-17%
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial SSD P3 1To NVME à 49,99€
49.99 € 59.99 €
Voir le deal

Albarosa Nona, Exécutrice de haute justice - [terminé]

Albarosa Nona, Guillotine

Age : 26 ans
Sexe : Femme
Race : Inhumaine
Métier : Bourreau de la Marine - Lieutenant
Groupe : Marine
But : Devenir l'Exécutrice en chef de la marine
Équipement : Un sabre court réglementaire et émoussé. Un Manteau de gradé noir sans gallon (symbole de sa fonction).
Parrain : Aucun.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Négatif.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Négatif.
Codes du règlement :

Description physique

Svelte et élancée, Alba porte toujours les nombreux stigmates que lui on laissé son séjour au bagne. Son corps couvert de cicatrices ne ressent presque plus la douleur et semble en tension permanente des pieds à la tête, avec des membres fins mais d'une robustesse prodigieuse. Doté d'une endurance et d'une vitesse surprenante, elle utilise sa force durement acquise pour se propulser le plus rapidement possible et non pas frapper directement. En effet, elle sait qu'en en ne mesurant pas plus (pour ne pas dire moins) d'1m70 et ne pesant qu'une soixantaine de kilos, elle ne peut pas rivaliser avec les plus gros gabarits... surtout qu'elle est du genre à attaquer frontalement sans trop se poser de questions.
Ses cheveux roux bouffants sont régulièrement coupés et teints dans des couleurs farfelues, mais jamais coiffés et tombes presque devant son regard aux pupilles dilatées. Ses grands yeux écarquillés ne soutiennent que rarement ceux de son interlocuteur, donnant régulièrement la désagréable impression qu'elle s'ennuie rapidement de la compagnie d'autrui ou pire, qu'elle se moque de l'avis de ses supérieurs. Elle préfère balancer sa tête d'avant en arrière, puis de gauche à droite, humant l'air d'un visage absent parfois ponctué d'un rictus malsain. Une asocialité presque animale transpire de tout les ports de sa peau. En parlant d'animal, son dos est orné d'un immense tatouage de tigre attrapant une carpe, symbole de sa liberté recouvré dévorant sa servitude envers la noblesse mondiale (autant vous dire qu'il n'est pas au goût de tout le monde dans l'administration).
Dans un autre registre il n'est pas rare de la retrouver dans des endroits exiguë à la manière d'un chat dont elle partage la souplesse... Quand elle n'est pas cachée dans un tonneau ou sous un meuble, on la retrouve par exemple souvent accroupi ou roulée en boule et ce, quel que soit la situation ou le contexte. Le garde-à-vous avec les autres soldats est à ses yeux une véritable torture! Le dos droit et le bras tendu, rien de mieux pour l'indisposer...
Sa gestuelle dénote donc beaucoup avec sa fonction d'exécutrice, qui par nature exige une rigueur et un professionnalisme à toute épreuve, mais il semblerait que la terrible réputation de ce travail n'attire pas suffisamment de monde pour que l'on songe à la remplacer. Ou alors peut-être qu'on lui refile le sale boulot justement car elle semble si détachée du reste du monde et de sa tâche? Elle fait ce qu'on lui demande alors qui va s'en plaindre?

Description psychologique

Bien qu'elle se fasse appeler Alba, sachez que son nom complet est bel et bien Albarosa. Ce détail qui paraît anodin démontre en fais un point important de sa personnalité: Alba n'aime pas perdre son temps, et les gens qui ne vont pas droit au but l'insupporte. D'ailleurs, elle ne prends jamais de gants lorsqu'elle s'adresse à autrui, quand bien même ce soit un membre de sa hiérarchie. Cela lui vaut évidemment la réputation de n'être qu'un larbin insubordonné pour ses supérieurs. En contrepartie, elle restera toujours honnête et dira les choses comme elle le pense, quoi qu'il en coûte: une richesse pour certain, un travers pour d'autres... N'allez cependant surtout pas penser qu'il s'agisse d'effronterie ou de méchanceté; elles est juste incapable d'agir autrement, comme insensible aux normes sociales qui l'entoure, affichant presque constamment un visage neutre du matin jusqu'au soir. Ainsi, beaucoup imagine qu'Alba ne ressent jamais rien et qu'elle ne serait qu'un vulgaire monolithe recruté car tuer ne lui fais ni chaud ni froid, un rebut tout droit sortit de ce qui se fait de pire sur Tequila Wolf. Là encore, rien de plus faux. Cert elle ne le montre pas souvent ce qu'elle ressent, mais ce n'est pas pour autant qu'elle est dénuée d'émotions bien sûr. Sa psyché difforme peine juste à établir quoi ressentir et à quel moment, c'est au fond quelqu'un de foncièrement blasé qui a besoin de déclencheurs extrêmes pour grapiller juste un petit peu de dopamine.
Le pire et le meilleur exemple de ça est quand elle remplie sa fonction d'exécutrice; une fois le moment fatidique venu, elle a toujours un sourire macabre aux lèvre, emplie d'une joie intense comme un enfant déballant un cadeau. Cette joie se mue aussi en exaltation à l'approche d'un combat ou d'une quelconque situation dangereuse. Il est bien connu que le danger l'attire et que tromper la mort et l'un de ses passe-temps favoris. Avec elle c'est l'extrême ou rien, la quintessence ou le néant. Elle n'a que peu d'occasion de se sentir vivante mais savoure chacune d'entre elle... En clair, elle ne prend du plaisir que lorsqu'une vie est en jeu, que ce soit celle des autres ou la sienne lui importe peu. Plus l'enjeu est élevé ou la situation désespéré, plus la décharge d'adrénaline sera forte, son maudit sourire ne manquant pas de lui déchirer les joues à chaque fois.
Cet état d'esprit si particulier l'empêche de sympathiser avec bon nombre de ses camarades (et pour cause), mais cela de l'indispose guère puisqu'elle chérie sa solitude avec soin, préférant largement sa propre compagnie à celle de vulgaires hypocrites. Les rares élus qui pourront entretenir une relation de confiance avec elle se verront pourvus d'une alliées fiable (à défaut de fidèle) qui n'hésitera pas une seconde à se jeter dans la mêlée sur leur ordre. C'est un électron libre qui ne rêve que de jeter de l'huile sur le feu sans savoir quoi faire si jamais elle venait à provoquer un incendie.

Biographie

An 1602. Année de Naissance d'Albarosa, alias matricule E042-1601 sur Tequila Wolf.

Il est bien connu que Tequila Wolf est tout sauf une terre d'hospitalité, tantôt appelé "le pire bagne du monde" ou encore "le chantier des enfers", les qualificatifs fleurissent quand il s'agit de décrire ce purgatoire au climat glaciale. Et pour cause; c'est l'île qui héberge la construction des Huit Ponts, des projets immenses changeant les travailleurs en fourmis grouillantes de toute part tant l'activité y est intense et l'ambition titanesque. Là-bas, l'humanité est un concept qui n'a plus de sens et même si l'entraide est de mise quand les matons détourne le regard, la survie est la seule règle qui prévaut sur tout le reste. C'est bien sûr un vivier très actif de révolutionnaires, accablés par leur condition et qui ne rêve que de s'enfuir ou de renverser l'administratrice Chapedeplomb sur place pour libérer l'île et arrêter cette construction insensée.
C'est dans cette atmosphère décharnée qu'est née E042-1601 de parents anonymes, un matricule signifiant "Enfant numéro 42 de l'an 1601". Le taux de survie des nouveau-nés n'est vraiment pas élevé sur place, et si cet "heureux" évènement n'avait pas eu lieu directement dans l'infirmerie de camp du quatrième Pont, il y a fort à parier que cette histoire aurait connue une fin très prématuré.

Contre toutes attentes le môme se satisfit dès sa plus tendre enfance de cette vie de privation, ne comprenant dans ses premières années même pas le concept de prison... Son quotidien était bien sûr spartiate, mais n'ayant jamais rien connu d'autre elle s'en accommodait, voilà tout. Elle fut conservée dans le même endroit qui l'avait vu naître comme apprenti infirmière. C'est alors que les premiers problèmes débutèrent; les maladies et les blessures que l'on voit dans ce genre de lieu sont tout sauf bénigne, et elle fut exposée très jeune à de nombreux malades agonisants dans ses bras ou de pauvres hères se vidant de leur sang. N'ayant jamais reçu d'éducation proprement dit, elle se mit à développer une fascination malsaine pour le macabre, ne voyant aucune valeur dans la vie humaine ou animal puisque jamais personne auparavant n'avait accordé de la valeur dans la sienne.
Elle tira néanmoins des connaissances médical et anatomique de ce séjour non négligeable, mais il était clair aux yeux de tous que cette gamine ne serait jamais animé d'une envie quelconque de sauver qui que ce soit. Cet oiseau de malheur s'était déjà forgé une solide réputation à tel point que certains prisonniers refusait purement et simplement les soins sous prétexte qu'ils étaient dispensés par cette enfant.

C'est dans les années qui suivirent, vers ses douze ans qu'il fut décidé qu'elle rejoindrait finalement le chantier. Malgré son âge elle ne fut pas ménagée le moins du monde. Au contraire, son enfance dans les murs de l'infirmerie était souvent vu comme un injuste régime de faveur par ses petits camarades qui ne manquait pas de la rabaisser physiquement ou verbalement dès que l'occasion se présentait. Ce manque d'empathie à son égard fut sans doute à l'origine de son caractère asocial et solitaire, la changeant irrémédiablement en en cette jeune femme au cœur de pierre que l'on connait aujourd'hui.

Petit à petit elle s'immergea complétement dans le travail, vivant au rythme des forçats sous les coups des gardes-chiourmes trop heureux de pouvoir s'attaquer à quelqu'un de plus faible qu'eux. Mais faible, elle ne le resta pas longtemps: on l'envoya "au front" de peur qu'une bande gosse n'en vienne finalement à l'achever. N'allez pas croire que c'était un cadeau, bien au contraire. "Le front" c'est comme cela qu'on appelle l'extrême bout du pont, là où les prisonnier acheminent les matériaux et soudent les dernières traverses, face aux violents vents marins chargés de neige quand ce n'est pas de la grêle...   Son corps s'arqua vite sous le poids des pierres, ses muscles se tendirent, son ventre se creusa et une constitution bien trop solide pour un enfant de son âge se dessina rapidement. Les coups et les fouets des matons n'étaient plus qu'un désagrément mineur, la douleur ayant perdu tout son impacte les années passantes. Sa peau devint du cuir, ses muscles se changèrent en acier et son esprit s'évapora. Elle était totalement brisée comme tout les autres bagnards, elle vivait à la manière d'un automate sans se poser de question et obéissant par reflexe. Elle s'imaginait finir ici, comme tout ceux que l'on envoie au front et qui ne dépasse généralement jamais la trentaine.
 
An 1620, hiver, toujours sur le quatrième Pont de Tequila Wolf. E042-1601 a 18 ans.

Reclus dans un mutisme profond et hochant la tête sans raison, la folie semblait enfin avoir trouvé un point d'accroche dans son esprit pourtant vide. Dénuée de toute interaction sociale, mangeant toujours la même soupe miteuse, frigorifié et dormant bien trop peu, il devenait évident aux yeux des autres prisonniers qu'elle n'en avait plus pour longtemps. Plus personne ne se rappelait de la gamine de l'infirmerie en la voyant, elle avait laissé place à un cadavre ambulant qui attirait presque la pitié, tant il était triste de voir son destin scellé alors qu'elle était si jeune...

Enfin scellé... Pas tant que ça. Le destin allait justement frapper à la porte un jour si froid que même les gardes n'était pas sortis de leur guérites, noyées dans une épaisse brume dense. Les prisonniers en avaient profités pour ne pas sortir eux non plus. Pour la première fois depuis des années le chantier était en suspend. Tout au bout du pont le vent était si mordant que même les oiseaux d'habitudes nombreux avaient disparu. Formatée comme un robot et décidément à bout, E042-1601 s'était tout de même levée et avait rejointe le bout du pont, vide. Hébété, elle n'avait jamais connu ça. Elle ne comprenait même pas comment il était possible que le chantier s'arrête, elle avait presque peur qu'il se brise sous ses pieds et qu'il faille tout recommencer de zéro. Elle resta sans bouger, comme perdu alors qu'elle aurait pu simplement faire demi-tour et se mettre au chaud dans une tente.  
Un maton l'interpella d'une voix... fébrile. L'homme était fiché dans un chaud manteau de fourrure, une bouteille et un fusil dans les mains. L'alcool empestait, et le garde-chiourme titubait tant et si bien que c'était probablement un miracle qu'il ne soit pas encore tombé du pont. Il traînait derrière lui un vieillard bâillonné et attaché aux poignets, sans doute trop vieux pour travailler.
- Hé toi! Viens là! MAIS! Fais voir ton visage dis-donc!?
Dépourvu de tout libre arbitre, elle obtempéra et rejoignit le saoulard, qui venait d'installer le pauvre vieux au bord du vide. Apparemment le garde n'avait pas l'air conscient du danger et frôlait la chute fatal à chaque rafale de vent.
- Mais... J'en reviens pas. C'est fou tu r... ressemble à une nana qu'j'ai connu là. Comment elle s-s'appelle déjà!? A-ALBAROSA! C'est dingue t'es son portrait craché, la p'tite cuisinière du Pont 7 là! Mais si tu vois de qui j'te parle nan? T'as pas passé ta vie sur ce pont, si!? Tient, attrape tu vas me filer un coup de main haha!...
L'homme lui confia son fusil sans sourciller. Elle n'en n'avait jamais tenu un auparavant. L'arme était lourde et froide. Le vieil homme désormais agenouillé devant le précipice capta son regard, insistant sur l'arme. Le maton ouvrit son manteau et entreprit de chercher quelque chose dans ses poches intérieures, toujours éméché et ne prêtant plus aucune attention aux deux prisonniers.
E042-1601 ficha de nouveau son regard dans celui du vieillard. Celui-ci roula des yeux entre le fusil et le garde à plusieurs reprises. La bagnarde, tremblant non plus de froid mais d'une soudaine peur incontrôlable tourna lentement le canon vers le soldat, trop affairé pour s'en rendre compte. Le vieux s'était lui aussi mit à suer à grosse gouttes malgré la température polaire... La détente devenait de plus en plus lourde sous son doigt, le temps semblait s'étirer devant ses yeux, les secondes devenant interminables. Le vent hurlant aurait couvert le bruit de la détonation. Aucun témoin n'était présent. Il suffisait de faire feu puis de balancer le cadavre du haut de l'édifice, personne n'en saurait jamais rien...
Un éclat soudain la fit s'arrêter: le garde venait de faire tomber sa bouteille.
- Putain! C'était ma dernière! Bon tant pis je l'ai trouvé au moins...
Il lui attrapa le fusil des mains, n'ayant visiblement rien vu des instants précédents. Il lui donna en retour le fruit de ses recherches: un épais couteau à la lame luisante.
- Ce vieux sénile est un putain de révolutionnaire! T'y crois ça toi? Si on les laisse faire, crois moi que dans une dizaine de jours y'a plus d'p-prison! Saloperie va... C'est comme ça depuis que ce salaud d'Oswald a décidé de foutre le boxon! Personne me crois mais m-moi jt'e l'dis! Ce salaud bosse avec les révolutionnaire et j'vais l'prouver!
Aller vas-y gamine. Débarrasse-nous de ce croulant. J'te regarde, montre moi que t'es une grande fille haha!

Le maton avait repris son fusil à deux mains. Le vieux était devenu livide, suppliant en gémissant à travers son bâillon et implorant son bourreau d'infortune d'un regard horrifié. La prisonnière ferma ses deux mains sur le manche du poignard, toujours tremblante. Le métal était froid, si froid qu'elle l'échappa, le couteau tombant à ses pieds dans un bruit métallique.
Le vieillard ne laissa pas passer sa chance et tenta de se saisir immédiatement de la lame, se jetant sur la bagnarde. Le gardien manqua de trébucher à son tour de surprise en resserrant sa poigne sur son fusil, mais le matricule E042-1601, comme dans un reflexe instinctif mis un coup de son genou droit dans les côtes du prisonnier. Médusé, il roula en arrière. Il n'y eu aucun bruit alors qu'il passa par-dessus bord, sa chute se perdant dans le brouillard de l'hiver.
Le garde empoignait son fusil comme s'il venait de comprendre tout ce qu'il s'était passé à son insu. Il avait dégrisé en un instant.
- ...Le couteau était froid.
- Bordel... Bah alors toi t'es pas commode gamine. Comment tu t'appelles?
...
Un nom? t'as pas d'nom? Bah tiens écoute j'vais t'appeler Albarosa ça te vas? Comme la cuisto là. T'as du cran gamine, et moi, Alfred Nona,  je m'en souviendrais t'as ma parole. Si t'as besoin dequoi que ce soit surtout tu passe me voir d'accord?
Il fouilla de nouveau dans sa veste et lui sorti une tablette de chocolat entamé, puis s'en alla dans le brouillard sans un mot de plus.

Elle porta le chocolat à sa bouche: elle n'en avait jamais goûté. Paradoxalement et pour la première fois, elle était heureuse. Personne ne l'avait jamais remercié.

An 1628, dans le présent. Albarosa arbore un uniforme de Marin avec un manteau noir. Quatrième Pont.

Depuis les événements de 1620, Albarosa a repris du poil de la bête. Elle est toujours un peu "étrange", mais sa vie s'est nettement amélioré. Maintenant elle fréquente presque quotidiennement les matons du pont, et personne n'ose s'en prendre à elle depuis qu'un garde connu pour être un ivrogne notoire, Alfred Nona, la traite comme sa propre fille. Il lui a même permis de rejoindre la marine il y a 5 ans, rachetant ainsi habilement sa liberté.
Peu de temps après avoir jeté le vieillard du pont elle a aussi récupéré la parole et s'est mise à livrer bon nombre de révolutionnaires aux gardes. Personne ne faisait attention à elle au front et désormais les prisonniers ne cesse de s'échanger des histoires à son propos. Ils la comparent à un démon sans cœur, qui aurait trahit les siens pour mieux s'élever soi-même et l'accusent d'avoir plus de sang sur les mains que tout les gardes réunis. On l'appelle la veuve noire ou la Guillotine, et elle s'en réjouit. Elle ne doit rien aux autres détenus, de qui elle n'a reçu que de la haine et du mépris. En plus, elle n'accorde toujours aucune valeur à qui que ce soit, sauf peut-être son père adoptif (qui est pourtant une vraie raclure n'en doutez pas).
Le vieux Boomer bien connu sur le chantier est devenu sa némésis, elle joue régulièrement au chat et à la souris avec ce dernier qui lui reproche d'être à l'origine du départ de Tempérance, et elle d'être un révolutionnaire sous couverture... Bien qu'aucun des deux n'arrive à tirer son épingle du jeu, elle prend tout de même un grand plaisir de le voir enrager sans sa disciple. En effet elle a mené la vie dure à cette gamine spécialement pour blesser ce vieux grigou, et il faut croire que ça a fonctionné. La mioche s'est enfui du bagne avec l'équipage de Mama Boutanche suite à un concours de circonstance où la marine a dû collaborer avec des pirates... et la marine, parlons-en.
Voilà 5 ans qu'Albarosa les a rejoint. Au départ un simple plan élaboré par Alfred Nona pour la faire sortir du bagne, elle s'est trouvé comme un poisson dans l'eau une fois là-bas. Les exercices physique de la marines se sont révélés être un jeu d'enfant pour elle et le seul véritable défi fut de lui apprendre la discipline alors qu'elle commençait enfin à développer sa propre personnalité. La place essentielle de bourreau ayant été laissé vacante depuis bien longtemps avant son arrivée, elle en a un peu hérité par hasard mais ce rôle lui sied comme un gant. Ne faisant jamais preuve d'aucune clémence, elle savoure chaque fois que l'on l'appelle sur l'échafaud, et le colonel Paddington est bien forcé de reconnaître son efficacité. Cert elle n'écoute pas toujours et elle manque cruellement d'expérience du terrain, mais son endurance surprenante lui permet de survoler le programme d'entraînement de la marine. Elle se plaint déjà de ne pas être colonel à la place du colonel ("Quand est-ce que tu pars à la retraite le vieux? Y'a ta fille qui t'attends!") , mais elle ne dupe personne; c'est déjà un miracle de monter les échelons à sa cadence et il faudra qu'elle fasse attention à son insubordination si elle veut un jour aller plus loin que lieutenant.

Timeline de sa vie sur l'île:

¤ 1602 : Naissance d'Alba
Née sur le 4e Pont de Tequila Wolf, elle devient automatiquement bagnarde à vie. Elle passe son enfance comme apprentie infirmière du bagne, sans grand succès.

¤ 1614 : Alba a 12 ans
Elle possède une sale réputation, et on la sort de l'infirmerie pour l'affecter à la construction du pont. Elle est rapidement envoyé "au front", l'endroit le plus dur du chantier.

¤ 1620 : Alba a 18 ans
Au fond du trou, Alba est sauvé quand un garde ivre, Alfred Nona, lui demande de tuer un autre détenu qui s'avère être un révolutionnaire. Elle s'exécute malgré elle et est récompensé pour la première fois. Elle se dit que c'est donc la voie à suivre et commence les délations parmi les prisonnier, le tout au profit des matons.

¤ 1622 : Le Libérateur
L'event se passe deux ans après qu'elle ai commencé à dénoncer des révolutionnaires aux gardes-chiourmes du gouvernement. Les événements se passant sur un autre Pont que le sien et ne fait qu'entendre parler de Minos, dit "le Roi Démon" qui serait revenu faire évader des bagnards. Elle avait déjà entendu parler de sa précédente incursion, mais sans plus.

¤ 1623 : Alba rejoint la marine
Pour la faire sortir du camp de prisonnier avant que les révolutionnaire ne l'assassine par vengeance, le maton Alfred Nona la prend sous son aile et lui fait rejoindre la 5e division de Tequila Wolf. Elle récupère ainsi sa liberté.

¤ 1626 : Unchained
Des révolutionnaires parviennent à extraire du bagne une vingtaine des leurs, mais cela se fera au prix de près d'une centaine de mort chez les prisonnier. Alba ayant rejoint la marine, elle est mandatée pour intervenir et est responsable de nombreuses exécutions chez les bagnards, parfois sommaires en guise d'exemple. Les révolutionnaires les plus fervent pourront avoir entendu parler de cet événement.

¤ 1628 : La Zombification l'Esclavage 2.0
Des pirate morts-vivants attaque le chantier de Tequila Wolf peu après sa nomination comme lieutenant. Elle collabore avec d'autres forbans et son colonel, Rogue Paddington, pour les repousser. Elle voit ainsi Mama Boutanche (dont elle connait bien la canonnière Tempérance), Ambrosias, Dallas Clint et Mallory Murphy à l'oeuvre.

Informations IRL

  • Votre prénom / pseudo : Un célèbre récipient cylindrique.
  • Êtes-vous majeur ? Oui.
  • Vous aimez / n'aimez pas : J'aime détester dessiner.
  • Votre personnage préféré (de One Piece) : Borsalino, baggy.
  • Vous vous définiriez comme : Une bouteille.
  • Vous faites du RP depuis : Oui.
  • Vos disponibilités (approximatives) : 3 nuits par semaine.
  • Comment avez-vous connu le forum ? ?


Dernière édition par Alba Nona le Mar 9 Aoû 2022 - 15:03, édité 26 fois
  • https://www.onepiece-requiem.net/t24681-ft-alba-nona
  • https://www.onepiece-requiem.net/t24664-albarosa-nona-executrice-de-haute-justice-termine
Salut Alba, et bienvenue dans le coin o/

Si tu as des questions ou besoin de quelque chose, n'hésite pas à passer par le discord du forum, c'est la que le contact est le plus facile.
N'oublie pas de lire et signer la charte par ici
https://www.onepiece-requiem.net/t17870-signature-de-la-charte

Et poste dans ce topic pour signaler quand tu auras terminé ta présentation qu'on vienne te valider.

A bientôt Panda6
  • https://www.onepiece-requiem.net/t17349-red
  • https://www.onepiece-requiem.net/t2638-red-termine
La charte est signé et la fiche complète, j'espère que ce ne sera pas indigeste. A bientôt!
  • https://www.onepiece-requiem.net/t24681-ft-alba-nona
  • https://www.onepiece-requiem.net/t24664-albarosa-nona-executrice-de-haute-justice-termine
Bienvenue sur OPR !

Pour la forme:
Quelques fautes, des oublis ou doublons de mots et parfois des soucis au niveau de l'accord en genre ou en nombre. Un passage par un correcteur aurait permis d'en enlever pas mal je pense, mais ça ne gêne pas tant que ça la lecture.

Pour les descriptions:
C'est complet, on visualise bien le personnage, aucun problème. J'aime son côté cynique et blasé, elle a beaucoup de défauts et c'est ce qui la rend humaine, très bon point selon moi. Ce ne sera pas évident pour elle d'évoluer dans la marine vu son caractère mais c'est ça qui est intéressant.

Pour l'histoire:
Je suis assez mitigé vis à vis du fait qu'un enfant de bagnards soit lui-même logé à la même enseigne que ses parents. Je ne suis pas du tout un expert en ce qui concerne les bagnes mais il me semble que même au goulag les enfants nés sur place n'y restaient pas et étaient envoyés dans des orphelinats. Bon c'était pas du tout la joie dans ces établissements, loin de là, mais quand même (après vérification c'est bien dans le lore de l'île donc au temps pour moi). D'un point de vue cohérence, ça me dérange un peu, mais je veux bien admettre la chose et faire abstraction. Pour la suite, j'aime le développement donné, ta façon de montrer comment et pourquoi ton personnage en arrive à être ce qu'il est aujourd'hui. Je trouve que ça fonctionne bien et c'est tout à ton honneur. Il y une très bonne utilisation du lore et des pnjs de l'annexe ce qui est toujours un bel effort que je tiens à saluer.

Tout ça pour dire que je te valide donc à 670 dorikis en tant que jeune Lieutenant.

Pour la suite: direction la confection de ta FT et le recensement de ton avatar.

Je tiens par ailleurs à te suggérer de t'intéresser à 102ème Division d'Élite commandée par le Colonel Jakku Kattar. Vu son domaine, je pense que ça pourrait clairement convenir à ton personnage, n'hésite pas à le contacter par mp ou sur discord il en sera ravi.

Bon jeu et amuse toi bien sur OPR.
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23698-fiche-technique-ambrosia
  • https://www.onepiece-requiem.net/t23692-ambrosias-proteger-servir-et-traquer#250544