Jacob Price, Le Mécréant
Sexe : Homme
Race : Humain
-->Métier : Magouilleur
Groupe : Cipher Pol
But : Accumuler du pouvoir politique
Équipement : Un parapluie, un monocle et un smoking noir taille XXL.Parrain : Le nom du membre qui vous a fait découvrir le forum, le cas échéant.
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Mount
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Red
Codes du règlement :
-->
Description physique
Jacob est une immonde créature. C'est un cauchemar sans fin qu'on aimerait oublier. Un monstre de dégoût. L'homme est devenu quelque chose. Un "truc" que l'on fuit.
Le Mécréant est un homme rabougri, obèse, avachi sur son parapluie coûteux noir qu'il traîne partout. Les excès de la vie et le passage du temps ont eu raison de lui. Même s'il était loin d'être athlétique dans sa jeunesse, tout n'a fait qu'empirer. Toutefois, même si le déclin le caractérise, il a su conserver une certaine élégance dans l'abjecte être qu'il est. En effet, il prend grand soin de sa tenue. Son haut de forme est nettoyé et ciré presque tous les jours. Chacun peut apercevoir son reflet dans le chapeau funeste du vieillard. Plus bas, son apparence se distingue par son monocle, tenu par une fine chaîne en or. Enfin, sur les côtés de son visage se tiennent ses cheveux, inlassablement gras et rebelles. S'il peut en dissimuler une partie sous son couvre-chef, il n'est pas rare que certaines mèches s'aventurent hors du chapeau pour exposer au monde l'état capillaire catastrophique de Jacob.
Mais ce qu'il y a de plus terrifiant chez Price, ce sont sûrement ses expressions de visage. Il transpire le vice, et son sourire carnassier le transmet sans aucune honte. Ses lèvres violacées présagent la mort qui entoure le personnage. C'est un croque-mort, un maléfice ; bénis soient ceux qui eurent le malheur de croiser sa route. De temps à autre, il aime à fumer à travers un fume-cigarette de couleur noire et grise, auquel s'adjoint ladite cigarette. Son nez crochu inspire la malhonnêteté, l'entourloupe, tandis que son large menton ne fait que souligner l'aspect particulier de sa bouche, presque détestable. Et gare à ceux qui mentionneront son double menton : Jacob déteste les remarques sur son poids.
Quant à ses habits, il revêt un large manteau noir en velours, surmonté d'une fourrure d'hermine blanche. En dessous, un costard gris sombre adapté à son surpoids arrive tant bien que mal à garder son ventre sous une couche de tissu. De l'extérieur, certains diront que les boutons en métal qui tiennent l'ensemble sont à la limite de leur capacité. Certainement de mauvaises langues. Il porte fréquemment des gants, blancs ou noirs selon son occupation. Sous sa veste se trouve une chemise blanche, qu'il orne de temps en temps d'une cravate, la plus souvent rougeâtre. La tenue de Jacob est en réalité un subtil mélange entre un businessman et un fossoyeur ; entre une honnête personne et les abysses de la nature humaine.
Le Mécréant est un homme rabougri, obèse, avachi sur son parapluie coûteux noir qu'il traîne partout. Les excès de la vie et le passage du temps ont eu raison de lui. Même s'il était loin d'être athlétique dans sa jeunesse, tout n'a fait qu'empirer. Toutefois, même si le déclin le caractérise, il a su conserver une certaine élégance dans l'abjecte être qu'il est. En effet, il prend grand soin de sa tenue. Son haut de forme est nettoyé et ciré presque tous les jours. Chacun peut apercevoir son reflet dans le chapeau funeste du vieillard. Plus bas, son apparence se distingue par son monocle, tenu par une fine chaîne en or. Enfin, sur les côtés de son visage se tiennent ses cheveux, inlassablement gras et rebelles. S'il peut en dissimuler une partie sous son couvre-chef, il n'est pas rare que certaines mèches s'aventurent hors du chapeau pour exposer au monde l'état capillaire catastrophique de Jacob.
Mais ce qu'il y a de plus terrifiant chez Price, ce sont sûrement ses expressions de visage. Il transpire le vice, et son sourire carnassier le transmet sans aucune honte. Ses lèvres violacées présagent la mort qui entoure le personnage. C'est un croque-mort, un maléfice ; bénis soient ceux qui eurent le malheur de croiser sa route. De temps à autre, il aime à fumer à travers un fume-cigarette de couleur noire et grise, auquel s'adjoint ladite cigarette. Son nez crochu inspire la malhonnêteté, l'entourloupe, tandis que son large menton ne fait que souligner l'aspect particulier de sa bouche, presque détestable. Et gare à ceux qui mentionneront son double menton : Jacob déteste les remarques sur son poids.
Quant à ses habits, il revêt un large manteau noir en velours, surmonté d'une fourrure d'hermine blanche. En dessous, un costard gris sombre adapté à son surpoids arrive tant bien que mal à garder son ventre sous une couche de tissu. De l'extérieur, certains diront que les boutons en métal qui tiennent l'ensemble sont à la limite de leur capacité. Certainement de mauvaises langues. Il porte fréquemment des gants, blancs ou noirs selon son occupation. Sous sa veste se trouve une chemise blanche, qu'il orne de temps en temps d'une cravate, la plus souvent rougeâtre. La tenue de Jacob est en réalité un subtil mélange entre un businessman et un fossoyeur ; entre une honnête personne et les abysses de la nature humaine.
Description psychologique
Jacob Price, dit le Mécréant, est la quintessence du vice.
Orgueil. Le vieillard est fier comme un coq. Il essaie toujours de se présenter sous son meilleur angle – si tant est qu'il existe -. Il aime parader accompagné de jolies jeunes filles dans les endroits les plus chers des villes qu'il fréquente. Le Mécréant s'affiche sans complexe. Il aime particulièrement se montrer puissant, même si la réalité est en général plus trouble. Lorsqu'il marche, on dirait qu'il parade ; lorsqu'il parle, on dirait qu'il s'éloge lui-même.
Gourmandise. En dépit de ses propres dires, Jacob est gros, voire obèse. Il pourra clamer haut et fort que sa masse est due à ses os, son ventre disproportionné est une preuve irréfutable des abus de ce bon vivant. Il mène un train de vie aberrant. L'homme mange comme dix, et boit comme vingt. En plus d'aimer la bonne viande bien cuite, c'est un alcoolique notoire qui pourrait sentir le goût délicat d'un vin rouge à plus d'une centaine de mètres. Ses excès auront raison de lui, un jour. Mais pour le moment, cette créature survit dans ce corps grossier par on-ne-sait quel miracle. On raconte que la Faucheuse elle-même n'en veut pas, tant la chose risquerait d'encombrer les enfers par sa taille et sa largeur.
Luxure. Jacob Price est un habitué des bordels. C'est une bête de débauche, qui laisse sa sexualité s'exprimer librement. Loin d'être le plus tendre des professionnels du milieu, il jouit d'une sombre réputation d'ingrat et de goujat. Mais il s'en moque. Le plaisir sexuel n'est qu'un plaisir parmi d'autre. Il doit se satisfaire, comme il doit boire et manger. Ce sadique de première se met en revanche une seule règle : ne pas outrepasser la loi. Jacob sait pertinemment que sa vie est permise par son statut à la solde du Gouvernement Mondial, et il ne risquera jamais de se compromettre pour une histoire de partie de jambe en l'air.
Avarice. Si le Mécréant aime exposer ses biens et son confort, il n'en reste pas moins un cupide pathologique. Chaque dépense est scrupuleusement comptée, un soir sur deux. Bien sûr, tout ce qui est lié à ses plaisirs de débauche est comptabilisé comme une dépense "acceptable". Néanmoins, ne comptez pas sur lui pour vous sortir du pétrin gratuitement. Il a tout du banquier véreux, prêt à vous accorder un prêt avec trente pour-cent d'intérêt à taux variable.
Colère. Il est irascible, traite mal les employés et autres personnes qu'il juge "dispensable". Il ne montre du respect que pour les individus dont il souhaite soutirer quelque chose. Price est capable des pires coups de rage, qui font vite oublier son grand âge. Aussi, lorsqu'une chose en contrarie une autre, alors arrivent les problèmes. C'est un rancunier particulièrement persévérant. Nonobstant ses nombreux défauts, Jacob est un être malin, très malin. Et si quelqu'un l'opportune, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour lui nuire.
Envie. Exhiber sa richesse et sa puissance n'est que le résultat de sa jalousie maladive. Il veut plus, toujours plus. Etant donné qu'il ne possède pas non plus des fonds faramineux dans son compte en banque, Jacob Price a recours à des techniques plus tordues pour satisfaire son envie. Il n'hésite jamais à utiliser le chantage, le kidnapping, ou des techniques encore plus sombres pour abaisser les autres et se voir grandir.
Orgueil. Le vieillard est fier comme un coq. Il essaie toujours de se présenter sous son meilleur angle – si tant est qu'il existe -. Il aime parader accompagné de jolies jeunes filles dans les endroits les plus chers des villes qu'il fréquente. Le Mécréant s'affiche sans complexe. Il aime particulièrement se montrer puissant, même si la réalité est en général plus trouble. Lorsqu'il marche, on dirait qu'il parade ; lorsqu'il parle, on dirait qu'il s'éloge lui-même.
Gourmandise. En dépit de ses propres dires, Jacob est gros, voire obèse. Il pourra clamer haut et fort que sa masse est due à ses os, son ventre disproportionné est une preuve irréfutable des abus de ce bon vivant. Il mène un train de vie aberrant. L'homme mange comme dix, et boit comme vingt. En plus d'aimer la bonne viande bien cuite, c'est un alcoolique notoire qui pourrait sentir le goût délicat d'un vin rouge à plus d'une centaine de mètres. Ses excès auront raison de lui, un jour. Mais pour le moment, cette créature survit dans ce corps grossier par on-ne-sait quel miracle. On raconte que la Faucheuse elle-même n'en veut pas, tant la chose risquerait d'encombrer les enfers par sa taille et sa largeur.
Luxure. Jacob Price est un habitué des bordels. C'est une bête de débauche, qui laisse sa sexualité s'exprimer librement. Loin d'être le plus tendre des professionnels du milieu, il jouit d'une sombre réputation d'ingrat et de goujat. Mais il s'en moque. Le plaisir sexuel n'est qu'un plaisir parmi d'autre. Il doit se satisfaire, comme il doit boire et manger. Ce sadique de première se met en revanche une seule règle : ne pas outrepasser la loi. Jacob sait pertinemment que sa vie est permise par son statut à la solde du Gouvernement Mondial, et il ne risquera jamais de se compromettre pour une histoire de partie de jambe en l'air.
Avarice. Si le Mécréant aime exposer ses biens et son confort, il n'en reste pas moins un cupide pathologique. Chaque dépense est scrupuleusement comptée, un soir sur deux. Bien sûr, tout ce qui est lié à ses plaisirs de débauche est comptabilisé comme une dépense "acceptable". Néanmoins, ne comptez pas sur lui pour vous sortir du pétrin gratuitement. Il a tout du banquier véreux, prêt à vous accorder un prêt avec trente pour-cent d'intérêt à taux variable.
Colère. Il est irascible, traite mal les employés et autres personnes qu'il juge "dispensable". Il ne montre du respect que pour les individus dont il souhaite soutirer quelque chose. Price est capable des pires coups de rage, qui font vite oublier son grand âge. Aussi, lorsqu'une chose en contrarie une autre, alors arrivent les problèmes. C'est un rancunier particulièrement persévérant. Nonobstant ses nombreux défauts, Jacob est un être malin, très malin. Et si quelqu'un l'opportune, il fera tout ce qui est en son pouvoir pour lui nuire.
Envie. Exhiber sa richesse et sa puissance n'est que le résultat de sa jalousie maladive. Il veut plus, toujours plus. Etant donné qu'il ne possède pas non plus des fonds faramineux dans son compte en banque, Jacob Price a recours à des techniques plus tordues pour satisfaire son envie. Il n'hésite jamais à utiliser le chantage, le kidnapping, ou des techniques encore plus sombres pour abaisser les autres et se voir grandir.
Biographie
Il y a plusieurs motivations pour rejoindre les services de renseignement du Gouvernement Mondial. Certains sont des maniaques de l'ordre et de la hiérarchie, pensant apporter au monde un avant-goût de ce qu'est la 'Justice'. D'autres ont vu les excès des pirates et des révolutionnaires, et veulent y mettre fin, voire s'y venger. Enfin, il existe une dernière espèce. Moins vocale sur ses intentions, plus sournoise. Les calculateurs. Ceux qui ont compris ce que ce statut pouvait apporter à leur personne. Des égoïstes, des individualistes, qui ne courent qu'après le pouvoir.
Jacob Price naquit sur l'île la plus riche de Grand Line en étant misérable. Et c'est bien pourquoi le Mécréant ne croit en rien : Dieu, si tant est qu'il existe, l'avait abandonné à sa pitoyable condition dès son arrivée en ce bas monde.
Il vit le jour la première fois en 1562 à Juicy Berry, aux confins de la route de tous les périls. Produit d'un coup d'un soir, union interdite entre un marin alcoolique de passage et une serveuse de bas étage, il grandit dans une famille monoparentale. Son père avait filé à l'anglaise avant même sa naissance : l'appel de la mer avait été plus fort que la perspective d'élever un chiard dans les bidonvilles du nord-ouest de l'île. Ainsi débutait l'existence scandaleuse de Jacob Price.
Sa mère – la madre, comme il l'aime l'appeler affectueusement – était une femme forte, qui subsistait à leurs besoins, tout en réconfortant son homme.
"- Un jour, tu seras un des leurs ! Un gentilhomme à haut-de-forme, et à montre à gousset. Un monsieur présentable, comme on n'en a pas vu deux comme ça !" Aimait-elle à dire.
Il préfère oublier les premières années de sa vie. Il en parle rarement, reste constamment élusif sur le sujet. S'il ne crache jamais sur sa mère, rare exemple de vertu dans le triste univers de Price, il ne ressent que de la honte sur cette période de son histoire. Lors des rares fois où Jacob évoque son enfance, il éprouve cependant toujours une petite affection à l'allusion de sa mère. Sûrement la seule personne au monde qu'il aimât de tout son cœur, et peut-être l'unique être envers lequel il ressentait des émotions positives.
Jacob n'eut pas la possibilité d'aller à l'école : il devint mineur à seulement sept ans. Il se rappelle encore ses expéditions dans les piliers rocheux de Juicy Berry, d'où lui et des centaines d'autres misérables extrayaient l'or utilisé pour produire des Berries. Ce fut également sa première expérience du danger. Mais encore plus important, ce fut son premier contact avec la richesse, lui qui n'avait vécu que dans la pauvreté la plus abjecte. Bien vite, ces filons dorés corrompirent son âme.
Le petit Jacob avait beau être illettré, il avait conscience de la valeur de l'argent, et l'existence d'un monde parallèle, mais différent du sien. Il s'était juré, pour lui et sa mère, de sortir des bas-fonds. L'origine du mal fut la volonté de s'élever dans la hiérarchie sociale. Et pour cela, le vice devint une évidence.
Derrière son air innocent et travailleur, le jeune Price économisait son salaire, et volait une partie de pépites d'or qu'il minait lui-même. Certes, les mineurs sont en permanence surveillés par les gardes du Syndic : mais le Mécréant prouvait déjà son aisance au vol et au mensonge. Il sympathisait avec les soldats dans le but de baisser leur vigilance ; profitait de chaque instant pour glisser une ou deux pépites dans sa poche, voire dans son caleçon. Il ne concevait ses relations que par l'utilisé qu'elles lui apportaient. Rien, ni personne, n'allait se mettre en travers de ses ambitions, décréta-t-il.
Les années passèrent, et son pécule grandit à vue d'œil. Lorsqu'il se considéra suffisamment riche, il quitta le nord-ouest de Juicy Berry à dix-sept ans pour s'installer avec sa madre au Port Oreau, sur la côte est. Il monta une affaire d'import-export de denrées de luxe. Il faisait venir sur l'île parfums, diamants, truffes, soie, et bien d'autres biens produits à l'étranger, dont les nombreux businessmen de la capitale. Par ailleurs, il revendait les bijoux produits avec l'or de Juicy Berry, dont la qualité et le renom n'était plus à refaire. Si son affaire avait une ampleur très limitée au début, elle commença à prendre de l'ampleur au fil des années.
Jacob était redoutable en affaire. Il acquit la réputation d'être parmi les meilleurs négociants d'Oreau. Il n'hésita pas à exploiter des failles dans les contrats, à proposer des clauses empoisonnées, et à réclamer son dû à ses entreprises au bord de la faillite. Il avait grandi à la dure, et il ne comptait pas laisser de cadeau aux autres. Jacob Price avait su transformer le vice qui l'animait pour son propre profit. Après une décennie à passer des marchés tordus, à revendre des produits intentionnellement surévalués, et à forcer la faillite de ses concurrents, l'homme acquit un quasi-monopole sur les produits de luxe, et une grosse part de marché sur l'exportation de bijoux.
Price raconte aujourd'hui ses succès professionnels avec grande fierté. Il aime pavaner sur ses exploits précédents, et clame haut et fort à quel point il encu** la concurrence. Mais c'est aussi à cette époque-là que son cœur se noircit. La madre mourut de causes naturelles, à ses côtés, en 1573. Malgré ses grands airs, Jacob ne savait pas faire face à la mort. Il n'arrivait pas à affronter les épreuves inhérentes au deuil d'un proche perdu. De toutes les émotions qui le traversèrent, ce fut l'amertume qui l'emporta. Plus qu'un cœur de pierre, c'était un cœur d'un charbon âcre et acide qui se chargeait à présent de faire vivre l'être mauvais qu'était Jacob.
Il devint encore plus opiniâtre dans ses affaires, s'isolait socialement. S'il n'était pas rare de le voir aux casinos de la capitale, en train de frimer comme à son habitude, il était en réalité très seul. Incapable de nouer de véritables amitiés. Ses connaissances se méfiaient de lui, tant avait-il acquis une réputation de sournois et de malfaisant. Tout le monde se méfiait de lui, et il se méfiait encore plus des autres. Le Mécréant ne connaissait pas la confiance. Il ne l'avait accordé qu'à une seule personne en ce bas monde, et elle était désormais partie.
Sa vie continua ainsi pendant de longues années, sans trop de vagues. La madre avait eu raison sur un point : il était devenu comme eux, comme les autres. Il était passé de l'autre côté de l'île, chez ces riches qu'il avait passé une partie de sa vie à envier. C'était un entrepreneur à succès, mais qui n'inspirait que la crainte et le dégoût, face à ses pratiques commerciales douteuses et malhonnêtes. Il achetait les gens sans aucune honte, et vivait un train de vie tout à fait scandaleux. L'homme n'était motivé que par son appât du gain constant, et son envie dévorante. Son enfance malheureuse avait créé en lui une jalousie maladive. Il tentait de la rassasier en achetant, toujours et encore plus, des objets aux prix mirobolants, mais rien n'y faisait. Un sentiment de vide l'emplissait de jour en jour. Il ne vivait que pour subvenir à ses désirs journaliers, aussi sordides soient-ils.
Toutefois, si l'homme a de très nombreux défauts, il y a bien un vice qui ne le caractérise pas : la paresse. Jacob Price est une bête de travail, un de ces acharnés du travail bien fait qui n'hésitera pas à sacrifier son sommeil pour quelques Berries de plus. Avec l'expérience, il avait connaissance des moindres techniques, des plus petits détails, qui transformaient un investissement douteux en un placement des plus rentables.
Ce qui transforma Price, ce fut le grand bombardement de 1620. Lorsqu'un officier de la Marine un peu trop ambitieux et attiré par l'argent exorbitant que générait l'île finit par bombarder Juicy Berries, le Mécréant apprit une bien étrange leçon : que le pouvoir avait plusieurs facettes. Il avait déjà une fortune immense, amassée sur près de cinquante années de dur labeur. Néanmoins, il n'avait jamais cherché à acquérir un pouvoir politique. Dans son monde grisâtre, la seule valeur qui s'imposait était l'argent. Mais assister avec émerveillement au bombardement d'un des pays les plus riches du monde changea sa vision des choses. Certes, la Marine perdit ce jour-là la confiance de Juicy Berry. Mais le Gouvernement Mondial gagna Jacob Price.
La rumeur raconte que des agents du Cipher Pol auraient posé les pieds sur Oreau après le grand bombardement pour conserver les lignes d'approvisionnement intactes, et s'assurer que le commerce continuerait avec le Gouvernement Mondial. Bien sûr, la visite des agents n'avait rien d'officiel, mais tout de vital pour les maîtres de Marijoa, si friands des joailleries de l'île. Et c'est tout naturellement vers Jacob Price qu'ils se tournèrent, acteur incontournable du commerce extérieur du pays. Et le Mécréant leur proposa un marché : des contrats encore plus avantageux, contre son propre recrutement. Médusés, les espions acceptèrent néanmoins.
Eux pensaient pouvoir le mettre sous contrôle, dans un bureau obscur et sans intérêt dans les bureaux de Marijoa. Ils se trompèrent vigoureusement. C'était sans compter sur les magouilles incessantes que Price usa dès qu'il posa pied dans la ville sainte. Véritable langue de vipère, son enclin pour le complot le sortit rapidement de l'immobilité et de l'inaction de son poste attitré. C'est également à cause des nombreux pots-de-vin et autres 'cadeaux' nécessaires à sa mutation qu'il dépensa une grande partie de sa fortune. Un 'investissement durable', selon Jacob Price.
Le Mécréant a depuis rejoint le Cipher Pol 5 en tant qu'agent de terrain, au grand dam de ses recruteurs, qui ne purent que voir avec impuissance les manœuvres politiques que le vieillard avide et sans scrupule utilisa pour s'y projeter. Si Price se lance dans une carrière aussi tard dans sa vie, c'est qu'il y a vu une opportunité pour assouvir ses plus bas instincts.
Jacob Price naquit sur l'île la plus riche de Grand Line en étant misérable. Et c'est bien pourquoi le Mécréant ne croit en rien : Dieu, si tant est qu'il existe, l'avait abandonné à sa pitoyable condition dès son arrivée en ce bas monde.
Il vit le jour la première fois en 1562 à Juicy Berry, aux confins de la route de tous les périls. Produit d'un coup d'un soir, union interdite entre un marin alcoolique de passage et une serveuse de bas étage, il grandit dans une famille monoparentale. Son père avait filé à l'anglaise avant même sa naissance : l'appel de la mer avait été plus fort que la perspective d'élever un chiard dans les bidonvilles du nord-ouest de l'île. Ainsi débutait l'existence scandaleuse de Jacob Price.
Sa mère – la madre, comme il l'aime l'appeler affectueusement – était une femme forte, qui subsistait à leurs besoins, tout en réconfortant son homme.
"- Un jour, tu seras un des leurs ! Un gentilhomme à haut-de-forme, et à montre à gousset. Un monsieur présentable, comme on n'en a pas vu deux comme ça !" Aimait-elle à dire.
Il préfère oublier les premières années de sa vie. Il en parle rarement, reste constamment élusif sur le sujet. S'il ne crache jamais sur sa mère, rare exemple de vertu dans le triste univers de Price, il ne ressent que de la honte sur cette période de son histoire. Lors des rares fois où Jacob évoque son enfance, il éprouve cependant toujours une petite affection à l'allusion de sa mère. Sûrement la seule personne au monde qu'il aimât de tout son cœur, et peut-être l'unique être envers lequel il ressentait des émotions positives.
Jacob n'eut pas la possibilité d'aller à l'école : il devint mineur à seulement sept ans. Il se rappelle encore ses expéditions dans les piliers rocheux de Juicy Berry, d'où lui et des centaines d'autres misérables extrayaient l'or utilisé pour produire des Berries. Ce fut également sa première expérience du danger. Mais encore plus important, ce fut son premier contact avec la richesse, lui qui n'avait vécu que dans la pauvreté la plus abjecte. Bien vite, ces filons dorés corrompirent son âme.
Le petit Jacob avait beau être illettré, il avait conscience de la valeur de l'argent, et l'existence d'un monde parallèle, mais différent du sien. Il s'était juré, pour lui et sa mère, de sortir des bas-fonds. L'origine du mal fut la volonté de s'élever dans la hiérarchie sociale. Et pour cela, le vice devint une évidence.
Derrière son air innocent et travailleur, le jeune Price économisait son salaire, et volait une partie de pépites d'or qu'il minait lui-même. Certes, les mineurs sont en permanence surveillés par les gardes du Syndic : mais le Mécréant prouvait déjà son aisance au vol et au mensonge. Il sympathisait avec les soldats dans le but de baisser leur vigilance ; profitait de chaque instant pour glisser une ou deux pépites dans sa poche, voire dans son caleçon. Il ne concevait ses relations que par l'utilisé qu'elles lui apportaient. Rien, ni personne, n'allait se mettre en travers de ses ambitions, décréta-t-il.
Les années passèrent, et son pécule grandit à vue d'œil. Lorsqu'il se considéra suffisamment riche, il quitta le nord-ouest de Juicy Berry à dix-sept ans pour s'installer avec sa madre au Port Oreau, sur la côte est. Il monta une affaire d'import-export de denrées de luxe. Il faisait venir sur l'île parfums, diamants, truffes, soie, et bien d'autres biens produits à l'étranger, dont les nombreux businessmen de la capitale. Par ailleurs, il revendait les bijoux produits avec l'or de Juicy Berry, dont la qualité et le renom n'était plus à refaire. Si son affaire avait une ampleur très limitée au début, elle commença à prendre de l'ampleur au fil des années.
Jacob était redoutable en affaire. Il acquit la réputation d'être parmi les meilleurs négociants d'Oreau. Il n'hésita pas à exploiter des failles dans les contrats, à proposer des clauses empoisonnées, et à réclamer son dû à ses entreprises au bord de la faillite. Il avait grandi à la dure, et il ne comptait pas laisser de cadeau aux autres. Jacob Price avait su transformer le vice qui l'animait pour son propre profit. Après une décennie à passer des marchés tordus, à revendre des produits intentionnellement surévalués, et à forcer la faillite de ses concurrents, l'homme acquit un quasi-monopole sur les produits de luxe, et une grosse part de marché sur l'exportation de bijoux.
Price raconte aujourd'hui ses succès professionnels avec grande fierté. Il aime pavaner sur ses exploits précédents, et clame haut et fort à quel point il encu** la concurrence. Mais c'est aussi à cette époque-là que son cœur se noircit. La madre mourut de causes naturelles, à ses côtés, en 1573. Malgré ses grands airs, Jacob ne savait pas faire face à la mort. Il n'arrivait pas à affronter les épreuves inhérentes au deuil d'un proche perdu. De toutes les émotions qui le traversèrent, ce fut l'amertume qui l'emporta. Plus qu'un cœur de pierre, c'était un cœur d'un charbon âcre et acide qui se chargeait à présent de faire vivre l'être mauvais qu'était Jacob.
Il devint encore plus opiniâtre dans ses affaires, s'isolait socialement. S'il n'était pas rare de le voir aux casinos de la capitale, en train de frimer comme à son habitude, il était en réalité très seul. Incapable de nouer de véritables amitiés. Ses connaissances se méfiaient de lui, tant avait-il acquis une réputation de sournois et de malfaisant. Tout le monde se méfiait de lui, et il se méfiait encore plus des autres. Le Mécréant ne connaissait pas la confiance. Il ne l'avait accordé qu'à une seule personne en ce bas monde, et elle était désormais partie.
Sa vie continua ainsi pendant de longues années, sans trop de vagues. La madre avait eu raison sur un point : il était devenu comme eux, comme les autres. Il était passé de l'autre côté de l'île, chez ces riches qu'il avait passé une partie de sa vie à envier. C'était un entrepreneur à succès, mais qui n'inspirait que la crainte et le dégoût, face à ses pratiques commerciales douteuses et malhonnêtes. Il achetait les gens sans aucune honte, et vivait un train de vie tout à fait scandaleux. L'homme n'était motivé que par son appât du gain constant, et son envie dévorante. Son enfance malheureuse avait créé en lui une jalousie maladive. Il tentait de la rassasier en achetant, toujours et encore plus, des objets aux prix mirobolants, mais rien n'y faisait. Un sentiment de vide l'emplissait de jour en jour. Il ne vivait que pour subvenir à ses désirs journaliers, aussi sordides soient-ils.
Toutefois, si l'homme a de très nombreux défauts, il y a bien un vice qui ne le caractérise pas : la paresse. Jacob Price est une bête de travail, un de ces acharnés du travail bien fait qui n'hésitera pas à sacrifier son sommeil pour quelques Berries de plus. Avec l'expérience, il avait connaissance des moindres techniques, des plus petits détails, qui transformaient un investissement douteux en un placement des plus rentables.
Ce qui transforma Price, ce fut le grand bombardement de 1620. Lorsqu'un officier de la Marine un peu trop ambitieux et attiré par l'argent exorbitant que générait l'île finit par bombarder Juicy Berries, le Mécréant apprit une bien étrange leçon : que le pouvoir avait plusieurs facettes. Il avait déjà une fortune immense, amassée sur près de cinquante années de dur labeur. Néanmoins, il n'avait jamais cherché à acquérir un pouvoir politique. Dans son monde grisâtre, la seule valeur qui s'imposait était l'argent. Mais assister avec émerveillement au bombardement d'un des pays les plus riches du monde changea sa vision des choses. Certes, la Marine perdit ce jour-là la confiance de Juicy Berry. Mais le Gouvernement Mondial gagna Jacob Price.
La rumeur raconte que des agents du Cipher Pol auraient posé les pieds sur Oreau après le grand bombardement pour conserver les lignes d'approvisionnement intactes, et s'assurer que le commerce continuerait avec le Gouvernement Mondial. Bien sûr, la visite des agents n'avait rien d'officiel, mais tout de vital pour les maîtres de Marijoa, si friands des joailleries de l'île. Et c'est tout naturellement vers Jacob Price qu'ils se tournèrent, acteur incontournable du commerce extérieur du pays. Et le Mécréant leur proposa un marché : des contrats encore plus avantageux, contre son propre recrutement. Médusés, les espions acceptèrent néanmoins.
Eux pensaient pouvoir le mettre sous contrôle, dans un bureau obscur et sans intérêt dans les bureaux de Marijoa. Ils se trompèrent vigoureusement. C'était sans compter sur les magouilles incessantes que Price usa dès qu'il posa pied dans la ville sainte. Véritable langue de vipère, son enclin pour le complot le sortit rapidement de l'immobilité et de l'inaction de son poste attitré. C'est également à cause des nombreux pots-de-vin et autres 'cadeaux' nécessaires à sa mutation qu'il dépensa une grande partie de sa fortune. Un 'investissement durable', selon Jacob Price.
Le Mécréant a depuis rejoint le Cipher Pol 5 en tant qu'agent de terrain, au grand dam de ses recruteurs, qui ne purent que voir avec impuissance les manœuvres politiques que le vieillard avide et sans scrupule utilisa pour s'y projeter. Si Price se lance dans une carrière aussi tard dans sa vie, c'est qu'il y a vu une opportunité pour assouvir ses plus bas instincts.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : /
- Êtes-vous majeur ? Maintenant, oui
- Vous aimez / n'aimez pas : /
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Yamato (nan j'déconne)/
- Vous vous définiriez comme : /
- Vous faites du RP depuis : 2016
- Vos disponibilités (approximatives) : /
- Comment avez-vous connu le forum ?/
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