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Dernière édition par Nakajima D. Aoi le Ven 21 Oct 2022 - 19:52, édité 1 fois
Je garde la tête haute malgré la sévérité de ma supérieure.
— « Pardonnez-moi ma hardiesse, mais je ne peux ramener les morts à la vie. L'Amirale HALMA s'est chargée de les tuer. Je suis bien consciente que je ne réponds pas à vos attentes, mais je n'allais pas rester les deux pieds dans le même sabot. La Capitaine TSUJI est une excellente compensation. »
Je m'arrête là. Il ne vaut mieux pas que je m'avance sur la fidélité, car c'est certainement un sujet fâcheux. Je veux pourtant lui montrer toute ma bonne volonté, mais il faut que ça soit à la hauteur de mes capacités. Il n'y a aucun intérêt d'essayer de mentir puisque de toute manière Kiyori le détectera certainement. Je reste franche afin de lui prouver ma bonne foi. Les erreurs et les échecs peuvent être réparés à condition de le vouloir. Et il faut faire la différence entre une personne sans volonté et une personne comme moi. Malgré l'impossible, je cherche toujours un moyen d'avancer. Il faut qu'elle le reconnaisse.
Serrant des dents, elle se rappelle de cette triste vérité qu'elle n'est pas encore acceptée. Et que les caprices de l'Impératrice passent avant tout. Retrouvant son sérieux, la bretteuse me répond.
— « Tu as raison. »
Avant de franchir le pas de non-retour, je pousse un dernier soupire. Je vérifie si je n'ai rien oublié. Une fois rassurée, j'ouvre la porte qui nous emmènes dans une cours. Au fond de cet espace de détente se prélasse la Yonkō. Posant un genou au sol, je m'exprime solennellement.
— « Votre Sainteté. »
Elle me fait signe de me relever.
sa plus fidèle confidente.
Il faut s'attendre
irréprochable
— « Ce. »
Yonkō
— « Venez avec moi. »
— « Capitaine TSUJI, je suis la 6ème Commandante de la Déesse-Enfant. Je sais de source sûre que vous voulez rejoindre nos rangs. »
— « Je vous remercie. Vous ne faites pas d'erreur. »
— « Le temps presse. Nous devons absolument quitter cet endroit. »
— « ♂ {FRA} Ambroise Charles ARTHAUD. Capitaine. Salmon. »
Je prends le risque de le menacer pour qu'il me révèle où est-ce qu'il cache son antidote, quitte à ce qu'il garde le silence jusqu'à ce q
résolu
précipitant
— « Je suis le Capitaine John William COWARD. En t'ajoutant à mes trophées de chasse, je vais gagner en renommé! »
— « Encore faut-il savoir m'attraper... »
je ne me laisse pas faire.
mais il est possible q
Il ne faut pas grand chose pour basculer
il a le mérite d'avoir
— « CRUEL WRATH!! »
— « INFERNAL ERUPTION!! »
— « FUSION!! »
— « SORU!! »
— « Capitaine! C'est la Reine Écarlate!! »
— « Vous avez dit que ça allait être facile! »
— « John William COWARD. Capitaine. Saddlebrown. »
— « Howard LAWSON. Second. Peru. »
— « Samuel BRADLEY. Navigateur. Sandybrown. »
— « TSUJI Ayumi. Capitaine. Indianred. »
— « ♂ {FRA} Ambroise Charles ARTHAUD. Capitaine. Salmon. »
— « ♂ {FRA} Éric MOITESSIER. Navigateur. »
— « ♂ {FRA} Ludovic GUÉRARD. Cartographe. »
— « ♂ {FRA} Charles Ernest CALOT. Médecin. »
— « ♂ {FRA} Estéban GUÉRARD. »
— « ♂ {GBR} Warren Aaron CUNNINGHAM. Capitaine. Saddlebrown. »
— « Faites attention, nous ne sommes pas à l'abris du moindre imprévu. »
Andrew COOK
Boïna Halma
Plus je rame, plus je me dis que c'est une mauvaise idée. Et en même temps, plus j'avance, moins je souhaite reculer. Je me jette à l'eau avec l'incertitude de pouvoir rentrer. Je me précipite vers un inconnu. J'augmente mes chances de mourir bêtement. Animée par cette volonté de réussir, je m'efforce de maintenir mon cap vers cette lueur qui diminue de plus en plus. Il fait frais, l'humidité me déplaît et la houle m'agace. Je prends énormément sur moi, car je me risque beaucoup pour un résultat dont je ne suis pas sûre. Il est possible que j'entreprenne autant d'effort pour pas grand-chose. Il faut dire que je considère mon rôle de Commandante de Flotte comme étant sérieux. D'une part, je ne me trouve pas insignifiante, et d'autre part, j'ai à cœur de montrer ma valeur à Kiyori. Et sans doute qu'il faudra des années et bon nombre de missions, mais je compte bien persévérer coûte que coûte. Mon objectif est clair. Être sous les bonnes grâces de la Déesse-Enfant. Et le Capitaine ARTHAUD peut témoigner que je fais un sacrifice en allant de l'avant sans être certaine de rester en vie.
La météo est davantage impitoyable. Le brouillard est de plus en plus épais et je peine à garder mon cap. Je sors alors rapidement un compas pour m'assurer que je me dirige bien au bon endroit, mais le magnétise de l'île fait affoler l'aiguille. Je ne peux compter que sur mon instinct. Je suis en proie à l'incertitude, mais je force mon esprit à garder l'espoir de réussite. Je m'efforce d'emmener ma barque comme je peux vers ma destination supposée. Redoublant de vigueur à chaque coup de rame, je m'accroche fermement à ce désir de trouver le navire d'Ayumi. Je ne peux plus voir avec mon seul œil valide l'horizon tant la brume est opaque. Je ne suis pas spécialement sereine, mais je continue malgré tout. Je me concentre de plus en plus pour rester lucide et faire attention à ne pas dévier.
Une grosse vague me déstabilise. Instinctivement, j'essaie de redresser l'angle. Je focalise mon esprit sur la dernière position que mon cerveau a pu enregistrer. Je fais appel à ma mémoire et je m'imagine fortement atteindre mon objectif. Au plus profond de moi, je suis convaincue d'avoir trouvé le cap malgré les apparences. Consciente de ne pas me fier à ma vision, je m'accroche de plus en plus. Et d'un coup, alors que ma concentration est à son paroxysme, je vois à l'intérieur de mon crâne comme une aura devant moi. Elle est assez proche et je suppose clairement qu'il s'agit du bâtiment sur lequel je me rends. Serait-ce le Haki de l'Observation à l'œuvre?? Je sens que cette faculté soudaine m'épuise particulièrement, mais je n'en démords pas. Plus je rame, plus c'est éprouvant. Finalement, au bout d'un moment, cette capacité disparaît. Je me retrouve totalement en roue libre, perdue en plein milieu de nulle part. Et pourtant, je suis sûre d'avoir fait le chemin jusqu'à ma destination. Aussitôt, à travers la brume, j'aperçois une silhouette massive. Je suis arrivée.
Il me faut en fin de compte seulement quelques minutes de plus pour que ma persévérance porte du fruit. Se révélant tout doucement, une masse énorme se dresse devant moi dans le brouillard. Je souffle alors de soulagement. Lugubre et menaçante, la silhouette se fait de plus en plus précise. Il est bien question d'un navire, mais du quel? Je ne me fait pas de réflexion longtemps, car plus je m'en approche, plus j'ai la certitude qu'il s'agisse du bon, car la coque est en piteux état. Le bois est fissuré, et parfois, des trous causés par des boulets sont visibles. Ce sinistre constat ne présage rien de bon, mais je tiens absolument à monter à bord pour vérifier si l'équipage va bien. Au moins, je suis contente de ne pas avoir fait une virée en mer pour revenir à mon point de départ. Levant les yeux vers le pont, je ne parviens pas à voir quoi que ce soit. Je me mets alors à crier pour attirer l'attention vers moi.
— « Hé oh, du navire! Il y a quelqu'un?! »
Personne. Je soupire par exaspération. Le froid me gèle tellement les os que je n'ai qu'un envi, c'est de me réchauffer. Je me frotte alors les bras et je souffle dans le creux de mes mains. Je ne sais pas comment je vais monter sans cordage. Je continue alors de faire le tour. Sans surprise, je vois un peu plus loin un récif pénétrer la paroi. Je longe ensuite le côté jusqu'à pouvoir faire un accostage improvisé. Je retente une dernière fois de faire un appel.
— « Il y a quelqu'un?! »
J'entends ma voix faire écho. En dehors de ça, le son du vent qui s'engouffre ou les remous incessants des vagues sont les seules choses qui me parviennent aux oreilles. L'air grave, je n'attends pas une seconde de plus pour vérifier s'il y a du monde. La fatigue se fait de plus en plus insistante. Je m'efforce de ne pas glisser en entrant dans la cale. Il faut dire que l'humidité est partout. Je trouve une lanterne fracturée et je l'allume. Enfin, je me réchauffe un peu! J'éclaire alors un peu les environs. L'atmosphère me fait un froid dans le dos, car il n'y a visiblement pas une once de vie à bord. Des caisses sont renversées. Cependant, j'ai l'impression que la marchandise est toujours là... Étrange. Je suis perplexe. Serait-ce simplement un navire marchand s'étant échoué? Dans ce cas, je devrais certainement voir des corps ou éventuellement des squelettes. Je ne suis pas sûre que des charognards soient passés par-là. En voyant personne, je ne peux m'empêcher d'insister.
— « Hé oh! Vous êtes là?! »
Je dois me rendre à l'évidence. Aucun homme censé laisserait son navire dans cet état pendant son sommeil par ce temps. Que s'est-il passé?! Ça n'a pas de sens de me faire venir jusqu'ici pour rien! Je ne crois pas que Shoti se soit abusé de moi. Je ne comprends vraiment pas pourquoi le bâtiment est vide. Arrive-je trop tard?? Laissant mes interrogations de côté, je continue mon enquête en grimpant les escaliers avec prudence. L'odeur de pourriture commence à me chatouiller les narines. Des barils sont aussi renversés. Les traces d'une lutte peuvent clairement s'identifier. Il y a des entailles sur le bois et des corps inertes... Les vêtements des défunts sont ceux d'un flibustier. Aucun doute, je suis sur un bateau de pirate. Je poursuis alors mon chemin avec une certaine crainte.
— « Il y a des survivants? »
Ça m'étonnerait. J'entendrais des gémissements sinon. J'essaie de comprendre. Une mutinerie? J'aurais sans doute des réponses plus loin. J'emprunte alors l'escalier qui mène vers le pont. En rentrant dans la brume glaciale, j'ai l'impression d'être sur un vaisseau fantôme. Le verdict est le même. Malgré le manque de visibilité, je devine la présence de cadavres qui joncent sur le sol et le désordre règne. Titubant, je me dirige ensuite vers le gaillard d'arrière. J'ouvre la porte de la cabine du capitaine en trébuchant. L'agitation de l'océan brusque parfois le navire. Je constate alors que la pièce est sens dessus dessous. Des cartes sont étalées par terre, des outils des navigations traînent un peu partout. Je ramasse un Eternal Pose indiquant ce lieu désert. Le verre est brisée et l'aiguille ne fonctionne plus. Ne pouvant pas tirer avantage, je le jette. Je me mets à fouiller parmi la paperasse n'importe quoi qui pourra m'assurer d'être au bon endroit. Au bout de quelques instants, je débusque un registre. Je le feuillette pour y trouver un nom.
LE CHRYSANTHÈME POURPRE
Aucun doute, c'est le bâtiment de TSUJI Ayumi... Aurait elle abandonné son équipage? Je suis trop fatiguée pour me creuser la tête. Je retire mon manteau, puis, je m'écroule dans le lit.***
Combien de temps ai-je dormi? Quelques heures? La nuit complète?? Je me réveille difficilement. J'ai l'impression de m'être agitée durant tout mon sommeil. Je ne me rappelle même pas d'avoir marché jusqu'ici. Prenant petit à petit conscience de l'endroit où je me situe, j'attrape une miche de pain un peu moisie sur le côté. Je croque dans la partie saine, mais ça m'écœure. Je me force à avaler. Ce n'est pas avec ça que je vais me rassasier... La lumière de la lune vient éclairer la salle. J'émerge tout doucement, m'habituant à la maigre luminosité. Le navire semble moins secoué. J'attrape mon manteau et je sors voir quelle est la météo. Le pont est toujours parsemé de corps en décomposition, mais la brume se dissipe peu à peu. Il fait frais, mais c'est beaucoup plus supportable que tout à l'heure. Et au moins, il ne pleut pas. La lanterne qui m'a conduit jusqu'ici a consommé toute l'huile. En revanche, j'aperçois à peine celle du navire du Capitaine ARTHAUD. Je suis dépitée. Je me frotte le sommet du crâne en quête de réponse. Je me perds dans mes pensées.
Un peu décevant toute cette histoire. Au final, mon combat contre la Marine est écourté. Ni perdant, ni vainqueur, ce n'est pas plus mal. Mon navire est en miette, alors j'estime être celle qui s'est fait ridiculiser. Et pourtant, si je recroise cette Commandante d'Élite sauvage et cet homme en rouge à l'avenir, je jure de tout mettre en œuvre pour les anéantir à jamais! Pour l'instant, je dois renoncer à tous désirs vengeresses, car la situation ne s'y prête pas. Au final, je me fais repêcher par Garo. Je suis étonnée de voir son endurance en milieu hostile comme cette bataille navale. Je le soupçonne d'avoir des gênes d'Homme-Poisson. Quoi qu'il en soit, il me met sur une planche qui flotte pour me sortir de l'eau. Je remarque que le cuirassé cherche à s'extirper de la zone. Et on ferait mieux de faire pareil.
— « Par chance, le navire de Shoti est encore là. » Dis-je, soulagée de voir notre porte de sortie.
Mon nakama m'aide à grimper une corde pour remonter le bâtiment. Une fois sur le pont, je retrouve la Commandante de la 2ème Flotte des yeux. Elle parvient à se défaire de son adversaire. L'un des hommes à sa charge lui donne alors une indication en me voyant.
— « Capitaine SHOTA, la Reine Rouge est de retour. »
— « Tant mieux. Qu'elle se tienne prête à riposter en cas de poursuite de la part de la Marine. »
— « À vos ordres. »
Pendant que je recrache encore de l'eau par la bouche, je vois le type venir me voir.
— « Capitaine NAKAJIMA? Vous devez... »
— « ...Surveiller nos arrières, je sais. »
J'entends Shoti dicter ses instructions. Le navire fait alors une manœuvre pour s'éloigner le plus possible d'ici. Je n'ai effectivement pas tout donné, mais je ne peux pas m'empêcher de me masser le visage. Le Granite Marin est vraiment efficace sans compter que son Shigan est passé à deux doigts de me tuer. Le visage sombre, je repense à toutes ces erreurs et ces malchances. Posté à l'arrière du bateau, j'observe malgré la nuit noir l'environnement en espérant pouvoir nous mettre à l'abri.
À ce moment-là,
— Fusion!!
— Cruel Punishment!!
Je n'ai pas de doute sur ses compétences physiques, mais pour l'instant, je me méfie un peu de son caractère. Comment un gamin comme lui peut-il me parler comme ça?! Des gens qui n'ont pas froid aux yeux, il en existe. Souvent, il s'agit d'individus avec une certaine détermination, qui veulent tenir tête à l'autorité et qui mesurent très bien les risques. Là, je pense cerner Garo assez facilement étant donné son jeune âge. Je ne serais pas étonnée de savoir qu'il est simplement ignare. Seulement, le fait qu'il soit inculte ne l'exempte pas pour autant d'une éventuelle sentence. Déjà que je le gracie pour le remue-ménage de tout à l'heure, il ne faut pas qu'il s'imagine que je sois laxiste. Je veux des hommes compétents dans mon équipage, mais il est hors de question que j'accepte à mon bord des cloportes qui ne restent pas à leur place. S'il veut s'élever et me tutoyer un jour, Monsieur ROTH doit bien se tenir et prouver sa valeur par ses actes et sa fidélité.
— « À vrai dire, j'aurais un poste à te proposer dans mon équipage. Plus qu'un simple pêcheur ou harponneur, il y aurait moyen que tu te fasse une place plutôt privilégié. »
Je l'observe bien dans les yeux pour qu'il comprennent que je n'accorde pas de poste aussi haut à un nouveau venu. Je veux qu'il mesure la chance que je lui offre. Elle n'est pas donnée à tous, et même si sa jeunesse l'enferme dans l'ignorance et l'effronterie, il est possible qu'il m'intéresse comme une sorte de garde du corps. Du fait qu'il soit un excellent nageur pour l'avoir vu à l'œuvre, j'ai envi qu'il soit là pour me rattraper.
— « Je te laisserais le temps de réfléchir. Sache que j'accepte facilement n'importe qui du peu qu'il sache rester à sa place. Du respect et de l'obéissance, c'est tout ce que je demande. Et manifestement, tu ne sais pas vraiment à qui tu t'adresses. J'espère que tu mesures à quel point tu es chanceux que je sois clémente aujourd'hui. Ne gâche pas cette aubaine. »
Mon ton n'est pas sévère, mais je reste stricte.
— « En attendant, je veux voir à nouveau tes exploits. Tu n'es pas n'importe qui, tu as des compétences que le quidam moyen ne possède pas. Montre-moi ce que tu vaux, fais preuve d'imagination! Impressionne-moi! »
Lui qui est prompte à s'attirer des problèmes, peut-être qu'il serait du genre à provoquer un Homme-Poisson en plein travail? Sans doute aurait-il l'audace de chasser un gros serpent de mer?
Je ne crois pas que Garo soit purement effronté ou rebelle, mais j'opte plutôt que Garo est juste ignare.
— « Avant de te répondre, comment t'appelles-tu? »
Ambition
Par expérience,
— « Toi, suis-moi. »
Il ne le sait pas encore, mais je viens de lui sauver la vie. J'espère qu'il va agir vite et comprendre que je suis loin des bagarres des tavernes. Me fait-il affront en déglinguant ma table? Non. Et, vu la mine qu'il tire, ça m'étonnerait qu'il puisse rembourser quoi que ce soit. Alors, s'il veut s'en sortir, il va devoir saisir l'opportunité que je lui tend.
— « Euh, Capitaine? Vous comptez faire quoi, là? »
— « Marcus BRADFORD - Rosybrown. »
— « N'y »
— « Fiery breath!! »
— « Burning Strike!! »
transforme mon bras en magma tout en le faisant grossir sa taille. Et je frappe au niveau du coup.
— « Euh, Capitaine? Vous comptez faire quoi, là? »
— « Burning Strike!! »
— « Bande d'idiots! Vous ne faites pas le poids!! Vous allez juste réussir à vous faire tuer!!! »
À peine
— « Probablement... Je n'en suis pas sûr, mais il faudrait se renseigner auprès d'un expert. »
— « Je vais voir de quoi il s'agit. La secousse me semble bien trop forte pour un banal monstre marin... » Dis-je, l'air grave.
— « Vous deux, suivez-moi. » Fais je d'une voie pressante. Ensuite, je donne l'ordre au trio d'investisseurs de prendre congé. « Quant à vous, retournez vous réfugier au Q.G. »
— « Elizabeth, va me chercher Hody ou un spécialiste qui peut me donner plus d'information sur la créature aquatique. Et rejoignez-nous sur ce beffroi. »
— « D'accord. » S'exécute la Dirigeante de la Guilde des Cartographes.
— « Je pense que c'est sérieux, mais je dois en être sûre. »
Montant maintenant les marches quatre par quatre, je me dépêche de grimper avec le Dirigeant de la Guilde des Mécaniciens. Dans la salle d'observation, deux hommes en train de scruter la masse immense qui grouille sous l'eau se retournent d'un coup en me voyant. L'un d'eux commence à faire son rapport.
— « Madame, nous n'arrivons pas à identifier ce que c'est. Ça peut être autant un serpent des mers géant qu'un sous-marin titanesque... »
Visiblement pas d'accord, son collègue lui reproche d'être un mauvais guetteur.
— « Crétin, je suis sûr de ce que j'ai entendu! Un vigil à crier ce que c'est. »
— « Dans tous les cas, c'est probablement un problème pour nous. »
télescope
— « Frank KOCH - Sienna. »
Pour l'instant, il n'y a pas de visuel. Juste un pressentiment.
dite la "Grande Reine Naga", de l'Écume Sanglante
Corsaire Yukiji Alucard, le Vice-Amiral Miguel Vasco et la Colonelle d'Élite Heill "La Murène" Fathom
Shoti Shota
Je rêve où je viens de faire la conversation avec Red?! Est-ce l'effet Triangle Floriant? Je ferme les yeux, puis, je les ouvre. Non, tout ceci est bien réel. Alors, il revient vraiment d'entre les morts? Je reste abasourdie par ce que je viens faire. Et malgré nos divergences et le paysage apocalyptique que je viens de créer, il accepte de m'avoir dans ses rangs?! Au moins, s'il y a bien une personne qui n'a pas changé, c'est bien lui. Et aucun doute qu'il ne s'agisse pas d'un imposteur... Perdue dans mes songes, je ne fais plus attention à mon environnement. Je viens pour récupérer des navires, je repars bredouille avec juste cette froide sensation d'inquiétude dans le dos. Quelque peu déboussolée, je cherche à me ressaisir et voir ce que je peux encore en tirer de cette bataille.
Cherchant du regard ce qu'il reste du convoi, je réalise que les combats font toujours rage alors les survivants se font de plus en plus rare. Il y a t-il un sens à tout ça? Comme ses vies misérables arrivent à s'accrocher encore et encore? Mes yeux se reposent sur VASCO. Ce dernier continue de vivre, mais il est hors limite. Il peine à respirer. Notre duel l'a exténuer, mais c'est le coup fatal de Ragnar qui doit le mettre dans cet état pitoyable. Ce n'est pas sûr qu'il puisse s'en sortir, cette fois.
Alors que je continue de chercher ce qui peut être intéressant de ramener aux Précieuses, une explosion effroyable venant de la Sainte-Barbe vient mettre un terme aux agitations à bord du cuirassé. Je suis alors soufflée dans une direction céleste. Il me faut un certain temps avant de comprendre ce qu'il se passe. Et malheureusement, je n'ai pas le temps d'activer mon Corail à Bulles, un appareil confectionné chez les Homme-Poissons qui permet de créer une poche d'air sous l'eau. Je tombe alors dans la mer au milieu des débris et je perds petit à petit conscience. Je me cogne contre une personne, mais je ne peux plus rien faire, ma force diminue de plus en plus. Au départ, j'ai cru à un cadavre. Seulement, le corps se met rapidement en mouvement et m'élance instinctivement ou volontairement pour nous remonter à la surface. J'ignore vraiment si c'est un choix ou du hasard. Je me retrouve sur une planche avec ce mystérieux compagnon. Alors que je peine à l'identifier, il se met à me parler.
— « Ce n'est pas l'heure de mourir, NAKAJIMA. »
Je tousse. Maintenant, j'hallucine. Le type possède deux articulations au niveau des bras.
— « Vous êtes en sécurité. »
— « On le sera quand on sera loin d'ici... »
J'essaye de m'en remettre. Comment j'ai pu me négliger à ce point? Ma pluie s'est arrêtée, alors qui est responsable de cette saloperie d'explosion?! Au stade où j'en suis, j'ai carrément plus rien à en tirer de cette expédition.
— « Vous avez raison. Nous avons de la chance de nous croiser. »
— « Mais qui êtes vous, au juste? »
— « Vous pouvez m'appeler "Pakbo". Je suis un Long-Bras. »
Je le regarde plus attentivement.
— « Je crois que vous avez autant besoin de moi que j'ai besoin de vous. »
Remarque, si je ne peux pas récupérer des bâtiments, alors pourquoi pas des prisonniers? Chacun semble y trouver ses comptes. Notre radeau de fortune dérive jusqu'à un vaisseau de la Révolution. Je peux y lire "Le Libérateur". Si je veux partir d'ici avant de tomber encore sur une mauvaise surprise, je ferais mieux d'y monter à bord. Je parviens à escalader le rafiot via une corde, suivie de près par mon acolyte nouveau. Sur le pont, je réussi à retrouver Ragnar. J'espère qu'il n'est pas du genre à me maudire après avoir vu mon style de combat.
— « C'est moi où les prisonniers se sont échappés? »
— « Soru!! »
— « Heavenly Punishment!! »
— « Tu es trop confiante en ton Fruit du Démon, NAKAJIMA! Il causera ta perte!! »
— « Et toi tu sembles beaucoup trop téméraire pour affronter une personne telle que moi. Ta bravoure causera ta perte. »
À l'impact, ils explosent en propageant du magma. Ce qui rend les cailloux encore plus dangereux qu'ordinaire. Si un sabreur décide de couper en deux la roche volcanique, il aura une mauvaise surprise. D'après les spectateurs, le résultat de cette technique donne sur le champ de bataille un paysage d'Apocalypse.
embuche,
définitivement.
promptement
— « C'est moi où les prisonniers se sont échappés? »
— « Divine Wrath!! »
— « Fiery Eruption!! »
— « Quels sont les ordres, Capitaine? » S'impatiente l'un de mes nakamas.
— « Aucun, pour le moment si ce n'est de s'arrêter et d'éteindre les lumières. Il ne faut pas être à portée. Personne sait que nous sommes là. »
— « À vos ordres. » Dit-il en s'exécutant aussitôt. »
— « Infernal Meteor!! »
— « Capitaine MOHR. »
Mannfred D. Teach
Ragnar Etzmurt
— « J'imagine que tu sais pourquoi je te sollicite? »
— « Dis-moi plutôt ce que je dois faire, NAKAJIMA. » Dit-il en grinçant des dents.
— « J'imagine que tu sais pourquoi je te sollicite? »
— « Dis-moi plutôt ce que je dois faire, NAKAJIMA. » Dit-il en grinçant des dents.
Il sait que ce n'est pas le plus important et il préfère en venir au fait.
— « Capitaine? Regardez! Des équipages se lancent à l'assaut à leur tour. »
— « QUOI?! »