Samson Oakenmace
Sexe : Homme
Race : HumainMétier : Timonier / Pécheur
Groupe : Pirate
But :
Équipement : Morgenstern (masse d'arme), équipement de base de pêche (filet, corde, harpon), sextant...
Description physique
Décrivez votre personnage, sa taille, sa masse, sa musculature (ou son absence), ses tics de comportement, sa façon de parler, de marcher... Soyez créatifs, il y a toujours à dire sur la manière d’être de quelqu’un !
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]
Description psychologique
Décrivez les traits de caractères forts de votre personnage : que pense-t-il face à un adversaire ? Comment voit-il le monde ? Qu’aime-t-il dans sa vie, que n’aime-t-il pas, que ne supporte-t-il pas ?
[Comptez une quinzaine de lignes minimum.]
Biographie
Notre protagoniste n’a aucun souvenir remontant avant ses 7 ans. L’antre de sa mémoire regorge t-il de souvenirs dont personnes ne voudrait se souvenir ? Est-il destiné à un avenir radieux et mirobolant ? Personne ne le sait, mais aujourd’hui, il est temps de vous conter l’histoire de l’étrangeté qu’est l’histoire de [prénom].
C’est moi. Je sais, je parle à la troisième personne pour me présenter, plutôt snob, mais c’est pour rendre le tout plus mystérieux. C’est toujours cool d’avoir un narrateur extérieur à l’histoire avec une voix suave, mielleuse avec la bonne dose de glucose. Vous m’entendrez pas souvent, juré. Mais il s’agit de mon histoire et si quelqu’un est à même de bien la raconter, on peut dire que c’est pas moi. Je sais ce que vous allez dire, je me souviens pas de quelques années de ma vie ; et je vous répondrais : « Peu importe, je sais pas ce qui s’est passé et vous non plus ».
Ce qui importe, c’est ce qui m’est arrivé lorsque j’avais 7 ans donc… on reprend.
Trouvé sur la rive d’une plage, nu, grelottant et asséché par l’eau glacé de la mer en ce jour d’hiver, la vue d’un éclat scintillant de lumière, intense comme un soleil d’été à son zénith constitue le premier souvenir du jeune garçon alors attaqué de toute part par la sécheresse et le froid. Une chaleur agréable et apaisante.
« Hé oh ? Ça va ? » qu’il entendit d’une voix enfantine.
Ça avait l’air d’aller tocarde ? Non mais c’est vrai quoi, les questions à deux balles ça va deux secondes. Pardon, je reprends.
« S..oo. Soif.. J’.. J’ai soif. »
Bon vous connaissez le tralala habituel, j’avais soif, j’avais froid, j’étais nu et à deux doigt de la mort, triste à souhait, on peut zapper.
Le jeune garçon faisait montre d’une timidité sans pareil face aux adultes lui posant des questions sur ses origines, après tout pourquoi était-il en mer par temps pareil. Certains insulaires face à la peur que je sois le bâtard d’un pirate ou même d’un noble proposait mon exil en mer, donc ma mort. Peu se sont montré attentionné envers le garçon. Bien sûr, on lui avait donné de quoi se vêtir dans ce froid à réveiller les morts ainsi que de quoi se nourrir mais là n’était pas le problème. Un petit garçon, déboussolé, craintif et chétif face à une horde d’adultes, criant, tous aux regards lancinants mais accusateur. Qu’avait-il fait ? Je répète, qu’est-ce que je leur avais fait à cette bande de #&/.?#*/*#.
Les seuls qui osait prendre ma « défense » étaient ceux ayant peur des représailles de la part de pirates si malheur m’arrivait, ils y voyaient même l’occasion d’obtenir des richesses. Enfin bon, pas glorieux des deux côtés.
La petite fille qui avait trouvé le jeune naufragé, elle, se contentait de sourire. Comme si en souriant, tous les problèmes n’en était plus vraiment. Bien entendu, c’était faux, mais cela semblait fonctionner sur le jeune garçon qui bientôt n’entendit plus les fracas assourdissant des beuglements que les adultes provoquaient. Il ne voyait plus que cette jeune fille, qui lui souriait.
D’un pas lourd et décidé, un officier de la marine arriva en mettant un terme au brouhaha général qui avait lieu sur une place publique. Fixant le jeune garçon d’un air noble, assez pour qu’on puisse comprendre sans son uniforme quelle voie il avait choisi. Il s’avança vers lui et le souleva. Le garçon ne se débattait pas mais la jeune fille, elle, sortit ses petits poings de ses poches pour se mettre en position de garde.
« Lâchez-le. Vous zavez pas honte ». Sa langue avait fourché, ce qui ne manqua pas de faire rire les habitants de l’île tout autour ainsi que l’officier. Rouge de honte mais décidée, elle se précipita, poings levés vers le soldat afin de libérer le jeune naufragé. L’officier sans grande peine esquiva d’un pas de côté puis l’attrapa par la jambe, la suspendant dans les airs comme du bétail.
« Allez, je t’embarque aussi, ton grand-père va se tordre de rire ».
« Rémy, qu’est-ce que vous allez faire du petit ?! »
« C’est un danger, les pirates pullulent et nous pillent, les nobles nous tiendrait responsable dans tous les cas, qu’il parte ! »
« Oui, c’est vrai, et puis si c’était un... »
« Tais-toi, tu sais bien qu’on a pas le droit d’en parler »
Et s’en suivi des dizaines de phrases proclamant un danger que je n’incarnais sûrement pas. Mes larmes coulèrent alors que j’étais en apesanteur, tenant sur l’épaule de l’officier de la marine.
Plutôt que d’avoir le courage de me tuer, ils préféraient m’abandonner à un sort, bien plus tragique que la mort, la solitude.
Mais mes larmes n’étaient pas la conséquence des paroles de tous ces idiots. C’était la réponse du soldat qui avait provoqué cette réaction.
« Ce garçon, personne, je dis bien personne ne l’enverra ou que ce soit ! Il mangera, dormira, pleurera et chiera sur cette île tant qu’il le voudra. »
Tout à coup, un héros apparu dans les yeux du petit garçon émerveillé par la force des paroles d’un homme, seul face à la foule. Un évènement qui pour sûr, allait changer la vie de notre protagoniste.
Ne sachant pas d’où il venait, ni où aller, c’est fidèle à ses paroles que l’officier l’emmena à l’orphelinat. Ce n’était pas grand mais il y faisait bon vivre. Les enfants pommés comme lui et les adultes étaient gentils et il voyait souvent cette jeune fille à l’école ; Dacia, la fille au sourire. Étonnant le nombre d’enfants étant présents et ayant une histoire plus ou moins similaire ; tous étaient destinées à partir apparemment, moi y compris mais personne ne savait où ; les promesses d’un endroit meilleur étaient balayées par les semaines qui passaient avec la fille au sourire.
Plusieurs semaines s’écoulèrent ainsi et le petit garçon commençait à s’ouvrir, à rigoler, à courir, à jouer, à faire des bêtises, à vivre comme un enfant de son âge dit plus simplement. Accompagné de Dacia, sa nouvelle amie, il voyait souvent l’officier pour qui tous les deux vouait désormais une admiration sans faille. Le petit garçon dont les yeux pétillaient à chaque fois plus que la fois précédente buvaient les paroles du marin tandis que la jeune fille, elle, cachait cette admiration sous des provocations. Les deux enfants dessinaient leur avenirs de soldats sur des feuilles, entendirent le cor des marines retentir à travers leurs imitations à la bouche et rêvaient toujours plus à mesure d’imaginer à quel point cette étendue d’eau qu’on appelait « l’Océan », pouvait regorger de mystères, de pirates et de trésor.
Il s’était également accoutumer à quelques kilomètres des côtes sur un bateau de pêche avec Dacia et son grand-père, c’était rude mais pas plus que de ressentir ce qu’il avait ressenti lors de son arrivée sur l’île.
« Dire que tu viens de l’Océan » dit Dacia.
« N’importe quoi. Je viens sûrement d’une autre île qui doit ressembler à ici »
« Tu t’es jamais dit que t’étais p’tet un marin avant ? P’tet même un pirate ? »
« Moi ? Un pirate ? Impossible… Ça se trouve que j’avais des hommes sous mon commandement hahahahaha »
« T’as bien raison, un pleurnichard comme toi pourra jamais être un pirate Dididididi »
« Héé ! »
Le petit garçon couru après Dacia qui riait toujours plus fort. A chaque fois, le garçon se sentait un peu plus chez lui, qu’importe s’il n’avait pas de parents, ce n’était pas le seul à l’orphelinat. Qu’importe s’il n’avait pas de grand frère, il avait mieux, un héros. Qu’importe s’il n’avait pas de maison, il avait une amie avec qui partager son rêve le plus cher : devenir un héros à son tour.
« Et si on partait d’ici grand-père, c’est vrai il fait tout le temps froid »
« Haha, peut-être qu’un jour vous quitterez cette île de malheur, je l’espère, mais d’abord apprenez à survivre et écoutez mes leçons de pêches garnements »
« C’est vrai monsieur ? Un jour on ira au-delà du grand pont ? »
« Oui oui petit » son ton n’était manifestement pas enjoué mais cela suffisait au petit garçon qui ne tardera bientôt pas à se retrouver encore une fois, victime d’un naufrage.
Effectivement, c’était sans compter sur l’amère réalité qui jalousant le rêve, vint balayer tout espoir. Le petit naufragé eut deux révélations la semaine qui suivie. Premièrement, ce n’était pas un héros et deuxièmement, personne ne l’était.
L’heure n’est plus à la plaisanterie, car ici il est question de leçon de vie. Une fois rentré d’une expédition de pêche habituelle, on s’était rendu à la maison du vieux de Dacia. Mais devant, une foule de personnes nous empêchait même d’apercevoir le petit porche délabré qui servait d’entrée. Une flopée de pas moins d’une douzaine de soldats sans compter d’autres personnes armés avec un uniforme différent et les habitants de l’île, friand des histoires ne les concernant pas.
Alors à une dizaine de mètre de l’entrée, j’ai compris que c’était moi, la cause de tout ce raffut. Je me suis naïvement retourné en direction du vieux qui à son regard connaissait déjà les retors et l’issue de boucan.
« C’est lui le gamin ? Alors comme ça il est pas mort ! » s’exclama un garde.
Mon instinct m’avait ordonné de courir dans la direction opposée, je savais que si je me laissais faire, je souffrirais, j’en étais persuadé de tout mon être mais à peine ai-je eu le temps de penser à m’échapper que Dacia m’attrapa la main en courant pour fuir.
Entraîné par sa course effréné, j’essayais de lui adresser la parole, tout ce que je reçu en retour ne fut pas la neige qui se posa sur mon visage avant de fondre mes ses larmes qui emportées par le vent venaient inonder mon visage.
« Je crois que c’est le moment de traverser l’Océan le pleurnichard » qu’elle disait alors qu’une meute de chien et de gardes armés nous poursuivaient.
« Oui ! »
Juste devant, l’officier, notre héros nous faisait face, à ce moment-là, le soulagement ressenti était tel qu’on aurait pu continuer à pleurer pendant encore des heures sans jamais s’arrêter. Mais alors à deux mètres de lui, on avait comprit qu’il n’était pas là pour nous aider. Son expression qui à l’habituel était soulageante et chaleureuse était ce jour-là, grave et menaçante. Il attrapa par la gorge Dacia me manquant de peu simplement parce qu’elle m’avait poussée.
« Viens ici et je la relâche petit »
Elle mordit alors l’officier criant de douleur avant de dire :
« Pars vite, ils vont rien me faire à moi » tout en toussant.
« On se retrouve en mer Dididididi »
Convaincu mais surtout satisfait par ses dires, je me suis enfui sans qu’on puisse me rattraper en courant sans m’arrêter sous un temps froid et glacial, pensant lors de mon arrivée sur la petite embarcation que mes poumons s’étaient enflammés. Je ne sais pas si c’était le fruit d’un miracle mais j’ai pu échapper à ces ravisseurs qui tiraient depuis la côte sous un épais brouillard, passant sous l’une des arches de la gigantesque édifice en construction, ayant comme une impression de déjà vu.
C’est plusieurs années plus tard, en cet an 1628 que je vous conte mon histoire dans ce bar miteux, à vous, pirates de pacotilles, mercenaires sans le sou, ivrognes sentant le fumier. Croyez-moi ou non, j’ai échappé, seul à cet enfer qu’on appelle Tequila Wolf et son satané chantier des huit ponts.
« HAHHAHAHAHAHAH, sacré Samson, encore cette histoire foireuse, et elle est où ta petite copine ? »
« Mon p’tit, t’es soit un sacré menteur, soit un sacré lâche hahahaha »
Voyant tout le monde s’esclaffer à n’en plus pouvoir, j’ai donné un direct à l’enfoiré qui avait prononcé ses mots, initiant une bagarre générale ou la douleur des bleus et des coups me permettait d’oublier celle avec laquelle je vivais constamment.
A la fin de la bagarre, Samson buvant son verre dans le bar, avachi sur le comptoir, repense à Dacia et ses yeux vitreux prirent une flambeur étonnante, surprenant les deux trois pélos encore conscient. Notre petit naufragé, n’était plus si petit que cela. Il prit la parole sans s’adresser réellement à quelqu’un, verre à la main et filet de sang tombant à moitié dans son verre.
« Tu vois Dacia, finalement, le pleurnichard que je suis est bel bien un pirate. J’ai hâte de revoir ces rayons d’autrefois si apaisant, je n’ai pas revu le soleil depuis mon enfance après tout. »
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Bonne question
- Êtes-vous majeur ? Oui
- Vous aimez / n'aimez pas : J'aime les escargots (je les mange pas) et j'aime pas l'été
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Big Mom, Garp, God Usopp...
- Vous vous définiriez comme : Fort agréable pour les yeux d'autrui
- Vous faites du RP depuis : Activement pendant 3 ans je dirais mais ça remonte à 2017-2018
- Vos disponibilités (approximatives) : Aucune idée, aussi souvent que je pourrais ^^
- Comment avez-vous connu le forum ? Découverte du forum y'a déjà quelques années
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