sur une petite embarcation, guère plus qu’une armoire flottante.
Nomade et mobile, il continua son petit bonhomme de chemin. Depuis, on entendit plus beaucoup parler de Gabin Montfer, le boxeur émérite.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo :
- Êtes-vous majeur ? oui / non
- Vous aimez / n'aimez pas :
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Tony Tony Chopper, Luffy...
- Vous vous définiriez comme : fêtard, amateur de jeux-vidéos...
- Vous faites du RP depuis :
- Vos disponibilités (approximatives) : trois soirs par semaine ? tous les soirs ?
- Comment avez-vous connu le forum ? Google, moteur de recherche forumactif, topsites...
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