Zrosh Ryleh
Sexe : Homme
Race : Homme-PoissonMétier : Forgeron pélagique, Eauracle et Moine mertial du Culte de Poséidon
Groupe : Civil ou pirate j'imagine
But : Trouver Poséidon et le guider pour rétablir la suprématie légitime des Hommes-Poissons,
Équipement : Une vulgaire barque, un encensoir de guerre (un gros encensoir avec une longue chaîne), et un livre dont les pages sont faites de vélin de cuir de poisson et la couverture de cuir de Roi des MersParrain : -
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? DC de Mama Boutanche
Si oui, quel @ l'a autorisé ? Izya
Codes du règlement :
Description physique
L’habit ne fait pas le moine, mais quand vous avez une carrure à ne pas être dérangé, bien peu de monde ose venir vous confronter à leurs soupçons. Le trentenaire n’est peut-être pas très grand, mais il est plutôt trapu et bien bâti. Et si vous le regardez de face, décapuchonné, son physique vous en dissuade davantage.
Tout homme-seiche qu’il est, sa peau couleur argent terni brille de l’écho d’un éclat qu’elle n’a jamais eu, à cause d’un mucus qu’elle sécrète en permanence. L’arrière de son crâne chauve et glabre pendouille mollement de toute sa flaccidité. Derrière sa cornée usée et fatiguée à force de lectures et d’écriture à la seule lueur de la flamme d’une pauvre bougie, réside une pupille d’un noir profond et dérangeante en forme de vaguelette. Mais le plus flagrant et le plus abject reste à venir : son absence de nez laisse place à deux fentes qui palpitent au rythme de sa respiration ou qui frémissent à celui de sa colère ; et sa mâchoire inférieure est bardée de tentacule qui frétillent en émettant de petits bruits visqueux et ignobles, quand elles ne dansent pas de fureur, laissant apparaître un petit bec courbé ridicule, qui éructe des consonnes gutturales sur un timbre caverneux, lequel entre en résonance avec vos entrailles. Fort heureusement pour vous, Zrosh n’est pas du genre loquace.
L’habit ne fait pas le moine, pourtant Zrosh officie officiellement en tant que prêtre de la mer, qui baptise les nouveaux navires et bénit tous les autres pour les traversées, notamment les plus périlleuses. Pour cela, il utilise un gros encensoir doté de longue chaîne et un livre de prières à l’allure peu ragoûtante, comme s’il l’avait assemblé lui-même avec des matériaux de mauvaise qualité. Et c’est le cas. Mais c’est surtout dû au fait qu’il s’agisse en réalité d’une couverture en peau de roi des mers et de pages en vélin de peau de poisson. Son écriture en pattes de mouches complète d’une perfection sordide le tableau d’un livre ésotérique.
L’habit ne fait pas le moine, mais par nuit noire, si vous le voyez traçant son chemin en petite hâte, vous jurerez croiser un spectre vengeur, inhabituel de par sa carrure râblée, flottant au ras du sol dans sa course.
Ses différentes couches de vêtements amples qu’il porte constamment sont telles autant de couches d’ectoplasme. Sous son sempiternel pardessus noir, élimé et rapiécé, il porte une coule de prêtre et un pagne d’aspect tribal.
L’habit ne fait peut-être pas le moine traditionnel, Zrosh est un eauracle et un moine mertial du Culte de Poséidon.
Tout homme-seiche qu’il est, sa peau couleur argent terni brille de l’écho d’un éclat qu’elle n’a jamais eu, à cause d’un mucus qu’elle sécrète en permanence. L’arrière de son crâne chauve et glabre pendouille mollement de toute sa flaccidité. Derrière sa cornée usée et fatiguée à force de lectures et d’écriture à la seule lueur de la flamme d’une pauvre bougie, réside une pupille d’un noir profond et dérangeante en forme de vaguelette. Mais le plus flagrant et le plus abject reste à venir : son absence de nez laisse place à deux fentes qui palpitent au rythme de sa respiration ou qui frémissent à celui de sa colère ; et sa mâchoire inférieure est bardée de tentacule qui frétillent en émettant de petits bruits visqueux et ignobles, quand elles ne dansent pas de fureur, laissant apparaître un petit bec courbé ridicule, qui éructe des consonnes gutturales sur un timbre caverneux, lequel entre en résonance avec vos entrailles. Fort heureusement pour vous, Zrosh n’est pas du genre loquace.
L’habit ne fait pas le moine, pourtant Zrosh officie officiellement en tant que prêtre de la mer, qui baptise les nouveaux navires et bénit tous les autres pour les traversées, notamment les plus périlleuses. Pour cela, il utilise un gros encensoir doté de longue chaîne et un livre de prières à l’allure peu ragoûtante, comme s’il l’avait assemblé lui-même avec des matériaux de mauvaise qualité. Et c’est le cas. Mais c’est surtout dû au fait qu’il s’agisse en réalité d’une couverture en peau de roi des mers et de pages en vélin de peau de poisson. Son écriture en pattes de mouches complète d’une perfection sordide le tableau d’un livre ésotérique.
L’habit ne fait pas le moine, mais par nuit noire, si vous le voyez traçant son chemin en petite hâte, vous jurerez croiser un spectre vengeur, inhabituel de par sa carrure râblée, flottant au ras du sol dans sa course.
Ses différentes couches de vêtements amples qu’il porte constamment sont telles autant de couches d’ectoplasme. Sous son sempiternel pardessus noir, élimé et rapiécé, il porte une coule de prêtre et un pagne d’aspect tribal.
L’habit ne fait peut-être pas le moine traditionnel, Zrosh est un eauracle et un moine mertial du Culte de Poséidon.
Description psychologique
Fondamentalement, Zrosh n’est que haine pure. Comme certains des siens, il est pétri de racisme, au moins à la hauteur de celui dont ils sont victimes, mais c’est également un suprémaciste zélé. La race à laquelle il appartient serait supérieure à toutes les autres puisqu’elle est la seule pour qui la mer n’est pas un milieu hostilement mortel. Elle est la seule capable de respirer sous l’eau et de résister à la pression des abysses aussi enténébrées que glaciales. A ses yeux, la domination des humains est donc illégitime et hérétique. L’ordre naturel des choses voudrait que ceux qu’il appelle les “noyés”, c’est-à-dire toutes les autres races car inaptes à la survie en milieu marin sans artifice, s’offrent d’eux-même à la soumission, du fait de leur infériorité. Oui mais voilà, les faibles pieds-secs pullulant usent et abusent de subterfuges pour garder le pouvoir qu’ils ont pris il y a très longtemps.
Et si Zrosh est fanatique, il n’est pas stupide, même s’il s’emporte facilement parfois. Il sait par instinct de survie qu’il ne peut pas toujours faire montre de racisme ouvertement. Alors avec répugnance, il feint l’intégration sociale, contraint à utiliser des ruses de noyés. Heureusement pour lui, son physique peu avenant et peu ragoutant limite les interactions directes, et si un noyé le traite par le mépris et le dégoût, empreint d’une arrogance mal placée, il se fait un malin plaisir de lui rendre la monnaie de sa pièce. Au centuple, la vraie valeur de sa haine en fait.
Son physique d’homme-seiche lui assure également une couverture crédible de prêtre de la mer. Sauf que là encore, derrière un verbe soutenu durant la prière, tout ce qu’il souhaite, c’est que son équipage de noyés périsse inéluctablement.
Sa couverture n’est pas si mensongère que cela. Quelque part, sa vraie fonction se rapproche de celle fictive de prêtre des mers, issus selon ses dires d’une vieille tradition oubliée. Son rôle officiel d’eauracle au sein du Culte de Poséidon lui impose de chercher à s’ouvrir à la voie des Rois des Mers afin que ces derniers aident les fidèles dans leur recherche de l’Arme antique. Pour cela, il consomme de puissants psychotropes qu’il tire de la combustion d’algues rares car endémiques à Calm Belt. Dans cet état second, sa colère, nourrie par le racisme et le suprémacisme, est décuplée, surtout s’il est entouré de pieds-secs.
Et qui dit drogue hallucinogènes dit retour d’acide. Dans cet état second-ci, il se fait beaucoup moins inoffensif pour les autres, aux antipodes de ce qu’il est, et de façon exacerbée. L’homme-seiche devient béat, naïf, amical … comme un enfant bouillonnant de joie de vivre et émerveillé devant un monde inconnu qui ne demande qu’à être exploré !
Une fois cette parenthèse enfin refermée, sa volonté reprend le dessus et il peut continuer la mission que le Culte de Poséidon lui a confié, mission qui a trouvé un écho parfait avec son unique but : en retrouvant Poséidon et en le “guidant”, il peut forcer les noyés à ployer le genou ou à mourir, selon la méthode douce. Selon la méthode dure, celle qu’il préfère, il veut amalgamer la terre, le ciel et la mer dans des tempêtes implacables et envoyer par le fond ces ridicules miettes de croûte terrestre flottantes sur lesquelles les noyés grouillent, fanfaronnent et narguent.
L’ordre naturel doit être rétabli par la force.
Et si Zrosh est fanatique, il n’est pas stupide, même s’il s’emporte facilement parfois. Il sait par instinct de survie qu’il ne peut pas toujours faire montre de racisme ouvertement. Alors avec répugnance, il feint l’intégration sociale, contraint à utiliser des ruses de noyés. Heureusement pour lui, son physique peu avenant et peu ragoutant limite les interactions directes, et si un noyé le traite par le mépris et le dégoût, empreint d’une arrogance mal placée, il se fait un malin plaisir de lui rendre la monnaie de sa pièce. Au centuple, la vraie valeur de sa haine en fait.
Son physique d’homme-seiche lui assure également une couverture crédible de prêtre de la mer. Sauf que là encore, derrière un verbe soutenu durant la prière, tout ce qu’il souhaite, c’est que son équipage de noyés périsse inéluctablement.
Sa couverture n’est pas si mensongère que cela. Quelque part, sa vraie fonction se rapproche de celle fictive de prêtre des mers, issus selon ses dires d’une vieille tradition oubliée. Son rôle officiel d’eauracle au sein du Culte de Poséidon lui impose de chercher à s’ouvrir à la voie des Rois des Mers afin que ces derniers aident les fidèles dans leur recherche de l’Arme antique. Pour cela, il consomme de puissants psychotropes qu’il tire de la combustion d’algues rares car endémiques à Calm Belt. Dans cet état second, sa colère, nourrie par le racisme et le suprémacisme, est décuplée, surtout s’il est entouré de pieds-secs.
Et qui dit drogue hallucinogènes dit retour d’acide. Dans cet état second-ci, il se fait beaucoup moins inoffensif pour les autres, aux antipodes de ce qu’il est, et de façon exacerbée. L’homme-seiche devient béat, naïf, amical … comme un enfant bouillonnant de joie de vivre et émerveillé devant un monde inconnu qui ne demande qu’à être exploré !
Une fois cette parenthèse enfin refermée, sa volonté reprend le dessus et il peut continuer la mission que le Culte de Poséidon lui a confié, mission qui a trouvé un écho parfait avec son unique but : en retrouvant Poséidon et en le “guidant”, il peut forcer les noyés à ployer le genou ou à mourir, selon la méthode douce. Selon la méthode dure, celle qu’il préfère, il veut amalgamer la terre, le ciel et la mer dans des tempêtes implacables et envoyer par le fond ces ridicules miettes de croûte terrestre flottantes sur lesquelles les noyés grouillent, fanfaronnent et narguent.
L’ordre naturel doit être rétabli par la force.
Biographie
Zrosh est né sur l’Île des Hommes-Poissons en 1598, et plus précisément dans le quartier éponyme.
Il a donc grandi dans une fange poisseuse où l’insécurité et l’insalubrité sont reines. Là-bas, il y a ceux qui se contentent de barboter dans cette bourbe saumâtre et ceux qui sont animés d’un sentiment d’injustice, qui se transforme en indignité, puis en haine.
Zrosh est de ceux-là.
Comme nombre de ses congénères, il a vite pris son indépendance parentale pour rejoindre un gang et terroriser les habitants faibles et lâches. Après tout, ceux qui ne veulent pas prendre les armes pour reprendre ce qui leur est naturellement dû ne méritent pas de vivre.
Mais comme cela ne les aide pas à dominer le monde et ramener les noyés à la soumission, lui et les siens gagnent la surface quinze ans plus tard, en 1613.
En remontant Grand Line et en pillant et massacrant les noyés sur leur passage, à l’âge de 17 ans, il a suscité l’intérêt d’un autre homme-poisson, en 1615. Ce dernier a commencé par agir comme un faible pied-sec : il le suivait, caché dans son ombre. Son salut n’a tenu qu’à son appartenance à la race supérieure.
Fatigué et irrité d’être pisté, Zrosh a confronté l’autre homme. La poigne autour de son cou, l’intéressé s’est ratatiné sur lui-même avant de s'expliquer avec des couinements.
Il fait partie d’un culte qui a toujours existé malgré son interdiction il y a fort longtemps de cela. Son but est de trouver le Poséidon de l’époque pour l’ouvrir à ses pouvoirs, le guider vers la voie de la sagesse et mettre un terme au règne illégitime des noyés qui n’a que trop duré.
D’après lui, les petites vengeances à base de pillage et de massacre que mènent Zrosh et les siens ne sont que perte de temps, d’énergie, de moyens et talents latents qui ne demandent qu’à être éveillés !
C’est un eauracle sentant sa fin arriver. Il lui faut donc trouver un disciple à former, à qui livrer tous ses secrets, pour qu’il soit prêt à prendre la relève au moment fatidique.
L’homme-seiche y voit donc là une opportunité, et même un signe du destin. Sans mot dire à son gang, il accepte l’offre et se sépare de ses frères et sœurs d'armes.
Sans le savoir, il vient de passer un point de non-retour.
Son frère spirituel, se faisant précepteur, le pousse dans l’usage de psychotropes qui doivent devenir une habitude à adopter, un outil de travail puis une extension de sa psyché. L’initié devient totalement apathique et obéissant, pris au milieu d’un monde qui tourbillonne toujours plus vite et qui s’enfonce toujours plus profondément, contre-coup à assumer jusqu’à l’accoutumance, la délivrance et l’ouverture au “vrai monde”.
Mais en plus de cela, au lieu de terroriser les noyés comme le pensait Zrosh et comme l’implique leur supériorité raciale, le vieil eauracle courbe l’échine devant eux, les fuit, le tire de dépotoir en dépotoir, pataugent dans la misère et la crasse pour lui inculquer son savoir à la seule lueur d’une bougie téméraire. Notamment car un de ces savoirs est interdit par les noyés : la lecture des ponéglyphes. Tous les eauracles ne sont pas ponéglottes, le Culte ignore même que c’est son cas ! Mais c’est une connaissance bien trop précieuse pour qu’elle s’éteigne avec lui ! Surtout qu’il l’a apprise grâce à des pieds-secs, et l’ironie mordante de l’usage qu’il en fait l’intime à dispenser cet discipline à un frère !
Durant les quelques années d’apprentissage, l’eauracle encore en service présente son futur successeur à son supérieur, Astarthoth, un homme-étoile de mer, afin qu’il prenne la relève en bonne et dûe forme.
Une fois la passation de pouvoirs effectuée en 1618, le vieil eauracle décédé, Astarthoth, constatant que son nouveau disciple était une force de la nature, et sous le manque cruel de fidèles qu’impose un culte en petit nombre afin de rester inconnu, décide de faire de lui un moine mertial, le poing armé du Culte de Poséidon. Pour cela, il l’initie à son tour mais à la forge pélagique.
Un forgeron pélagique se sert des cheminées hydrothermales comme forge et n’utilise que les minerais sous-marins pour former leurs armes et leurs armures. En canalisant le sang de la terre qui sourd des fumeurs le long des dorsales océaniques, les forgerons évitent déjà l’intoxication par les fumées acides et parviennent à former leur équipement. Une fois ceci fait, ils n’ont qu’à tendre le bras pour que le froid mordant des profondeurs abyssales se jette sur le métal ainsi modelé pour le renforcer immédiatement
En 1620, sept ans après son départ de l’Île des Hommes-Poissons, ne reniant pas son rôle d’eauracle, Zrosh décide de se forger un encensoir de guerre pour se battre, invention de son cru et toute première création personnelle.
Depuis il hante les Blues à la recherche du moindre indice sur la présence de Poséidon et griffe ses pérégrinations et ses trouvailles dans son grimoire infect.
Il a donc grandi dans une fange poisseuse où l’insécurité et l’insalubrité sont reines. Là-bas, il y a ceux qui se contentent de barboter dans cette bourbe saumâtre et ceux qui sont animés d’un sentiment d’injustice, qui se transforme en indignité, puis en haine.
Zrosh est de ceux-là.
Comme nombre de ses congénères, il a vite pris son indépendance parentale pour rejoindre un gang et terroriser les habitants faibles et lâches. Après tout, ceux qui ne veulent pas prendre les armes pour reprendre ce qui leur est naturellement dû ne méritent pas de vivre.
Mais comme cela ne les aide pas à dominer le monde et ramener les noyés à la soumission, lui et les siens gagnent la surface quinze ans plus tard, en 1613.
En remontant Grand Line et en pillant et massacrant les noyés sur leur passage, à l’âge de 17 ans, il a suscité l’intérêt d’un autre homme-poisson, en 1615. Ce dernier a commencé par agir comme un faible pied-sec : il le suivait, caché dans son ombre. Son salut n’a tenu qu’à son appartenance à la race supérieure.
Fatigué et irrité d’être pisté, Zrosh a confronté l’autre homme. La poigne autour de son cou, l’intéressé s’est ratatiné sur lui-même avant de s'expliquer avec des couinements.
Il fait partie d’un culte qui a toujours existé malgré son interdiction il y a fort longtemps de cela. Son but est de trouver le Poséidon de l’époque pour l’ouvrir à ses pouvoirs, le guider vers la voie de la sagesse et mettre un terme au règne illégitime des noyés qui n’a que trop duré.
D’après lui, les petites vengeances à base de pillage et de massacre que mènent Zrosh et les siens ne sont que perte de temps, d’énergie, de moyens et talents latents qui ne demandent qu’à être éveillés !
C’est un eauracle sentant sa fin arriver. Il lui faut donc trouver un disciple à former, à qui livrer tous ses secrets, pour qu’il soit prêt à prendre la relève au moment fatidique.
L’homme-seiche y voit donc là une opportunité, et même un signe du destin. Sans mot dire à son gang, il accepte l’offre et se sépare de ses frères et sœurs d'armes.
Sans le savoir, il vient de passer un point de non-retour.
Son frère spirituel, se faisant précepteur, le pousse dans l’usage de psychotropes qui doivent devenir une habitude à adopter, un outil de travail puis une extension de sa psyché. L’initié devient totalement apathique et obéissant, pris au milieu d’un monde qui tourbillonne toujours plus vite et qui s’enfonce toujours plus profondément, contre-coup à assumer jusqu’à l’accoutumance, la délivrance et l’ouverture au “vrai monde”.
Mais en plus de cela, au lieu de terroriser les noyés comme le pensait Zrosh et comme l’implique leur supériorité raciale, le vieil eauracle courbe l’échine devant eux, les fuit, le tire de dépotoir en dépotoir, pataugent dans la misère et la crasse pour lui inculquer son savoir à la seule lueur d’une bougie téméraire. Notamment car un de ces savoirs est interdit par les noyés : la lecture des ponéglyphes. Tous les eauracles ne sont pas ponéglottes, le Culte ignore même que c’est son cas ! Mais c’est une connaissance bien trop précieuse pour qu’elle s’éteigne avec lui ! Surtout qu’il l’a apprise grâce à des pieds-secs, et l’ironie mordante de l’usage qu’il en fait l’intime à dispenser cet discipline à un frère !
Durant les quelques années d’apprentissage, l’eauracle encore en service présente son futur successeur à son supérieur, Astarthoth, un homme-étoile de mer, afin qu’il prenne la relève en bonne et dûe forme.
Une fois la passation de pouvoirs effectuée en 1618, le vieil eauracle décédé, Astarthoth, constatant que son nouveau disciple était une force de la nature, et sous le manque cruel de fidèles qu’impose un culte en petit nombre afin de rester inconnu, décide de faire de lui un moine mertial, le poing armé du Culte de Poséidon. Pour cela, il l’initie à son tour mais à la forge pélagique.
Un forgeron pélagique se sert des cheminées hydrothermales comme forge et n’utilise que les minerais sous-marins pour former leurs armes et leurs armures. En canalisant le sang de la terre qui sourd des fumeurs le long des dorsales océaniques, les forgerons évitent déjà l’intoxication par les fumées acides et parviennent à former leur équipement. Une fois ceci fait, ils n’ont qu’à tendre le bras pour que le froid mordant des profondeurs abyssales se jette sur le métal ainsi modelé pour le renforcer immédiatement
En 1620, sept ans après son départ de l’Île des Hommes-Poissons, ne reniant pas son rôle d’eauracle, Zrosh décide de se forger un encensoir de guerre pour se battre, invention de son cru et toute première création personnelle.
Depuis il hante les Blues à la recherche du moindre indice sur la présence de Poséidon et griffe ses pérégrinations et ses trouvailles dans son grimoire infect.
One Piece Requiem Tous droits réservés
Dernière édition par Zrosh Ryleh le Lun 15 Aoû 2022 - 17:04, édité 2 fois