Clark Wang, Pseudonyme
Sexe : Homme
Race : Humain
-->Métier : Joueur Pro d’Echecs / Membre du CP5
Groupe : Gouvernement Mondial
But : Vivre pour profiter de son ultime passion et y trouver le meilleur adversaire.
Équipement : Un échiquier taillé dans un bois précieux, trésor familial. Une chaise ultra-pliable qui rentre dans sa malette contenant également un couteau à la pointe imprégnée de poison paralysant, caché sous le double fond de la malette. Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Nom du @
Codes du règlement : (Il y en a deux, un par charte. Mettez-les entre les balises sans les astérisques.)
Description physique
Clark est considéré à juste titre comme un homme ayant un physique passe-partout, n’étant ni trop musculeux ou prononcé sur quelque aspect que ce soit. Une chevelure d’ébène, courte mais disciplinée au naturel, s’accordant parfaitement avec ses pupilles tout aussi sombres d’où la moindre étincelle ne ressort que trop rarement pour le mentionner.
Il ne se considère pas comme étant grand, mesurant un mètre soixante-dix-sept, et n’a qu’une fine musculature qui lui colle à la peau, néanmoins travaillée dans le cadre quotidien de son périlleux travail. Deux traits caractéristiques pouvant être relevées lorsque l’on prête un peu d’attention à ce petit bout d’homme en retrait, sont les boucles d’oreilles en forme d’orbes d’un bleu azuré profond qu’il porte tous les jours ainsi qu’un tatouage en forme de croix qu’il ne montre quasiment jamais au grand jour, le cachant habilement par le port de son béret habituel, ou bien de bandages.
Une voix douce mais masculine, accompagnant des traits normaux, Clark ne se distingue pas par une démarche originale mais par un rire unique, qui vaut certainement une ou deux merveilles du Monde, tant il n’est entendu qu’à d’uniques occasions et se présentant sous la forme d’un « Kukuku. ».
Concernant son apparence de tous les jours, il porte pour le plus souvent un long manteau marron, assorti à son béret, le tout accompagné d’un pantalon et d’un pull en col roulé de couleur noire. Des chaussures simples de couleur marron mais passe-partout viennent compléter cet assortiment sobre qui le caractérise. Est-ce que les traits de son visage ou ses habits sont en cause ? En tous les cas, il paraît toujours plus mature et rares sont donc les personnes à lui attribuer un âge correct.
Description psychologique
Stratège : Certainement le trait le plus marqué chez Clark. Il voit le monde qui l’entoure, ses éventuels adversaires, ses combats, l’environnement et chacune des actions qu’il doit entreprendre comme une série de coups qu’il doit orchestrer sur un Echiquier. Prendre connaissance des règles qui entourent le cadre où il évolue est sa première priorité, car c’est seulement à ce moment qu’une étincelle perle dans ses yeux jusque là éteints. C’est à ce moment que pour lui, la partie peut réellement commencer. Trente, Quarante, Cinquante coups ? L’analyse de Clark n’est jamais linéaire mais évolue à chaque nouveau coup, à la manière d’un long arbre dont les innombrables branches lui apportent de nouvelles idées à mesure qu’il plonge dans un état second, de plus en plus profondément dans le calcul.
Dynamique : Un trait que presque personne n’attend de lui lorsqu’il apparaît sous les projecteurs. A la manière d’un cavalier qui se place sur le plateau pour contrôler un maximum de cases et frapper un grand coup lorsqu’il peut s’engouffrer dans une faille, Clark tire profit de sa stratégie pour se créer ces occasions qu’il ne manque jamais. Un moment d’inattention qui peut lui permettre d’accéder à une pièce recelant de précieuses informations est une chance qu’il ne loupera pas et, bien placé, en profitera en se donnant à fond pour atteindre son but.
Calme : Talent naturel qui n’a jamais cessé de se développer malgré son entrée au Cipher Pol. Clark a développé cet esprit qui lui permet d’exploiter sa stratégie à son paroxysme. Le calme d’une rivière que rien ne perturbe, et où le flux d’informations, de réflexion n’est pas entravé. Lors de ses missions, il ne panique pas devant une situation mais l’observe sous toutes ses coutures pour en tirer de nouveaux plans de jeu. Dans sa vie quotidienne d’homme, ce trait est omniprésent. La seule manière de lui faire exprimer des émotions vives, intenses, ne se comptent que sur les doigts d’une main.
Passionné : Il accorde aux Echecs une place unique dans sa vie et n’y déroge jamais. Toutes les occasions sont bonnes pour jouer avec les passants, et même dans le cadre de son travail au Cipher Pol. A côté de ça, l’argent qu’il gagne lui permet d’être son propre sponsor et de participer à des tournois importants lors de ses temps libres. Si passionné que s’infiltrer dans un lieu de jeux et de plaisir, se faire engager par une crapule avare d’un savoir qui rendrait ses apparences plus intéressantes, avant de se rendre compte que ce professeur à la voix si douce et calme est en fait son bourreau silencieux, est un exemple de pure transparence parmi tant d’autres.
Il n’aime pas que trop peu de choses, mais accorde son dégoût au crime sous toutes ses facettes, l’aidant à se montrer impitoyable dans ces moments.
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]
Biographie
Dans les bas-fonds de Whiperia, en l’an 1527, la naissance de nouvelles têtes du marché noir plongea une ville qui se voulait d’abord économique et innovante dans ses moyens de production, vers une plus sombre activité. L’argent avait une valeur inestimable pour tout ses habitants. Les plus aisés s’installèrent dans le quartier des plaisirs, profitant des richesses dérobées à tout les autres, tout ceux qui n’avaient plus aucun moyen de remonter la pente pour s’en sortir.
Dans l’ombre du marché noir, ces activités ne restèrent pas impunies, à l’image d’un passeur d’informations qui avait su se faire oublier du commun des mortels pour récupérer une somme colossale, en vendant des informations aux plus gourmands à prix d’or. Seulement, si beaucoup se seraient d’abord intéressés aux premières apparences, et à la couverture de l’ouvrage traçant toute cette scène, l’homme alors tapi dans les ténèbres de cet endroit depuis sa naissance, n’en connaissait que trop bien les rouages, et avait su chercher au bon endroit, au bon moment.
« Depuis quand… ? Depuis quand est-ce que je suis pris pour cible par le gouvernement mondial ?! »
Isolé, coup après coup sur l’Echiquier de la vie, c’est désormais dos à sa cible, assise sur une chaise dans ses appartements, que se tenait finalement son Bourreau.
« … Depuis que tu te trouves sur le plateau, depuis que tes mains grasses ont souillé cette fille, depuis le premier coup. Checkmate. »
Trop faible individuellement pour constituer une véritable alerte pour tous les gangs présents et profitant de ses services, c’est par la fenêtre ouverte de son modeste palace que William Taylor fit sa dernière apparition, capturé vivant par l’agent qui retourna dans l’ombre, sans causer le moindre trouble mais en apportant une véritable mine d’or d’informations à ses supérieurs.
Précision, Force, Vitesse d’action et même faire parti du Cipher Pol, Clark ne fut pas toute sa vie en costume, en mission dans l’ombre de ce Monde. Né d’un couple ayant visé l’immigration sur Whiperia pour trouver du travail face au manque de ressources et devant la publicité d’une vie nouvelle pour tout ceux qui cherchaient asile, le petit dernier des Wang fut baptisé selon un prénom populaire et chic, afin de pouvoir s’intégrer plus facilement à la communauté.
Clark se démarqua sans peine sur deux aspects que la vie semblait lui avoir donné comme acquis naturellement.
Intellectuellement, le petit garçon grandit en véritable érudit et en véritable passionné du savoir qui n’avait de limite que sa passion pour la lecture d’ouvrages divers et variés sur le Monde qui l’entourait. Ainsi à treize ans, la petite bouille aux cheveux d’ébène pouvait prétendre à l’un des sièges des plus grand écoles, un génie dans toute sa splendeur.
L’autre point quant à lui se développa grâce à sa mère, qui lui transmit le virus des Echecs, une discipline qui faisait partie intégrante de la tradition des Wangs depuis des siècles. Il apprit d’abord les règles avant de se plonger dans l’Echiquier avec des yeux encore différents de ceux qu’il avait lors des cours, de ses explorations littéraires. Le Monde semblait se détacher de lui lorsqu’il posait le regard sur le plateau de jeu, au point même où il n’était plus remarqué lorsqu’il se tenait dans un petit bout de trottoir avec son Echiquier et sa chaise pliable.
Une famille de travailleurs, Kaze Wang et Lilia Wang respectivement pour le père et la mère, qui mirent tous leurs espoirs entre les mains de leur enfant. Malheureusement, Whiperia était une île qui devint progressivement un lieu où l’argent faisait guise de Loi, de réussite sociale, bien plus qu’à l’époque de leur arrivée. Ainsi, si certaines familles réussissaient à découvrir les joies du succès et à envoyer leurs enfants vers les sommets, la famille Wang vivait en marge de cette société, fidèle à des principes de vie qui les empêchaient de gagner assez pour se permettre les mêmes privilèges.
Prenant son courage à deux mains et faisant face à ce Monde qu’il ne connaissait alors qu’à travers les livres, Clark soutint ses parents en s’aventurant dans les rues de la ville pour y demander un stand auprès des autorités de la ville, qu’il finit par obtenir après avoir passé au peigne fin le code civil et pénal de Whiperia afin d’argumenter légalement, et à l’immense surprise des représentants de la loi la pertinence de sa présence jugée comme divertissante. C’est ainsi que naquit ce petit bout de rue jonché de quelques arbres et en-dessous desquels se tenait un petit être qui n’attira pas plus que nécessaire l’attention de chacun. D’abord les résidents directs, puis même les touristes, ayant entendu ce bruit de couloir, offraient une petite pièce à ce jeune garçon imperturbable qui savait sourire et se montrer pédagogue, autant que ses crocs étaient aiguisés sur l’Echiquier.
Cinquante mille victoires pour trois mille cents trente-sept parties nulles, et deux mille cinquante-quatre défaites avec les pièces blanches comme les noires et ce, contre toutes classes sociales confondues, le jeune artiste laissait toujours cette impression de ne montrer aucun signe d’épuisement après toutes ces parties et immenses méditations autour de ce plateau. En un an, le stand, composé d’une table ne changea pas d’un pouce mais gagna sensiblement en popularité dans les quartiers du marché noir. Criminels notoires, filles de joie, simple résident et gradés de gangs redoutables de Whiperia, tous s’installaient devant cet être chétif et qui gardait un sourire optimiste mais jamais trop marqué devant le peu d’argent que lui rapportait cette activité.
Cultivé malgré sa précarité visible, il parvenait à ôter de ses parents le poids de son existence en faisant face à tout ceux qui venaient le défier, mais qui en profitaient bien souvent pour trouver l’oreille attentive qui avait un effet de tranquillisant pour leurs âmes parfois égarées, parfois en peine, parfois même en quête de rédemption. Pas un mot ne sortait lors de ces prises de paroles soudaines, seule la partie li était visible, audible et c’est au travers des mouvements des pièces sur le plateau que Clark comprenait plus ou moins le cœur de ceux qu’il affrontait.
Un jour, ce sont des mains plus frêles qui touchèrent les pièces blanches s’opposant aux siennes. Plus délicates, mais couvertes d’hématomes, forçant le regard du joueur imperturbable à s’arrêter un moment, pour découvrir le visage marqué par un traitement inhumain de la jeune fille, visiblement de son âge. Derrière elle, un homme plus âgé et portant un regard vers elle, qui glaça le sang du joueur d’Echec. Tout fit sens en quelques secondes dans l’esprit de Clark qui se leva en pleine partie et d’une traite avant de se dresser devant cet être abject qui tirait un plaisir pervers à voir son acquisition jouer de la sorte.
Des mots acquis dans des ouvrages qui ne reflétaient en rien la réalité du Monde. Les jambes du jeune homme cédèrent face au poids d’un homme en bonne santé et mangeant à sa faim, qui n’avait eu qu’à étendre un peu le bras pour coucher au sol la brindille qu’était le génie, impuissant face à cette réalité morbide et sombre qui posait son regard sur lui. Âgé de quinze ans à cet instant, Clark ne put qu’observer de loin le crime se commettre, sous la pluie qui devint battante et qui l’écrasa de tout son poids.
De quel droit pouvait-t-on priver une personne de sa liberté, en plus de lui promettre un morceau de pain qui était lui-même arraché des dents des plus nécessiteux ? De quel honneur était-t-il question pour les représentants de l’ordre, qui obéissaient de manière visible à ce type de crapules, une liasse de billets visible dans leur poche ?
« Eh bien, il ne t’a pas loupé hein, gamin. »
Des chaussures noires, impeccables à la manière d’un costume parfaitement propre et recouvert d’un long manteau et d’un parapluie. Les gouttes de pluie s’abattant alors sur cet être misérable et non protégé cessèrent aussitôt, comme détournées par la présence d’un être si intriguant.
« … Qui… êtes-vous, Monsieur ? S’il vous plaît… aidez… »
Le sombre voile de l’inconscience musela en quelques secondes les derniers mots chevaleresques du mendiant. Quelques temps passèrent ainsi, avant que le crépitement des flammes ne finisse par murmurer suffisamment à l’oreille de Clark pour qu’il ne se réveille chez lui, choyé et embrassé par ses parents morts d’inquiétude.
« Laissez-moi reprendre, maintenant que l’intéressé est revenu parmi nous. »
Le moment familial laissa place à un tournant décisif pour la famille Wang et pour Clark, qui n’avait que la force de bouger les lèvres à cet instant.
« Je veux votre fils. Il ne manquera de rien et travaillera pour le compte du plus grand nombre. Par contre, tout lien direct qu’il entretient avec vous sera coupé ici-même. S’il a des rêves, il aura les moyens de les atteindre c’est une garantie. »
« Non mais ça ne va pas ! Sortez d’… ! »
Une simple pression exercée par un mouvement précis et ayant entraîné la perte de conscience du Père de Clark. Lorsque sa Mère tenta par une action désespérée de se dresser entre le lit de son enfant et de l’homme en costume, c’est à bout de forces et tremblant de tout son être que l’alité se plaça sur la route de l’agent sous couverture. Le couteau légèrement rouillé servant à couper les quelques pommes de terre servant de repas à la famille, ici placé directement, côté tranchant vers sa propre gorge, le jeune homme prononça ces quelques mots.
« Si vous touchez encore une fois à mes parents, l’objet de votre convoitise en terminera, ici-même… Si mes parents reçoivent assez de ressources pour pouvoir mener une vie digne, alors je vous suivrai, au bout de l’enfer s’il le faut. »
De ses yeux sombres et dénué de lumière, Clark prononçait ces mots sans relâcher son regard un seul instant de cet homme qui se montrait violent. De sa détermination, l’agent sut immédiatement que l’enfant pouvait aller jusqu’au bout. Ainsi, il détendit des doigts utilisés au quotidien pour prendre des vies, et arbora un grand sourire avant de tourner les talons.
« Je ne m’étais pas trompé, prends ce qu’il te faut, on y va. »
La dernière réunion des Wang au complet dont Clark se souvint alors débuta par une nuit froide. Sous le témoin de la flamme timide qui gardait le foyer au chaud, le jeune garçon essuyait du bout des doigts les quelques larmes perlant sur le visage de sa mère bien-aimée. Souriant, il se leva avant d’être étreint fougueusement.
« Tu ne peux pas suivre cette personne Clark ! Restes avec nous, on trouvera une solution ! »
« Qu’est-ce que tu racontes, maman ? Je ne vais que jouer une partie d’Echec et rapporter de l’argent, assez pour nous permettre de vivre. Prends bien soin de papa s’il te plaît. »
Toutes les pièces étaient disposées et si Clark ne fut pas immédiatement maître de son propre destin, c’est en tant que joueur qu’il décida de son premier coup. D’un petit être chétif et impuissant sur le plan physique, il lui fallut deux années entières pour se hisser au niveau requis pour faire partie des nouveaux agents que comptaient le Cipher Pol. Versant sang et eau pendant son entraînement, le physique qu’il obtint et son esprit brillant se marièrent pour devenir une arme redoutable entre ses mains.
Placé entre les mains du maître d’arme du Cipher Pol 5, Jyo Haark lors de son intégration, c’est avec une assiduité relevant de l’irréel par sa constance et son inflexibilité que Clark parvint à affiner ses talents pour les intégrer à son métier d’agent. En parallèle, c’est avec les financements conséquents, octroyés par le Gouvernement qu’il se permit de devenir son propre sponsor dans le cadre de sa professionnalisation en tant que Joueur d’Echec. Sa couverture, plus que réelle et convaincante était tissée, et lui permettait lors de ses missions, de jouir de la parfaite identité en civil. Un physique travaillé mais pouvant être considéré comme étant lâche, le tout parfaitement dissimulé par une profession qui n’avait rien de menaçante tout en se montrant redoutablement crédible.
Toutes les pièces étaient prêtes.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Kyo
- Êtes-vous majeur ? oui
- Vous aimez / n'aimez pas : Les cookies / Les brocolis
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Zoro
- Vous vous définiriez comme : Bonne question !
- Vous faites du RP depuis : Plus de six ans avec des pauses.
- Vos disponibilités (approximatives) : tous les soirs normalement.
- Comment avez-vous connu le forum ? topsites.
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