Ringoku, Purgatoire

Purgatoire. Une lame d’une qualité exceptionnelle et pourvu d'une solidité incroyable. Esthétiquement, la lame ne laisse certainement personne indifférente, tant elle se débarque par son acier noir et rouge, en forme de flammes. Mais ce qui frappe encore plus, pour celui qui prête attention aux détails, c’est sans nulle doute les inscriptions en Ponéglyphe sur le haut de la lame : trad. « Braise céleste purge les maîtres du serpent rouge ». La garde se distingue elle aussi avec sa forme originale semblable à une flamme d'or et de fer. La poignée est quant à elle plus épurée, en simili blanc cuir, avec un léger contraste sur le haut, qui reprend cette couleur carmin qu’on retrouve le long de la lame.

Son histoire. En réalité, elle est simple. Elle a, en effet, été forgée il y a très longtemps par un mystérieux forgeron pour sceller la paix entre trois grandes familles, qui se disputaient, jadis, la terre d'Eyrarfeel. Le peuple de ce royaume perdu dans le tréfonds du nouveau monde la considère depuis comme un joyau national, et reconnaisse naturellement comme « roi » quiconque la possède.

La coutume veut en principe que cette arme revienne entre les mains du vainqueur du « jeu des anciens », un jeu qui a lieu tous les trente ans, où le roi et des élus de familles s’affrontent à mort, faisant du dernier survivant le nouveau roi.

Possédé autrefois par Schwarz D. Sigestælsson, le dernier roi légitime d’Eyrarfeel, le katana a été dissimulé pour éviter qu’elle ne tombe entre les mains de ceux qui avaient comploté pour assassiner collectivement l’ancien roi. Depuis, ce trésor national a quitté le royaume pour voyager à travers les océans, provocant mystérieusement la mort de ceux qui tentent de la dompter...