« Tout homme est un criminel qui s'ignore.
Albert Camus. »
Albert Camus. »
• La Lumière du jour arrive, elle m'aveugle puis finalement décide de me rendre la vue. Ma vision se modifie, elle redevient nette. Un plafond s'offre à moi. Je me relève brutalement. Hein ? Où suis-je ? Je regarde à droite, à gauche. Il n'y a personne. Je suis dans un lit. Euh, attendez … Oui, c'est bien un lit ou du moins ça y ressemble. La pièce est globalement vide, quelques meubles par ci par la, une immense bibliothèque. Je pousse la couverture qui me couvre les jambes, et pose les pieds par terre. Eh ? Où sont mes fringues ? Mes bagages? Mon fric? Je me lève en vitesse, examinant la pièce à fond. Rangée sur une petite table, ma valise m'attend paisiblement, mes vêtements sont là aussi, nettoyés, séchés, pliés. Je les enfile rapidement, mais remarque une tache de sang présente sur mon débardeur, je le replace dans mes affaires et en attrape un autre. Ma jupe aussi, étrange, bon tant pis je la troque – elle aussi- contre un short.
Un bruit de porte parvient jusqu'à mes oreilles.
Waf. Un jappement, que je connais bien maintenant. Le gros berger blanc, nommé Vagabond, entre dans la modeste chambre, il se jette sur moi – manquant de me renverser. Une femme assez imposante – est-ce vraiment une femme ? - le suit de près . Sur mes gardes, je recule un peu. Elle me sourit. Puis-je lui faire vraiment confiance ? Boaf, on verra bien, le chien semble bien l'aimer en tout cas. Pas de problèmes alors. Elle tient quelque chose entre ses paumes, mes armes ! Merde ! J'me suis faite avoir ! Comme une débutante, en plus. Voyant mon air effrayée, elle les pose – délicatement- sur la petite table, à coté de mes objets personnels. Je me ré-décontracte, après tout, pourquoi me ferait-elle du mal ? Elle m'a sûrement recueillis chez elle avec gentillesse et sans s'inquiéter. Après tout, j'étais couverte de sang et portais deux pistolets chargés. Après avoir posé mes armes, elle prononce enfin une phrase, me demandant de bien me reposer. C'est tout ?
Je me retourne, et me laisse littéralement tomber sur le lit. Je lève les bras pour les étirer puis positionne mes mains derrière mes cheveux, replis mes jambes vers le haut. Où puis-je bien être ? Je ferme les yeux, me replonge dans un précieux sommeil. Ce jour la, je ne rêve de rien.
Lorsque je me réveil, il fait presque nuit – on peut le remarquer car il fait plus sombre. Je sors du lit, m'étire un bout coup. Je fourre mes armes dans leur pochette, bien cachée sur moi et décide de montrer le bout de mon nez dehors.
Le village est assez simpliste, chaque maison se trouve autour d'une grande place où les habitants on allumé un feu. Quelques rues sont crées, mais la civilisation semble peu présente. Génial, je suis tombée sur un peuple primitif. Mon regard sur pose sur une hutte assez étrange, elle ne comporte pas d'entrée et de plus elle semble bien haute. Mes yeux suivent le bois si lisse qui maintient la maison, qui n'en est finalement pas une. C'est un arbre, un arbre immense. Tellement plus grand que celui d'Ohara, celui ci peut toucher le ciel. J'en suis sûre. Un arbre comme ça n'existe que sur une seule île...
Torino... Comment suis-je arrivée ici ? Je … Je ne peux pas le dire … J'ai dus m'infiltrer sur un bateau, ou alors j'ai retrouvé le vieil homme, en tout cas je ne pourrais dire ce que je fais ici. Un coup du destin ? En tout cas, j'aurais dus m'en douter. La femme qui ressemble à un monstre marin, les villageois qui semble tomber de l'époque préhistorique, les cris d'oiseaux qu'on entend au loin … Je m'approche lentement du grand feu, les gens d'ici ne me remarquent pas. Ils se contentent de s'empiffrer. Mon attention s'arrête sur les flammes. Ces flammes qui danse avec les étincelles des étoiles. Je secoue la tête et repart vers le géant des lieux. Arrivée en bas, je me sens si petite. Je suis petite, mais tout de même. Je pose mon index sur l'écorce. Elle est lisse, douce. Il paraît que les gens d'ici peuvent monter au sommet de l'arbre. Comment font-ils ? Ça doit être si cool.
Je sens une main se poser dans mon dos. Je me retourne brutalement, heureusement je n'ai pas le reflex d'attraper un de mes pistolets, un enfant – une fillette je pense – me tend la main. Je lui donne et elle m'entraîne avec les siens. Comment peuvent-ils être si confiants ? Boaf, ce n'est pas la même culture … Je m'assois en tailleur près de la femme que j'ai rencontré plus tôt dans la journée. Elle m'explique rapidement, si rapidement que je lui fais répéter une autre fois, que les enfants du village m'ont trouvée, échouée, sur la place – le chien dormant contre moi. J'avais une barque, mais elle a été cassée avec la force du courant. Je ne dis rien sur l'état dans lequel j'étais, et elle non plus. Tant mieux.
Quatre plus tard, après avoir correctement – même trop bien – mangé, je regarde chaque personne retourner chez eux. Je fais un petit signe de la tête lorsque la femme me demande si je veux dormir. J'ai bien trop dormi, je vais devoir rattraper ça. Lorsque je suis sûre qu'ils sont tous couchés, ou chez eux, je retourne aux racines. Je dois réussir à escalader ça. Je me rappelle avoir quitté Turtle Town car je me sentais trop faible, aussi bien physiquement que mentalement. Lorsque j'aurais réussis ce défi, je serais au top physiquement. J'en suis sûre … Mentalement, par contre … C'est une autre histoire, peut-être les gens d'ici m'aideront-ils ? On verra bien. Je regarde l'arbre, me frotte les mains et …
J'attrape la première prise que je trouve. Pose mon pied et … glisse. Ce n'est pas grave ! Ce n'est que le premier essai, je ne peux pas y arriver du premier coup. Je réessaye, réessaye, réessaye, et réessaye. Encore, encore et toujours. Combien de temps je perds ? Je ne sais pas. Pourtant malgré le fait que je recommence à chaque fois, mon corps ne se hisse pas d'un poil. Je me laisse tomber contre le tronc. Je suis donc si faible que ça ? Je me tourne vaguement, repose juste mes paumes contre cette patinoire. Resserre les poings, et frappe l'arbre. Bordel ! C'est de sa faute si j'y arrive pas ! Pourquoi il a poussé comme ça, aussi ? Je me relève et, mettant mes mains dans mes poches, me dirige vers la forêt qui entoure l'île et l'arbre en même temps. Comment décrire une forêt ? Beh, y'a des arbres, c'est vert, comme c'est la nuit et beh c'est sombre. Y'a des bruits bizarres, des bruits qui font trembler. Y'a des animaux étranges, avec des plumes, des cornes, des yeux jaunes, ou même des sabots. C'est vraiment flippant. Mais j'ai rien d'autre à faire. Une nuit dans la forêt, rien de mieux. De toute façon je suis pas fatiguée. Cette forêt, elle m'irrite. Non, elle m'agace. Je marche sur une brindille et me voilà tremblante. J'entends un bruit suspect et je me retourne brusquement. Si je vois un truc je pointe une de mes armes dessus. Imaginez les trois en même temps ?
Et me voilà entrain de pointer un pistolet sur un pauvre perroquet qui n'a rien demandé. Celui ci me regarde avec des yeux glauques, qui ont l'air de demandé ''-qu'est-ce-que j'ai fais, encore ?''. Je range mon moyen de survie et continu de m'enfoncer dans ce lieu farfelu. Une fois arrivée dans une petite clairière éclairée par les rayons de lune, je me poste en plein milieu. Je fais un tour sur moi même, même plusieurs à vrai dire. J'observe cet endroit si mystérieux, mais si fabuleux. Il ferait un bon lieu d'entraînement, enfin je veux dire … venir ici pour réfléchir me paraît plutôt pas mal, et puis les arbres peuvent aussi me servir de base pour ma future ascension du Géant .
J'aperçois un petit arbre bien sympathique, surtout pour se positionner dessus. Je saute, tend le bras, attrape une branche. Me hisse, comme je peux – il faut vraiment que je muscle un peu- et pose mon dos contre le tronc, mettant une jambe pliée dessus et laissant pendre l'autre. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma nuit ? Je ne peux pas dire quelle heure il est, mais il me reste du temps. Beaucoup de temps. Tant mieux, je serais seule. Seule avec moi même. Et moi ! Oui, et la petite voix dans ma tête, bien évidement … Enfin, je crois.
Un bruit de porte parvient jusqu'à mes oreilles.
Waf. Un jappement, que je connais bien maintenant. Le gros berger blanc, nommé Vagabond, entre dans la modeste chambre, il se jette sur moi – manquant de me renverser. Une femme assez imposante – est-ce vraiment une femme ? - le suit de près . Sur mes gardes, je recule un peu. Elle me sourit. Puis-je lui faire vraiment confiance ? Boaf, on verra bien, le chien semble bien l'aimer en tout cas. Pas de problèmes alors. Elle tient quelque chose entre ses paumes, mes armes ! Merde ! J'me suis faite avoir ! Comme une débutante, en plus. Voyant mon air effrayée, elle les pose – délicatement- sur la petite table, à coté de mes objets personnels. Je me ré-décontracte, après tout, pourquoi me ferait-elle du mal ? Elle m'a sûrement recueillis chez elle avec gentillesse et sans s'inquiéter. Après tout, j'étais couverte de sang et portais deux pistolets chargés. Après avoir posé mes armes, elle prononce enfin une phrase, me demandant de bien me reposer. C'est tout ?
Je me retourne, et me laisse littéralement tomber sur le lit. Je lève les bras pour les étirer puis positionne mes mains derrière mes cheveux, replis mes jambes vers le haut. Où puis-je bien être ? Je ferme les yeux, me replonge dans un précieux sommeil. Ce jour la, je ne rêve de rien.
Lorsque je me réveil, il fait presque nuit – on peut le remarquer car il fait plus sombre. Je sors du lit, m'étire un bout coup. Je fourre mes armes dans leur pochette, bien cachée sur moi et décide de montrer le bout de mon nez dehors.
Le village est assez simpliste, chaque maison se trouve autour d'une grande place où les habitants on allumé un feu. Quelques rues sont crées, mais la civilisation semble peu présente. Génial, je suis tombée sur un peuple primitif. Mon regard sur pose sur une hutte assez étrange, elle ne comporte pas d'entrée et de plus elle semble bien haute. Mes yeux suivent le bois si lisse qui maintient la maison, qui n'en est finalement pas une. C'est un arbre, un arbre immense. Tellement plus grand que celui d'Ohara, celui ci peut toucher le ciel. J'en suis sûre. Un arbre comme ça n'existe que sur une seule île...
Torino... Comment suis-je arrivée ici ? Je … Je ne peux pas le dire … J'ai dus m'infiltrer sur un bateau, ou alors j'ai retrouvé le vieil homme, en tout cas je ne pourrais dire ce que je fais ici. Un coup du destin ? En tout cas, j'aurais dus m'en douter. La femme qui ressemble à un monstre marin, les villageois qui semble tomber de l'époque préhistorique, les cris d'oiseaux qu'on entend au loin … Je m'approche lentement du grand feu, les gens d'ici ne me remarquent pas. Ils se contentent de s'empiffrer. Mon attention s'arrête sur les flammes. Ces flammes qui danse avec les étincelles des étoiles. Je secoue la tête et repart vers le géant des lieux. Arrivée en bas, je me sens si petite. Je suis petite, mais tout de même. Je pose mon index sur l'écorce. Elle est lisse, douce. Il paraît que les gens d'ici peuvent monter au sommet de l'arbre. Comment font-ils ? Ça doit être si cool.
Je sens une main se poser dans mon dos. Je me retourne brutalement, heureusement je n'ai pas le reflex d'attraper un de mes pistolets, un enfant – une fillette je pense – me tend la main. Je lui donne et elle m'entraîne avec les siens. Comment peuvent-ils être si confiants ? Boaf, ce n'est pas la même culture … Je m'assois en tailleur près de la femme que j'ai rencontré plus tôt dans la journée. Elle m'explique rapidement, si rapidement que je lui fais répéter une autre fois, que les enfants du village m'ont trouvée, échouée, sur la place – le chien dormant contre moi. J'avais une barque, mais elle a été cassée avec la force du courant. Je ne dis rien sur l'état dans lequel j'étais, et elle non plus. Tant mieux.
Quatre plus tard, après avoir correctement – même trop bien – mangé, je regarde chaque personne retourner chez eux. Je fais un petit signe de la tête lorsque la femme me demande si je veux dormir. J'ai bien trop dormi, je vais devoir rattraper ça. Lorsque je suis sûre qu'ils sont tous couchés, ou chez eux, je retourne aux racines. Je dois réussir à escalader ça. Je me rappelle avoir quitté Turtle Town car je me sentais trop faible, aussi bien physiquement que mentalement. Lorsque j'aurais réussis ce défi, je serais au top physiquement. J'en suis sûre … Mentalement, par contre … C'est une autre histoire, peut-être les gens d'ici m'aideront-ils ? On verra bien. Je regarde l'arbre, me frotte les mains et …
J'attrape la première prise que je trouve. Pose mon pied et … glisse. Ce n'est pas grave ! Ce n'est que le premier essai, je ne peux pas y arriver du premier coup. Je réessaye, réessaye, réessaye, et réessaye. Encore, encore et toujours. Combien de temps je perds ? Je ne sais pas. Pourtant malgré le fait que je recommence à chaque fois, mon corps ne se hisse pas d'un poil. Je me laisse tomber contre le tronc. Je suis donc si faible que ça ? Je me tourne vaguement, repose juste mes paumes contre cette patinoire. Resserre les poings, et frappe l'arbre. Bordel ! C'est de sa faute si j'y arrive pas ! Pourquoi il a poussé comme ça, aussi ? Je me relève et, mettant mes mains dans mes poches, me dirige vers la forêt qui entoure l'île et l'arbre en même temps. Comment décrire une forêt ? Beh, y'a des arbres, c'est vert, comme c'est la nuit et beh c'est sombre. Y'a des bruits bizarres, des bruits qui font trembler. Y'a des animaux étranges, avec des plumes, des cornes, des yeux jaunes, ou même des sabots. C'est vraiment flippant. Mais j'ai rien d'autre à faire. Une nuit dans la forêt, rien de mieux. De toute façon je suis pas fatiguée. Cette forêt, elle m'irrite. Non, elle m'agace. Je marche sur une brindille et me voilà tremblante. J'entends un bruit suspect et je me retourne brusquement. Si je vois un truc je pointe une de mes armes dessus. Imaginez les trois en même temps ?
Et me voilà entrain de pointer un pistolet sur un pauvre perroquet qui n'a rien demandé. Celui ci me regarde avec des yeux glauques, qui ont l'air de demandé ''-qu'est-ce-que j'ai fais, encore ?''. Je range mon moyen de survie et continu de m'enfoncer dans ce lieu farfelu. Une fois arrivée dans une petite clairière éclairée par les rayons de lune, je me poste en plein milieu. Je fais un tour sur moi même, même plusieurs à vrai dire. J'observe cet endroit si mystérieux, mais si fabuleux. Il ferait un bon lieu d'entraînement, enfin je veux dire … venir ici pour réfléchir me paraît plutôt pas mal, et puis les arbres peuvent aussi me servir de base pour ma future ascension du Géant .
J'aperçois un petit arbre bien sympathique, surtout pour se positionner dessus. Je saute, tend le bras, attrape une branche. Me hisse, comme je peux – il faut vraiment que je muscle un peu- et pose mon dos contre le tronc, mettant une jambe pliée dessus et laissant pendre l'autre. Qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire de ma nuit ? Je ne peux pas dire quelle heure il est, mais il me reste du temps. Beaucoup de temps. Tant mieux, je serais seule. Seule avec moi même. Et moi ! Oui, et la petite voix dans ma tête, bien évidement … Enfin, je crois.