Berev
Sexe : Homme
Race : Homme-Poisson (cavalo féroce)Voir ici.Métier : Touche à tout et agent
Groupe : Civil
But : Trouver la paix
Équipement : Vous avez déjà quelques trucs au début, ou vous voulez justement en avoir, mettez les ici, nous vous dirons si c'est possible.Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Reroll de Jaros Hekomeny
Si oui, quel @ l'a autorisé ? @Caramélie (la meilleure d’entre toutes, cela va sans dire)
Codes du règlement :
Description physique
Deux mètres quatre-vingt-trois, une carrure sèche et longiligne, le torse court et les membres longs, Berev est un Homme Poisson et ne peut que difficilement le cacher. Sa peau aux reflets nacrés trahit une texture étrange, sans pore visible, et - le crâne mis à part - se trouve dépourvue de toute pilosité. Une membrane opaque se tend entre chacune de ses phalanges, mais ce qui saute le plus aux yeux sont les pseudo nageoires, longues et rayonnées, sombres, qui ornent ses avant-bras et les côtés de son visage.
Et quel visage. Un nez busqué, des yeux en amandes et légèrement enfoncés dans leurs orbites, une bouche assez charnue, des cheveux mi-longs peignés vers l'arrière, un visage somme toute assez régulier sans être beau. Un peu sec et anguleux, tout au plus, et pas particulièrement accueillant. Ni le plus expressif, du moins dans les registres les plus joyeux ou légers, à croire qu'on l'a taillé pour tirer la tête plus que pour sourire.
Le port plein de retenue, comme Berev cherchait à paraître moins grand qu’il ne l’est, la plupart du temps du moins. À l'inverse, une démarche autrement plus ferme et dégagée caractérise ses moments plus actifs ou affectés, faite de mouvements rapides au rythme brisé mais jamais très lent. De même sa voix est d’une douceur trompeuse, inattendue, et perd rapidement son velouté pour un ton râpeux dès que celui-ci monte. Le débit avec, il va sans dire. Quand les émotions s’accumulent, l’homme a un tic nerveux très reconnaissable, un soubresaut répété de la paupière droite.
Soigné mais sans grand éclat jusqu'au bout, l'homme se vêt sobrement, affectionne les chemises, les pantalons hauts et les bretelles. Par habitude et par commodité plus que par goût, il est rarement très couvert, remonte presque toujours ses manches et ne ferme que peu de boutons.
Et quel visage. Un nez busqué, des yeux en amandes et légèrement enfoncés dans leurs orbites, une bouche assez charnue, des cheveux mi-longs peignés vers l'arrière, un visage somme toute assez régulier sans être beau. Un peu sec et anguleux, tout au plus, et pas particulièrement accueillant. Ni le plus expressif, du moins dans les registres les plus joyeux ou légers, à croire qu'on l'a taillé pour tirer la tête plus que pour sourire.
Le port plein de retenue, comme Berev cherchait à paraître moins grand qu’il ne l’est, la plupart du temps du moins. À l'inverse, une démarche autrement plus ferme et dégagée caractérise ses moments plus actifs ou affectés, faite de mouvements rapides au rythme brisé mais jamais très lent. De même sa voix est d’une douceur trompeuse, inattendue, et perd rapidement son velouté pour un ton râpeux dès que celui-ci monte. Le débit avec, il va sans dire. Quand les émotions s’accumulent, l’homme a un tic nerveux très reconnaissable, un soubresaut répété de la paupière droite.
Soigné mais sans grand éclat jusqu'au bout, l'homme se vêt sobrement, affectionne les chemises, les pantalons hauts et les bretelles. Par habitude et par commodité plus que par goût, il est rarement très couvert, remonte presque toujours ses manches et ne ferme que peu de boutons.
Description psychologique
Au premier abord il paraît sans doute un peu fade, du moins distant. Berev se méfie assez ouvertement des inconnus, et l’exprime par une prudence d’approche que son gabarit ne laisserait pas forcément présager. Et plus qu’une façade, cette attitude reflète bien les grandes lignes du caractère de l’Homme Poisson. Du genre assez froid et peu loquace, il n’aime pas perdre son temps avec n’importe qui, sans pour autant être très pressé, et n’hésite pas à le faire ressentir si on vient à se frotter à lui de trop près. Pas qu’il soit impoli ou vindicatif cela dit. Il méprise même les tendances bas du front ou les incartades de celles et ceux incapables de se maîtriser, et veille à ne pas tomber dans cette case. Non plus dans le rôle ingrat de la victime des circonstances d’ailleurs, son passé l’a marqué à ce niveau.
Dans cette droite suite, si monsieur a son petit code moral il a appris à prendre les choses avec un peu de relativisme, plutôt qu’être arc-bouté sur ses principes. Ce qui le préoccupe en priorité est le maintien de sa paix personnelle, physique et mentale, sans avidité ou mauvaise surprise de préférence. Il aime les choses simples, un petit confort pas trop demandant avec quelques petites excentricités de temps à autre, et pouvoir maintenir et défendre ce qui est à lui.
Son empathie n’est pas incroyablement développée mais elle fait l’affaire. Berev se base surtout sur l’envie qu’il a que les choses coulent sans trop de remous. Il ne se sent pas écrasé par tout le malheur du monde, se contente de balayer sur le devant de sa porte métaphoriquement, que rien de trop fâcheux ou révoltant ne vienne le troubler. Une vue très autocentrée sans être strictement égoïste, qui convient finalement assez bien à ses compétences et occupations.
Dans cette droite suite, si monsieur a son petit code moral il a appris à prendre les choses avec un peu de relativisme, plutôt qu’être arc-bouté sur ses principes. Ce qui le préoccupe en priorité est le maintien de sa paix personnelle, physique et mentale, sans avidité ou mauvaise surprise de préférence. Il aime les choses simples, un petit confort pas trop demandant avec quelques petites excentricités de temps à autre, et pouvoir maintenir et défendre ce qui est à lui.
Son empathie n’est pas incroyablement développée mais elle fait l’affaire. Berev se base surtout sur l’envie qu’il a que les choses coulent sans trop de remous. Il ne se sent pas écrasé par tout le malheur du monde, se contente de balayer sur le devant de sa porte métaphoriquement, que rien de trop fâcheux ou révoltant ne vienne le troubler. Une vue très autocentrée sans être strictement égoïste, qui convient finalement assez bien à ses compétences et occupations.
Biographie
Elevé à un certain niveau de généralité, la chance était plus une vue de l'esprit en quête de sens ou d'explication qu'un phénomène tangible, mais cela n'aurait guère consolé Berev d'être né dans une famille pauvre du quartier le plus mal famé de l'Île des Hommes Poissons. Au moins avait-il un père, une mère et une fratrie. Mais un peu trop nombreuse pour leur propre bien, malheureusement il fallait bien s’en rendre compte, bon gré mal gré. Mieux aurait valu tôt que tard, mais dans le binôme dysfonctionnel censé éduquer toute cette clique, ni Sam et sa petitesse d’esprit ni Elda dans ses éternelles rechutes dans la toxicomanie ne se trouvaient en état d’un pareil constat. Dans ces conditions, un cinquième gosse, était-ce un, deux, trois, quatre de trop ? Peut-être plus ? Dans tous les cas le fait restait. Le petit dernier put ainsi ne pas se sentir seul dans leur taudis, et assez rapidement les rues de leur voisinage sous-marin, au moins autant qu'une école anecdotique. Les premiers enseignements se firent sous des modalités dures et sans concessions, plus à même de torpiller le peu de possibilités que le sort lui avait donné que de lui tracer une route vers on ne sait quelle "réussite".
Assez rapidement cependant le petit écosystème des vauriens se mua pour Berev en une lente mais certaine expérience aliénante. Les jeunes Hommes Poissons tout autour de lui semblaient tous tomber dans trois cas de figures. Ou bien ils vivaient dans le fantasme d'une vengeance à prendre sur les humains de la surface, la famille royale, les mieux lotis qu'eux, un peu tout et un peu rien finalement, tant que cela sonnait suffisamment pour qu'on se sente plus consistant qu'un petit caïd... Ou bien ils cherchaient à s'attirer les bonnes grâces des quelques figures prêchant le "droit chemin", des illuminés ou des recruteurs pour l'armée royale. La dernière option était celle du vide, de simplement subir leur condition sans rien en faire de plus ou de moins. Pas besoin de beaucoup d'option pour ressentir l'embarras du choix... Il n'eut de toute façon pas le luxe de se laisser vivre. Sans être totalement écrasante, la misère de leur condition les maintenait sur le fil du rasoir, un confort rare et éphémère venant émailler ce qui s'apparentait plus à de la survie. D'enfant peu turbulent à adolescent rétif, le grand dadais se prenait à rêver d'une vie plus tranquille, ou au moins une vie ailleurs. Sous l'impulsion d'un soi-disant vétéran, un pied amputé et la langue bien pendue, il intégra l'armée royale en mentant sur son âge. Ou plutôt, il fit ses classes; une des pires idées de sa vie jusqu'alors, l'esprit militaire se révélant presque aussi pénible que ce qu'il cherchait à fuir. Et pourtant...
Parvenir jusqu'à l'Île des Hommes Poissons était particulièrement ardu, et les quelques humains qui y passaient faisaient pour leur majorité partie de consortium commerciaux bien équipés et organisés, leur influence restreinte à une enclave restreinte et surveillée. Autrement dit, l'accès restreint à cette zone concernait très différemment les gardes royaux. Tout se fit assez subitement pour son entourage. Leur devoir de ronde rempli, le groupe de Berev rentra une énième fois à la caserne de leur régiment, rien ne semblait aller de travers. La routine installée, on se faisait moins attentif aux détails, tant que tous les postes semblaient remplis et qu'il n'y avait pas d'alerte. Ce n'est qu'à la toute fin de la journée que l'on remarqua que quelque chose clochait. L'un s'était vu transmettre l'ordre de remplacer l'autre, qui lui avait eu comme consigne de consolider un autre groupe, qui lui même... Dans cette suite incohérente cependant, un nom s'était perdu, volatilisé. L'idée que sa famille pourrait pâtir de sa décision avait traversé le déserteur, mais laisser tout derrière lui ne le dérangea pas outre mesure. Arrivé à la surface, les poches quasiment vidée par ses passeurs, il lui fallait se préoccuper de lui avant tout. Il trouverait bien quelque chose, à Shabondy ou ailleurs. Dans les semaines ou les mois à venir... Le "quelque chose" prit finalement plusieurs années de bourlingage.
...
Assez rapidement cependant le petit écosystème des vauriens se mua pour Berev en une lente mais certaine expérience aliénante. Les jeunes Hommes Poissons tout autour de lui semblaient tous tomber dans trois cas de figures. Ou bien ils vivaient dans le fantasme d'une vengeance à prendre sur les humains de la surface, la famille royale, les mieux lotis qu'eux, un peu tout et un peu rien finalement, tant que cela sonnait suffisamment pour qu'on se sente plus consistant qu'un petit caïd... Ou bien ils cherchaient à s'attirer les bonnes grâces des quelques figures prêchant le "droit chemin", des illuminés ou des recruteurs pour l'armée royale. La dernière option était celle du vide, de simplement subir leur condition sans rien en faire de plus ou de moins. Pas besoin de beaucoup d'option pour ressentir l'embarras du choix... Il n'eut de toute façon pas le luxe de se laisser vivre. Sans être totalement écrasante, la misère de leur condition les maintenait sur le fil du rasoir, un confort rare et éphémère venant émailler ce qui s'apparentait plus à de la survie. D'enfant peu turbulent à adolescent rétif, le grand dadais se prenait à rêver d'une vie plus tranquille, ou au moins une vie ailleurs. Sous l'impulsion d'un soi-disant vétéran, un pied amputé et la langue bien pendue, il intégra l'armée royale en mentant sur son âge. Ou plutôt, il fit ses classes; une des pires idées de sa vie jusqu'alors, l'esprit militaire se révélant presque aussi pénible que ce qu'il cherchait à fuir. Et pourtant...
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Parvenir jusqu'à l'Île des Hommes Poissons était particulièrement ardu, et les quelques humains qui y passaient faisaient pour leur majorité partie de consortium commerciaux bien équipés et organisés, leur influence restreinte à une enclave restreinte et surveillée. Autrement dit, l'accès restreint à cette zone concernait très différemment les gardes royaux. Tout se fit assez subitement pour son entourage. Leur devoir de ronde rempli, le groupe de Berev rentra une énième fois à la caserne de leur régiment, rien ne semblait aller de travers. La routine installée, on se faisait moins attentif aux détails, tant que tous les postes semblaient remplis et qu'il n'y avait pas d'alerte. Ce n'est qu'à la toute fin de la journée que l'on remarqua que quelque chose clochait. L'un s'était vu transmettre l'ordre de remplacer l'autre, qui lui avait eu comme consigne de consolider un autre groupe, qui lui même... Dans cette suite incohérente cependant, un nom s'était perdu, volatilisé. L'idée que sa famille pourrait pâtir de sa décision avait traversé le déserteur, mais laisser tout derrière lui ne le dérangea pas outre mesure. Arrivé à la surface, les poches quasiment vidée par ses passeurs, il lui fallait se préoccuper de lui avant tout. Il trouverait bien quelque chose, à Shabondy ou ailleurs. Dans les semaines ou les mois à venir... Le "quelque chose" prit finalement plusieurs années de bourlingage.
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Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Hepta
- Êtes-vous majeur ? oui (encore heureux)
- Vous aimez / n'aimez pas : les questions de ce genre
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Cavendish
- Vous vous définiriez comme : humanoïde
- Vous faites du RP depuis : 6 ou 7 ans
- Vos disponibilités (approximatives) : entre trois et cinq fois par semaine je suppose
- Comment avez-vous connu le forum ? Topsite à l’époque
One Piece Requiem Tous droits réservés
Dernière édition par Berev le Ven 2 Sep 2022 - 21:20, édité 15 fois