Lieutenant-colonel ! Ils prennent la fuite vers le Cimetière d'Épaves !
Oui, je vois ça… Je siffle entre mes dents.
Que fait-on ?
Quelle question… C’est pas parce qu’ils vont se planquer au milieu de quelques morceaux de bateaux grouillant de racaille que ça va nous faire peur. On les poursuit. Jusqu’au bout du monde s’il le faut.
Je peste intérieurement. Forcément, il fallait qu’ils se dirigent vers ce cloaque abandonné par la loi. Dernier espoir pour des pirates qui se sont retrouvés dos au mur ? Sans doute. Le Lieutenant-colonel Macallan parlait de Zaun comme d’un trou puant qui mériterait de se faire raser par un Buster Call, et j’exprimais un peu plus de retenue que lui à ce sujet. Mais en ce qui concerne le Cimetière d'Épaves… La seule chose qui me fait ne pas considérer pareille option est mon respect pour la vie quelle qu’elle soit. De toute manière, je doute que l’amirauté ordonnerait une réponse militaire aussi importante, et il ne faut pas se mentir aussi onéreuse, pour une menace aussi insignifiante. Quelques laissés pour compte dans cet endroit que les courants marins eux-mêmes ont choisi pour être la poubelle de South Blue.
Comme nous avons dû effectuer une manœuvre et que les pirates, eux, avaient dès le départ un vent de poupe, ils parviennent à sécuriser une bonne longueur d'avance et à accoster avant nous sur l'île de brics et de brocs.
On fait comme d’habitude, soldats. Accostez doucement, selon la procédure et en respectant le code maritime. Je vous rappelle que que l’article R*351-1, art. 10 stipule que nous avons l’obligation d’amarrer aux organes d’amarrages prévus à cet effet ! C’est pas parce qu’on est chez des délinquants qu’on doit ignorer le protocole et se comporter comme des rustres ! Je leur lance en m’avançant vers la proue du navire. Je commence alors à fléchir mes genoux, et à étirer les muscles de mes jambes. Et puis, en un instant, je suis dans les airs.
Putain ! C’était quoi, ça ? Il est toujours comme ça ? S’écrie un soldat, qui doit retenir sa casquette sur la tête pour l’empêcher de s’envoler suite à l’onde de choc et au tremblement causé par mon décollage.
Hyper raide par rapport au règlement, ou à partir du bateau en volant ?
Euh… Oui ?
Oh, vous vous y ferez… Le Lieutenant-colonel aime bien foncer dans le tas tout seul… Il aime bien quand les regards sont braqués sur lui !
J’avale la distance qui nous sépare du navire pirate à grande vitesse en me servant de mon Kamisori, la technique de déplacement ultime du Rokushiki. Alors que j’arrive près du ponton où les pirates sont en train de débarquer à la hâte je plonge en piqué et leur bloque le chemin, empêchant toute fuite. Le bois du navire passerelle sur lequel j’atterris craque sous l’impact et se lézarde dans toute sa largeur.
Vous êtes conscient que le refus d’obtempérer sera retenu contre vous et aggravera votre cas ? Je me relève, retirant ma jambe encastrée, époussetant et défroissant mon uniforme. A la vue des médailles lustrées et impeccablement alignées sur mon poitrail ainsi que des barrettes sur ma chemise, le pirate le plus proche de moi blêmit. Je vais me répéter une dernière fois. Je suis Lieutenant-colonel Raines, du G-3. Vous êtes en arrestation pour piraterie et refus d’obtempérer, du coup. Rendez-vous sans opposer de résistance et je n’aurai pas à employer la manière forte.
Un autre pirate recule. Je les entend chuchoter mon nom, les voit s’échanger des regards et puis à nouveau me fixer. J’esquisse intérieurement un sourire. Cela fait plusieurs bateaux pirates que j’attaque, plusieurs équipages que j’appréhende… Tous réagissent à mon nom, qui semble s’être répandu sur les quatre mers bleues comme une traînée de poudre suite à mes dernières missions. Pourtant, peu d’entre eux acceptent de se rendre sans se battre. Est-ce qu’avoir un dernier baroud d’honneur est devenu une mode chez les forbans ? Il semblerait. Un des pirates, à la fois plus téméraire et inconscient que ces congénères, se jette sur moi, le sabre en avant.
Je le désarme en un instant d’une frappe dans le poignet. Ses os craquent sous l’impact de mon poing. Je le frappe ensuite à la gorge, et le balaye d’un puissant coup de pied circulaire dans la cheville. L’enchaînement est rapide, net et précis, comme moi, et le pirate s’effondre.
Un choix peu judicieux. Mais je le respecte. Je disparais en utilisant un Soru. Un autre pirate tombe en un instant. Puis un autre. Et un troisième. Ils n’ont le temps que de voir un flash blanc et bleu marine devant leurs yeux, avant de sentir les os qui se brisent sous mes coups de poings, pareils à des coups de marteaux.
L’affrontement est complètement à sens unique, et ne dure que quelques minutes. A peine ce qu’il faut de temps à mon navire et à mes hommes pour me rejoindre… Et me retrouver debout, au milieu d’une véritable marée de corps de pirates gisant au sol, tous inconscients…
Oui, je vois ça… Je siffle entre mes dents.
Que fait-on ?
Quelle question… C’est pas parce qu’ils vont se planquer au milieu de quelques morceaux de bateaux grouillant de racaille que ça va nous faire peur. On les poursuit. Jusqu’au bout du monde s’il le faut.
Je peste intérieurement. Forcément, il fallait qu’ils se dirigent vers ce cloaque abandonné par la loi. Dernier espoir pour des pirates qui se sont retrouvés dos au mur ? Sans doute. Le Lieutenant-colonel Macallan parlait de Zaun comme d’un trou puant qui mériterait de se faire raser par un Buster Call, et j’exprimais un peu plus de retenue que lui à ce sujet. Mais en ce qui concerne le Cimetière d'Épaves… La seule chose qui me fait ne pas considérer pareille option est mon respect pour la vie quelle qu’elle soit. De toute manière, je doute que l’amirauté ordonnerait une réponse militaire aussi importante, et il ne faut pas se mentir aussi onéreuse, pour une menace aussi insignifiante. Quelques laissés pour compte dans cet endroit que les courants marins eux-mêmes ont choisi pour être la poubelle de South Blue.
Comme nous avons dû effectuer une manœuvre et que les pirates, eux, avaient dès le départ un vent de poupe, ils parviennent à sécuriser une bonne longueur d'avance et à accoster avant nous sur l'île de brics et de brocs.
On fait comme d’habitude, soldats. Accostez doucement, selon la procédure et en respectant le code maritime. Je vous rappelle que que l’article R*351-1, art. 10 stipule que nous avons l’obligation d’amarrer aux organes d’amarrages prévus à cet effet ! C’est pas parce qu’on est chez des délinquants qu’on doit ignorer le protocole et se comporter comme des rustres ! Je leur lance en m’avançant vers la proue du navire. Je commence alors à fléchir mes genoux, et à étirer les muscles de mes jambes. Et puis, en un instant, je suis dans les airs.
Putain ! C’était quoi, ça ? Il est toujours comme ça ? S’écrie un soldat, qui doit retenir sa casquette sur la tête pour l’empêcher de s’envoler suite à l’onde de choc et au tremblement causé par mon décollage.
Hyper raide par rapport au règlement, ou à partir du bateau en volant ?
Euh… Oui ?
Oh, vous vous y ferez… Le Lieutenant-colonel aime bien foncer dans le tas tout seul… Il aime bien quand les regards sont braqués sur lui !
J’avale la distance qui nous sépare du navire pirate à grande vitesse en me servant de mon Kamisori, la technique de déplacement ultime du Rokushiki. Alors que j’arrive près du ponton où les pirates sont en train de débarquer à la hâte je plonge en piqué et leur bloque le chemin, empêchant toute fuite. Le bois du navire passerelle sur lequel j’atterris craque sous l’impact et se lézarde dans toute sa largeur.
Vous êtes conscient que le refus d’obtempérer sera retenu contre vous et aggravera votre cas ? Je me relève, retirant ma jambe encastrée, époussetant et défroissant mon uniforme. A la vue des médailles lustrées et impeccablement alignées sur mon poitrail ainsi que des barrettes sur ma chemise, le pirate le plus proche de moi blêmit. Je vais me répéter une dernière fois. Je suis Lieutenant-colonel Raines, du G-3. Vous êtes en arrestation pour piraterie et refus d’obtempérer, du coup. Rendez-vous sans opposer de résistance et je n’aurai pas à employer la manière forte.
Un autre pirate recule. Je les entend chuchoter mon nom, les voit s’échanger des regards et puis à nouveau me fixer. J’esquisse intérieurement un sourire. Cela fait plusieurs bateaux pirates que j’attaque, plusieurs équipages que j’appréhende… Tous réagissent à mon nom, qui semble s’être répandu sur les quatre mers bleues comme une traînée de poudre suite à mes dernières missions. Pourtant, peu d’entre eux acceptent de se rendre sans se battre. Est-ce qu’avoir un dernier baroud d’honneur est devenu une mode chez les forbans ? Il semblerait. Un des pirates, à la fois plus téméraire et inconscient que ces congénères, se jette sur moi, le sabre en avant.
Je le désarme en un instant d’une frappe dans le poignet. Ses os craquent sous l’impact de mon poing. Je le frappe ensuite à la gorge, et le balaye d’un puissant coup de pied circulaire dans la cheville. L’enchaînement est rapide, net et précis, comme moi, et le pirate s’effondre.
Un choix peu judicieux. Mais je le respecte. Je disparais en utilisant un Soru. Un autre pirate tombe en un instant. Puis un autre. Et un troisième. Ils n’ont le temps que de voir un flash blanc et bleu marine devant leurs yeux, avant de sentir les os qui se brisent sous mes coups de poings, pareils à des coups de marteaux.
L’affrontement est complètement à sens unique, et ne dure que quelques minutes. A peine ce qu’il faut de temps à mon navire et à mes hommes pour me rejoindre… Et me retrouver debout, au milieu d’une véritable marée de corps de pirates gisant au sol, tous inconscients…
Dernière édition par Alex Raines le Mer 31 Aoû 2022 - 11:34, édité 1 fois