Un monde paisible.
Une plage de sable fin, bordée de cocotier, bercé par le seul bruit des vagues qui vont et viennent au rythme de la houle. La quiétude. Depuis combien de temps ne l'ai-je pas ressenti ? Là, allongée sur dans ce paysage paradisiaque, je me sens enfin bien, en paix.
Une plage de sable fin, bordée de cocotier, bercé par le seul bruit des vagues qui vont et viennent au rythme de la houle. La quiétude. Depuis combien de temps ne l'ai-je pas ressenti ? Là, allongée sur dans ce paysage paradisiaque, je me sens enfin bien, en paix.
*****
- Rah, Izya ! Un médecin ! On a besoin d'un médecin ici !
- Je suis là. Oh Bordel.
- Vous devez la sauver ! Vite ! Elle perd trop de sang !
- Je... Je vais faire au mieux mais.
- Y'a pas de mais ! Faites le ! Elle est forte ! C'est pas un bras et une aile en moins qui vont la tuer !
- Y'a pas que le bras gamin ! Tu vois pas qu'elle a été touchée au torse ?!
- Rah putain ! Et Red, il est où Red ?!
Ailleurs, de toute évidence.
*****
C'est drôle comme le temps ici est étrange. J'ai l'impression que ça fait plusieurs jours que je suis là, seule, à attendre paresseusement que le temps passe. Et pourtant, je ne m'ennuie pas plus que ça. Pire, au fond je n'ai pas envie d'en partir.
Pourtant, a plusieurs reprise j'ai sentis mes pensées divaguer. Des noms comme Alfred, Alina, Tahar, Malia me viennent régulièrement en tête, mais à chaque fois que cela arrive, je ressens de l'agacement monter en moi. Alors d'un geste, je chasse ses pensées pour me concentrer dans le bleu de la mer, me perdre dans le mouvement hypnotique des vagues qui vont et viennent à un rythme lent.
Jusqu'à m'endormir encore, paisiblement.
Telle est mon quotidien dans ce monde : ouvrir les yeux, marcher sur la plage, mettre les pieds dans l'eau, nager, et puis lézarder au soleil et dormir.
Dans ce monde ou je n'ai ni faim, ni soif, ni mal, je me sens aussi tranquille qu'inutile. Mais est-ce un problème ? Non, c'est un soulagement.
Dans ce monde, la solitude me sied.
Pourtant, a plusieurs reprise j'ai sentis mes pensées divaguer. Des noms comme Alfred, Alina, Tahar, Malia me viennent régulièrement en tête, mais à chaque fois que cela arrive, je ressens de l'agacement monter en moi. Alors d'un geste, je chasse ses pensées pour me concentrer dans le bleu de la mer, me perdre dans le mouvement hypnotique des vagues qui vont et viennent à un rythme lent.
Jusqu'à m'endormir encore, paisiblement.
Telle est mon quotidien dans ce monde : ouvrir les yeux, marcher sur la plage, mettre les pieds dans l'eau, nager, et puis lézarder au soleil et dormir.
Dans ce monde ou je n'ai ni faim, ni soif, ni mal, je me sens aussi tranquille qu'inutile. Mais est-ce un problème ? Non, c'est un soulagement.
Dans ce monde, la solitude me sied.
*****
- Alors ?! Comment elle va ?
- C'est la merde, vraiment.
- Mais elle est vivante encore non ? Il y a des bateaux venant d'Armada qui arrive, et l'abbé est dessus ! Alors fau juste la faire tenir jusque là !
- Facile à dire. On ne peut même pas cautériser ses plaies pour arrêter les saignements.
- Quoi ?! Mais pourquoi ?!
- Parce que son corps refuse de brûler !
- Ah putain c'est vrai... Alors congelez là !
- Pas sur que ça marche...
- Alors trouvez une autre idée ! Mais sauvez là !
*****
Je me laisse flotter sur la mer, regardant le ciel et les quelques nuages blancs qui y flottent. Celui ci, à droite, ressemble un peu à un chat, là, plus haut, on pourrait croire un dragon. Et puis en dessus il y a celui là qui semble être un bateau.
Et il y a celui de gauche.
Un chapeau.
Et a peine cette idée de traverse que je me sens couler, entrainer vers le fond de la mer sans même pouvoir bouger. Est ce que cela me fait peur ? Est ce que j'ai envie de me débattre ? Non. Non mon esprit est accaparé par ce chapeau tandis qu'un mélange d'émotions viennent briser la paix que je ressens et que je me mets à haïr, haïr plus que tout ce putain de chapeau rouge.
Et il y a celui de gauche.
Un chapeau.
Et a peine cette idée de traverse que je me sens couler, entrainer vers le fond de la mer sans même pouvoir bouger. Est ce que cela me fait peur ? Est ce que j'ai envie de me débattre ? Non. Non mon esprit est accaparé par ce chapeau tandis qu'un mélange d'émotions viennent briser la paix que je ressens et que je me mets à haïr, haïr plus que tout ce putain de chapeau rouge.
Et tout devient froid. Froid comme la mort et dur comme la glace. Mes yeux s'ouvrent un instant, mais je ne vois rien mis à part du blanc. Encore et toujours ce putain de blanc dans ce putain de glaçon et cette putain de douleur qui m'empêche de bouger. Là, consciente, je me souviens : Teach, Kid, l'attaque, les lasers, la douleur, le sang.
Red.
Dans un ultime effort, je déploie mon haki et le sens, là bas, loin. Vivant.
Alors, sur mon visage bleui par le froid, un sourire se dessine. Il est vivant.
Il est vivant.
J'ai accompli ma mission hein ? J'ai fais ma promesse.
Je peux partir maintenant.
Mes yeux se referment tandis que ma conscience disparait une nouvelle fois dans les limbes de la mort.
Mais est-ce vraiment elle ?
- Izya... Izya réveille toi.
Lentement, j'ouvre les yeux tandis que le soleil est déjà haut dans le ciel sur cette plage féérique. Et alors que je les ouvre, je vois un visage penché au dessus du miens. Un visage que je n'ai plus vu depuis des années. Depuis mon départ de chez moi, sur South Blue.
- Papa...? PAPA !
Alors que je dormais la tête sur ses jambes, je me redresse vivement et me jettes dans ses bras, l'enlaçant avec force tout en ne pouvant retenir des larmes de joie à le revoir, être près de lui, là, maintenant.
- Oh papa, je suis tellement désolée. Je n'aurai jamais du...
- Tu n'aurais jamais du quoi ? Partir vivre ta vie ? Devenir celle que tu es ? Une légende connue dans le monde entier qui possède la force de changer le monde ? Non, tu n'as pas à t'excuser pour cela. C'est moi qui suit désolé de ne pas t'avoir suivie.
- Mais je regrette ! Si tu savais comme je regrette ! Si je n'avais pas été aussi... Aussi jeune et perdue alors... Je sais que j'aurai été heureuse à vos côtés ! J'aurai du rester vivre avec Maman et toi pour toujours, tout aurait été tellement plus simple !
- Allons Izya, tu y crois vraiment à ça ?
- Oui ?
Non. Non, je sais que j'aimerai m'en convaincre mais un jour ou l'autre l'océan m'aurait appelé à lui pour vivre autre chose qu'une vie tranquille. Parce que malgré tout ce que je dis, je ne supporte pas de rester là, inutile, vivotant sans but, attendant seulement que le temps passe. Je ne le supporte pas même si... Même si ça fait tellement, tellement moins mal.
- Je le sais quand tu me mens petite ange.
Il appuie sur mon nez, comme lorsqu'il me reprenait gentiment autrefois. Alors honteuse je baisse les yeux tout en me lovant dans ses bras.
- De toute façon, maintenant, ça n'a plus d'importance non ? Si tu es là et que j'y suis aussi, c'est que je suis morte.
- Tu crois ? Oui. Tu as peut être raison.
- J'ai toujours raison.
Je le sens rire légèrement tandis que sa main caresse tendrement mes cheveux. Et pendant un long moment nous restons là, silencieux, profitant simplement de la présence de l'autre. Parce que c'est finalement tout ce qui importe, être avec une personne qu'on aime. Qu'on aime plus que tout.
Comme pour le chapeau, cette pensée me fait mal. Dans ma poitrine, j'ai l'impression que mon cœur se brise, comme du verre, déversant avec lui un flot de rage, de haine, de jalousie, de rancœur, de douleur... Et s'en même m'en rendre compte, dans les bras de l'homme qui m'a élevée, mon corps change, se recouvrant d'écaille, de pointes... Répondant instinctivement à la rage qui m'habite.
- Izya...
La voix de Géralt Sélindé me sort de ma frénésie et l'instant d'après me revoilà ange sur cette plage, le souffle encore court de mon accès de fureur et la peur se lisant dans mon regard.
- Est-ce que tu veux... m'en parler ?
Je baisse la tête, honteuse. Qu'y a-t-il a en dire ? Beaucoup de chose sans doute. Beaucoup de chose que je n'accepte pas, que je me tue encore et encore à enfouir en moi mais... Maintenant que je suis morte, est-ce vraiment la peine de continuer ? La lutte n'est-elle pas terminée ?
- Je... Je ne suis pas ce que j'aimerai. Je... J'ai toujours tout fait pour... avancer. Essayer d'être juste, de faire au mieux. pour autant, je vois mes erreurs, énormes, et irrattrapables. Je vois tous ces gens que j'ai blessé, déçu, ou même tué. Je... Je n'ai jamais voulu être comme ça ! Moi tout ce que je voulais c'est savoir pourquoi on m'avait abandonné, et pouvoir réaliser mon rêve d'enfant avec l'homme que j'aime ! Que j'aimais...
Mais aujourd'hui... Aujourd'hui je ne me reconnais plus. Je ne suis rien de ce que je voulais, rien de ce que je veux ! Et... et mon cœur, ces sentiments...
Ça m'a fait tellement, tellement mal. Et quand j'y pense, ça fait deux fois que mon amour est ainsi rejeté. Alors pourquoi ? Pourquoi mon cœur me fait ça ? Pourquoi ça devait être si dur ? Pourquoi était-ce si douloureux ?!
Je... Je voulais juste... Être heureuse. Juste ça. Et au lieu de ça je suis devenue un monstre triste, blessé et remplis de rancœur et de haine. et malgré tous mes efforts pour taire tous ces sentiments, je les sens qui me dévorent encore et encore.
Mais c'est fini maintenant hein ?
Maintenant on va pouvoir rester ensemble et oublier tout le reste, n'est ce pas ?
Larmoyante, je tourne la tête vers le visage rassurant de mon père qui prend mon visage dans ses mains. Et alors que ses lèvres s'agitent dans un airs réconfortant, ses mots n'atteignent pas mes oreilles.
- Tu as dis quoi ?
Une nouvelle fois, ses lèvres s'agitent alors qu'aucun son n'en sort. Mais ce n'est pas le seul problème. La chaleur des mains posées sur mon visage diminue, jusqu'à ce que je ne la ressente plus. Tout comme le ne ressens plus ces grains de sables sous mon corps.
- Qu'est ce qu'il se passe ?! Papa !
Le paysage semble se voiler sous mes yeux, et lorsque je regarde mes mains, seules elles sont nettes. Hormis moi, tout semble s'effacer sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit.
Non.
Je ne veux pas.
Laissez moi !
Papa, s'il te plait ! Reste avec moi ! Retiens moi !
- Papa ! PAPA !
Et je hurle, je hurle alors que je suis aspirée loin de se monde et que soudainement...
La réalité revient.Lentement, j'ouvre les yeux tandis que le soleil est déjà haut dans le ciel sur cette plage féérique. Et alors que je les ouvre, je vois un visage penché au dessus du miens. Un visage que je n'ai plus vu depuis des années. Depuis mon départ de chez moi, sur South Blue.
- Papa...? PAPA !
Alors que je dormais la tête sur ses jambes, je me redresse vivement et me jettes dans ses bras, l'enlaçant avec force tout en ne pouvant retenir des larmes de joie à le revoir, être près de lui, là, maintenant.
- Oh papa, je suis tellement désolée. Je n'aurai jamais du...
- Tu n'aurais jamais du quoi ? Partir vivre ta vie ? Devenir celle que tu es ? Une légende connue dans le monde entier qui possède la force de changer le monde ? Non, tu n'as pas à t'excuser pour cela. C'est moi qui suit désolé de ne pas t'avoir suivie.
- Mais je regrette ! Si tu savais comme je regrette ! Si je n'avais pas été aussi... Aussi jeune et perdue alors... Je sais que j'aurai été heureuse à vos côtés ! J'aurai du rester vivre avec Maman et toi pour toujours, tout aurait été tellement plus simple !
- Allons Izya, tu y crois vraiment à ça ?
- Oui ?
Non. Non, je sais que j'aimerai m'en convaincre mais un jour ou l'autre l'océan m'aurait appelé à lui pour vivre autre chose qu'une vie tranquille. Parce que malgré tout ce que je dis, je ne supporte pas de rester là, inutile, vivotant sans but, attendant seulement que le temps passe. Je ne le supporte pas même si... Même si ça fait tellement, tellement moins mal.
- Je le sais quand tu me mens petite ange.
Il appuie sur mon nez, comme lorsqu'il me reprenait gentiment autrefois. Alors honteuse je baisse les yeux tout en me lovant dans ses bras.
- De toute façon, maintenant, ça n'a plus d'importance non ? Si tu es là et que j'y suis aussi, c'est que je suis morte.
- Tu crois ? Oui. Tu as peut être raison.
- J'ai toujours raison.
Je le sens rire légèrement tandis que sa main caresse tendrement mes cheveux. Et pendant un long moment nous restons là, silencieux, profitant simplement de la présence de l'autre. Parce que c'est finalement tout ce qui importe, être avec une personne qu'on aime. Qu'on aime plus que tout.
Comme pour le chapeau, cette pensée me fait mal. Dans ma poitrine, j'ai l'impression que mon cœur se brise, comme du verre, déversant avec lui un flot de rage, de haine, de jalousie, de rancœur, de douleur... Et s'en même m'en rendre compte, dans les bras de l'homme qui m'a élevée, mon corps change, se recouvrant d'écaille, de pointes... Répondant instinctivement à la rage qui m'habite.
- Izya...
La voix de Géralt Sélindé me sort de ma frénésie et l'instant d'après me revoilà ange sur cette plage, le souffle encore court de mon accès de fureur et la peur se lisant dans mon regard.
- Est-ce que tu veux... m'en parler ?
Je baisse la tête, honteuse. Qu'y a-t-il a en dire ? Beaucoup de chose sans doute. Beaucoup de chose que je n'accepte pas, que je me tue encore et encore à enfouir en moi mais... Maintenant que je suis morte, est-ce vraiment la peine de continuer ? La lutte n'est-elle pas terminée ?
- Je... Je ne suis pas ce que j'aimerai. Je... J'ai toujours tout fait pour... avancer. Essayer d'être juste, de faire au mieux. pour autant, je vois mes erreurs, énormes, et irrattrapables. Je vois tous ces gens que j'ai blessé, déçu, ou même tué. Je... Je n'ai jamais voulu être comme ça ! Moi tout ce que je voulais c'est savoir pourquoi on m'avait abandonné, et pouvoir réaliser mon rêve d'enfant avec l'homme que j'aime ! Que j'aimais...
Mais aujourd'hui... Aujourd'hui je ne me reconnais plus. Je ne suis rien de ce que je voulais, rien de ce que je veux ! Et... et mon cœur, ces sentiments...
Ça m'a fait tellement, tellement mal. Et quand j'y pense, ça fait deux fois que mon amour est ainsi rejeté. Alors pourquoi ? Pourquoi mon cœur me fait ça ? Pourquoi ça devait être si dur ? Pourquoi était-ce si douloureux ?!
Je... Je voulais juste... Être heureuse. Juste ça. Et au lieu de ça je suis devenue un monstre triste, blessé et remplis de rancœur et de haine. et malgré tous mes efforts pour taire tous ces sentiments, je les sens qui me dévorent encore et encore.
Mais c'est fini maintenant hein ?
Maintenant on va pouvoir rester ensemble et oublier tout le reste, n'est ce pas ?
Larmoyante, je tourne la tête vers le visage rassurant de mon père qui prend mon visage dans ses mains. Et alors que ses lèvres s'agitent dans un airs réconfortant, ses mots n'atteignent pas mes oreilles.
- Tu as dis quoi ?
Une nouvelle fois, ses lèvres s'agitent alors qu'aucun son n'en sort. Mais ce n'est pas le seul problème. La chaleur des mains posées sur mon visage diminue, jusqu'à ce que je ne la ressente plus. Tout comme le ne ressens plus ces grains de sables sous mon corps.
- Qu'est ce qu'il se passe ?! Papa !
Le paysage semble se voiler sous mes yeux, et lorsque je regarde mes mains, seules elles sont nettes. Hormis moi, tout semble s'effacer sans que je ne puisse y faire quoi que ce soit.
Non.
Je ne veux pas.
Laissez moi !
Papa, s'il te plait ! Reste avec moi ! Retiens moi !
- Papa ! PAPA !
Et je hurle, je hurle alors que je suis aspirée loin de se monde et que soudainement...
La coquille de mon oeuf se brise et me laisse choir sur le sol, nue, toussant ce liquide visqueux et régénérateur de mes poumons, qui respirent comme si c'était la première fois. Il me faut une bonne seconde pour reprendre conscience, pour me souvenir.
Me souvenir de tout.
Papa. Bordel, pourquoi je ne suis plus avec toi ?
Pourquoi ce putain de monde m'a-t-il rappelé à lui ? Pourquoi ?
- POURQUOI ?!
- Izya ! Tu es enfin guérie ! Cette fois c'est toi qui tu as une d.
Mais Damien venu se vanter près de moi ne peut pas finir sa phrase. Non. Ma colère, ma rage est trop grande. Il ne se rend pas compte, il ne peut pas comprendre ! Et ma main n'obéissant plus qu'à ma colère vient attraper sa gorge et la serrer, serrer tandis que mes ongles entre dans sa peau.
- POURQUOI T'AS FAIT ÇA ?! JE DEVAIS CREVER ! JE DEVAIS ENFIN CREVER POUR AVOIR LA PAIX !
Mon haki royal s'échappe de moi, assommant tous ceux présent dans la pièce, laissant ce pauvre Damien la bave au lèvre, incapable de bouger, de se défendre, mais encore conscient. D'un geste brusque, je le repousse plus loin, le jetant presque contre un mur alors que je hurle, hurle ma colère et ma rage, hurle contre cette douleur toujours là dans mon cœur que je n'arrive pas à enlever, que je pensais enfin pouvoir tuer.
Mais non, en me faisant revenir, ils l'ont fait revenir aussi !
Et à moitié sonné, Damien tousse en essayant de reprendre sa respiration tandis que moi, fulminante, je serre les poings, frappant dans les restes de ce putain d'œuf de l'abbé qui m'a fait revenir de là où j'étais, de là où j'avais trouvé la paix.
- T'avais promis. *tousse* T'avais promis que tant qu'il serait pas mort... Tu resterais avec Red !
Mon regard se tourne alors vers le fils du rouge, le dévisageant plus que durement.
- Il l'a pas tué ?!
- Il... Il a pas pu ! Kid est arrivé et.
Mon poing éclate alors un mur de glace non loin de moi, coupant net le gosse une seconde avant qu'il ne reprenne.
- J'ai.. J'ai dit au vieux de venir te voir. Je lui ai dit qu'il devait s'occuper de ses alliés mais... Il n'écoute plus personne, la seule chose qui l'importe c'est Teach. Il fait tout pour qu'on le poursuive immédiatement, c'est pour ça qu'il a payé l'abbé pour qu'il sauve le plus de gens possible et... et qu'il met tout en œuvre pour qu'on le suive sur Treize je crois.
Mes poings se serrent jusqu'à ce que mes ongles traversent ma peau. Bordel, je les hais, je les hais tous de m'avoir ramené, de m'avoir empêchée de crever. Teach, ça devait être toi ou moi et finalement l'un comme l'autre on est vivant ?
Non, hors de question d'attendre plus longtemps.
- Les éternals pour Treize, ils sont où ?
- Je...
- OU ?!
- Dans la salle du trône, c'est Red qui les a !
Fait chier.
J'attrape alors mes affaires qui étaient sur la table que j'ai renversé avec mon haki et sors de la pièce en m'habillant en chemin, remettant Argument Décisif à ma ceinture.
Rien a foutre de ce que Red en pense ou pas, je vais récupérer une putain de boussole pour Treize et aller régler son compte à l'empereur moi même ! Et cette fois, j'espère pouvoir crever en paix !