Je suis le maitre de mon destin, le capitaine de mon âme.
Dans une étendue de verre brisé, la fenêtre éclate sous l'impact des salves de balles que je tire en direction du malotru importunant un peu plus tôt une jeune damoiselle au corps pur. Les pauvres villageois passant dans la ruelle ont tout juste le temps de se précipiter au sol afin de ne pas trinquer avec ces projectiles. Roulé en boule sous la fenêtre, il semblerait que le jeune impoli s'excuse de son affront. Malgré ça, une bonne action ne permet pas de racheter toute une vie de perversion et de malhonnêteté, par contre, comme la vie est injuste, cela suffit amplement pour condamner quelqu’un à mort.
Mais bon, moi aussi je suis malhonnête. Et on sait qu’un homme malhonnête le restera quoi qu’il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu’on peut jamais prévoir à quel moment il feront un truc incroyablement... stupide. Alors que moi, on me sait sans doute pirate, mais on me sait aussi Gentleman, donc au fond, les femmes se sentent en sécurité, mais les hommes eux...Me fuient ! C'est bon de se savoir reconnu par une flopée de gens, mais, même si je décide un jour de me retirer, mon nom sera immortel et condamné à être trempé dans la boue jusqu’aux trompettes de jugement dernier.
Mon petit numéro étant fini, un peu plus d'une dizaine de regards me jugent sans retenue, analysant chacun de mes détails lorsque j'arrête de tirer à tout va. Être un un pirate vous apporte pas mal de pré-jugés, même si ils sont atténué par votre comportement, on vous catalogue quand même. Ce qu'il faudrait à ce monde, ce sont des sous catégories dans les catégories. Par exemple moi, je ne suis pas un pirate sanguinaire, je pille, je vole, je magouille, mais je ne tue que rarement des civils, et jamais des femmes.
Je vous avouerais malgré tout que j'ai déjà tué des civils, mais c'était pas voulu et nécessaire ; quand on me vole de l'argent, ou quand on commence à frapper une damoiselle devant moi, ça ne pardonne pas, j'aimerais que ça soit clair une bonne fois pour toute, quand je passe, les mauvais hommes trépassent. Après toute cette mise en scène, je me tourne vers la jeune femme en lui disant qu'il n'importunerait surement plus personne.
Je m'assois à une table, journal à la main et avec une certaine once d'ennuis et d'exaspération que j'essaye de commencer à lire les nouvelles sans qu'on m’interrompe cette fois. Maintenant plongé dans ma lecture, je tombe sur un paragraphe que je relis deux fois. Apparemment, les caisses d'Inu Town sont depuis peu remplis. Ce qui veut dire qu'ils ont du fric ici. Ce qui veut dire qu'ici, on peut piquer des trucs. Ce qui veut dire que c'est cool ici. Résumons... Ici il y a beaucoup de marine, si je veux réussir ce à quoi je pense, il ne faudra pas y aller à l’arrache sans plan et qui plus est tout seul. Il faut que je me trouve des alliés. De bons alliés. Capable d'écouter et de ne pas faire foirer.
Mais bon, moi aussi je suis malhonnête. Et on sait qu’un homme malhonnête le restera quoi qu’il arrive... Honnêtement, ce sont des hommes honnêtes dont il faut se méfier, parce qu’on peut jamais prévoir à quel moment il feront un truc incroyablement... stupide. Alors que moi, on me sait sans doute pirate, mais on me sait aussi Gentleman, donc au fond, les femmes se sentent en sécurité, mais les hommes eux...Me fuient ! C'est bon de se savoir reconnu par une flopée de gens, mais, même si je décide un jour de me retirer, mon nom sera immortel et condamné à être trempé dans la boue jusqu’aux trompettes de jugement dernier.
Mon petit numéro étant fini, un peu plus d'une dizaine de regards me jugent sans retenue, analysant chacun de mes détails lorsque j'arrête de tirer à tout va. Être un un pirate vous apporte pas mal de pré-jugés, même si ils sont atténué par votre comportement, on vous catalogue quand même. Ce qu'il faudrait à ce monde, ce sont des sous catégories dans les catégories. Par exemple moi, je ne suis pas un pirate sanguinaire, je pille, je vole, je magouille, mais je ne tue que rarement des civils, et jamais des femmes.
Je vous avouerais malgré tout que j'ai déjà tué des civils, mais c'était pas voulu et nécessaire ; quand on me vole de l'argent, ou quand on commence à frapper une damoiselle devant moi, ça ne pardonne pas, j'aimerais que ça soit clair une bonne fois pour toute, quand je passe, les mauvais hommes trépassent. Après toute cette mise en scène, je me tourne vers la jeune femme en lui disant qu'il n'importunerait surement plus personne.
Je m'assois à une table, journal à la main et avec une certaine once d'ennuis et d'exaspération que j'essaye de commencer à lire les nouvelles sans qu'on m’interrompe cette fois. Maintenant plongé dans ma lecture, je tombe sur un paragraphe que je relis deux fois. Apparemment, les caisses d'Inu Town sont depuis peu remplis. Ce qui veut dire qu'ils ont du fric ici. Ce qui veut dire qu'ici, on peut piquer des trucs. Ce qui veut dire que c'est cool ici. Résumons... Ici il y a beaucoup de marine, si je veux réussir ce à quoi je pense, il ne faudra pas y aller à l’arrache sans plan et qui plus est tout seul. Il faut que je me trouve des alliés. De bons alliés. Capable d'écouter et de ne pas faire foirer.
Dernière édition par Satoshi Noriyaki le Mer 23 Nov 2011 - 12:57, édité 8 fois