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Opération : Queue de poisson [Ft. Alcéa]

Rappel du premier message :


1628 - Las Camp - Situation : avant le départ à Las Camp - Opération : Queue de poisson - Commentaire personnel : Sérieusement, qui choisit les intitulés de missions ?

Marie-Joie est un endroit fascinant. Il y règne une atmosphère unique, comme si toutes les énergies du monde convergeaient en cet endroit. Après tout, pourquoi pas ? Le Gouvernement Mondial ne laisse rien au hasard, il semble donc pertinent d’imaginer que la localisation de la capitale du monde ait été motivée par plus d’un facteur.

Enfin, je m’égare. Mes réflexions se perdent quelque peu en attendant ma partenaire de mission, l’agent Amaryllis. Je ne la connais pas personnellement, mais sa réputation dépasse largement sa seule position au sein du Cipher Pol. La première chose que j’ai appris sur elle concerne sa relation étroite avec l’une des étoiles, Ike Basara. Autant dire qu’il ne s’agit pas d’un agent comme les autres. Je pourrais être étonné de me retrouver avec elle - et je le suis, mais je sais que Davys s’est arrangé pour me mettre dans les pires dispositions possibles. La mission qui s’annonce représente tout ce que j’abhorre, et il le sait parfaitement.

Les mains jointes derrière mon dos, je tourne la tête au son de la porte qui s’ouvre doucement. Je salue la silhouette violette de la jeune femme et me tourne entièrement afin de la faire face.

« Bonjour. Agent Amaryllis, je présume ? Je suis l’agent Laranja, du CP4. » Jamais je n’aurais voulu accéder au CP7, mais il est indéniable qu’il s’agit d’un pôle à l’importance toute particulière. « Mon supérieur a été étrangement nébuleux en m’en parlant, mais nous allons collaborer pour une mission située à Las Camp. J’ignore si vous en connaissez les tenants et aboutissants. » dis-je tout en montrant les dossiers posés sur la table.

Une demande principalement rhétorique. Davys a refusé de m’expliquer avec précision cette mission : je ne connais que l’objectif et ma partenaire. Ce qui est bien suffisant, soit-dit en passant. Cependant, je n’ai aucun doute sur le fait qu’elle apporte des informations complémentaires sur le déroulement de cette opération.

« Je suis chargé de m’occuper des derniers vestiges des marines qui, à l’époque, ont largement abusé de leur position et du statut du Gouvernement Mondial. » Je marque une légère pause et plisse légèrement les yeux. « J’imagine que c’est la raison de votre présence ? Deux enjeux… un résultat. »

Une supposition qui était loin de totalement m’éclairer quant à notre collaboration, mais qui suffisait à justifier, au moins en partie, sa présence. Las Camp incarne une tare du Gouvernement.
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Normalement, les spectateurs d’une exécution sont survoltés. Ce spectacle macabre et sordide représente un exutoire pour certains, la justice pour d’autres, et sûrement bien d’autres sentiments dont je n’ai pas conscience. Aujourd’hui cependant, nous semblons assister à un enterrement - ce qui, dans l’idée, n’est sûrement pas tout à fait faux. Malgré notre démonstration de force, la crainte de l’influence tentaculaire de la famille Jackson pèse lourdement sur les civils. Et pourtant, d’après les rapports fournis par le colonel, le meurtre est une arme rarement utilisée par le groupe depuis “l’ère Matheson”.

« La curiosité est vraiment un vilain défaut. Ils ont peur, mais ils assistent malgré tout à l'exécution d'un membre supposé de la famille Jackson... »

Une fine fumée grise s’échappe du coin de ma bouche alors que je tourne le regard vers l’agent Amaryllis. Postés en haut d’un immeuble, nous disposons d’une vue imprenable sur la zone d’action. Une bonne partie de la ville s’était réunie, aussi bien les habitants de Last Joy que ceux de Last End.

Conformément au plan, le colonel Barker surveille le lieu d’exécution. Plusieurs facteurs expliquent ce choix. Bien que je préfère garantir la sécurité de Risenkaul, Barker est surtout là pour renforcer le message envoyé à la pègre, tout en garantissant la sécurité des civils présents sur place. Après tout, dans une foule en grande partie encapuchonnée, il faut s’attendre à devoir agir rapidement.

« Les bourreaux. Ça commence. »

De chaque côté de l’échafaud avancent deux hommes en uniforme. Celui de droite tient dans la main un long manteau noir, celui de gauche porte un fusil. Dès leur entrée en scène, le silence s'empare du quartier. Tandis que l’un jette le manteau sur Risenkaul, l’autre présente son arme au public. Tout en récitant un discours sur la criminalité rampante de l’île, le bourreau finit par mettre en joue Risenkaul.

« Nous garderons son identité secrète. Il ne mérite aucune reconnaissance. Nous abattons un criminel, et par la même occasion, nous blessons une organisation mafieuse et néfaste. En condamnant ce prisonnier, nous envoyons un message clair : L’ère de la pègre est révolue. »

Le silence bourdonne.

L’atmosphère se fige.

Puis un coup de feu déchire l’air de Las Camp. Un deuxième suit, puis un troisième. L’odeur de la poudre se répand dans les lieux.

Quelques oiseaux présents dans le quartier s’envolent en trombe, apeurés par les détonations du fusil.

Quelques secondes s’écoulent. Pour plusieurs raisons, elles paraissent durer une éternité, que ce soit pour nous, pour la Marine ou pour le public. Je finis par croiser le regard pourpre de l’agent Amaryllis.

« La scène devait être crédible. Dans l’éventualité où nos cibles ne se montraient pas, j’ai pensé au dernier moment à confier ma veste pare-balle aux bourreaux pour qu’ils puissent simuler l’exécution. Je ne cache pas que notre ami doit serrer les dents de douleur, actuellement. »

Les dernières cendres de ma cigarette tombent sur le plancher de la pièce où nous nous trouvions. Mes yeux parcourent tout le quartier à la recherche de… quelque chose. Mais rien ne semble arriver. Jusqu’au moment où une multitude d’escargophones dans le public parlent d’une même voix.

« Est-ce donc là vos gardiens de la justice et de la paix ? Ces… meurtriers ? Le seul crime de ce condamné est d’avoir travaillé honnêtement, à la sueur de son front. Comme vous tous. Comme nous. Habitants de Las Camp, gagnez les quartiers sud. Je tiens à votre séc-... »

Les équipes de brouillage de la marine ont visiblement bloqué l’appel. Cependant, une panique générale s’empare de la foule. La Marine essaye de les contenir et de les réorienter, mais n’y parviennent que moyennement. Au même moment, une puissante explosion fait trembler l’île durant une fraction de seconde, et mon escargophone s’affole.

« Ici escouade Detroit ! Des civils ont pris les armes contre nous ! Nous reculons comme convenu ! »

« Ici escouade Archipel. Alerte maximum. Un gang de Last End utilise des canons fournis par la famille Jackson. Nous sommes sous feu nourri. Nous reculons également. Demande immédiate de renfort. »

« Des civils, un gang rival, mais toujours pas la famille Jackson ? Ils évitent à tout prix les combats. Ce n'est pas tout : les escouades attaquées sont celles les plus éloignées du port. Ils ont un plan, eux aussi. »

Au même moment, sous nos pieds, la marine s’excite. Parmi la foule qui s’enfuit, plusieurs personnes encapuchonnées se détachent pour tirer sur les marines. Ils se protègent en utilisant les civils comme boucliers humains avant d'atteindre des murs où ils y trouvent une couverture. De notre côté, mon escargophone s'agite une fois encore. Ce n'est pas un appel. Cette fois, c'est une alarme transmise par mon escène de crime. Des gens ont pénétré notre bâtiment.
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Hin.

Un sourire mauvais illumine mon visage tandis que mes yeux restent fixés sur la scène qui se déroule sous nos yeux et que escène de crime de mon collègue le prévient de l'intrusion.

- Tout ce qui importe, c'est qu'ils ont mordu à l'hameçon.

Et immédiatement, j'attrape mon propre escargophone que je gardais en communication constante avec les équipes de la sous marine que j'ai fais déployé au nord nord ouest de l'île, autour du gros réseau de grotte que nous avons repérer la veille.

- C'est le moment, attaquer et que personne ne puisse s'échapper.
- A vos ordres Cheffe !
- Je dois gérer mon propre combat sur place, tâchez de m'appeler en cas de nécessité.
- Compris !

Je raccroche alors la bête et laisse tomber mon poignet avant de finalement reporter mon attention sur Laranja.

- Je me charge de libérer le benêt, vous, allez les cueillir à l'intérieur du bâtiment, je vous rejoindrai en les prenant à revers.

Cet immeuble que nous avons choisi n'est clairement pas anodin... Il s'agit du bâtiment administratif du port de Las Camp et surtout, l'un des meilleures points de vu de l'entrée de la ville depuis le port, soit un emplacement de choix pour pouvoir atteindre de nombreux endroits de la ville à longue distance...
Un coin rêvé pour des snipers souhaitant couvrir une attaque de cette fameuse place... Autant dire qu'il est clairement hors de question de les laisser entrer.

Mais avant cela, nous devons maintenir le plus longtemps possible l'identité secrète de ce pauvre bougre qui a servi d'appât. Aussi, lorsque dans la cohue un type tente de s'approcher de l'échafaud pour le rejoindre et enlevé le sac de jute de sa tête, je me concentre avec mon index et frappe l'air de mon doigt, usant du shigan pour effectué un rankyaku hyper précis fusant vers ma cible aussi puissamment qu'un balle de fusils. Sa tête se fait alors perforé et il tombe à terre tandis que je me jette dans le vide, laissant l'agent Laranja à sa propre mission.

Faisant quelques geppou pour avancer vers l'échafaud, je me laisse ensuite tomber comme une flèche vers le corps encore au sol du civil avant d'amortir ma chute d'un pas de lune superbement maîtrisé pour ensuite retomber en souplesse auprès de l'appât et de lui glisser.

- Ne bouge que lorsque je te le dirais.

Évidemment, en me voyant atteindre ma cible de loin, le Colonel Baker a tout de suite cessé sa surveillance du faux prisonnier pour aller plutôt se mêler aux assauts, cherchant avant tout à protéger les civils sur la place des menaces de nos attaquants encapuchonnés. Pour ma part, j'arbore fièrement l'emblème du gouvernement mondial sur mon épaule sur mon costume officiel tandis que je n'hésite pas à envoyer des piques de métal sur les abrutis qui osent prendre des otages, visant leurs yeux, leurs mains et n'ayant clairement aucune peur de louper ma cible et de toucher un pauvre abruti ayant été assez nul pour se faire capturer.

Enfin, une chance pour eux, je ne rate jamais ma cible. Le seul soucis, c'est que mes baguettes sont en nombre limités. Heureusement, les cris de douleurs des gens qui tentent d'approcher et les marines qui arrivent à récupérer les otages de ces brutes avant de les mettre hors d'état de nuire me permet de ne pas avoir à me décoiffée des derniers piques qu'il me reste.

Puis, je me tourne vers un marine occupée à passer les menottes à un homme poisson.

- Votre sabre je vous prie.

Évidemment, au vu de ma tenu et du nombre de blessé que je viens de faire, il me le lance sans même prendre le temps de discuter. Le réceptionnant d'une main, je tranche alors les cordes de Risenkaul avant de jeter le sabre au sol devant lui.

- C'est ton moment si tu veux aider. Mais garde en tête que tu n'as certainement pas la permission de tuer.

Et au même moment, évidemment, mon escargophone se met à sonner. Je le regarde alors une bonne seconde en faisant un rictus de mécontentement, comprenant que l'opération de la sous marine est très certainement en péril, mais avant de décrocher, je m'adresse au civil que je viens de libérer.

- Tu vois l'immeuble là. Vas à l'intérieur, tu y trouveras Laranja. Et vous là, allez avec lui.

Je désigne du doigt quelques soldats de la marine qui semblent encore intègre et les enjoint de suivre le civil. Et ce n'est qu'une fois qu'ils sont tous partis que je décroche enfin.

- La bête est coincée dans les tunnels ! Certains se sont effondrées et ont coincés nos hommes à l'intérieur !
- Et l'opposition ?
- Elle est présente, mais était gérable jusque là... Maintenant...
- Ne dites rien, j'arrive.

Et je raccroche. Mais avant de partir, je cherche du regard le Colonel Baker qui est encore au prises avec certains attaquants. Rapidement, je le rejoint, calant deux shigan rapides sur son adversaire qui tombe au sol, agonisant.

- Colonel : faites en sorte qu'aucun des mecs présents ici ne puisse rejoindre l'intervention du nord. Et dès que vous en aurez fini, venez aider !

Et sans lui laisser le temps de répondre, je disparais de sa vue, poussant sur mes jambes pour traverser la distance qui me sépare de l'opération de mes hommes le plus rapidement possible à l'aide de soru et de geppou.
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Aquila se trouvait attaché sur l'échafaud, prêt à être exécuté. Les deux bourreaux arrivèrent. Malgré son sac en toile de jute, Aquila les vit et déglutit un sacré coup en se demandant bien si les deux agents du renseignement allaient tenir leurs paroles, ou s'ils allaient le laisser crever. Comment faire confiance à des gens comme eux ?
L'un des bourreaux s'avança et plaça une sorte de manteau assez lourd sur Aquila, tandis que l'autre montrait un fusil. Qu'est-ce qu'il allait encore lui arriver. Être exécuté à coup de fusil ? Pour un sabreur, c'est un comble. Mais bon, c'était pour de faux, n'est-ce pas ? C'est alors qu'un grand silence s'installa sur la place. Aquila entendit celui qui tenait le fusil, l'armer, le pointa sur Aquila qui ne put dire qu'un simple :


"Et merde !"

Un coup fut tiré à bout portant. La douleur fut si vive qu'Aquila eut le souffle coupé et se mit à baver. S'en suivi d'un deuxième, qui le fit s'évanouir. Alors qu'il se tenait fermement aux cordes qui l'attachaient, avec son évanouissement, ses mains lâchèrent prise, son corps s'effondra, faisant tendre les cordes et les bras. Pour tout le public, le membre de la famille venait de mourir. Un troisième coup fut tiré, mais le corps ne réagissait même plus, à part un soubresaut du à l'impact.

Pour Aquila, c'était le trou noir. Ce qu'il se passait autour de lui, il n'en savait rien. Au bout d'un moment, un bruit vint l'extirper de sa torpeur. Reprenant conscience doucement, il se mit à tousser et essaya de regarder au travers de son sac en jute qui était à ses côtés. Ce qu'il vit le fit sourire et prononça :


"Bon, bah, je suis mort et un ange se trouve à mes côtés... Logique..."

Puis la personne lui dit de ne pas bouger. Comment, ou pourquoi, il n'en savait rien. Mais ses liens furent brisés et il tomba au sol de tout son poids en poussant un "Eurgh". Essayant de se relever tant bien que mal, son ange se révéla être l'agent Amaryllis et il sortit un simple :

"Ah ! C'est vous..."

C'était vrai que l'agent Amaryllis était très belle, mais niveau caractère, c'était la pire chose qui pouvait exister au monde. Mais là, au lieu de le défoncer, ou le rabaisser, elle sortit ce qu'on pouvait appeler une phrase d'encouragement, en lui disant que s'il voulait briller, c'était maintenant, mais qu'il n'avait pas le droit de tuer. Se relevant en attrapant le sabre qu'elle venait de jeter devant lui et écouta les dires de cette dernière. En gros, il fallait rejoindre un bâtiment où se trouvait son collègue, mais entre les deux se trouvait un chaos sans nom. Ce qu'il voyait ressembler plus à une sorte de guerre civile, qu'à autre chose. Il regarda Amaryllis et lui dit :

"Merci ! Je vois que votre plan a fonctionné. Ils sont sortis de leur tanière. Je file rejoindre votre collègue. Faite attention à vous !"

C'est ainsi que suivi par deux soldats de la Marine, Aquila fit quelques étirements puis plongea dans la fournaise du combat. Les trois hommes se firent un chemin au milieu de la masse en frappant tout ce qui se trouvait autour d'eux et menaçant les soldats de la Justice. Comme il n'avait pas le droit de tuer, Aquila ne visa aucun point vital de ses ennemis, mais les blessa de manière à ce qu'ils ne soient pas une menace.
Après cinq minutes de combat intense, Aquila atteignit la porte d'entrée du fameux bâtiment. Lorsqu'il rentra dedans, il tira les soldats qui l'accompagnaient vers lui, pour les mettre, eux aussi en sécurité.
Reprenant leur souffle, Aquila se massa là où les balles l'avaient touché, en pestant tout ce qu'il pouvait. Après, il partirent en direction du collègue d'Amaryllis. L'homme devait se trouver en hauteur pour voir ce qu'il se passait, tel un Général d'Armée regardant ses troupes se battre et donnant les ordres en fonction de ce qu'il voyait.
Au bout d'un moment, le jeune bretteur vit l'homme en question et lui dit, en lui tendant le manteau :


"Laranja, enfin. Je suppose que ceci est votre idée ? Je vous remercie, même si ça pique grave sa mère, bordel ! Bon, sinon, Amaryllis est partie je ne sais où. Son denden mushi sonnait pendant qu'elle me disait de vous rejoindre. Quelle est la situation et que voulez-vous que je fasse ?"
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« Navré pour la mise en scène, mais gardez-le jusqu’à la fin de cette bataille. Malheureusement, la situation est loin d’être aussi positive que prévu. » lui confiais-je en indiquant calmement du menton où se trouvaient ses affaires confisquées à son « emprisonnement ».

Je me gratte la tête tout en regardant l’un des hommes-poissons que j’ai neutralisé. J’avais attendu le soutien de ma partenaire, mais son absence me laisse penser qu’elle a été demandée ailleurs. Et ce n’est pas forcément bon signe.

« Là-bas. » Je pointe du doigt vers le nord. Même à distance, nous pouvons clairement apercevoir que les combats y font rage, bien plus qu’ailleurs. « La riposte de la famille Jackson a été coordonnée. Une telle concentration d’ennemis est anormale. Nous devons nous y rendre pour ensuite épargner à l’agent Amaryllis l’arrivée de renforts ennemis. Préparez-vous à devoir vous battre. »

Nous nous rendons ainsi aussitôt vers le nord, où une escouade doit encore reculer d’un bloc. Je suis toujours trop inexpérimenté pour utiliser correctement le geppo en portant quelqu’un, donc nous passons à pied. Le bâtiment administratif est rapidement contrôlé après notre départ : il nous permettra de garder un œil sur la ville tout en limitant la vision de nos ennemis. Alors que nous avançons, je remarque rapidement que le nombre d’homme-poisson présent sur le lieu d’exécution est étrangement faible.

Quelque chose cloche. Où sont-ils donc tous passés ? Est-ce que les hommes-poissons seraient tous là-bas …? non, impossible. Ça n'a aucun sens de payer des rivaux si c’est pour les laisser mourir tout en restant caché dans un trou sous-marin. Aucune fuite n’est envisagée non plus, à mon avis, sinon celui que je suppose être leur chef n’aurait pas fait un discours à travers des escargophones piratés. Alors qu’est-ce qu’il se passe, bon sang ?

A quelques mètres devant nous, l’escouade Archipel se dévoile finalement. Ils atteignent à peine le point de retraite prévu. Un tel recul est inattendu, m-...

« Maintenant ! Poing des 100 tuiles ! »

La position de la Marine est soudain mitraillée par des milliers de débris provenant de tous les bâtiments autour des soldats ; un agglomérat de bois, de roches et de métal projetés avec une violence telle qu’elle paraît provenir de plusieurs canons. La panique s’empare des survivants. Au milieu du sang et des hurlements, certains essaient désespérément de réagir et de se mettre à l’abri. Dans ce théâtre chaotique, où se désengager est la meilleure solution, quelques-uns parviennent à se rassembler vers une ruelle à notre gauche. Une opportunité dans ce désastre : je dégaine d'un geste éclair mon pistolet et tire sur deux hommes-poissons qui les poursuivaient.

Ils parviennent à fuir, mais ce massacre est un désastre. C’était l’une des deux escouades les plus expérimentées de la 480ème division, et elle a été anéantie à coups de canons et… d’embuscades… ah merde, Je suis stupide !

« Risenkaul, marines, tenez à tout prix cette position ! J’ai des communications urgentes à faire, protégez-moi ! Avec un peu de chance, les survivants qui ont fui pourront rapidement vous soutenir. ». La plupart de nos adversaires se battent grâce à leur art martial amphibien, mais il y a des adversaires portant des armes à feu. J’espère que ça ira.

Tout en me mettant à couvert, je lâche un long soupire en sortant mon escargophone. Bon sang… que mon cerveau peut être lent, parfois. L'idée d'avoir encore des traîtres dans nos rangs a toujours été davantage une certitude qu'une hypothèse. Cependant, dans un flash soudain, les pièces du puzzle se sont mentalement assemblées dans ma tête.

« Colonel Barker, ici Laranja. Traître potentiel dans Archipel. Agissez selon le plan ! Immédiatement ! »

Aussi dramatique que soit ce massacre de l’escouade Archipel, il permet d’identifier un potentiel traître. La situation initiale et la deuxième zone de retraite n’étaient connues que des officiers à la tête d'Archipel. L'un de ces lâches est certainement absent de ce bain de sang. Mais ça signifie que la fausse information a également été communiquée. L’escouade Rivière, à l’ouest, viendra nous soutenir tandis que l’escouade Océan, à l’est, ira de ce fait sur le faux point de retraite.

Je vais éviter de communiquer avec l’agent Amaryllis, mais j’espère qu’elle comprendra correctement mon silence. Nous devons tout faire pour empêcher aux hommes-poissons la retraite.
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Aussi vite que je le peux, je m'élance dans la traversée de l'île le plus rapidement possible, usant du geppou et du soru pour sortir de la ville par la voie des airs avant de finalement ne me contenter que du soru une fois arrivée dans les plaines. Et malgré mes compétences et mon entrainement d'élite, je me sais si lente, tellement lente... Pour preuve, mon escargophone de poignet sonne une nouvelle fois avant que je n'arrive enfin en vu du sous marin.

Mais je ne perds pas de temps à répondre, préférant foncer immédiatement vers mes hommes et l'embarcation qui n'attend que moi en surface, arrivant au sas sous la sonnerie de mon mini denden. Et lorsqu'enfin je pénètre à l'intérieur, je retrouve Hector tenant le Denden qui cherche à me joindre.

- Agent Amaryllis ! La situation s'empire ! La bête semble avoir arracher son CCP en bougeant !

Essuyant mon front d'un revers de main pour en chasser la sueur, je me redresse en reprenant mon souffle pour faire face aux scientifiques de la Nessy resté à l'abri de l'attaque.

- Apportez moi un SAC. Disé-je en m'adressant à personne en particulier avant de fixer Hector dans les yeux. Contactez nos hommes piégés à l'intérieur et voyez s'il y a une autre entrée à la grotte.
- Il y en a une Cheffe, mais elle est protégée par les hommes poissons restant de la famille Jackson.
- Et ils sont combien pour empêcher les notre de passer ?
- Une petite vingtaine je crois.
- Mais que fout la division Willy ?! Ne sont-ils pas vingt aussi ?!
- Le monstre en a blessé une demi douzaine. Et les indemnes sont obligés de partager leur air avec eux.
- Ils n'ont pas pris d'Air'heur avec eux ?!
- Joris en a pris un sac, mais a perdu le sac à cause de l'éboulement...
- Forcément...

J'ai bien envie de les engueuler pour leur manque de préparation, leur rappeler que ce sont des putains de troupes d'élites de la Sous Marine : la division créée par le grand et magnifique Ike Basara ! Mais c'est clairement pas le moment. Alors enfilant le SAC qu'on vient de m'apporter, je termine de donner mes ordres.

- Je vais tenter de reprendre le contrôle du monstre. Que les blessés se tiennent prêts à évacuer, les autres doivent s'économiser pour l'assaut final. Hector, met un SAC et prépare toi à apporter de l'Air'heur pour faciliter l'évacuation !
- Mais... Je suis un scientifique !
- Tu es un membre de la Sous Marine, et tu es sous mes ordres alors tu t'exécutes sans discuter, compris ?! Et toi, mon regard fixe un des deux autres scientifique, prépare toi à reprendre le contrôle de la bête !
- A vos ordres !

Enfin prête, je me hisse hors du sous marin en laissant les trois scientifiques seuls et plonge immédiatement dans les eaux de Las Camp. Un denden dans l'oreille, je peux rester en contact avec les membres de mon escouade sans soucis malgré la mer qui m'entoure.

Trouver le cul du monstre s'agitant à travers la roche n'est clairement pas compliqué. De là où je suis, on voit très bien les tentacules qui s'agitent dans tous les sens de mécontentements tandis que des grondement sourds semblent se propager à travers l'eau et la roche. Et si effectivement le CCP de la bête a été arraché, cela présage une remise en place des plus complexes. Car avant tout, je dois tracer un chemin dans la roche jusqu'à la tête du monstre, espérer retrouver le dispositif et enfin, le remettre à sa place en priant pour qu'il ne soit pas cassé. Après ça, je suppose que les scientifiques de la Nessy pourront ordonner à la bête de reculer pour libérer le passage. Et si jamais ça ne fonctionne pas, je devrai alors agrandir encore plus l'accès à la grotte pour l'en libérer.

Mais d'abord, étape un : creuser la roche juste assez pour me faufiler jusqu'à sa tête.

Heureusement pour moi, le rankyaku est mon ami. Envoyant alors des lames d'eaux, puisque c'est de l'eau qui m'entoure, sur la roche sous marine, je commence mon travail de perforation qui risque d'être un peu trop long...

- Hector ?! Vous me recevez ?!
- Oui, j'allais sortir.
- Parfait : prenez les explosifs et rejoignez moi !
- Ah... Euh... D'accord... Mais c'est pas un peu risqué pour la bête cheffe ?
- Parce que vous vous souciez de son bien être ?! Tant qu'elle reste en vie, elle sera contrôlable non ?
- Effectivement...
- Alors exécution !

Mieux vaut un monstre mutilé qu'une mission ratée...
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Ainsi, l'agent Laranja voulait qu'Aquila garde le manteau pare-balles, le temps de l'attaque. Ce dernier accepta, le remercia, prit ses deux sabres et mit le manteau. L'opinion que se faisait Aquila des agents du renseignement, se mit à changer. Tout du moins, pour ce qui concernait l'agent Laranja. Pour Amaryllis, même si elle l'avait détaché, ce n'était pas encore ça...
En-tout-cas, l'opération était lancés et ne se passait pas aussi bien qu'ils l'auraient voulu. Au contraire même, c'était limite la bérézina !
Aquila prit ses deux sabres en main, les fit tournoyer une ou deux fois puis serra les pommeaux assez fort et se concentra. Ils allaient directement sur le champs de bataille. La Mort, elle-même, regardait le carnage avec un grand sourire. Mais comme il avait des ordres d'Amaryllis, il suivait et aidait Laranja comme il le pouvait. Il ne fallait pas tuer des gens qui ne cherchaient qu'à prendre votre vie. Heureusement qu'elle ne lui a pas dit qu'il fallait faire ça à cloche-pied, une main dans le dos et les yeux bandés. Du genre idée stupide, ça se posait là, mais bon, après, couper des bras et des jambes... Ça ne tuait pas et ça rendait inoffensif. C'est ainsi que le jeune bretteur se mit à trancher bras et jambes, pendant que les soldats tiraient tuant ou non leurs cibles.

D'un coup, l'avancée fut stoppée net par une attaque des hommes-poissons. Aquila n'avait jamais vu ça. La place se faisait mitrailler de tous les côtés. Les corps tombaient comme des mouches, que ce soit des soldats de la Marine, des civils qui n'ont pas pu s'enfuir, ou des sbires de la famille Jackson. C'est alors que Laranja, regardant des soldats fuir, sortit son pistolet et abattit les poursuivant. Ensuite, il demanda à Aquila et à ses hommes de tenir la position le temps. L'ennui, c'était que le chaos devenait de plus en plus important. Tous se mirent en demi-cercle afin de protéger Laranja des attaques. Aquila, lui, déviait les balles des fusils et attaquait tous les ennemis se trouvant à porter. Par moments même, il se servait d'un corps ennemi pour s'en servir de bouclier humain. Certes, ce n'était pas idéologiquement bien, mais vu le merdier de la situation, s'ils voulaient que la mission réussisse, il y allait avoir des pertes. Et puis ce n'était pas Aquila qui tuait les ennemis, c'étaient les ennemis qui tuaient leurs camarades, donc les ordres étaient suivis !
Malgré le fait qu'il arrivait à tenir cette position, l'avancée ne pouvait pas se faire sans une percée héroïque, limite suicidaire. Si seulement, on pouvait donner espoir aux soldats, pour renforcer leur moral, alors ils suivront. Mais les seuls à pouvoir faire ça, c'était Laranja ou Aquila. Comme l'un était occupé à diriger les opérations, c'était forcément à l'autre d'intervenir.

Pendant ce temps-là, des soldat qui avaient fui l'attaque des hommes-poissons, mais voyant qu'un groupe tenait position, ils décidèrent pour une grande partie de retourner et les aider à défendre. Les autres, ayant trop peur, préférèrent continuer de fuir jusqu'à ce qu'ils soient à l'abri. Autant, on pouvait les traiter de lâches, autant, c'était aussi compréhensible. Cependant, la foule attire la foule et ainsi d'autres soldats rejoignirent les rangs.
Voyant les rangs grossir, et la marge de manœuvre s'élargir, Aquila eut une idée qu'il avait lu dans un livre de stratégie militaire se trouvant dans la bibliothèque de l'IHAS, sur Hinu Town, lorsqu'il était étudiant là-bas. Le groupe rassemblait pas loin d'une trentaine de soldats, mais tout était désorganisé à cause de la panique. Là, Aquila regarda les soldats se trouvant à ses côtés et leur dit :


"Faite comme moi ! Prenez un objet assez large et résistant ou un corps ennemis pour vous en servir de bouclier. Les autres, avec vos armes, abattez les ennemis devant vous. On vous protège !"

Le souci, c'était qu'Aquila n'était pas un Marine, ni un membre du Gouvernement Mondial donc ils n'étaient pas obligés de le suivre dans son idée. C'est pourquoi, il prit un corps et commença à avancer en hurlant un "Ahou !" à chaque pas qu'il faisait. Les ennemis tiraient et à chaque coup, Aquila se baissait et se couvrait avec le corps. Derrière lui, l'endroit était sauf. Voyant cela, les soldats les plus téméraires firent de même et rejoignirent le jeune bretteur et ils continuèrent à avancer. Et ainsi, de fil en aiguille, le mur de bouclier prit forme. Certains étaient restés aux côtés de Laranja pour le protéger. Le mur de bouclier avançait prudemment et abattait ses adversaires lentement, mais sûrement, mais toujours au bruit d'un "Ahou !" crié à l'unisson. D'autres soldats, qui eux aussi fuyaient, trouvèrent refuge derrière le mur, afin de reprendre leur souffle.
Les soldats parlaient entre eux et s'encourageaient pour tenir le mur et avancer. Le problème, c'était les hommes-poissons. S'ils avaient mis la place à sac, avec une attaque commune, ils pouvaient recommencer et balayer le mur, tel un fétu de paille. C'est pourquoi, il fallait attirer leur attention. En plus, le mur avait beau avancé, il ralentissait de plus en plus à cause du monde se trouvant devant. C'est pourquoi Aquila se mit à hurler, afin que Laranja puisse l'entendre dans tout ce brouhaha :


"SI ON VEUT ALLER AU NORD, ON DOIT FAIRE UNE PERCÉE ! ON NE POURRA PAS AVANCER AUTREMENT. QUE CERTAINS ME COUVRENT, PENDANT QUE JE FONCE DANS LE TAS !"

Aquila échangea sa place avec un soldat. Comme il était équipé du manteau de l'agent, il avait une protection, qui, certes était minime, mais allait sans doute éviter les éraflures de certains coups de feu.
Dégainant ses deux sabres et prenant du recul pour s'élancer, le bretteur courut, sauta en prenant appui sur l'épaule d'un soldat et passa par-dessus le mur. Une fois de l'autre côté, Aquila se mit à utiliser ses attaques de l'école Nitoryu. Il se déplaçait en utilisant son Ryusui, et dégageait le terrain avec son Tempest et Ascalon.
En-tout-cas, son but, était de dégager le terrain en espérant que le mur le suive et de rejoindre l'agent Amaryllis le plus vite possible...
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Une percée ? Oh, non...

Mon corps effectue quelques bonds vers le ciel, comme animé par une volonté propre afin de localiser en urgence le gang responsable de la déroute initiale de l’escouade Archipel. Alors que mon rythme cardiaque s’accélère soudain, d’autant plus que mon usage du Geppou est encore très maladroit, je repère rapidement le bâtiment où sont postés les canonniers armés par la famille Jackson.

Bon sang. Ils sont si proches. Peut-être déjà à portée théorique des Marines et de Risenkaul. Plus vite, Lee. Plus vite. Mes cheveux s’agitent frénétiquement et mes lunettes manquent de tomber, mais voilà que je perce les airs au point de dépasser la position de mes alliés... je suis encore trop loin. Dépêche-toi, Lee !

Le bâtiment se rapproche. Encore. Quelques silhouettes apparaissent alors. C’est le moment. Je ralentis difficilement afin de retrouver mon équilibre et me mets en position. Le temps se fige. Les échos de la guerre cessent pendant un instant. Puis, dans un mouvement souple, ma jambe tranche sèchement le vide devant moi, produisant une lame qui s’abat contre les artilleurs.

Aussi abrupt qu’inhabituel, l’effort me force néanmoins à tomber comme une enclume contre le sol. Autour de moi, il n'y a que l'anarchie. L'anarchie et l'odeur de la poudre. Devant moi, des lames s'entrechoquent, puis je reconnais immédiatement mon manteau et par extension Risenkaul, qui vient me protéger dès mon « atterrissage » . La bonne nouvelle, c'est que nos ennemis se voient complètement submergés. Les renforts de la Marine pénètrent la zone de conflit et les poussent à agir de manière désordonnée et irréfléchie. Ils n'auraient pas pu mieux tomber. L'escouade Archipel est presque entièrement décimée. Nous n'aurions pas pu tenir beaucoup plus longtemps.

« Beau travail, sabreur. Pas de temps à perdre, cependant. Laissons le colonel Barker et ses troupes s’occuper de la ville. Nous, nous fonçons vers l’agent Amaryllis. »

De manière un peu automatique, j’embarque Risenkaul avec moi. Il n’est pas un marine, donc je doute que sa présence soit particulièrement utile. Combattre dans le chaos est une chose, suivre une série d’ordres et de protocoles militaires en est une autre. Plus important encore, son profil est un complément idéal au mien.

Dévalant les différentes artères de la ville, nous parvenons sans trop d’accroc vers l’objectif, mais aucune trace de l’agent Amaryllis. Bon sang.

« Gardez l'œil ouvert. Vers la mer, nous ne sommes jamais à l’abri. Pas face à des hommes-poissons. »

Enfonçant une main dans ma poche, je sors mon escargophone en restant vigilant à la moindre anomalie sur la surface de l’eau.

« Agent Amaryllis. Ici Laranja, nous attendons vos ordres. » J’attends quelques secondes, mais aucune réponse. « Hm…? Que dites-vous, Risenkaul ? »

La surface de l'océan s'agite alors. S'ensuit un tremblement de terre tonitruant, suffisamment intense pour me faire poser un genou à terre, déstabilisé. La vache. Qu’est-ce que c'était que ça ? Une explosion ?  
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Une explosion oui ! Suivi d'un hurlement strident qui m'oblige moi et très certainement toutes les personnes à des dizaines de mètres à la ronde sous l'eau à mettre leurs mains aux oreilles pour atténuer le cri de douleur de la bête qui vient de se faire ravager le dos par un explosif. Mais avant qu'il ai fini son cri, à une main j'attrape un autre explosif et le lance dans le trou qui vient de se former grâce au précédent.

Nouvelle explosion, nouveau cri strident. Mais cette fois la bête a juste assez de place pour se libérer de son trou et reculer, très mécontente. La voyant entrain de faire, Hector s'enfuit comme le couard qu'il est tandis que je m'avance vers le sommet du trou pour me jeter sur sa tête à l'instant même où elle apparaitra hors de la falaise. Et dès que ça arrive, avant de me ruer dessus, je lui envois un shigan a distance sur le sommet du crâne pour tenter de l'assommer un peu avant de me ruer sur elle grâce à une tentative de soru sous marin : clairement pas aussi efficace que sur terre, mais tout de même assez rapide pour lui cogner une nouvelle fois la tête de mon corps devenu dur comme l'acier grâce au Tekkai.

Le monstre hurle encore, mais je décide de serrer les dents et de me concentrer sur ma tâche : repérant la plaie que je lui ai fait la veille, je m'en rapproche en me maintenant fermement à ses écailles tandis que je crie mes ordres à Hector dans mon denden.

- FAITES ÉVACUER LES BLESSÉS !

Je n'ai pas le loisir d'entendre sa réponse, la bête bougeant violemment au point que ma tête frappe lourdement mon casque et assomme mon pauvre escargophone, me coupant de toutes communications. Fait chier, je dois absolument maîtriser ce monstre marin une nouvelle fois !

Alors, détachant une main, je le bombarde de shigan qui viennent frapper ça maudite tête tel un marteau piqueur, assez pour le faire hurler une fois de plus et le faire cesser de bouger quelques secondes où je peux me déplacer jusqu'à la plaie. Une plaie où le CCP est totalement absent.

- FAIT CHIER !

Perdant mon sang froid, je frappe une nouvelle fois la tête de la bête en plein dans sa plaie juste par pure violence gratuite avant de m'éloigner d'un soru aqueux de la bête et de me réfugier dans la grotte. Sauf que le monstre me repère alors et m'identifie, a raison, comme l'objet de ses douleurs. Tel une furie, le voilà qui s'enfonce de nouveau dans la grotte, prêt à me bouffer. Je nage alors aussi vite que je peux, usant de mes techniques d'agent pour fuir sa mâchoire et me retrouve finalement aux milieux des soldats de la Willy qui viennent d'être rejoins par Hector.

- Cheffe !

Mais je n'ai pas le temps de leur répondre. Cette fois, le monstre à plus de place pour passer et commence à gratter la terre de ses pattes griffues en claquant la mâchoire pour tenter de tous nous manger. D'un regard, je dévisage la grotte à chaque fois que la bête prend du recul pour revenir en force, réussissant à s'enfoncer plus profondément à chaque fois.

- Il me reste un explosif ! On peut l'abattre !
- Non !

Mon oeil vient de se poser sur le petit engin qui clignote rouge coincé dans la roche. Et tandis que le monstre menace une nouvelle fois de nous gober, je palme jusqu'à rejoindre le sommet de la grotte. Quand la bête recule pour prendre de l'élan, qui signera certainement notre arrêt de mort à tous, je récupère enfin l'appareil.

Puis il attaque, abîmant assez la roche pour nous avoir ! Ma main se plante alors dans son crâne et y laisse le dispositif de contrôle.

Et finalement, les mâchoires du monstre restent ouvertes quelque secondes alors que certains marines sont au milieu d'elles. Puis lentement, la bête recule tandis que je reste accrochée à sa tête et que mon escargophone reprends connaissance et sonne à mes oreilles. L'incitant à décrocher, je reprends alors contact avec mes hommes.

- Les blessés, rentrez au sous marin. Je ne veux aucune perte dans cette mission ! Les autres, avec moi ! Mettons à sac le repère des Jackson, qu'ils ne puissent plus se cacher nulle part ! Hector : je compte sur toi pour que ce monstre bouffe toute autre personne que nous essayant de sortir des grottes !
- A vos ordres Agent Amaryllis !
- Agent Amaryllis ! Qu'est ce qu'ils se passent ?!
- Agent Lajanra ? Rien d'important. Vérifiez que personne ne sortent ou n'entrent dans cette zone avant la fin de l'opération !

Cette fois, l'assaut peut enfin commencer.
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Risenkaul s’étire péniblement pour soulager sa douleur au coccyx. On ne s’attendait pas à une explosion, et certainement pas à une seconde. Je ne me suis pas trop mal réceptionné, mais lui, il s'est écroulé de tout son poids contre le sol. Dans une zone… sensible. Je ne m’attarderais pas sur ses grommellements une fois qu’il a compris qui était responsable de ces détonations.

« Reçu, Agent Amaryllis. Soyez prudente : la famille Jackson avait préparé des embuscades meurtrières dans certains bâtiments de la ville. Je n’imagine pas leur puissance de frappe sous l’eau dans une configuration similaire, faible effectif ou pas. »

Quelle situation pénible. Nous sommes inutiles en surface, et en même temps, nous ne pouvons nous permettre de nous éloigner de ce site. Si nous manquons le moindre homme-poisson, c’est un risque en plus pour tous les acteurs de cette mission.

« Nous ne valons pas mieux que des possesseurs de fruits du démon dans un moment pareil… et sans avoir leur avantage en terme de capacité. » Je soupire en sortant une cigarette. « Vous auriez aimé en avoir un ? De fruit ? … moi, hm... je ne suis pas sûr. Je ne sais pas. »

Notre discussion se voit interrompue par l’apparition d’une silhouette semblant fuir la ville. Risenkaul dégaine ses sabres et moi mon pistolet. Cependant, à mesure qu’il se rapproche, nous comprenons rapidement qu’il s’agit d’un marine… Tout seul. Sans escouade…? Nous ne relâchons finalement pas notre garde, y compris derrière nous, en direction de la mer.

« Ah… vous voilà. Vraiment, quel beau merdier vous avez foutu. Vous savez depuis combien de temps je bosse pour avoir une place ? Une place de prestige dans la famille Jackson ? J’aurais pu vivre peinard, manger du raisin sur un canapé en gérant les petites affaires du groupe… bref, la belle vie. »

« Vous êtes l’officier d’Archipel. »

Il fait quelques pas sur le côté, s’éloignant légèrement de nous et hoche la tête. Il laisse tomber sa tunique blanche arborant le symbole de la Marine et la piétine au sol. Il en ressent de la fierté. Il prend également plaisir à nous confronter de manière si directe.

« Las Camp est un taudis à cause du Gouvernement. Vous exposez fièrement des gens innocents dans vos prisons qui coûtent des millions de berry. Toi, le civil, sérieux, tu sais même pas qu'est-ce que tu fous ici. Pourquoi tu te bats avec eux ? C'est pitoyable. »

Beau parleur. Je mets en joue le traître et fais feu à deux reprises. La première balle lui entaille le cou et s'ensuit un léger râle de sa part, mais la seconde s'éloigne vers l'horizon, ratant l'ennemi qui plonge soudainement dans l'eau. Il en jaillit aussitôt dans une colonne aqueuse et nous charge avec une fulgurance folle. A la place de ses dents, une série de pointes acérées poussent dans sa mâchoire qu’il plante avec sauvagerie dans mon épaule, sauvée in-extremis par un Tekkai... qui n'est pas loin de céder sous la pression. Sans l'intervention de Risenkaul, qui le force à reculer d'un bond, mon épaule aurait vraiment mal fini.

« Vous savez... Je ne suis pas vraiment un homme-poisson, ni vraiment un humain. Je suis entre les deux. Fallait bien que ça arrive, sur cette île pourrie. Ça me dégoûte. »

Il se tourne vers Risenkaul pendant son petit discours. Je me propulse vers l’avant et lui perce le bras à l’aide d’un shigan. Mais c’est un dur à cuire. Son bras balaye tout ce qui se trouve autour de lui, me fauchant au passage. J’atterris quelques mètres plus loin.

« Habu se fera pas attraper. Il s'en sortira. Et quand je ramènerai vos têtes, je serai un héros ou un truc du style ! ... Hey, le sabreur tu as encore le temps d’abandonner et de rejoindre notre cause ! Au moins, la famille Jackson n'exclut personne. Même pas les humains. »

Quelque soit sa réponse, il comptait le briser. Toujours avec la même violence, il décoche une frappe rapide en direction du torse de Risenkaul, qu’il essaye de fracasser à l’aide de sa paume.
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Aquila courut aux côtés de l'agent Laranja pour rejoindre Amaryllis. Dans le feu de l'action, on pouvait vraiment voir le caractère de l'agent gouvernemental. Ce dernier avait beau être froid et sec, quand Amaryllis était là. Sans elle, c'était un homme normal, capable de sentiments. À croire qu'Amaryllis était ce qu'on appelle communément une saleté castratrice. De plus, Aquila espérait avoir fait ses preuves pour que Laranja lui fasse confiance.

Lorsque les explosions eurent lieu, Aquila tomba littéralement sur le cul. Bien évidemment, il grogna et pesta en se disant qu'il était pas loin d'Amaryllis, vu le bordel qu'il y avait. Là, Laranja lui sortit que la situation les dépassait, car les hommes-poissons, qui très puissant sur terre, devaient être plus que redoutable dans l'océan. Puis, il se mit à parler de fruit du démon. Aquila en avait légèrement entendu parler, mais il ne s'était jamais mis en tête d'un manger un. Il regarda Laranja et lui dit :


"C'est pas le moment de baisser les bras. À nous de tenir, pendant qu'elle explose tout ! Ah ! Et je ne veux pas de fruit du démon. C'est de la fausse puissance. L'histoire nous a montré que des hommes comme nous étaient capables de les battre. Allez ! On continue."

Mais au moment où allaient repartir, une silhouette fit son apparition. Ami ou ennemi, ils n'en savaient rien. Les deux hommes dégainèrent leurs armes, mais lorsque le maillot de la Marine apparut, ils restèrent sur leur garde, car on savait que des traîtres étaient dans les rangs. Et là, jackpot ! Un traître ! Ce dernier se mit à tenir un discours où il rejetait toute la faute et la merde de cette île sur le Gouvernement Mondial. Alors, oui, ils sont responsables de certains problèmes, mais ce n'est quand même pas eux qui on plaçait la mafia sur l'île. Puis, il s'en prit à Aquila, comme quoi il était dans le mauvais camp, et patati, et patata, enfin bon, toujours le même refrain du méchant. Voyant cela, il ne put que souffler et soupirer pour lui répondre :

"Je suis du côté de la Justice, c'est tout !"

Ensuite, le traître plongea dans l'eau pour en ressortir en une colonne d'eau puis plongea en direction de Laranja, toutes... Dents sorties ?! Alors qu'il s'en prenait à l'épaule de Laranja, Aquila bondit pour le faire lâcher prise en donnant un coup de sabre juste au-dessus du niveau de l'épaule de l'agent. Chose miraculeuse, c'était que l'épaule était encore entière. Comment ça se faisait, il n'en savait rien. Sûrement encore une technique dont ils avaient le secret. En tout cas, l'ennemi recula et se mit à dire qu'en fait, il était hybride entre les hommes-poissons et les humains. Aussitôt, Aquila s'imaginait diverses scènes dans sa tête, ce qui lui donna des hauts de cœur.

Laranja profita de ce léger répit pour contre-attaquer en attaquant son bras avec... Son doigt ?! Mais oui, bien sûr ! C'était d'une logique imparable. Quoi de mieux pour attaquer un hybride homme-poisson qu'un doigt. Les armes à feu et les sabres, ça devait être trop surfait pour les agents du Gouvernement. Aquila regarda ses doigts et ses sabres avec insistance et se mit à parler à ses sabres :


"Non... Vous êtes mieux. Je ne vous abandonnerai pas !"

En même temps, Laranja s'était fait balayer par le même bras qu'il venait d'attaquer. Donc oui, une lame tranchante était mieux qu'un doigt ! Logique Aquilienne !

Le traître se remit à parler. À croire que ça faisait partie de l'archétype du mauvais gars. Mais là, il donna une information intéressante pour Aquila. Le nom de leur chef : Habu. Et que s'il revenait auprès de lui avec nos têtes, il serait un héros. Là encore, Aquila n'avait pas la même notion de héros que l'adversaire. Mais tandis qu'il continuait de proposer au jeune sabreur de le rejoindre, il se prépara à l'attaquer, et une fois ses mots terminés, il bondit sur Aquila, paume en avant, tout en visant le torse. Aquila voyait dans les mouvements adverses des mouvements d'arts martiaux. De ce fait, des attaques classiques ne pouvaient pas fonctionner. Il fallait contre-attaquer avec des attaques provenant des Arts Martiaux, et là-dessus, Aquila était tout indiqué.
Par un mouvement de pas de côté, Aquila contourna la paume adverse :


"Ryusui..."

Puis il donna un coup de sabre sur le bras le plus proche :

"... Fineguerre!"

La peau de l'hybride était épaisse, comme s'il portait une armure légère de cuir. Cependant, le sang se mit à couler, donc il avait réussi à le blesser. Aquila rengaina ses armes, et décida d'enlever le manteau prêté par Laranja parce que même si c'était une très bonne protection, le problème des vêtements, c'était qu'ils transmettaient les chocs, et ils pouvaient servir à attraper des personnes. Tout en enlevant le manteau et en le pliant soigneusement, Aquila déclara :


"Muto, Itto, Nitoryu Gakuen, Aquila Risenkaul, prêt au combat !"

Oui, il avait encore mal aux endroits où les balles l'avaient touché. Oui, il avait mal au cul, d'être tombé, suite aux explosions de miss-j'me-la-pète, mais là, l'excitation du combat l'appelait. Surtout quand il fallait défier une autre école d'Arts Martiaux. C'est avec un sourire aux lèvres qu'il reprit ses sabres et se mit en garde.
Aquila et Laranja formaient la meilleure formation possible entre Aquila, au corps-à-corps et Laranja, à distance. Il comptait sur lui pour surveiller ses arrières et de faire feu quand l'occasion s'en présenterait.
Aquila partit directement au contact de son adversaire. Le traître n'était pas un véritable homme-poisson donc, il n'avait pas la même force qu'un pur. L'homme fut surpris par les mouvements d'Aquila qui l'obligeait à reculer, mais le sabreur savait que le combat ne pouvait pas durer, il y avait pire qui les attendait. Il faisait partie du menu fretin de la bande. C'était dire la puissance qu'ils devaient affronter. Et c'était Amaryllis qui était en première ligne, à les combattre dans l'eau.
Les échanges de coups étaient violents, mais peu de coups touchaient l'adversaire. Au pire, ça frôlait, au mieux, ça égratignait. Laranja, quant à lui, savait aussi que ça n'allait pas être le seul adversaire à combattre, et qu'il fallait régler ça au plus vite.
Alors que le duel faisait rage et que les deux hommes se trouvait l'un contre l'autre, à essayer de tenir sans laisser une once de terrain à l'adversaire, Laranja apparut sans savoir comment, à côté de l'hybride, pistolet à la main, pointé en direction de la tempe de l'ennemi, puis fit feu sans sommation.
Le corps de l'ennemi tomba au sol sous les yeux d'un Aquila plus que surprit du comment Laranja était arrivé là, sans même l'avoir vu se déplacer. Un peu déçu que son duel se soit arrêté prématurément, mais content, car ils allaient pouvoir avancer, il ne put dire que :


"Ah, bah, d'accord ! Alors toi, tu peux tuer ?!"

Le sabreur rangea ses sabres, reprit le manteau qu'il avait posé pour le remettre et regarda l'agent en lui disant :

"Bon, on va la rejoindre ?"
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- Sous Marine ! Déploiement !

Cette fois ça y est. Il est temps de montrer à ces abrutis de poiscaille la puissance de la technologie et l'entrainement de la sous marine. D'aucun pourrait croire que l'avantage naturel des hommes poissons surpassent de loin ces pauvres soldats entrainés, mais ce serait une erreur de sa part... Car mon beau Ike déteste les Hommes Poissons, et s'il a créé la sous marine, c'est bel et bien dans le but de leur prouver qu'ils ne valent pas mieux que de puissant humain solidement équipé.

Le karaté aquatique ? Une broutille comparés à réacteurs et mini missiles intégré aux SAC. Que ce soit pour lutter contre des courants sous marins ou pour contrer des aptitudes martiales hors du commun de cette espèce, la sous marine est faite pour ça. Et ces hommes qui sont avec moi son des spécialistes longuement entrainée pour pouvoir rétamer ces petits joueurs de la famille Jackson. Tout ce qui leur manquait, c'est d'être soulagé du poids des blessés, et évidemment l'assurance que je leur arracherai les yeux moi même s'ils venaient à échouer dans leur mission.

Alors sous mon ordre, la troupe de quatorze scaphandriers se lance alors dans les tunnels tandis que je fais de même. Quatorze contre une vingtaine. Est-ce un problème ? Non, clairement pas.

Vif et efficace, par groupe de deux, nous avançons à la lumière de nos lampes frontales jusqu'au cœur de leur repère. Et à l'entrée de ce qui semble être une immense grotte et la base de cette mafia, la vingtaine de type fait front commun, déclenchant alors d'un même mouvement un puissant courant qui oppose une résistance dans notre avancée. Mais les SAC ne sont pas au bout de leur puissance : et d'un simple appuie sur un bouton, nous augmentons la puissance de notre propulsion pour aller nous jeter au combat.

Mais avant que mes hommes les atteignent, je m'arrête soudainement dans mon avancée et délivre un large rankyaku qui se propage alors à travers l'eau pour frapper nos ennemis et ouvrir la voie aux sous-mariniers. L'attaque touche déjà trois ennemis tandis que deux autres réussissent à l'esquiver et rapplique en nous envoyant des lances d'eau aussi dangereuse que des boulets de canon. Avec la grâce d'une sirène, je les esquive d'un mouvement, m'aidant de la puissance de mes jambes pour me propulser dans l'eau comme je le ferai d'un geppou et en le cumulant avec les mouvements du soru, je fonce alors au corps à corps pour planter mes deux index dans deux poitrines différentes d'hommes poissons.

A mes côtés, mes hommes lâchent alors harpons et torpilles tandis que certains se font lourdement blessé par les coups d'eau des opposants. Mais rapidement, et notamment grâce à mes compétences de combat bien au dessus de celle de mes hommes, nous mettons en déroute les trois derniers survivants tandis que chez nous, six hommes se retrouvent blessés, les plus léger ayant pour ordre de rapatrié les plus grave immédiatement au sous marin tandis que les autres restent avec moi pour terminer le travail.

- Hector, tu me reçois ? Il y a trois fuyards pour le monstre.
- Compris cheffe.

Ces pauvres hommes poissons ne sont clairement pas aux bout de leur peines...

Le blocus étant levé nous pouvons alors pénétrer dans la fameuse grotte aménagée et y découvrir une zone non immergée. Rapidement, je sors de l'eau et y découvre quelques autres personnes, quelques enfants et femmes de la famille Jackson tentant vainement de nous résister en tremblotant.

- On en fait quoi cheffe ?
- Vous me ficeler tout ça. Ça fera une belle livraison pour l'île aux esclaves.
- Compris.

Je me détourne alors des gens et commence à visiter l'endroit, posant mon regard suffisant un peu partout avant de finalement tomber sur ce qui semble être une prison taillée dans la roche. Là, quelques pauvres soldats de la marine locale semble y moisir depuis de nombreux jours, quand ce n'est pas des civils qui, après un court interrogatoire, se révèle être des familles des officiers en place...

D'un shigan, je brise chacune des cellules après interrogation pour libérer tous le monde et enjoints les quatre soldats à aider les membres de la sous marine à faire évacuer tout le monde tandis que je commence déjà à regarder les structures de la grotte pour calculer où nous devrons mettre les explosifs pour tout détruire une bonne fois pour toute...
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Je reste silencieux un instant. Mon arme est encore fumante, tandis que le corps de l’ennemi gît à mes pieds. A quelques mètres de lui, son manteau est étalé au sol, le mot « justice » à peine visible en raison de la boue qui le recouvre. Ma respiration est haletante, mon corps engourdi. Je n’ai pas l’habitude d’utiliser autant le Rokushiki. En comparaison, Risenkaul paraît frais derrière son visage qui trahit une évidente sensation de douleur. Il s’est bien battu.

« Eh bien... il faudrait pour cela nager jusqu'aux réseaux sous-marins et avoir la capacité de combattre des hommes-poissons sous l'eau. Je ne nous en crois pas capables. »

Il aurait été préférable de le garder en vie, mais à ce stade de l’opération, nous ne pouvons pas nous permettre de jouer avec le feu. Tout ce qu’il me reste à faire, c’est de le fouiller et espérer y trouver quelque chose d’intéressant - ou ne rien trouver. J’ignore ce que je cherche, en réalité.

« J’ai une théorie, dis-je sans transition, tout en fouillant l’homme hybride, sur les gens comme lui qui expriment la moindre pensée qui leur passe par la tête. Ils nourrissent des regrets. Ils ne sont pas à l'aise avec leur propre conscience. Donc... ils parlent. Ils essaient de se convaincre eux et leur adversaire. Sauf qu'ils se mentent à eux-mêmes. Et on ne peut jamais revenir en arrière. »

Il s’est purement et simplement livré à nous. Cela ne signifie qu’une chose : la situation est totalement désespérée pour la famille Jackson. En tout cas, c’est ainsi qu’il le ressentait. Quelle tristesse. Trahir ses amis et ses frères d’armes, tout ça pour ne recevoir aucun bénéfice. J'imagine que c'est à y perdre la tête.

Si la fouille ne donne rien, des cris lointains commencent à s’entendre, accompagnés par de nombreux coups de feu. La voix du Colonel Barker se distingue très clairement, même s’il se trouve encore loin de notre position. D’un signe de la main, j’indique au sabreur courir immédiatement vers la foule. Petit à petit, nous pouvons mieux voir les effectifs de chacun. La marine poursuit peut-être une trentaine d’hommes-poissons - ou en tout cas des ennemis. Il y en a sûrement plus, étant donné que nous pouvons entendre des gens se battre un peu plus loin.

« Vous êtes fichus, arrêtez-vous sur le champ ! »

Au moment où nous arrivons au contact, le colonel Barker bondit avec la férocité d’un ours et écrase au sol l’un des fuyards. Risenkaul entaille les jambes de deux hommes-poissons tandis que je neutralise quelques adversaires à l’aide du shigan. Devant, derrière… nos ennemis s’immobilisent. La situation est désespérée pour eux, et leurs yeux trahissent leur peur. L’océan est à quelques mètres… mais ce sont quelques mètres de trop. Quelques-uns essaient de se défendre grâce à leur karaté aquatique, mais ils sont exécutés immédiatement. Dans les quartiers, les hostilités se calment. En surface, la famille Jackson semble défaite.

« C’est terminé. Nous en avons tous assez. Nous avons tous perdu beaucoup trop de camarades aujourd’hui. Rendez-vous, et vous serez traités convenablement. Nous n’hésiterons pas à faire feu. Soldats, restez en joue. »

« Colonel, beau travail. Tout est sous contrôle ? »

« Nous avons fait notre boulot. C’est pas encore terminé, en ville, mais votre collègue m’a demandé de venir au plus vite. Bref, la situation est en main. Les fausses informations communiquées par le traître nous a permis de prendre par surprise deux lieux d’embuscades. Mes gars ont bien travaillé. Les civils n'ont pas été visés du tout. »

Je hoche la tête, l’informant que nous attendons désormais des informations de la part de l’agent Amaryllis. Jusqu’à preuve du contraire, le chef de la famille Jackson n’a toujours pas été appréhendé. Il est donc sûrement en bas. Pour autant... pas question de relâcher notre vigilance. Je m'éloigne de quelques mètres alors que le colonel s'avance vers le sabreur.

« Vous avez tenu la cadence, vous, apparemment. Pas mal. » lance Barker à destination de Risenkaul. Il n’y croyait pas trop, ça se sent.


Dernière édition par Daewon Lee le Lun 30 Jan 2023 - 11:57, édité 1 fois
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"Merci, Colonel ! Même si les trois balles de l'exécution me font encore bien souffrir..."

Dire qu'à la base, il voulait juste servir d'espion et donner des renseignements à la Marine, Aquila ne se doutait absolument pas qu'il allât aider le Gouvernement Mondial à pacifier cette île. Pour une première aventure, c'était plutôt quelque chose d'assez intense. Heureusement pour lui qu'il avait eu un bon entraînement. Autrement, il aurait été blessé plus sérieusement, voire tué.

Reprenant son souffle, il regardait le reste des hommes-poissons qui se rendaient sans faire d'histoires. Les rues étaient jonchées de cadavres d'hommes-poissons et d'humains. S'il ne se battait pas pour une cause qu'il croyait juste, Aquila aussi se serait rendu. Il y avait de quoi briser plus d'un esprit. Surtout avec le discours tenu par leur précédent adversaire, où le chef des hommes-poissons préférait manipuler des esprits un peu faibles pour mieux les dompter, profitant de la pauvreté et de la misère des gens. Pour le quartier dans lequel Laranja et lui se trouvaient, la situation était sous contrôle. Au fin fond de la ville, on pouvait entendre les combats se terminer. Là, l'agent Laranja ordonna au Colonel Baker de retourner avec la moitié de ses hommes dans les autres quartiers afin d'aider ses hommes à finir le travail et à commencer à emmener les prisonniers dans leur future demeure. La bataille en surface était quasiment gagnée. Il restait deux choses à finir : la bataille sous-marine et surtout capturer le chef de l'organisation, le dénommé Habu. Si on coupait la tête du serpent, ça en serait terminé une bonne fois pour toutes. Mais cette partie était dirigée par l'agent Amaryllis. Même s'ils avaient eu des nouvelles par denden mushi et via les explosions, Aquila n'aimait pas ce genre de situation où il était impuissant. Se concertant avec l'agent Laranja, ils décidèrent de mettre les soldats en place de manière à couvrir toutes les voies qui menaient à l'océan. Si l'ennemi ne pouvait plus venir par-derrière, il pouvait venir par les flots, en quittant leur base.

Pendant que certains tenaient position avec leur fusil en joug, sous les ordres de Laranja, armé de ses revolvers, Aquila et d'autres ramassaient des débris afin de construire des barricades assez solide pour les protéger un minimum. Les minutes paraissaient des heures, tellement l'équipe attendait des nouvelles d'Amaryllis. Alors que tout était calme, d'un coup, un soldat s'exclama :


"Regardez l'eau !"

L'océan qui jusque-là était assez calme, fut comme prit par des convulsions. Les oscillations des ondes devenaient de plus en plus fortes jusqu'à ce que dans un geyser, suivi d'un cri bestial apparut un Roi des Mers gigantesque. C'était une sorte d'immense crevette verte aux yeux couleur sang, qui avait bondi hors de l'eau, avec dans sa gueule trois corps d'hommes-poissons morts ou presque. En replongeant dans l'eau, la bête arrangea les cadavres comme elle le désirait pour mieux les avaler avant qu'il rentre dans l'eau.
En replongeant, l'animal créa des vagues qui déferlèrent jusqu'à la moitié des rues surveillées. Les soldats étaient comme époustouflés par la scène. Aquila, aussi, mais il avait plus de retenue. Il se rapprocha de Laranja et lui demanda :


"Je suppose que c'est Amaryllis ?"

Ce à quoi, il ne put répondre par un "hmm !" tout en remettant ses lunettes correctement sur son nez. À ce moment-là, Aquila ne put s'empêcher de pousser un rire. Sur le coup, il s'imaginait Amaryllis en train de chevaucher le Roi des Mers, avec son air supérieur et... ça ne le faisait vraiment pas... Pauvre bête !
L'agent Laranja se devait de rester sérieux, mais il esquissa un léger sourire avant de redevenir sérieux. Le voyant faire, Aquila reprit son sérieux et sa concentration.


"Quelque chose approche."

Les soldats, qui eux aussi, avaient rigolé sous l'effet communicatif de celui d'Aquila et pour relâcher la pression, se remirent en position et tenait la forme bizarre en joug.
Si Aquila était prêt à sauter par-dessus les barricades pour trancher la chose, Laranja, lui, garda son calme et d'un geste de la main, il ordonna aux soldats de baisser leurs armes, car c'était un homme de la division Nessy. L'homme était habillé d'une sorte de scaphandre lourd préparé pour le combat sous-marin, mais sans le casque. L'aidant à traverser la barricade, l'homme se présenta :


"Je suis Hector, de la division Nessy. Je viens pour vous donner des nouvelles de l'agent Amaryllis et de la suite des opérations."
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Une fois l'évacuation entamée et quelques uns de mes agents de la sous marine entrain de placer les explosifs pour réduire en miette ce repère, j'attrape mon escargophone pour contacter la surface.

- Agent Laranja ? La situation est sous contrôle ici. Je viens d'avoir Hector qui m'a dit que vous étiez sur place. Je vous laisse réceptionner les otages libérés et la cargaison pour l'île aux esclaves. Aussi, j'aurai besoin que vous dépêchiez une équipe médical pour mes hommes blessés pendant l'intervention, envoyez là directement au sous marin.

Et dernier conseil, éloignez vous de la zone une fois les derniers prisonniers arrivés. Je vous retrouve au sous marin.


Je laisse filer la conversation sans véritablement y prêter attention, regardant plutôt l'avancer des escouades sous marines chargées de faire évacuer les personnes présentent, distribuant de l'air-heure à tous les humains pour leur permettre la traversée aquatique dans les galeries.

Et étrangement, tout semble se faire sans accrocs. Est-ce trop facile ? Est-ce louche ? Ou sommes nous juste si fort que ce petit groupe de résistant a lui même capitulé...

Mon escargophone se met a sonner.

- Agent Amaryllis ! Un groupe d'une quinzaine de Jackson a réussi à rejoindre la mer ! Ils sont menés par Habu et il y a de forte chance qu'ils se dirigent vers vous ! Prenez garde !
- Compris.

Je serre les dents en entendant la nouvelle. Évidemment. Évidemment que tout ne pouvait pas fonctionner sans accrocs ! Rah, ce Barker alors, même pas foutu de faire ce qu'on lui demande ! Enfin, il a eu la décence de prévenir, alors on verra plus tard ce qu'on fera de lui.

- On accélère, les renforts ennemis arrivent !

Cette fois, c'est à grand coup de pied au cul que la sous marine trainent les prisonniers derrière eux, n'hésitant pas à user de tazzer et autres joyeuseté de leur équipement pour faire avancer les plus récalcitrant tandis que je contacte une nouvelle fois Hector pour qu'il attaque le groupe de dissident avec son monstre, en plus de relayer l'information à Laranja.

- Lieutenant-Colonel !
- Cheffe !

Je lui jette la télécommande des explosifs alors que l'officier de la sous marine se tourne vers moi.

- Dès que tout le monde est sorti, tu me fais tout péter, compris ?!
- Cheffe, oui cheffe !

J'enfile alors le casque de mon SAC pour repartir dans l'eau, escortant une poignée d'otage libéré en même temps qu'un groupe de prisonnier pour aller intercepter le groupe en approche avant qu'il ne rentre dans leur planque.

Il est grand temps de couper la tête du poisson...
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« Comment ça, ils ont réussi à rejoindre la mer ? D’où viennent-ils ? »

« Du port, monsieur. On dirait qu’une cach-... »

« J’avais désigné le port comme zone à surveiller en priorité, bon sang. »

D’un soupir, je me retourne et croise mes mains derrière mon dos tout en regardant le sol, pensif. Une quinzaine d’hommes-poissons, dont leur chef ? Sans même tenir compte de la position de l’agent Amaryllis, nous sommes dans l’obligation d’intervenir. Mettre la main sur le dénommé Habu, ce serait finaliser l’opération avec brio.

« Hector » dis-je alors que le scientifique retournait en soupirant vers le monstre. « Avez-vous besoin de votre combinaison pour contrôler la créature ? car je vais en avoir besoin. Je suis désolé. »

Il fallut un petit temps, mais l’homme de la sous-marine répond favorablement à ma demande. Il avait heureusement tout le nécessaire pour assurer la suite de sa tâche. Cependant, il n’était pas loin d’être pris de troubles convulsifs tout en frôlant la crise cardiaque. Pauvre homme. Le terrain n’est définitivement pas son domaine. Il passe une journée très éprouvante, ça ne fait aucun doute.

Une fois la combinaison libre, je me tourne doucement vers Risenkaul. Il me regarde d’un air incrédule, puis je désigne le SAC du menton. Il venait de comprendre : ce n’était pas moi qui allait porter la tenue de la sous-marine, mais lui. Pour cette fois, je fais preuve d’un soupçon de pragmatisme. J’ai besoin d’une unité supplémentaire pour m’épauler sous l’eau. SAC ou pas, avec ou sans créature, c’est trop dangereux de combattre seul là-dessous.

« Bougez un peu le bras. Avancez. Tournez-vous. Vous voilà paré, on dirait. Aucune gêne dans vos mouvements ? »

Il secoue la tête, tout en continuant à se mouvoir dans tous les sens. Le SAC d’Hector est particulièrement imposant, mais Risenkaul ne semble pas trop flotter dedans.

« Bien. Hector, votre mission est de barrer l’accès aux grottes aux Jackson. Focalisez-vous sur Habu dès que vous l’aurez identifié. Nous, nous interviendrons dès que vous aurez engagé le combat. » Ils s’enfoncent dans l’océan et je me tourne vers Risenkaul. « Donnez tout ce que vous avez sous l’eau. Vous n’avez qu’une directive : Ne pas me lâcher d’une semelle. »

« Ils sont là ! »

Déjà ? Quelle vitesse… ça m’inquiète, mais il est trop tard pour inventer quelque chose d’autre. Nous patientons un instant, puis je je fais signe au sabreur de plonger. Pendant son saut, je m’élance en avant et m’agrippe aux embouts métalliques à l’arrière de sa combinaison. Les pieds verrouillés au niveau de ses jambières, je me positionne en véritable « tourelle biologique ». Oui, sérieusement.

Le plongeon est si violent qu’il manque de me faire lâcher prise durant les premières secondes. Pourtant… mon corps résiste de manière surprenante grâce à la formation du Cipher Pol. Risenkaul semble quant à lui bien s’habituer à la combinaison. En peu de temps, il repère la créature marine et les hommes-poissons. Exécution du plan.

Deux Jackson en retrait. Comme une fusée, Risenkaul charge leur position pour se mettre à portée d’attaque. Dix mètres. Cinq mètres. Deux mètres. Tout en renforçant la prise de ma main gauche autour du tuyau cuivré du SAC, je relâche ma main droite. Mon index fuse en direction d’un premier ennemi, ce qui transperce sa peau écailleuse et performe aussitôt son cœur. Le second, surpris et retenu par Risenkaul, est immédiatement exécuté à la suite du premier. Réussite de l'embuscade.

Notre présence a été remarquée. Le monstre marin, assailli de toutes parts, profite d’une fenêtre d’attaque pour avaler l’un de nos adversaires dans un mouvement terrifiant. Les Jackson répliquent néanmoins rapidement. Au milieu de nos ennemis, l’un des hommes-poissons sombre dans les profondeurs puis remonte jusqu’à atteindre la poitrine du monstre, aidés par ses compagnons qui ont fait diversion. Une gigantesque onde de choc retentit dans l’océan. Secoués par les remous, nous ne voyons pas arriver un homme-poisson qui frappe Risenkaul si puissamment que je sens mon estomac se retourner.

Impossible de tenir plus longtemps entre la douleur et l’onde de choc. Je me propulse hors de l’eau grâce au Geppou. Je suis totalement épuisé, mais l’oxygène qui remplit alors mes poumons me fait un bien fou. Il va falloir tenir le temps que l'agent Amaryllis sorte de là... ça va être difficile.
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Voyant Hector arrivé, Laranja eut une idée pour aider Amaryllis, sachant que le dernier rapport disait que quinze hommes-poissons se dirigeaient vers les grottes, accompagné du chef de cette mafia poiscailleuse : Habu. L'idée de l'agent du Gouvernement Mondial était de prendre la tenue aquatique du nouvel arrivant, qui avait une apparence de tout sauf d'un combattant. Le pauvre homme avait l'air d'avoir vécu l'enfer sur Terre. Bon, être sous la surveillance de l'agent Amaryllis n'était peut-être pas un cadeau, mais quand même... En tout cas, une fois sorti de sa tenue, Laranja regarda Aquila et lui fit un signe de la tête. Il comprit de suite qu'il fallait qu'il s'équipe avec, et aille aider les hommes du Gouvernement Mondial sous l'eau.




Une fois enfilé et quelques mouvements exécutés pour voir s'il était à l'aise, Aquila ne put dire que ça sentait le fennec à l'intérieur. Regardant de quoi était équipée la tenue, Aquila plongea dans l'eau, suivi de Laranja qui s'accrocha à lui, tel un moyen de locomotion sous-marin. Le problème, c'était qu'il n'allait pas tenir longtemps sous l'eau, même s'il a, soi-disant, eu un entraînement drastique au sein du Gouvernement Mondial. La tenue était équipée d'un système de propulsion qui permettait de rivaliser avec les hommes-poissons. Bien évidemment, cela n'empêchait pas le fait qu'il faillait nager. Le groupe partit s'occuper de deux hommes-poissons qui subirent la Justice du Gouvernement Mondial, via le doigt de Laranja. Plus que treize à dézinguer. Heureusement que le roi des mers était encore là, et avala un ennemi à son tour, telle une cacahuète. Le souci, c'était que l'un des autres utilisa leur art martial pour mettre hors service la pauvre bête. L'onde de choc fut telle que Laranja lâcha prise et fut obliger de remonter à la surface. Aquila se retrouvait seul face à douze hommes-poissons ayant pour seul but de le tuer. Il regarda son bras et vit de petits missiles accrochés. Mais il ne savait pas comment s'en servir. L'autre idiot qui était resté à la surface ne lui avait pas expliqué la manière de s'en servir. Le jeune bretteur tendit son bras et observa ce qu'il pouvait aider le déclenchement des missiles. Puis, d'un coup, il vit différents boutons se trouvant derrière les dits missiles. Visant les hommes-poissons, Aquila appuya sur le bouton tout en lançant pour la déconne :


"Fox One : Feu !"

Et... Rien ne se passa ! Aquila secoua son bras et appuya à plusieurs reprises sur le bouton. Mais alors qu'il ne s'y attendait pas du tout, tous les missiles équipés partirent en direction de la bande ennemie. Aquila fut surpris par le recul et regarda les missiles exploser alors que les hommes-poissons tentaient de s'enfuir. Le nombre de victimes s'éleva à cinq.

"Nom de Dieu ! Ça ne déconne pas leur machin!"

Puis, il appuya sur un autre bouton qui sortit une lame au-dessus de son avant-bras.

"Ça me convient plus ! C'est parti !"

Aquila fonça sur la bande des hommes-poissons. Il profitait du fait qu'il n'y avait pas de pesanteur dans l'eau pour faire des tonneaux à droite ou à gauche, afin d'esquiver les ondes de choc lancées par les hommes-poissons. Certains partirent à la rencontre d'Aquila pour un combat au corps-à-corps, mais le karaté, qu'il soit terrestre ou aquatique est un art martial de distance et non de corps-à-corps, donc Aquila avait l'avantage tant qu'il esquivait les attaques. Le souci, c'était que pendant que certains étaient au corps-à-corps, les autres tiraient à distance et trouver une ouverture n'était pas une chose facile.
Mais tandis qu'Aquila passait son temps à esquiver et occuper les hommes-poissons, un cri horrible se fit entendre. Le même cri qu'il y eut quelques instants plus tôt. Tout le monde s'arrêta et regarda en direction du cri. Là, deux yeux rouges firent leur apparition et foncèrent vers le groupe. Le Roi des Mers était de retour et il n'était vraiment pas content. Alors que tous essayaient de fuir la bête, Aquila manqua de se faire choper de peu par la bête, mais il fit prit dans le courant et se mit à tournoyer un bon moment avant de se stabiliser. Lorsqu'il fut stable, il se mit à chercher où était ses adversaires, ainsi que le monstre. Lorsqu'il les repéra, il vit qu'il en manquait deux. Regardant la mâchoire de la bête, il vit deux têtes tomber. Le truc, c'était qu'il ne savait pas comment le monstre était commandé ou s'il était toujours sous contrôle des hommes d'Amaryllis. En tout cas, sur la quinzaine du début, il n'en restait plus que huit. Aquila repartit au combat en gardant la bête à l'œil. Mais là, le groupe ennemi se divisa en deux, une partie pour s'occuper d'Aquila et l'autre pour l'animal marin. De ce fait, Aquila n'eut que quatre ennemis à s'occuper. Sans trop réfléchir, il fonça sur l'un d'eux pour le mettre hors d'état de nuire. Mais les trois autres ne voulurent pas subir le même sort que leur camarade et se mirent à tirer de petits projectiles d'eau en la direction d'Aquila. Ce dernier, afin d'esquiver autant qu'il pouvait, nageait n'importe comment. Puis, vînt au tour de la combinaison de montrer des signes de faiblesse. Un "bip" se mit à retentir avec un voyant qui clignotait "Low battery". Aquila comprit qu'il était dans une belle merde et que son seul moyen de s'en sortir était de rejoindre la surface. C'est ainsi qu'il partit en direction de la surface et plus précisément du quai où se trouver les soldats de la marine. Ne sachant pas si l'équipement était équipé d'un système de communication, Aquila cria :


"Laranja, je ne sais pas si tu m'entends ! Je t'amène du monde. Ne les loupe pas, je ne tiendrais plus très longtemps!"

Tout en nageant vers la surface, Aquila essayait toujours d'esquiver les attaques, mais il se prit quelques coups qui égratignèrent la combinaison, altérant ainsi son intégrité. Alors qu'il se trouvait à deux mètres de la surface, il vit un bouton marqué "Boost". Il appuya dessus et quelle fut sa surprise de se voir accélérer comme un fou sans rien faire de plus. Il savait que ça allait vider entièrement la batterie de la combinaison, mais bon... C'était soit ça, soit la mort. Depuis la surface, on vit un Aquila sortir de l'eau tel un dauphin majestueux, mais suivit par trois hommes-poissons décidés à le tuer. Là, les hommes de la Marine ainsi que Laranja virent le spectacle, prirent les armes et tirèrent sur les hommes-poissons tant qu'ils étaient dans les airs. Aquila, lui, atterrit sur le quai avec classe, avec le genou à terre et les poings fermés, tel l'homme d'acier qu'il était.
Retirant son casque, il prit une grosse bouffée d'air frais et dit à Lajanra qu'il ne restait plus que Habu et quatre de ses sbires, mais que la combinaison était hors service...
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A la tête de l'escorte de prisonniers et d'otages libérés, nous avançons tout en restant sur le qui vive, sachant pertinemment que les ennemis risquent de nous tomber dessus à tout instant. Et les prisonniers l'ont aussi bien compris... C'est pourquoi ceux-ci décident de nous mener la vie dure, obligeant les quelques soldats de la sous marine à employer la force pour les faire avancer. Mais leur manœuvre réussit car avant qu'on sorte des grottes, un homme poisson déboule devant nous à toute vitesse et nous bloque le passage.

Et le fait qu'il soit venu seul ne laisse rien présager de bon sur sa puissance...



- Vous n'irez nul part !

Et sans nous laisser le temps de répondre, le voilà qui empoigne la mer pour nous envoyer un puissant courant dans les souterrains où nous sommes. Les otages et prisonniers n'étant pas équipé pour y résister, ceux-ci sont emportés par la violence du courant.

- Ramenez les par un autre chemin ! Je me charge de lui !

Sans répondre, les hommes de la sous marines équipé de SAC cessent de résister au courant et se laisse porter par celui ci pour rejoindre les prisonniers et otages afin de les faire évacuer par une autre sortie que les membres du clan Jackson mis aux arrêts se feront très certainement un plaisir de leur indiquer s'ils ne veulent pas mourir prématurément... Quant à moi, j'utilise la puissance des propulseurs de la combinaison pour me maintenir en place le temps que l'attaque cesse.

Sauf qu'elle ne cesse pas. Mais au lieu de cela, l'homme poisson décide d'user de son propre courant pour venir me foncer dessus au corps à corps, tentant d'un coup de poing puissant de briser la vitre de mon casque. Surprise pas l'attaque, j'entends le coup résonner dans ma tête avant de remarquer la fissure dans le verre qui s'en voit largement fragilisé... Encore un coup dans le genre et je suis bonne pour manger de l'air-heure... Chose que je préférerai éviter, je trouve que ça à un goût abject !

Alors le voyant préparer une nouvelle attaque et enfin débarrasser de la pression du courant sous marin, je bloque son poing dans ma paume avant qu'il ne frappe mon casque une deuxième fois et de mon autre main, doigt tendu, je le frappe d'un shigan des familles en pleine poitrine.

Surpris par la douleur, mais loin d'être mort, Habu profite que mes deux mains soient prises pour m'offrir un sourire carnassier avant de dire un simple...

- Échec et mat !

Et de frapper d'un magnifique coup de boule ma vitre qui vole alors en éclat et laisse entrer l'eau dans toute ma combinaison. Fais chier !

Prenant une grande inspiration, je me dégage d'un bond de l'homme poisson avant de fouiller dans mes poches pour récupérer l'air-heure. Sauf que je découvre avec déconvenue que je n'en ai juste pas, le courant précédant ayant dû l'emmener loin de moi. La colère me monte alors, mes yeux virant au rouge tandis que, furieuse, je fonce sur ma cible, faisant pousser mes ongles et les recouvrant de tekkai pour les planter dans le corps du poisson et le lacérer de coup tandis que mes cheveux, libérer de mon casque, se mettent à pousser de manière anormale pour venir s'enrouler autour de la gorge de ma cible qui m'envoie une lame d'eau tranchante que j'esquive de justesse mais qui érafle tout de même ma joue.

Toujours en apnée, contrôlant les battements de mon cœur pour le faire ralentir et tenir le plus longtemps possible sous l'eau malgré ma fureur, je vois alors sa tête se rapprocher vivement de mon cou dans le but de le mordre de ses crocs de monstre. Mais malgré sa rapidité d'homme poisson, mon agilité et ma vitesse d'agent du cipher pol est meilleure ! D'un geste vif, mes doigts pointues se placent au niveau de son visage et viennent se planter dans les deux yeux de l'ennemi qui se jette sur moi ! Et alors que mes doigts s'enfoncent dans son crâne, j'allonge mes ongles pour être sûre d'atteindre son cerveau et l'entraîner dans la mort.

Et celle-ci ne se fait pas attendre. Tout comme la mienne risque de venir rapidement si je ne me trouve pas de l'air rapidement ! Déjà, ma vue commence à être de plus en plus trouble tandis que je sens ma trachée se contracter tant elle cherche à inspirer. Mais je dois tenir, encore. Gardant le cadavre accroché à mes doigts, j'use de mes propulseurs pour sortir le plus vite possible de là et rejoindre la surface. Mais à peine me permettent-ils de faire trois mètres qu'ils s'éteignent soudainement par manque de carburant.

Il est assez rare que la panique me gagne mais là, je dois bien avouer que je commence à sérieusement me demander si je vais réussir à me sortir de là. Heureusement pour moi, la mission est terminée avec succès donc même si je meurs, ma carrière ne sera pas entachée, mais quand même, je préférerais être là quand mon beau Basara apprendra que sa merveilleuse sous marine est surement la division la plus compétente de la marine.

Alors pour ça, je dois nager. Avancer. Tenir. Encore un peu. Allez Alcéa. Allez !
All...

Finalement, malgré la maîtrise parfaite de mon corps, celui-ci reprend ses droits et me force à prendre une grande inspiration au milieu de l'eau alors même que je suis à la sortie de la grotte. Et mes poumons se remplissent d'eau me font un mal de chien, un mal m'empêchant soudain de continuer d'avancer. Ma main libre se porte à ma gorge, je tousse sous l'eau malgré moi tandis que des larmes sortent de mes yeux au niveau de l'eau et que mon corps tombe lentement vers le bas de la grotte.

Serait-ce la fin ?

Dans les profondeurs des grottes, une explosion retentit soudainement et son souffle parcourt alors tout le réseau sous-marin, jusqu'à venir me propulser à l'extérieur de celui-ci. A l'extérieur et dans les flancs du monstre marin à moitié mort mais sorti vainqueur de son combat contre la racaille hybride.

Un monstre qui me reconnait et, guidé par un Hector assez fier de ses prouesses combative en temps que pilote de monstre, me récupère délicatement dans sa gueule et me ramène à la surface où il me laisse tomber sur les rochers du bord de mer avant de s'y effondrer, lui même à bout de force.

La chute frappe ma cage thoracique, me brisant une côte mais m'obligeant à contracter mes poumons qui recrache alors toute leur eau avant de me permettre de prendre une grande et bruyante inspiration. Là, en proie à la douleur et à la surprise d'avoir survécu, je reste un instant allongée à regarder le ciel en profitant de quelques minutes de calme avant de libérer ma main du crâne de celui que j'ai tué et trimballer jusqu'ici.

Jetant alors le casque de mon SAC à côté de moi, je me rassoie, regardant le monstre et prenant le temps de respirer de longues minutes sans bouger. Juste le temps de me remettre de toutes ces émotions et de pouvoir retrouver mon calme olympien... De toute façon, Hector doit savoir où je suis, alors il ne devrait pas tarder à arriver...
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Les échos des profondeurs résonnent au sein du sous-marin. Ils me bercent et me font quelque peu oublier mes douleurs. Enfin, principalement elles qui sont corporelles. La combinaison de la sous-marine H.S., j’ai compté sur mes capacités et sur le monstre pour m’occuper des derniers hommes-poissons. Autant dire que ça ne s’est pas bien passé. De manière aussi décevante que prévisible, je n’ai pas fait le poids sous l’eau. Je respire uniquement encore grâce aux harpons déployés par des unités de la Marine.

Les douleurs psychologiques, en revanche, sont plus vives. La situation était critique pour moi et je ne me suis pas aperçu de l’absence d’Habu. Et… comme Hector me l’a confirmé, l’agent Amaryllis a dû lui faire face. Dans un terrain évidemment défavorable. Sans les compétences martiales de l’agent pourpre, l’issue de cette opération aurait été dramatique. La mission aurait été un succès, certes, mais cela ne m’aurait pas épargné l’échec personnel.

Devant moi se dévoile finalement l’agent Amaryllis, fraîchement extraite de la zone localisée par Hector. Le bras droit plié dans un bandage, je hoche la tête en guise de salut, tout en expirant une légère bouffée d’air. J’ignore si c’est du soulagement, de l’épuisement ou de la déception.

« Les choses ne se sont pas totalement déroulées comme prévu, mais le travail a été fait. Sans Habu ni leur repaire, la famille Jackson - et les hommes-poissons de Las Camp en général - n’ont plus aucun moyen de diriger cette île en lieu et place du Gouvernement. Et cette fois pour de bon. Félicitations, vous avez été décisive. »

La Marine doit toujours s’occuper du port, où s’opérait vraisemblablement une partie des opérations de la famille Jackson. Mais, je doute qu’il y reste grand-chose.

« Pour ma part, je dois encore m’assurer qu’il ne reste pas d’éléments véreux dans cette garnison. Cependant, mes recherches me poussent à croire que la famille Jackson avait moins des collaborateurs que des moyens de pression efficaces. Le CP4 sera satisfait de cette issue. »

Dans d’autres circonstances, j’aurais probablement préconisé un remplacement du colonel Barker. Toutefois, la conjecture à Las Camp rend difficile un jugement trop sévère. Et, franchement, je ne vois pas d’intérêts de me battre avec ça quand il a au moins l’avantage de ne pas être corrompu. C’est étrangement rare.

Le sous-marin finit par atteindre les côtes de Las Camp, où nous retrouvons la marine et Risenkaul. Un échange protocolaire s’opère dans un premier temps : situation, victimes, statut de la famille Jackson, statut des civils, conclusions préliminaires. Ensuite, le colonel Barker ainsi qu’une bonne partie de ses hommes nous quittent pour soutenir les unités déployées pour veiller sur les civils.

Face à Risenkaul, je ne peux malheureusement pas lui serrer la main - et ma position ne se prête pas réellement à ce genre de choses - mais j’incline amicalement la tête.

« Notre collaboration a été improvisée, précipitée et sincèrement très peu rationnelle. Rien de ce que je favorise. » Je laisse planer un silence, mes yeux perçants à travers mes lunettes. Puis je hausse faiblement l’épaule gauche. « Cependant, nous avons bien travaillé tous les deux et une partie de la réussite sur terre vous revient. Ce n’est pas votre trajectoire, mais vous devriez considérer la Marine. Ou la sous-marine, qui sait, maintenant que vous êtes familier avec leur équipement.»

Je me tourne vers l'agent Amaryllis, un léger sourire en coin qui s'efface rapidement. Une distance demeure entre nous et je ne me laisse pas aller à trop d'humour avec elle. Elle reste ma supérieure dans cette opération, en plus de ça.

« Quoi qu’il en soit, la réussite de l’opération est le plus important. Las Camp a été trop longtemps dirigé par la peur. A moins que vous n’ayez quelque chose à ajouter, Amaryllis, je pense que nous pouvons retourner à nos affaires. Et moi aux miennes, plus spécifiquement. Oh, et, au fait, qu’avez-vous trouvé là-dessous ? A quoi ressemblait leur repaire ? »


Dernière édition par Daewon Lee le Sam 25 Fév 2023 - 11:19, édité 1 fois
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La bataille était terminée. La guerre pour libérer Las Camp du joug de la mafia des hommes-poissons venait de prendre fin. Pendant que Laranja et Hector étaient partis chercher Amaryllis, Aquila aida certains soldats de la Marine que ce soit pour les amener se faire soigner ou débarrasser les débris et autres gravats causés par cette guerre, ou encore porter les cadavres des hommes-poissons ou autres hybrides à l'incinération qui avait lieu sur la place où il avait failli être exécuté. Mais au bout d'un moment, le Colonel Baker refit son apparition. S'asseyant sur un bloc de pierre, face à la mer, il posa ses coudes sur ses genoux poussa un immense soupir en disant :

"Je suis bien content que tu t'en sois sorti, gamin."

Aquila prit place sur un autre bloc de gravas et lui répondit :

"Ça n'a pas été de tout repos... Surtout avec nos deux gusses."

Baker se mit à rire doucement et reprit :

"C'est vrai qu'ils ne sont pas faciles à vivre... Mais bon, le boulot est fait. Ils ont accomplis leur mission. Maintenant, ça va être à moi de gérer le reste... Comme d'habitude..."

"Je ne me fais pas de soucis avec ça. Vous êtes quelqu'un de bien, Baker."

Au moment où il finissait sa phrase, le sous-marin de la division Nessy fit son apparition et sortant de l'eau et en accostant à un quai.

"Quand on parle du loup..."

"Ouais... On y voit la queue. Manquerait plus qu'Amaryllis en ait une !"

Les deux hommes se regardèrent et éclatèrent de rire. Ensuite, ils se levèrent pour rejoindre les deux membres du Gouvernement Mondial, accompagné de soldats. Là, des formules de politesse et protocolaires fut dites. Aquila était resté en retrait, car cela ne le concernait en rien. Lorsque ce fut terminé, les soldats partirent pour aider les civils et continuer à déblayer les débris. Baker s'approcha d'Aquila et lui tendit sa main.

"Merci pour ton coup de main, gamin. Prends soin de toi."

Aquila fut honoré par ce geste et serra la sienne aussi fermement que lui et lui répondit :

"Ce fut un plaisir que de combattre à vos côtés, Baker. Vous aussi, prenez soin de vous."

Puis, il partit rejoindre ses hommes pour remettre Las Camp en état.
Il ne restait qu'Amaryllis, Laranja et Aquila. Là, Laranja le remercia en lui disant que la victoire sur terre était en partie dû à ses efforts. Aquila sentit que Laranja aurait aimé le remercier plus, mais qu'il ne le pouvait pas. Sûrement du à la présence d'Amaryllis ou à ses fonctions au sein du Gouvernement Mondial.
Ensuite, Laranja se tourna vers la jeune femme et lui fit un petit discours. Pendant ce temps, Aquila regardait Amaryllis et lorsqu'il eut fini de parler, Aquila prit le relais en disant :


"Agent Amaryllis, Agent Laranja, toutes mes félicitations pour le succès de votre mission. Sur ce, je vous laisse. Portez-vous bien. Au revoir !"

Il fit un signe de tête et partit sans dire un mot. Son seul regret, ce fut qu'Amaryllis ne décrocha pas un seul mot, ni même un remerciement. Une coincée du cul comme ça, il n'en avait jamais vu. Encore plus froide qu'une porte de prison. Aquila s'éloigna et lorsqu'il arriva au bout de la rue, il ne put s'empêcher de se retourner et de dire :

"Amaryllis, tu devrais sourire de temps en temps. Tu serais plus belle. Si tu continues comme ça, tu vas finir vieille, seule et aigrie. Ça serait triste, non ? Ciao !"

Il fit un signe d'au revoir en plaçant deux doigts sur son front, et avant même qu'elle ne réagisse, il partit en courant en s'imaginant sa tête et en rigolant, en direction du navire qui l'avait amené sur l'île.

Après plusieurs minutes de marche, il arriva au quai du dit navire et monta à bord. Là, le capitaine le regarda et lui dit :

"Tient ! T'es encore là, mon gars ?! Mais putain, c'est quoi qu'il s'est passé sur cette île ? C'est de la folie ! J'te le dis comme je le pense ! Quand c'est parti en couille, tout le monde est rentré fissa au bateau. T'étais où, nom de Dieu ?"

Aquila posa une main sur une épaule du capitaine et lui répondit :

"Il vaut mieux pour vous que vous ne sachiez rien. Dites-vous juste que j'ai aidé à remettre de l'ordre dans ce merdier, ça suffira."

"Ouais... Bon, en tout cas, on part d'ici et on file vers la Nouvelle Ohara. Allez !"

C'est ainsi que la première aventure d'Aquila en dehors de son île natale, Hinu Town prit fin. En tout cas, il espérait que le fait d'avoir travaillé avec la Marine et des agent du Gouvernement Mondial allait l'aider dans sa réputation de futur chasseur de primes...
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Regardant le civil s'éloigner, j'aurai bien dit quelque chose pour le recadrer sur une autre voie que celle de devenir un idiot de chasseur de prime mais comme le narrateur précédent à décider que je serai muette, je le resterai. Et puis, de toute façon Laranja a déjà tout dit. Alors, haussant les épaules, je me tourne vers mon compère, restant droite comme un i malgré les ecchymoses qui recouvrent une bonne partie de mon corps et qui me tiraillent de toutes parts.

- C'était une grotte creusée et largement aménagée, remontant au-dessus de la surface de l'eau. Des lumières artificielles étaient installées et nous y avons trouvé les familles du clan Jackson qui seront envoyées à l'île aux esclaves, mais aussi celle des marines manipulés qui pourront alors retrouver leur vie sur Las Camp. Nous avons fait évacuer tout le monde avant de faire effondrer l'endroit, ainsi plus aucun homme poisson ne pourra profiter de cette...

Je m'arrête soudainement dans ma phrase tandis que la voix de Risenkaul arrive jusqu'à nous malgré la distance... L'écoutant attentivement, je ne réagis nullement à ses mots bien qu'enregistrant l'information avant de reprendre pour mon collègue.

- Planque. Dans tous les cas Agent Laranja, sachez que j'ai apprécié notre collaboration. Vous êtes un bon élément du Cipher Pol et soyez assuré que mon rapport le mentionnera. N'étant que de Catégorie I et du Cipher Pol 7 qui plus est, je ne suis pas certaine d'avoir le pouvoir de vous faire monter en grade mais si l'on m'interroge à ce sujet, sachez que vous aurez mon soutien... Par contre...

Me regard se détache alors de l'agent pour retourner dans la direction ou le civil a finalement disparu. Ce jeune imprudent a clairement un problème de respect et il serait de bon ton qu'il apprenne où se trouve sa place. Si il veut être reconnu pour être un protecteur de la justice, alors c'est la voie du gouvernement mondial qu'il doit choisir, et non celle d'un chasseur de primes stupide profitant de l'incompétence de la marine pour se faire de l'argent. Mais quoi qu'il choisisse, il serait de bon ton qu'il apprenne où est le véritable pouvoir dans ce monde.

- Je pense que vous serez d'accord avec moi sur le fait que le Gouvernement Mondial demandant à un simple civil de lui venir en aide dans une telle opération est tout à fait décrédibilisant. Aussi, je tiens à ce que le nom de ce jeune hurluberlu soit retiré de l'affaire. Étant directement sous les ordres de notre vénérable Médias, je n'aurai aucun mal à faire publier l'annonce de la libération de Las Camp sans y faire paraître la moindre information sur ce jeune civil. Et puisque vous devez encore restez pour mettre les choses aux clairs avec la marine, je vous laisse faire passer le mot ?
- Hm-hm. Malheureusement... je suis d'accord avec vous. Son rôle a dépassé le statut de diversion au cours de l'opération ; s'étendre sur son implication ne serait bon pour aucun parti. Pour lui non plus, d'ailleurs. Et, la famille Jackson avait sûrement des relations importantes ailleurs, nous ne voudrions pas attirer du danger sur un civil. En d'autres mots... comptez sur moi pour transmettre le message à la Marine.
- Nous sommes tout à fait d'accord. Je vous dis au revoir Agent Laranja, au plaisir de refaire une mission à vos côtés.

Je lui tends alors la main en faisant en sorte qu'il puisse la serrée de sa main valide tout en lui souriant franchement, preuve même que l'autre débile de civil disait vraiment que de la merde. En même temps, mon sourire se mérite, et lui je doute qu'il le méritait.

Et sur ces adieux, je retourne donc au sous marin où tous les membres de la sous marines s'en sortent vivant à la fin de cette opération, malgré quelques blessures pour certains.

Autant dire qu'une fois de plus, c'est une mission rondement menée.
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