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Zérométalons 1

On ne sait jamais ce que la vie nous réserve. Et c'est fou le nombre de surprises qu'elle peut nous balancer sans qu'on s'y attende. On peut toujours s'attendre à quelque chose, ça ne sera pas forcément ce que l'on obtiendra. Par exemple, dans quelques jours je quitte Rokade pour retourner sur Armada, quand ma flotte sera prête. Je lis le journal pour regarder les nouvelles, connaître les nouvelles têtes des primés, les coins à éviter à cause de la marine, ce genre d'infos. Et justement, je tombe sur un truc intéressant.


 ► [1627] Résurgence :
Alors qu'on le pensait disparu à jamais, l'alliage à mémoire de forme renait des limbes de l'histoire à travers deux aventuriers de la science : Le détective désormais entrepreneur privé Loth Reich et l'Ingénieur en chef de la Brigade Scientifique, Zéro. Lancée en grande en pompe à Koneashima, la cérémonie d'ouverture de l'usine rassembla d'illustres invités tels que Maximilian Nordin roi de Boréa,  Gaiden Grantz II prince héritier régent de Bliss et Mint Figura le Vénérable Gorosei. Mention spéciale à Sigurd Dogaku qui a improvisé une chanson à la gloire du zérométal. Merci à tous les invités et espérons que ce nouvel alliage propulse le monde dans une ère de renouveau technologique !  
Événement joué ici et ici par Loth Reich, Zéro, Sigurd Dogaku, et Annabella Sweetsong.

Nous sommes au tout début de l'année 1627, dans les premiers jours de janvier. Je viens de quitter la révolution, de me retrouver veuf, de passer pirate, de prendre le contrôle de Rokade, et de me voir primé à 397 000 000 de berry. J'ai légèrement dépassé le stade de la supernova. Tout ça parce que j'ai des informations quant à la révolution. Bref, revenons en à notre annonce. Pourquoi est-ce que ça m'intéresse ? Peut-être parce que je possède Forgearme, qui comme son nom l'indique, une série de forges et de boutiques vendant des armes, des armures et autres choses. Quand je lis qu'un nouvel alliage est créé, un alliage unique au monde, mes yeux se transforment étrangement en berry. Qui dit unique au monde dit extrêmement cher. Donc, il me le faut. Si, par un heureux hasard, leur boutique venait à fermer, pour quelle que raison que ce soit, j'aurais l'entièreté du contrôle de l'alliage, le monopole absolu. Je pourrais fixer les prix que je souhaite. Je le veux. Voilà pourquoi je disais qu'on ne sait jamais ce que l'avenir nous réserve. Qui aurait cru qu'en me levant ce matin, j'allais faire de l'espionnage industriel ?

Parce que oui, je doute qu'il donne volontairement la recette comme ça. Surtout à quelqu'un valant quatre cent millions de berry. Donc il va falloir voler ou arracher la recette ou kidnapper un scientifique ayant bossé dessus. Un travail long et chiant. Pas du tout mon style. Bon aller, plus vite on s'y met, plus vite c'est finit. Je commence par me renseigner. D'après la nouvelle, Sweetmetal est l'entreprise possédant le brevet pour le zérométal. Elle se trouve sur Koneashima, sur East Blue. L'île est connue pour sa maison Figura, une des cinq étoiles du monde. La grixendre aussi, cette poudre explosive, provient de là bas. La zone est sous le contrôle du gouvernement. Autrement dit, impossible pour moi de rentrer comme ça, il va falloir se déguiser, s'infiltrer … Quelle merde. Tout ça pour du métal … La région est dirigée par quatre maisons distinctes, la Figura qui gère l'armement, Akitsu qui provient des artificiers, Yusuke qui dirigent le port et la douane et la maison Endo qui dirige les plantations. Donc je vais devoir douiller les Yusuke pour rentrer. Mais pas sûr que leur graisser la patte soit efficace. Je réfléchis pour trouver un plan qui tienne la route.


Dernière édition par Clotho le Sam 11 Mar 2023 - 17:40, édité 1 fois
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Après réflexion, mon équipage et moi sommes parti avec L'Indomptable, mon navire. Le voyage prend plusieurs jours pour atteindre les environs de Koneashima. On est largement hors de la zone de patrouille de l'île, on ne devrait croiser aucun navire appartenant à la marine. Le drapeau est baissé, on se fait passer pour des civils ordinaires. Certains sont même en train de pêcher avec un filet. Jusqu'à ce que je trouve ma cible. Au loin, un bateau s'approche de l'île. Il n'appartient pas à la marine et semble être un bâtiment de commerce. On libère les voiles et mettons le cap dessus. Avec les voiles entièrement noires et portant mon symbole, impossible de ne pas voir que nous sommes des pirates. J'active ma giga miss den den, brouillant toutes les communications dans une zone d'un kilomètre. Dès qu'on est à portée, je saute sur leur navire avec des geppous. Je sors mon sabre, tranchant le mât d'un coup net. La brute leur servant de protecteur tente quelque chose, mais il est vite cueillit par mon arme. Des lames d'air viennent faucher ceux s'avançant sur moi, arme à la main. Je vais dans la cabine du capitaine et le retrouve recroquevillé sous la table, un escargophone à la main. Malheureusement pour lui, l'escargophone est attiré par celui que j'ai activé, il ne peut transmettre aucune infirmation. Il est aussi utile qu'un clou pour se protéger d'un tsunami. J'empoigne le capitaine et le plaque contre le mur. Je l'enferme dans un cocon de terre.

« Tu sais qui je suis ?
Clo … Clotho.
Bien. On va faire simple. Donne moi les informations que je veux, et tue meurs rapidement et sans douleur. Fais moi perdre du temps, et ta mort durera des jours. Qui es-tu et qu'est-ce que tu vas faire à Koneashima ? »

Pendant ce temps, mon navire s'est approché assez pour que Tor puisse passer de navre en navire sur une planche. Il arrive avec sa caisse de maquillage. Il examine le capitaine, sort divers produits qu'il essaie pour vérifier les teintes. L'otage est désemparé, il ne peut pas s'échapper. Et plus il met de temps à répondre plus je contracte ma terre pour l'écraser un peu plus à chaque fois. Il s'appelle Bob Fisher, travaille pour la société Emploitous de la famille Figura. Il est chargé de récupérer des armes sur son île. Son île n'est pas sous la protection du GM, mais a des accords de commerce avec, ce qui explique que ce ne soit pas la marine qui amène les armes. Jusqu'au mois dernier, c'est son père qui faisait les trajets. Mais suite à un accident de succession, Bob a repris les rennes. Il se pensait caïd sur son île, tuant son père pour récupérer sa place et ses affaires. Mais il sent que tout caïd qu'il est n'est pas dans la même catégorie que moi. Les caïds utilisent le nombre et les renseignements comme force. Individuellement, ils ne valent rien. Individuellement, je dois valoir plus que son île. Une partie de mes hommes montent à bord du navire marchand. Puis les deux vaisseaux s'éloignent de l'endroit où ils étaient afin de ne pas trop attirer l'attention. Les voiles sont baissées, plus besoin de crier pirate. Tor a pris les dimensions et tout ce qu'il lui fallait, il s'est mis au travail. Il me fabrique un masque avec des matières dont je me moque.

Pendant ce temps là, le coiffeur du navire s'approche de moi avec sa trousse. Il regarde bien et examine le capitaine civil, prend les mesures, me fait asseoir, puis commence son œuvre. Il commence par me couper les cheveux pour les raccourcir, histoire d'avoir à peu près la même longueur que ma cible. Vient le moment tant redouté de l'éclaircissement des cheveux. Sachant qu'on est quelques jours avant que je ne me décide à me teindre les cheveux en rouge, ils vont être un peu plus abîmés que d'habitude. Mais bon, c'est un sacrifice nécessaire, un capitaine doit montrer l'exemple. Il mouille mes cheveux, applique le colorant, et masse pour bien faire rentrer le produit, le faire pénétrer la racine autant que possible. Sachant que la coloration n'a besoin de tenir que quelques jours. C'est une mission qui devrait être exécutée en une journée je pense. Rapidement, mes beaux cheveux bleus prennent une teinte orange délavée. On laisse reposer un peu, on sèche, puis on remouille et on passe à la coloration en elle même. Je vois du gris qui coule, et ça me fait bizarre. Je préfère fermer les yeux. Le temps passe, et mon coiffeur manipule ma tête. Il s'arrête une heure plus tard. J'ouvre les yeux. Voir tous mes cheveux gris me rend malade, on dirait que j'ai pris dix ans d'un coup.

Allez, il faut souffrir pour devenir riche et avoir le monopole d'une ressource. Le coiffeur utilise ensuite des produits dont je n'ai jamais entendu parler tels de la laque, de la poudre éclaircissante pour donner une touche nouvelle, de l'huile régénérante pour fixer la pigmentation, d'après ses dires. Sans oublier de la gomme à fixation pour donner du volume. Trente minutes plus tard, mes cheveux ressemblent presque parfaitement à ceux du marchand. Je regarde Tor.  

« Combien de temps ?
Tu peux y aller tout de suite si tu veux, et le masque tombera dans une heure. Ou alors tu me laisses faire et le masque restera bien plus longtemps. »

Des heures plus tard, lorsque le soleil commence à tomber sur l'horizon. Mes hommes, restés sur ce navire, l'ont fouillé de fond en comble et ont ramener sur l'Indomptable toute la marchandise, à savoir des fusil, de la poudre, des munitions. Certaines sont balancées à l'eau quand même et se feront éparpiller au gré des courants. On laisse de la poudre dans un tonneau au centre, il servira à exploser le navire. La caisse et les billets qu'elle contenait a bien entendu été pris par mes soins. On ne gâche rien ici, on récupère. Tor a enfin finit le masque. Il vient le poser sur mon visage. Il l'attache au cuir chevelu, aux oreilles, à la barbe et au cou afin d'être sûr qu'il tienne comme il faut. On fait plusieurs tests durant lesquels je bouge, je saute, je secoue, je cours. On remarque un point qui se défait, alors Tor rectifie aussitôt. Quand je me regarde dans le miroir, je ne me reconnais pas. Le visage ne me revient pas. Pourtant il ressemble trait pour trait au civil emprisonné dans ma terre.




Plusieurs heures se sont écoulées depuis la prise du navire civil. On a bougé d'endroit plusieurs fois. Mais cette fois, la vigie crie marine en vue. En effet, un croiseur se rapproche. Le temps de jeu est terminé, que l'infiltration commence. J'utilise ma terre pour broyer le corps du capitaine, lui brisant les os d'un seul coup. Puis je bouge ma terre dans tous les sens, mélangeant sa tête, son torse, ses jambes et ses bras afin qu'on ne puisse pas le reconnaître, créant ainsi une bouille sanglante informe. Impossible de dire de qui il s'agit. Puis je retourne sur mon bateau avec mon personnel puis on se lance dans un 'affrontement'. La bataille n'en est pas une. Le bateau civil se fait exploser de part en part, vu qu'il n'y a plus personne de vivant chez eux, et que le tonneau contenant la poudre se fait toucher par un boulet de canon. Je créé un pilier de terre faisant une cinquantaine de mètres de haut, histoire que la marine le voit de loin, puis je l'abat sur les restes du bateau. En voyant mon pouvoir, ils savent que c'est moi, et non un imitateur comme il en existe parfois. L'Indomptable commence à partir de la scène pendant que je me glisse parmi les débris, sur un morceau de bois flottant. Je me mouille par à-coups afin de donner l'impression que je suis sorti de l'eau. Parce que si je reste entièrement sec au beau milieu de débris d'une épave, je ne donne pas cher de ma couverture. La marine attaque mon navire, mais il est trop loin. Le leur finit par se rapprocher de l'épave. Ils regardent vite fait, sans rien trouver. Alors je fais du bruit. Je prend un morceau de bois et tape sur celui qui me supporte.

« Du bruit. Silence ! Il y a encore quelqu'un de vivant dans tout ça, trouvez le moi !
Oui lieutenant. 
Là ! Sur la planche à trois heures. »

Ils finissent par me repérer. Grand bien me fasse, je commençais à être gelé à rester comme ça , les pieds dans l'eau et trempé. Ils envoient une barque se frayer un chemin jusqu'à moi. Ils me remontent et j'agrippe un marin sans le lâcher tout en tremblotant de froid. Les marins ont une bien meilleure éducation sur les Blues qu'ailleurs dans le monde puisqu'il me donne sa veste en me frottant le dos pour me réchauffer.



Dernière édition par Clotho le Sam 11 Mar 2023 - 17:41, édité 1 fois
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On me monte à bord en ramenant la chaloupe et les trois occupants. Une fois à bord, le gradé s'approche de moi.

« Quel est ton nom ?
Bo … Bob. Fish …. Fisher.
Qu'est-ce que tu viens faire ici Bob Fisher ?
Ramener des aaaaarmes de la maimaimaison figura à mon île. On a un acccccccccord commercial.
Qui vous a attaqué et pourquoi ?
Cccccccc'était Clotho. Ils pensaient qu'on avaivaivaivait un trésor. Il les ont tousssssss tués.
Alors pourquoi es-tu encore en vie ?
J'ai sauté par dessssssus bord en les voyant venir. Je me suis acccccroché au filet et je suis resté là. Puis le navire a explosé. J'ai étttttttttté projeté dans l'eau. Je me suis accroché à un grrrrrrros débris et suis resté caché. Quand ils ssssssssont parti, je suis remonté. Tout … tout le monde est mort. »

Je lâche des sanglots. L'histoire être réelle. Les blessures auto infligées aident à vendre mon récit. Le lieutenant me regarde dans les yeux.

« Je suis le lieutenant d'élite Trobul Baka de la 21ème division d'élite de la marine, chargé de la sécurité des alentours de l'île de Koneashima. Tu vas rester avec nous. On te déposera sur l'île demain.
Me … merci. »

On m'apporte des couvertures et des affaires puis on m'indique la direction des douches. Ah, je n'avais pas prévu ça. Bon, ok, suffit de ne pas mouiller mon visage de trop. Je me dépêche de faire semblant, savonne un peu mon corps pour donner l'odeur et enlever celle de la mer, je me sèche encore plus rapidement, et m'habille en un temps record. Me voilà déguisé en mouette. Je n'ai remis cet uniforme depuis 1625, quand j'étais matelot. Je suppose que j'en avais un semblable jusqu'à ma promotion de lieutenant-colonel. J'avais déjà le manteau marron pour coller avec mon logia de la terre, mon surnom. Ma vie était tracée. Et j'aurais aimé la continuer ainsi. Mais un traître révo a ouvert sa gueule un peu trop et a ruiné ma vie. Je n'aurais jamais atteint les rangs d'amiral en chef comme je le voulais, mais j'aurais au moins eu accès à des informations supplémentaires, des secrets … J'aurais pu faire des visites d'état, résoudre des crises, protéger des îles, avoir un salaire fixe, que ma boutique Cagouille Land ne se fasse pas détruire …

Tant que chose sont différentes depuis que j'ai quitté cet uniforme. Je suis devenu révolutionnaire, puis j'ai quitté la révolution pour devenir pirate et vivre ma vie sans chef, sans ordre, sans devoir sacrifier ma vie pour une cause qui ne peut réussir. Je sors des douches pas très revigoré. J'aurais du prendre une douche bien chaude et transformer l'endroit en hammam, mais l'humidité est très mauvaise pour le maquillage et le déguisement, donc c'est une douche presque froide que j'ai prise. Je veux dire par là que trois gouttes d'eau ont essuyé les deux traces de savon sur mon corps. Quand je sors, on me conduit dans le bureau du lieutenant.

« Tu vas mieux ?
Un peu. Merci.
Tu veux bien me raconter ta soirée ? Deux trois détails me gêne dans ce que tu racontes. 
Mes hommes et moi étions en direction de Koneashima quand le bateau de Clotho nous a foncé dessus.
Comment saviez vous que c'était lui ?
Les voiles noires portant son symbole.
Ensuite.
Il est venu sur le navire lui même. Je l'ai vu tuer mes hommes, trancher le mât d'un coup comme si c'était un brin d'herbe. Il était tout seul, et il … il les a tous massacré. Cinq hommes d'un coup n'ont rien pu faire. » Petite larme scénaristique puis je reprend. « Quand j'ai vu ça, j'ai ouvert ma fenêtre et je me suis jeté à l'eau. J'ai fait le tour du côté où les pirates ne me voyaient pas, puis je me suis accroché au filet sur le côté qu'on utilise quand un homme tombe à la mer. Ils ont fouillé le navire, on pris deux trois trucs, je ne sais pas, puis ils sont reparti sur leur navire. Là un grand truc en … terre je dirais, à coupé le navire en deux, et ils ont tirés. J'ai été projeté plus loin et ai été inconscient je ne sais pas combien de temps. Quand je suis revenu à moi, je flottais au milieu des débris de mon navire, des bouts de morceaux de mes amis à côté. J'ai cherché un morceau de bateau assez pour pour me soutenir, et je suis monté dessus. J'ai entendu des coups de canon. Je croyais qu'ils venait finir le travail. Puis vous êtes arrivés. » Le lieutenant me regarde étrangement.
« Des pirates s'attaquent à des navires en provenance ou allant à Koneashima récemment. Ils veulent peut-être faire pression sur l'île en montrant qu'il n'est pas malin de s'allier au gouvernement mondial. On va augmenter les patrouilles et faire rajouter des moyens. Ils ne s'en sortiront pas comme ça !  Il est tard, tu es épuisé, va te reposer dans les quartiers.
Merci lieutenant. »
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A-t-il vraiment gobé ce que je lui ai raconté ? Probablement. Les gens se méfient beaucoup moins des personnes âgées. Surtout celles qui viennent de vivre un traumatisme et qui ont échappés à la mort de justesse. Peut-être le fait que mon personnage se soit accroché au filet est étrange. Mais en cas de vie ou de mort, l'homme peut développer une force phénoménale qu'on ne peut soupçonner. On me fait dormir dans la chambrée, par manque de place à bord. Évidemment, je ne dors pas de la nuit, je fais semblant. J'évite de trop bouger pour ne pas abîmer mon maquillage et mon déguisement. Je tremble un peu quand même, pour montrer que je suis traumatisé. Le lendemain, le clairon sonne tôt. Une fois sur le pont, pendant que les mouettes font leur job, le lieutenant vient me parler. Il me veut quoi encore lui ? Il veut pas me lâcher la grappe, non ?!

« Bonjour. Bien dormi ?
Bonjour. Je n'ai pas réussit à fermer l’œil.
Pouvez-vous me raconter ce qui s'est passé hier, en partant de la fin et en remontant dans le temps ? »

Technique classique pour vérifier si quelqu'un dit la vérité ou ment. S'il est facile de mentir, le faire dans le sens inverse est beaucoup plus difficile. Alors que raconter la vérité pose peu de soucis. Je m'étais préparé à cette éventualité, donc je lui donne ma version sans omettre de détail. Je lui dit donc que la marine est arrivée, les pirates sont partis, ils sont retournés sur leur bateau, allé sur le mien, tuer mes hommes, je me suis accroché au filet, j'ai nagé jusqu'au côté du bateau où les criminels ne me voyaient pas, j'ai sauté à travers ma fenêtre pour atterrir dans l'eau, j'ai vu du sang gicler, j'ai entendu des bruits de fracas métallique pendant que la vigie criait, un peu tard, bateau pirate. Avant ça, on a navigué quelques heures, on est sorti du port de Koneashima, on a acheté des armes pour mon royaume. Le lieutenant me fait arrêté mon récit. On peut voir l'île au loin dont le volcan surplombe tout.

« Vous serez en sécurité sur l'île. On vous accompagnera jusqu'à la caserne où des hommes vous permettront de prendre contact avec votre île pour qu'ils viennent vous récupérer.
Merci infiniment. Sans vous … »

Petite larme d'acteur. On arrive au port, et bien évidemment non seulement la marine nous laisse passer sans encombre, mais en plus on se fait saluer. Le lieutenant d'élite à l'air pas mal populaire par ici. Il accoste le navire, me fait descendre et escorter par deux hommes. Une patrouille arrive jusqu'à nous et prends les nouvelles. Quand ils apprennent que j'ai attaqué, détruit et coulé un navire marchand, ils pestent et m'insultent, disant que je ne vaux rien pour me cacher comme ça et attaquer dans la nuit, que je devrais m'en prendre à l'île pour prouver ma valeur … Ce genre de connerie. Les deux mousses remontent à bord du patrouilleur qui va reprendre sa vie pendant que l'escorte m'emmène jusqu'à la caserne. Koneashima, je suis enfin là. A nous deux.
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