Onze heures, une terrasse, un bon verre de whisky, le soleil qui fouette mon visage. On en oublierait presque qu’on est là pour le boulot. Désolé Wayne, le plaisir et la détente ce sera pour une autre fois… Kikai No Shima hein ? Parait qu’c’est ici que l’enfoiré qui a commandité l’attaque d’Orange va frapper. Enfin frapper… Disons plutôt qu’il va s’offrir de quoi frapper. Une vente d’arme. Le type que j’ai secoué interrogé m’a tout lâché au sujet de cette transaction et d’après lui, c’est ce soir qu’elle aura lieu. Est ce que je suis à l’abris d’un coup fourré ? Bien sûr que non. Et c’est aussi un des trucs qui m’plait dans le job je dois l’avouer. Un trafic d’arme entre des pirates du Malvoulant et une obscure organisation criminelle, ici, juste sous les yeux de la marine… Si j’avais aucun soupçon sur l’incorruptibilité des officiers du coin, je me dirais qu’ils sont foutrement aveugles. Mais pour c’que j’en pense… Je laisse ce genre de préoccupation aux braves toutous du Cipher Pol.
Bref va falloir la jouer discret, ce qui en soit est une bonne et une mauvaise chose à la fois. Bonne chose puisque j’aurai presque les coudées franches, personne pour discuter de mes.. méthodes. Mais aussi une mauvaise chose dans le sens où si ça me pète à la gueule.. bah je ne pourrai compter que sur James dans l’immédiat. Bien sûr l’adjudant Bowmore se tient prêt à intervenir non loin et n’attend qu’un petit coup de DenDen pour déchaîner les enfers. Tiens en parlant de James, voilà qu’il rapplique et prend place à la petite table que j’occupe.
Alors ça donne quoi ?
Quai numéro sept, un entrepôt… Pas mal de sorties possibles et de quoi amarrer plusieurs navires.
Donc moyen d’intervenir avec Le Couperet… Parfait. Que les gars se tiennent prêts à boucler le quartier, si on réussit ça promet d’être un beau coup de filet tu penses pas ?
Le Sanguinaire.. c’est pas un tendre. J’imagine qu’il se laissera pas faire.
Mouais… L’objectif principal reste de faire cafouiller la transaction et de mettre la main sur la marchandise ou à défaut de la détruire… Mais évidemment.. si on choppe ces types c’est tout bénef’.
Sur que la partie promettait d’être compliquée, depuis Orange, nous étions lancés dans la traque d’un sacré poisson. Pas question de le laisser réitérer ce genre de coup et si par malheur il parvenait à nous échapper aujourd’hui, je jure que je ne trouverai pas le sommeil tant que cet enfoiré ne sera pas au trou.
Petit gueuleton en compagnie du Doscarien, petit tour dans les rues de Kikai No Shima et très vite on approche les neuf heures du soir. Le soleil a déjà laissé sa place à une demie lune qui éclaire un ciel parfaitement dégagé. Petite brise dans le dos, nous voilà aux abords de l’entrepôt, difficile de bénéficier de la pénombre, on prend la décision d’entrer par le toit histoire de n’pas être grillés. Ni vu ni connu, j’me hisse à l’intérieur en silence en compagnie de James et on s’arrange pour avoir une vue plongeante sur le cœur de l’entrepôt. Personne. Littéralement personne… Alors on patiente. Une demie heure, une heure… Toujours rien. J’commence à trouver le temps long, j’commence à me dire qu’on s’est foutu de notre gueule et j’avoue que ça commence sérieusement à me gonfler. C’est alors qu’une porte grince un peu plus bas, juste avant un certain brouhaha.
Une bande de types font irruption dans l’entrepôt, l’un d’eux se dirige vers la chaîne qui actionne la remontée du grand portail métallique fermant le quai. Le rideau se lève et au bout d’une bonne dizaine de minutes, voilà qu’un navire apparaît dans la nuit. Imposant bâtiment arborant le Jolly Roger de la flotte du Sanguinaire qui s’amène.. j’en déduis donc que les suprémacistes cybernétique sous stéroïde font parti de la team vendeur, le Crypto Syndicat.
Navire amarré, y’a une palanquée de gros bras qui en sortent avant que le capitaine ne se dévoile. Carrure qui en impose, qui ne va pas du tout avec sa coiffe plumée… Il s’arrête alors devant une petite nenette masquée. J’entends rien de ce qui s’dit mais la gonzesse finit par faire signe derrière elle et des brutes poussent un imposant chariot jusqu’à eux. Sur le chariot, un tas de coffres, sans doute les armes.
Bon bon bon… On dirait bien qu’on est au bon endroit au bon moment.
James hoche la tête, je sens qu’il n’a qu’une envie : balancer une grenade au milieu de ce tas de connards. Ça le démange.. et j’dois avouer que ce serait peut être un putain d’coup de maître. Mais faut rester prudent, puis de là où on est j’arrive pas tellement à distinguer ce que contiennent les caisses. Descendre. Voilà ce qu’il faut faire.
Bref va falloir la jouer discret, ce qui en soit est une bonne et une mauvaise chose à la fois. Bonne chose puisque j’aurai presque les coudées franches, personne pour discuter de mes.. méthodes. Mais aussi une mauvaise chose dans le sens où si ça me pète à la gueule.. bah je ne pourrai compter que sur James dans l’immédiat. Bien sûr l’adjudant Bowmore se tient prêt à intervenir non loin et n’attend qu’un petit coup de DenDen pour déchaîner les enfers. Tiens en parlant de James, voilà qu’il rapplique et prend place à la petite table que j’occupe.
Alors ça donne quoi ?
Quai numéro sept, un entrepôt… Pas mal de sorties possibles et de quoi amarrer plusieurs navires.
Donc moyen d’intervenir avec Le Couperet… Parfait. Que les gars se tiennent prêts à boucler le quartier, si on réussit ça promet d’être un beau coup de filet tu penses pas ?
Le Sanguinaire.. c’est pas un tendre. J’imagine qu’il se laissera pas faire.
Mouais… L’objectif principal reste de faire cafouiller la transaction et de mettre la main sur la marchandise ou à défaut de la détruire… Mais évidemment.. si on choppe ces types c’est tout bénef’.
Sur que la partie promettait d’être compliquée, depuis Orange, nous étions lancés dans la traque d’un sacré poisson. Pas question de le laisser réitérer ce genre de coup et si par malheur il parvenait à nous échapper aujourd’hui, je jure que je ne trouverai pas le sommeil tant que cet enfoiré ne sera pas au trou.
Petit gueuleton en compagnie du Doscarien, petit tour dans les rues de Kikai No Shima et très vite on approche les neuf heures du soir. Le soleil a déjà laissé sa place à une demie lune qui éclaire un ciel parfaitement dégagé. Petite brise dans le dos, nous voilà aux abords de l’entrepôt, difficile de bénéficier de la pénombre, on prend la décision d’entrer par le toit histoire de n’pas être grillés. Ni vu ni connu, j’me hisse à l’intérieur en silence en compagnie de James et on s’arrange pour avoir une vue plongeante sur le cœur de l’entrepôt. Personne. Littéralement personne… Alors on patiente. Une demie heure, une heure… Toujours rien. J’commence à trouver le temps long, j’commence à me dire qu’on s’est foutu de notre gueule et j’avoue que ça commence sérieusement à me gonfler. C’est alors qu’une porte grince un peu plus bas, juste avant un certain brouhaha.
Une bande de types font irruption dans l’entrepôt, l’un d’eux se dirige vers la chaîne qui actionne la remontée du grand portail métallique fermant le quai. Le rideau se lève et au bout d’une bonne dizaine de minutes, voilà qu’un navire apparaît dans la nuit. Imposant bâtiment arborant le Jolly Roger de la flotte du Sanguinaire qui s’amène.. j’en déduis donc que les suprémacistes cybernétique sous stéroïde font parti de la team vendeur, le Crypto Syndicat.
Navire amarré, y’a une palanquée de gros bras qui en sortent avant que le capitaine ne se dévoile. Carrure qui en impose, qui ne va pas du tout avec sa coiffe plumée… Il s’arrête alors devant une petite nenette masquée. J’entends rien de ce qui s’dit mais la gonzesse finit par faire signe derrière elle et des brutes poussent un imposant chariot jusqu’à eux. Sur le chariot, un tas de coffres, sans doute les armes.
Bon bon bon… On dirait bien qu’on est au bon endroit au bon moment.
James hoche la tête, je sens qu’il n’a qu’une envie : balancer une grenade au milieu de ce tas de connards. Ça le démange.. et j’dois avouer que ce serait peut être un putain d’coup de maître. Mais faut rester prudent, puis de là où on est j’arrive pas tellement à distinguer ce que contiennent les caisses. Descendre. Voilà ce qu’il faut faire.