Schwarz Sigmund Le Fantôme
Sexe : Homme.
Race : Humain.
Métier : Archéologue et Mercenaire.
Groupe : Civil
But : Massacrer les Tenryubito.
Équipement : Des veilles cartes illisibles, un journal, un Log Pose, deux couteaux de 45cm et une batte en fer.
Parrain : Vu que je ne connais pas encore tous les pseudo, je mets celui de Asakura Ten.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? Non.
Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
Description physique
[…]
Schwarz Sigmund.
Un drôle de nom. Et que dire de son prénom, Sigmund ?
Pas commun, c’est le moins qu’on puisse dire. Quoi qu’il en soit, ce n’est pas le plus important. En effet, si j’enquête sur cet individu, c’est pour d’autres raisons. Il sera peut-être effectivement celui qui propulsera – enfin – ma carrière de journaliste, je l’espère, vraiment. Si je continue à le suivre et à le dévoiler au monde, il n’y a pas de raison que ma carrière ne bondisse pas, n’est-ce pas ?
Bref, faisons donc le point sur ce que j’ai vu et appris sur lui pour le moment.
Sur le plan physique : il est plutôt grand avec ses 1,90 m. Il est bien taillé physiquement ; il doit probablement faire beaucoup de musculation, ou en tout cas, il doit mettre souvent son corps à l’épreuve, c’est indéniable. Il possède un regard percevant, intimidant, d’autant plus renforcé par ses pupilles dorées. À cela s’ajoute sa chevelure blonde, plus ou moins bien coiffée en fonction des circonstances, et légèrement rasée sur les côtés. Ça lui donne un aspect bestial, renforçant d’autant plus ce côté intimidant.
Trois choses toute de même assez intriguant à noter : d’abord, les inscriptions à l’arrière de son crâne, accompagné d’un symbole semblable à un soleil, ainsi que ses étranges sourcils, comme s’ils avaient été délibérément taillés de la sorte. Qu’est-ce que cela peut bien cacher ? Je l’ignore, pour le moment. Mais le plus intrigant, c’est sans doute cet énorme tatouage en forme de dragon qu’il arbore sur son dos. J’ai eu l’occasion de le voir qu’une seule fois, s’il y a une chose dont je suis certaine, c’est le fait que ce dessein cache un secret, un secret profond. Il suffit de contempler un seul instant, ne serait-ce que le regard du dragon, pour se rendre compte que c’est une énigme. Ces symboles étranges, décidément, il les adore… Bon, j’avoue que j’en suis très fan aussi, même si je ne sais pas ce qu’ils signifient. Il me le dira un jour ? Qui sait, si j’arrive à m’approcher suffisamment de lui…
Niveau vestimentaire, on ne peut pas reprocher à cet homme de ne pas savoir se vêtir. Non, clairement pas. En effet, il se vêtit souvent pour ne pas dire toujours en costard sur mesure et de haute couture. Il arbore en outre une montre et une ceinture de luxe. Et que dire de ses chaussures noires ? Il faut croire que la vie de mercenaire paie bien, hein…
[…] – Journal de Rose, apprentie journaliste, page 7.
Description psychologique
[…]
Impressionnant physiquement, mais ce qui est vraiment intéressant, c’est sa personnalité. Après tout, c’est ce qui m’a conduit à lui accorder autant d’attention, au point d’abandonner toutes les autres pépites que je suivais pour me consacrer à lui…
Stoïque.
C’est ce qu’il renvoie de prime abord. En effet, je me souviens encore de ce jour-là, où je lui ai volontairement renversé du café bien chaud. Une approche maladroite et plutôt suicidaire, j’en conviens. Mais je ne me serais certainement pas engagée dans le journalisme si je n’étais pas prête à prendre des risques et à faire preuve d’imagination.
Bon, revenons à ce fameux jour. À ma plus grande surprise, il s’est juste contenté de se relever et de partir nettoyer ses vêtements. Il ne m’a même pas adressé un regard. J’avoue que je l’ai un peu mal vécu : comment on peut ne pas accorder un regard à une femme telle que moi ? Je suis canon, je le sais, tout le monde le sait.
Bref, ce n’est pas tout. En effet, dans la même journée, je l’ai vu un peu plus tard se faire un peu malmené par deux types qui crachaient sur les révolutionnaires, l'assimilant également à cette faction. Sigmund s’est simplement contenté de les ignorer, comme si cela l’indifférait totalement. Pire, il m’avait donné l’impression de ne même pas être là. Ce jour-là, je me suis quand même demandé s’il était seulement indifférent ou s’il cherchait plutôt à éviter les problèmes. C’est ce qui nous amène donc au deuxième point.
Explosif.
J’avoue, je ne m’y attendais absolument pas. Comment une personne peut faire preuve d’autant de sang-froid et sembler afficher une indifférence totale avant de faire preuve d’autant de violence ? Je ne me souviens plus tout à fait de toute la conversation qui avait eu lieu avec ces deux types, mais je sais qu’il n’avait pas du tout apprécié les insultes méprisantes à l’égard de la petite fille qui avait tenté de s’immiscer dans leur conversation. Et encore si ce n’était que ça… Je l’ai surpris à plusieurs reprises faire preuve d’une violence inouïe, comme s’il était possédé. Sans doute l’une des choses qui m’a motivé à courir après lui dans le but de dégoter un jour un énorme scoop… Oui, je veux juste un énorme scoop… Pourquoi, c’est si étrange de l’écrire ?
Quoi qu’il en soit, maintenant que j’y réfléchis, j’ai l’impression que Sigmund est une véritable bombe à retardement, c’est comme s’il renfermait toute la colère du monde en lui et qu’il attend simplement de tout relâcher. J’ignore son vécu, mais il va sans dire qu’il possède une rancœur terrible à l’égard de quelqu’un, de quelque chose, voire de l’humanité tout entière. C’est peut-être ce qui explique le troisième point.
Solitaire.
Bien qu’il se fasse à l’occasion des rares connaissances pour ne pas dire alliés, je l’ai presque toujours vu voyager seul. Il n’a pourtant pas l’air d’avoir des connaissances poussées en navigation, mais il s’en sort miraculeusement bien jusqu’à présent. Bon, je l’ai quand même un peu aidé par moment, en dépit du fait qu’il ne cesse de me repousser… Quoi qu’il en soit, ce type est un loup solitaire : il mange seul, bois seul, s’entraîne seul et dors seul, pour le moment. Pourtant, lors du « dernier » voyage qu’on a effectué, j’ai l’impression qu’il avait envie de changer de « stratégie ». Comme s’il souhaite changer son rôle au sein de l’échiquier et disposer de plus de bras pour ses desseins. Je l’avoue, cela m’intrigue beaucoup.
Pragmatique.
Bien que parfois guidé par ses émotions, ou tout du moins cette colère folle qu’il renferme en lui, ce Sigmund demeure un homme pragmatique, et ce, à bien des égards. Il a l’air souvent de savoir ce qu’il fait et n’est pas du genre à prendre des risques inconsidérées, sauf s’il estime que le jeu en vaut la chandelle. Je constate aussi une véritable volonté de sa part à conserver ce côté pragmatique, en dépit de certains de ses excès.
Curieux.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, il se cultive, beaucoup même. Et cela me rend vraiment folle… folle de… lui…
Je ne sais pas après quoi il court, mais il a l’air de chercher quelque chose et il est persuadé de ne pouvoir le trouver qu’à travers les bouquins et les textes anciens. Si l’une de ses passe-temps, c’est forger son corps, l’autre est indéniablement celui de nourrir son esprit. Voilà qui le rend d’autant plus intéressant…
Schwarz Sigmund… Que nous réserves-tu ?!
[…] – Journal de Rosa, apprentie journaliste, page 8 & 9.
Biographie
[…] Origine et liens.
Mes efforts ont fini par payer.
En effet, à force de lui courir après et de lui apporter de temps à autre mon aide dans ses aventures, Sigmund a fini par accepter que je voyage avec lui. Je sais toutefois qu’il ne me fait pas encore entièrement confiance, mais pouvoir l’accompagner, c’est déjà plus que je ne peux l’espérer.
Pour le moment, je ne sais pas encore de pays dont il est originaire. Lui-même l’ignore, apparemment. Il sait juste qu’il s’est retrouvé à Logue Town vers l’âge de 2 ou 3 ans, soit vers l’an 1605, et qu’il avait été abandonné dans les quartiers malfamés de cette ville où, selon un vieil adage, tout commence et tout se termine.
Recueilli par un vieil homme, Wu, un ancien taulard de l’île de Tequila Wolf, cet homme lui a inculqué beaucoup de choses. Bien que sévère sur certains bords, le vieil homme ne lui voulait que du bien et s’efforçait de le préparer pour un destin dont il fut incapable de comprendre à l’époque. Un destin de révolutionnaire, comme un certain Schwarz Sigeraed, qui serait apparemment son véritable paternel.
Il m’a fallu plusieurs mois pour obtenir ses informations, qui ne m’avancent pour le moment pas à grand-chose…
Bon, au moins je sais qu’il a passé une bonne partie de son enfance sur cette célèbre île de la plus calme des océans. À cela s’ajoute une information qui mérite que je creuse un petit peu : son frère.
Il aurait en effet un frère, un frère spirituel, qu’il aurait connu dans les bas-fonds de Logue Town. C’est lorsqu’il me parle de ce fameux Asakura Ten que je le perçois enfin comme un humain, capable de penser à autre chose que lui-même et la colère qui le guide. Pour l’heure, le nom de son frère ne me dit pas grand-chose, mais peut-être qu’avec un peu de temps, ils feront tous les deux des choses exceptionnelles, et à moi la gloire de les dévoiler au monde !
[…] – Journal de Rose, apprentie journaliste, page 17.
[…] Amour et craintes.
Il m’a accepté, enfin. Bon, il ne l’admet pas ouvertement, mais je perçois désormais cette affection qu’il me porte. Ça le dérange, je le sens, je le sais. Mais au moins, désormais, il est capable de ressentir ce que je ressentais pour lui durant tout le temps où je le suivais. Presque trois ans, déjà.
Je n’oublie pas pour autant mon objectif, non loin de là. Puis, désormais, il connaît la raison pour laquelle j’ai commencé à le suivre. Apparemment, ça ne le dérange pas, et c’est tant mieux.
En l’occurrence, pour le moment, j’ai appris qu’il sait lire les Ponéglyphes. C’est après eux qu’il court, entre autres.
En unissant nos efforts, nous avons fini par apprendre que son paternel, qui a complétement disparu de la circulation, était originaire d'Eyrarfeel, une mystérieuse île du nouveau monde. Il est pour le moment trop risqué de s’y rendre, c’est aussi la raison pour laquelle Sigmund redouble d’efforts pour devenir plus fort et disposer de plus de ressources pour pouvoir s’aventurer dans ces dangereuses contrées.
Ce que je n’apprécie pas, ce qu’il s’obstine à emprunter des voies sombres qui risquent de l’écarter de son chemin. En effet, à chaque fois qu’il est dans la difficulté, il accepte des quêtes aussi folles que dangereuses, pourvu qu’il puisse obtenir ce qu’il souhaite à l’issue de la mission. S’il continue sur cette lancée, bientôt il ne sera plus un mercenaire déguisé en civil, mais risque bien, en dépit de ses aspirations révolutionnaires, de ne devenir qu’un vulgaire pirate. Que puis-je faire pour l’aider ? Je me sens impuissante. Impuissante face à sa détermination, qui rien ni personne ne semble pouvoir ébranler. Aussi impuissante face à sa colère dont mes bras ne suffisent plus à apaiser...
[…] – Journal de Rose, apprentie journaliste, page 25.
[…] Craintes et résignation.
Le temps passe, passe vite. Sigmund a quitté Logue Town en 1620. Je l’ai connu cette année-là et je le suis déjà depuis quatre ans.
J’ai fini par accepter le fait que je ne puisse jamais enrayer la colère qui l’anime. J’ai aussi accepté le fait que je ne pourrais jamais faire de lui ce que j’aurais aimé qu’il soit. Cela ne m’empêche pas de l’aimer, de le suivre et de le soutenir, au contraire.
Mais je ne suis plus sereine. Je n’arrive plus à fermer l’œil comme autrefois. Je crains effectivement ce jour, le jour où toutes les personnes que Sigmund a mis en colère débarquent pour se venger de lui. Le craint-il également ? Je n’en ai pas l’impression, et c’est cela qui m’inquiète.
J’ai essayé d’aborder le sujet avec lui, mais il n’a pas l’air de vouloir en discuter. Non, il me dit simplement que je m’inquiète pour rien. Pourtant, en l’espace de trois mois, il a subi cinq tentatives d’enlèvement. Cinq ! À ce rythme-là, je crains que les choses ne finissent mal pour nous deux… Pour nous trois...
Dois-je le lui annoncer ? Que nous sommes plus deux…
[…] – Journal de Rose, apprentie journaliste, page 32.
[…] Captivité et libération.
Et ce qui devait arriver arriva.
Je me retrouve désormais prisonnière d’une bande de crapules, un groupe mélangeant pirates et mercenaires en tout genre, qui menace de me vendre comme esclave si Sigmund ne se rend pas. Je n’ai même pas eu le temps de lui annoncer pour notre enfant. Est-ce que nous allons nous revoir ? Je l’espère. Je veux revoir son visage, je veux le voir sourire, je veux le voir heureux lorsque je lui annoncerai la nouvelle.
Pour l’heure, tout ce qui me reste, c’est ce petit être qui se forme dans mon ventre et ce journal. Déjà deux semaines que je ne cesse de le lire, lire et relire. Cela me rend nostalgique, mais ça me remplit aussi de bonheur. En effet, je suis fière de mon parcours, même si en fin de compte, je me suis de plus en plus éloigné de mon objectif..
Quelques jours plus tard...
Il est là. Enfin ! Si j’ai cru pendant un moment qu’il était venu avec une véritable armée de mercenaires, avec un plan en béton, il n’en est rien… Il s’est simplement rendu et a demandé qu’on me libère ensuite. Et vous savez, c’est quoi le pire ? Ça m’a fait sourire. Au fond de moi, je sais que tout cela va mal finir. C’est indéniable.
En effet, alors que Sigmund se trouve dans la cellule voisine, nous avons pu tous les deux entendre la conversation de nos ravisseurs. Je vais être vendu comme esclave, à un certain homme très riche, tandis que Sigmund sera contraint travailler pour ces hommes afin de rembourser tous les dégâts qu’il avait commis. Apparemment, celui qui m’a acheté serait un dragon céleste. J’ai entendu bien des choses à leurs égards, ces prétendus dieux que Sigmund et moi exécrons du plus profond de notre âme. Quelle ne fut d’ailleurs pas sa colère en entendant une telle chose. Mais il demeure impuissant. Il sait ce qui m’attend. Je le sais aussi. C’est la raison pour laquelle j’ai décidé de ne pas lui apprendre la nouvelle. Je me suis, en effet, simplement contenté de lui dire à quel point je l’aimais et que je l’attendrai dans l’autre monde…
[…] – Journal de Rose, apprentie journaliste, page 33.
Nouveau départ...
Deux ans plus tard…
Désormais libre.
Sigmund renfermait le journal qu’il venait de lire dans son intégralité. Une larme s’écoulait le long de sa joue.
Le regard vers le ciel et le poing serré, il fit une promesse, une promesse dont il était le seul à connaître. Une chose dont on pouvait néanmoins être certain, c’était que cela ne présageait rien de bon, autant pour lui que pour ceux qui étaient visés par sa colère.
Rapidement, il passa un pacte avec une bande de mercenaires pour mettre ses menaces à exécution. C’était ainsi que tous ceux qui avaient été impliqués, de près ou de loin, dans le suicide de son épouse, à l’exception du dragon céleste, payèrent de leurs vies.
Conservant précisément le journal de celle qu’il avait épousé post-mortem, Sigmund s’efforçait de trouver l’équilibre entre ce qu’elle voulait qu’il soit et ce qu’il était réellement. Compliqué, c’était le moins qu’on puisse dire.
Retrouvant peu à peu une vie plus calme, le Schwarz s’efforçait de retrouver ses vieilles habitudes, à savoir passer plus de temps dans les bibliothèques, lire davantage et se remettre à la recherche des Ponéglyphes. Mais, paradoxalement, comme s’il ne pouvait échapper à sa véritable nature, il se replaçait sur l’échiquier, sous l’apparence d’un pion, qui n’attend que de se reconvertir en fou, voire devenir la pièce maîtresse, celle qui peut se mouvoir dans toutes les directions, celle qui peut atteindre n’importe qui, n’importe où. Un jour, atteindre une cible qui se trouve au-dessus d’une falaise, quand bien même dissimulée par des nuages, ne sera pas un problème, il en était du moins persuadé…
Retrouvant sa classe et son élégance d’autrefois, Sigmund mit le cap sur Whiskey Peak, le fief des chasseurs de primes.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Rae.
- Êtes-vous majeur ? A priori oui.
- Vous aimez / n'aimez pas : Le café / le café au lait.
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Dragon.
- Vous vous définiriez comme : Calme et patient.
- Vous faites du RP depuis : Un moment.
- Vos disponibilités (approximatives) : A priori 3/4 fois par semaine.
- Comment avez-vous connu le forum ? Qui ne connait pas OPR ?
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Dernière édition par Schwarz Sigmund le Sam 13 Aoû 2022 - 16:31, édité 1 fois