Au secours !!! Quelqu’un ?!!!!!!!!
voici plus ou moins ce que pensait le jeune Timothée alors qu’il se retrouvais la tête en bas, accroché à une vulgaire poutre de bois tandis que le navire de Jack (ou devrais plutôt dire “l’épave” de Jack) se crashait à une vitesse incroyable dans le port d’Alabasta.
Jeune bagnard qui n’avait au départ d’autre ambition que de purger sa peine pour espérer devenir, au final, quelqu’un de meilleur; Timothée s’était retrouvé obligé de participer à la rébellion de masse de ce transport de prisonniers à destination de grand line, et pour cause !
Alors qu’il s’était cru réquisitionné comme un vulgaire cuistot pour l’équipage de bord le temps de leur traversée, un agent du CP9 à bord du vaisseau s’était cru malin de torturer psychologiquement le jeune garçon en lui déclarant à l’avance l’ensemble des sévices qu’il souhaitait lui faire subir une fois qu’ils eût été à bon port…
Pourquoi me direz-vous ? Eh bien parce que Timothée avait précédemment eu l’audace de refuser d’intégrer leurs services à cause d’un mauvais concours de circonstances…. Oui oui ! Timothée était alors prêt à s’engager dans la CP9 si ce n’eût été pour une malheureuse plaque de verglas sur son chemin… Résultat : un séjour à l’infirmerie de Tequila Wolf, un retour à la case départ et surtout, l’impression laissée à cet agent du CP9 qu’il s’était moqué de lui… Une offense que les autres membres du groupe semblaient ne pas être prêts à laisser passer !
Par conséquent et après une longue hésitation, Timothée avait décidé de prêter main forte aux autres prisonniers et quand leur vaisseau fut attaqué (ne leur laissant aucun autre choix que de s’échapper), il avait aidé à démarrer la mutinerie des rayés contre les bleus. Le coup de grâce porté à son innocence avait été quand deux gardes s’étaient disputés pour le tuer lui, le pauvre garçon haut comme trois pommes… Mauvaise pioche pour eux, car sous ses dehors de gentil garçon, Timothée en avait assez de se faire marcher sur les pieds, ces deux Marines furent donc ses premières victimes…
La suite l’avait amené ici, à bord d’un bateau détourné, contrôlé par des bagnards tous plus sanguinaires les uns que les autres et parmi lesquels lui se détachait complètement, lui le tout petit bagnard ingénu… En un mot comme en cent, Timothée ne savait pas ce qu’il foutait là au milieu de tous ces criminels pervers et, secrètement, il espérait bondir sur la première occasion qui lui serait donnée pour leur fausser compagnie… Une occasion qui pour le coup allait être pour le moins, rock n roll !
Leur bâtiment ayant été utilisé par leurs remorqueurs comme une vulgaire boule de bowling lancée à pleine vitesse vers le port de cette ville, Timothée avait à peu près autant compris ce qu’il se passait que les pauvres dockers d’Alabasta ! Toujours accroché à sa poutre la tête en bas, Timothée rouvrit lentement ses yeux pour se retrouver à plusieurs mètres du sol ! Le garçon laissa échapper un petit cri de frayeur tandis qu’il enroulait ses bras plus fort encore autour du morceau de bois, encastré maintenant dans un mur de terre d’un bâtiment de la ville.
Du haut de son perchoir, le jeune Timothée n’était pas plus avancé quand à sa compréhension de la situation… Par contre il avait une vue imprenable sur les exactions alors commises dans la ville par ses “camarades” de galère ainsi que d’autres assaillants mystère. Ayant grandit dans les rues de Logue town, le petit garçon avait parfois du se battre pour survivre, en fait il avait même appris le maniement des armes à feu auprès de son ancien maître ! Donc non, la violence ne lui était pas vraiment étrangère… Mais là… Là elle atteignait des sommets tels que le garçon se retrouvait incapable de pleurer devant la méchanceté dont il était témoin, la gratuité de ce qui était infligé à la population de cette ville dont il ne conaissait même pas le nom ! C’était surréaliste… Et plus encore, de se dire qu’il était arrivé à bord du même bateau kamikaze qu’eux tous…
Une fois descendu de son perchoir, Timothée avait rejoint le plancher des vaches pour faire comme plus ou moins tout le monde : se cacher dans l’espoir d’échapper au massacre en cours. Même s’il portait le même pyjama rayé que les psychopathes en train de se livrer au pillage, ce n’était pas lui… Hors de question de participer à tout cela…
Les heures passèrent, Timothée s’était blotti dans un placard au hasard, dans une maison inconnue de cette ville inconnue… Et puis le calme était finalement revenu sur la ville, lorsqu’enfin les assassins étaient tous morts, capturés ou partis. En premier lieu, Timothée s’était empressé de se débarrasser de son uniforme de bagnard : où qu’ils soient sur terre, ce n’était pas une bonne idée de porter ça en public, en particulier dans une ville venant d’être mise à sac par des bagnards évadés ! En réalité (chose que Timothée ignorait), la célèbre tenue rayée des prisonniers du GM n’évait pas beaucoup de sens dans la Grand line sur laquelle il venait de pénétrer… Mais ça c’était avant-hier, avant qu’une armée d’enragés portant cet uniforme ne se livrent aux pires atrocités dans la ville.
Dans les jours qui suivirent, Timothée réussit à reprendre une vie pour le moins productive ! Pour lui qui avait grandi dans les rues de Logue Town, une ville était une ville et il ne tarda pas à trouver ses repères à Alabasta. Refusant de retomber dans le vol qui lui avait causé tant de soucis par le passé, Timothée pût, via la mendicité, se faire un pécule suffisant pour s’offrir une boîte de cirage à chaussures. Malgré l’état de désolation dans lequel se trouvait la ville, sa bouille d’ange l’aidait beaucoup à apitoyer quelques personnes pour lui donner un peu à manger ou un peu d’argent. Une fois un moyen de gagner sa vie en revanche, c’était une autre paire de manches !
En bon requin capitaliste, Timothée profita des “spectacles” que constituaient les mises à mort successives de ses anciens “camarades” capturés pour prospecter le chalan. A l’époque de Logue Town, l’époque où il volait encore pour se nourrir, il avait appris qu’une bonne pendaison était une occasion unique pour détrousser quelques spectateurs distraits. L’idée de se retrouver lui-même sur l’échafaud lui fit parcourir un frisson dans l’échine, mais il n’avait pas à se sentir coupable ! Après tout, il n’avait pas participé à ces exactions et la seule chose qu’on pouvait lui reprocher était d’avoir volé des vêtements locaux pour se camoufler… Vêtements locaux dont il se débarrassa d’ailleurs rapidement pour acquérir quelques frusques plus en accord avec les traditions Bluiennes auxquelles il était attaché : maintenant vêtu d’un pantalon marron avec des bretelles, une chemise de lin grossier et une bouffante casquette de Gavroche, il avait le parfait look du petit Logue-townien ! La première phase de son second plan…
Avec toujours un peu plus d’argent dû à son activité, Timothée loua un petit chariot de nourriture à un restaurateur local et là, il allait pouvoir passer aux choses sérieuses… avec un couteau aiguisé, un sac de riz et un bon poisson frais acheté au marché, le jeune Timothée lança sa petite affaire sur le port, régalant les locaux de ses sushis expertement fabriqués. Un investissement quasi doublé, une nourriture de qualité et exotique pour les habitants d’Alabasta, Timothée avait trouvé le bon filon et surtout, pour la première fois depuis longtemps, il avait retrouvé le sourire… Cette vie n’était peut-être pas celle dont il avait rêvé, ce n’était peut-être pas la panacée puisqu’il dormait toujours à la belle étoile un mois après son arrivée à Alabasta, mais pour la première fois depuis longtemps, il était serein, il faisait ce qu’il aimait et avait une pseudo-sécurité qui l'invitait à ne pas se soucier de l’avenir… Peut-être un peu de mélancolie à l’idée de ne pas revoir sa ville natale ? Ou du fait qu’il était encore relativement parlant bien dans la misère ? Oui… Sans doute, mais il ne fallait pas être trop gourmand : quand il se retournait et voyait ce qu’il avait accompli en un mois, il avait de quoi être fier.
voici plus ou moins ce que pensait le jeune Timothée alors qu’il se retrouvais la tête en bas, accroché à une vulgaire poutre de bois tandis que le navire de Jack (ou devrais plutôt dire “l’épave” de Jack) se crashait à une vitesse incroyable dans le port d’Alabasta.
Jeune bagnard qui n’avait au départ d’autre ambition que de purger sa peine pour espérer devenir, au final, quelqu’un de meilleur; Timothée s’était retrouvé obligé de participer à la rébellion de masse de ce transport de prisonniers à destination de grand line, et pour cause !
Alors qu’il s’était cru réquisitionné comme un vulgaire cuistot pour l’équipage de bord le temps de leur traversée, un agent du CP9 à bord du vaisseau s’était cru malin de torturer psychologiquement le jeune garçon en lui déclarant à l’avance l’ensemble des sévices qu’il souhaitait lui faire subir une fois qu’ils eût été à bon port…
Pourquoi me direz-vous ? Eh bien parce que Timothée avait précédemment eu l’audace de refuser d’intégrer leurs services à cause d’un mauvais concours de circonstances…. Oui oui ! Timothée était alors prêt à s’engager dans la CP9 si ce n’eût été pour une malheureuse plaque de verglas sur son chemin… Résultat : un séjour à l’infirmerie de Tequila Wolf, un retour à la case départ et surtout, l’impression laissée à cet agent du CP9 qu’il s’était moqué de lui… Une offense que les autres membres du groupe semblaient ne pas être prêts à laisser passer !
Par conséquent et après une longue hésitation, Timothée avait décidé de prêter main forte aux autres prisonniers et quand leur vaisseau fut attaqué (ne leur laissant aucun autre choix que de s’échapper), il avait aidé à démarrer la mutinerie des rayés contre les bleus. Le coup de grâce porté à son innocence avait été quand deux gardes s’étaient disputés pour le tuer lui, le pauvre garçon haut comme trois pommes… Mauvaise pioche pour eux, car sous ses dehors de gentil garçon, Timothée en avait assez de se faire marcher sur les pieds, ces deux Marines furent donc ses premières victimes…
La suite l’avait amené ici, à bord d’un bateau détourné, contrôlé par des bagnards tous plus sanguinaires les uns que les autres et parmi lesquels lui se détachait complètement, lui le tout petit bagnard ingénu… En un mot comme en cent, Timothée ne savait pas ce qu’il foutait là au milieu de tous ces criminels pervers et, secrètement, il espérait bondir sur la première occasion qui lui serait donnée pour leur fausser compagnie… Une occasion qui pour le coup allait être pour le moins, rock n roll !
Leur bâtiment ayant été utilisé par leurs remorqueurs comme une vulgaire boule de bowling lancée à pleine vitesse vers le port de cette ville, Timothée avait à peu près autant compris ce qu’il se passait que les pauvres dockers d’Alabasta ! Toujours accroché à sa poutre la tête en bas, Timothée rouvrit lentement ses yeux pour se retrouver à plusieurs mètres du sol ! Le garçon laissa échapper un petit cri de frayeur tandis qu’il enroulait ses bras plus fort encore autour du morceau de bois, encastré maintenant dans un mur de terre d’un bâtiment de la ville.
Du haut de son perchoir, le jeune Timothée n’était pas plus avancé quand à sa compréhension de la situation… Par contre il avait une vue imprenable sur les exactions alors commises dans la ville par ses “camarades” de galère ainsi que d’autres assaillants mystère. Ayant grandit dans les rues de Logue town, le petit garçon avait parfois du se battre pour survivre, en fait il avait même appris le maniement des armes à feu auprès de son ancien maître ! Donc non, la violence ne lui était pas vraiment étrangère… Mais là… Là elle atteignait des sommets tels que le garçon se retrouvait incapable de pleurer devant la méchanceté dont il était témoin, la gratuité de ce qui était infligé à la population de cette ville dont il ne conaissait même pas le nom ! C’était surréaliste… Et plus encore, de se dire qu’il était arrivé à bord du même bateau kamikaze qu’eux tous…
Une fois descendu de son perchoir, Timothée avait rejoint le plancher des vaches pour faire comme plus ou moins tout le monde : se cacher dans l’espoir d’échapper au massacre en cours. Même s’il portait le même pyjama rayé que les psychopathes en train de se livrer au pillage, ce n’était pas lui… Hors de question de participer à tout cela…
Les heures passèrent, Timothée s’était blotti dans un placard au hasard, dans une maison inconnue de cette ville inconnue… Et puis le calme était finalement revenu sur la ville, lorsqu’enfin les assassins étaient tous morts, capturés ou partis. En premier lieu, Timothée s’était empressé de se débarrasser de son uniforme de bagnard : où qu’ils soient sur terre, ce n’était pas une bonne idée de porter ça en public, en particulier dans une ville venant d’être mise à sac par des bagnards évadés ! En réalité (chose que Timothée ignorait), la célèbre tenue rayée des prisonniers du GM n’évait pas beaucoup de sens dans la Grand line sur laquelle il venait de pénétrer… Mais ça c’était avant-hier, avant qu’une armée d’enragés portant cet uniforme ne se livrent aux pires atrocités dans la ville.
Dans les jours qui suivirent, Timothée réussit à reprendre une vie pour le moins productive ! Pour lui qui avait grandi dans les rues de Logue Town, une ville était une ville et il ne tarda pas à trouver ses repères à Alabasta. Refusant de retomber dans le vol qui lui avait causé tant de soucis par le passé, Timothée pût, via la mendicité, se faire un pécule suffisant pour s’offrir une boîte de cirage à chaussures. Malgré l’état de désolation dans lequel se trouvait la ville, sa bouille d’ange l’aidait beaucoup à apitoyer quelques personnes pour lui donner un peu à manger ou un peu d’argent. Une fois un moyen de gagner sa vie en revanche, c’était une autre paire de manches !
En bon requin capitaliste, Timothée profita des “spectacles” que constituaient les mises à mort successives de ses anciens “camarades” capturés pour prospecter le chalan. A l’époque de Logue Town, l’époque où il volait encore pour se nourrir, il avait appris qu’une bonne pendaison était une occasion unique pour détrousser quelques spectateurs distraits. L’idée de se retrouver lui-même sur l’échafaud lui fit parcourir un frisson dans l’échine, mais il n’avait pas à se sentir coupable ! Après tout, il n’avait pas participé à ces exactions et la seule chose qu’on pouvait lui reprocher était d’avoir volé des vêtements locaux pour se camoufler… Vêtements locaux dont il se débarrassa d’ailleurs rapidement pour acquérir quelques frusques plus en accord avec les traditions Bluiennes auxquelles il était attaché : maintenant vêtu d’un pantalon marron avec des bretelles, une chemise de lin grossier et une bouffante casquette de Gavroche, il avait le parfait look du petit Logue-townien ! La première phase de son second plan…
Avec toujours un peu plus d’argent dû à son activité, Timothée loua un petit chariot de nourriture à un restaurateur local et là, il allait pouvoir passer aux choses sérieuses… avec un couteau aiguisé, un sac de riz et un bon poisson frais acheté au marché, le jeune Timothée lança sa petite affaire sur le port, régalant les locaux de ses sushis expertement fabriqués. Un investissement quasi doublé, une nourriture de qualité et exotique pour les habitants d’Alabasta, Timothée avait trouvé le bon filon et surtout, pour la première fois depuis longtemps, il avait retrouvé le sourire… Cette vie n’était peut-être pas celle dont il avait rêvé, ce n’était peut-être pas la panacée puisqu’il dormait toujours à la belle étoile un mois après son arrivée à Alabasta, mais pour la première fois depuis longtemps, il était serein, il faisait ce qu’il aimait et avait une pseudo-sécurité qui l'invitait à ne pas se soucier de l’avenir… Peut-être un peu de mélancolie à l’idée de ne pas revoir sa ville natale ? Ou du fait qu’il était encore relativement parlant bien dans la misère ? Oui… Sans doute, mais il ne fallait pas être trop gourmand : quand il se retournait et voyait ce qu’il avait accompli en un mois, il avait de quoi être fier.
Dernière édition par Timothée Lendriksson le Dim 22 Jan 2023 - 11:40, édité 2 fois