Chapitre 2 : Un détour imprévu
Aquila voguait tranquillement à bord d'un navire de taille moyenne. Il possédait un mât principal et deux mâts secondaires. On pouvait voir différentes familles sur le pont, les enfants étaient en train de s'amuser, et le personnel allait par monts et par vaux afin que la navigation soit la plus tranquille possible. Aquila avait loué une chambre partagée, avec plusieurs couchettes, toutes pouvant être fermées par un rideau.
Mais avant d'y aller, Aquila voulait profiter du paysage, mais surtout de la vue sur Red Line. Cette immense ligne rocheuse coupant ce monde en deux, et dont la hauteur dépassait les nuages. Le navire devait passer par un lieu nommé "La Flaque". De ce qu'il avait entendu, ce lieu était une mer souterraine permettant de passer d'une Blue à une autre. Comme c'était sa première fois par ce lieu, il voulait en profiter au maximum.
Alors que le navire naviguait tranquillement dans les eaux de la Flaque, Aquila prit son repas tranquillement puis partit se reposer. En entrant dans la chambre, il salua ceux qui y étaient, regarda son ticket pour voir le numéro de lit, se coucha en souhaitant une bonne soirée et ferma le rideau. Il savait qu'il n'allait pas forcément bien dormir, c'est pourquoi il garda ses sabres dans ses mains, au cas où !
La nuit se passait sans encombre. Tout était calme et tranquille. Qu'est-ce qui aurait pu faire sortir Aquila de son lit en un seul bond, à part un coup de canon ? Un coup de canon ?! Depuis quand ? Aquila bondit d'un seul coup, sabres aux mains, sortit de la piaule et partit en direction du pont pour voir ce qu'il en était. Oui, le navire était attaqué ! Par qui ou quoi, il s'en foutait royalement. La préoccupation première était de rester en vie. Aquila chopa un matelot au vol et lui demanda :
"Qu'est-ce qu'il se passe ?"
" Des pirates nous attaquent !"
Le sang du sabreur ne fit qu'un tour. Des pirates, la fange des criminels de ce monde, venait de prendre pour cible la navette devant l'amener sur North Blue. Aquila rengaina ses sabres et proposa son aide. Le navire avait de l'avance. Pour commencer, il fallait aider la population qui était en transit, comme lui. Il alla toquer à toutes les portes afin de sortir tout le monde de derrière et les mettre à lavant du navire, moins risqué par rapport aux coups de canons. Au bout d'un moment, un boulet alla frapper la barre, la détruisant et laissant le navire sans possibilité de direction. Les matelots, désemparés par la situation, commencèrent par abandonner tout espoir. Là, Aquila eut la rage, il les attrapa un à un et leur fit un sermon :
" SI VOUS ABANDONNEZ, C'EST LA MORT ! POUR VOUS, POUR EUX, POUR NOUS TOUS ! NOUS SOMMES LES SEULS À POUVOIR LES SAUVER ! ALORS, SOIT VOUS VOUS BOUGEZ LE CUL ET VOUS SEREZ DES HEROS, SOIT VOUS ALLEZ REJOINDRE LES PASSAGERS ET PLEURER COMME LES SOUS-MERDES QUE VOUS ÊTES, C'EST CLAIR ?!"
Le capitaine regarda Aquila et lui dit : "T'as une idée mon garçon, car va falloir se bouger le derche !"
" La barre était reliée comment au gouvernail ?"
" Par un système de roue crantée, sous le plancher."
" Bien ! Détruisons-le planché et servons-nous de la poutre qui la relie à la barre pour naviguer !"
" Une navigation à l'ancienne ?!"
" On n'a pas vraiment le choix, je crois !"
"Haha ! J'aime les types dans ton genre !" Puis en se tournant vers ses hommes : "C'est parti ! Je ne veux voir personnes tirées au flanc, sinon, je le passe par-dessus bord, c'est clair !"
" OUI, CAPITAINE !!!"
Aquila et les matelots commencèrent à enlever les planches allant de la barre au gouvernail. Lorsqu'ils virent la poutre à laquelle il était relié, ils arrêtèrent et reprirent d'autres tâches. Le Capitaine assigna des hommes aux soins des passagers. Certains de ces derniers voulaient aussi aider, même si réconforter leur famille était déjà important. Aquila regarda le Capitaine et lui dit :
"Vous devez rester sur le pont et nous guider. On doit sortir de là, peu importe la mer !"
"D'accord, mais qui va s'occuper du gouvernail ?"
Aquila sauta dans l'espace et agrippa la barre. Le problème, c'était qu'avec les différents courants, le jeune bretteur avait énormément de mal à tenir seul, si bien qu'à un moment, c'est la barre qui guida Aquila et le propulsa contre une paroi avec la barre qui lui donna un violent coup dans le ventre. Aquila cracha et eut le souffle coupé. Voyant ça, trois matelots sautèrent dans le trou et aidèrent Aquila à s'en sortir. Reprenant son souffle, Aquila prit la barre de nouveau, regarda les matelots et sortit :
" On n'a pas le temps pour ça !"
Tous suivirent les ordres du capitaine, tout en étant sous les coups des canons ennemis. Malheureusement, avec le temps perdu à dériver en fonction des courants, les pirates s'étaient rapprochés. Si bien qu'un boulet de canon touchât l'ancre ce qui fit le seul système d'arrêt du navire fut supprimé. Des matelots effrayés regardèrent le capitaine. Ce dernier souriant face à la mort :
" Pas de problèmes ! Suffit de le faire échouer ! Mwahahahaha !!!"
" Hé ! Au lieu de se faire canarder, on ne pourrait pas riposter ?"
" La compagnie a quasiment enlevé tous les canons pour les remplacer par des lits. Histoire de profits qu'ils disent!"
"Ouais... Je vois et on n'a pas de poudre noire, je suppose ?"
"Tu supposes juste, p'tit gars ! Et j'ai dégagé le dernier canon pour qu'on soit plus léger !" D'un coup, il se mit à hurler : " BARRE À GAUCHE TOUTE ! ON FILE SUR EAST BLUE !"
Aquila et les matelots forcèrent sur la barre pour que le navire vire à gauche. Le bateau prit l'embranchement de la Flaque pour se rendre sur la mer d'East Blue. Les pirates suivirent la navette, ne voulant pas perdre son butin.
Le temps passa. Les minutes devenaient des heures, et les heures, des journées. Tous étaient fatigués à essayer de faire au mieux pour que le navire garde son avance. En plus des coups de canons, on pouvait entendre certains coups de fusil. Aquila grognait dans son coin pour son impuissance, sinon, il y a belle lurette qu'il les aurait fait passer par le fond. Mais il fallait sauver un maximum de passagers. Certains étaient blessés à cause des éclats, d'autres paniquèrent et furent assommés pour éviter tout esclandres internes. Alors que le désespoir grandissait en chacun d'eux, le miracle se produisit. Le capitaine hurla de toutes ses forces :
"ILE EN VUE !!!"
On ne savait pas quelle île s'était, mais on s'en foutait royalement. C'était pour tous bientôt la fin du calvaire. Ou pas... Dans tous les coups de canons qui furent tirés, un toucha le mât principal du navire. Ce dernier se brisa sous le regard de l'équipage qui commença par être désemparé par la situation. Le capitaine, lui-même, ne savait plus quoi faire et se mit à regarder Aquila avec des yeux terrorisés. Sous les yeux de tous les matelots, le bretteur sortit de son trou, laissant les autres tenir la barre, prit le capitaine par le col et lui dit de manière à ce que seul lui pouvait entendre :
" On n'abandonne pas ! Pas maintenant ! Pas si prêt du but ! L'île est à portée. Il nous reste deux mâts. Utilisons-les au maximum. Tes hommes te font confiance ! Les passagers aussi ! Reprenez-vous, bordel !"
Après, quelques secondes d'hésitation, le capitaine regarda Aquila. Son regard était devenu plus vif. D'une poigne ferme, il desserra l'étreinte du futur chasseur de primes et rétorqua :
" Oui ! Une dernière fois, au moins ! Nous pouvons y arriver ! Merci, petit !"
Le navire continuait sa route vers l'île. Le capitaine hurlait ses ordres comme si l'Enfer allait s'ouvrir sous nos pieds. La vitesse diminuait et les pirates nous rattrapaient, mais impossible pour eux de l'aborder, le navire allait atteindre l'île avant. D'un coup, le capitaine ordonna à certains de ses hommes de mettre les passagers en sécurité, car l'impact allait être violent. Il ordonna à d'autres de préparer un maximum de choses pour le débarquement en urgence.
Quelques minutes, plus tard, le capitaine vit le port et un endroit où il pouvait échouer le navire. Là, il se mit à hurler :
" ACCROCHEZ-VOUS !!! ÇA VA SECOUER !!!"
Tout le monde s'accrocha à ce qu'il pouvait. Les femmes et les enfants étaient terrifiés, les hommes n'en menaient pas large, mais essayaient de rester le plus courageux possible. Le bateau entra dans le port à vive allure, l'amarrage était devenu impossible. Une partie du ponton vola en éclats, ralentissant le navire au passage. Puis ce fut le véritable impact. Avec la vitesse, le bateau se leva légèrement avant d'entendre la quille craquée. Là, Aquila bondit avec les matelots, car il fallait évacuer les civils le plus vite possible, en espérant que les habitants de l'île viennent aussi leur porter secours...
Mais avant d'y aller, Aquila voulait profiter du paysage, mais surtout de la vue sur Red Line. Cette immense ligne rocheuse coupant ce monde en deux, et dont la hauteur dépassait les nuages. Le navire devait passer par un lieu nommé "La Flaque". De ce qu'il avait entendu, ce lieu était une mer souterraine permettant de passer d'une Blue à une autre. Comme c'était sa première fois par ce lieu, il voulait en profiter au maximum.
Alors que le navire naviguait tranquillement dans les eaux de la Flaque, Aquila prit son repas tranquillement puis partit se reposer. En entrant dans la chambre, il salua ceux qui y étaient, regarda son ticket pour voir le numéro de lit, se coucha en souhaitant une bonne soirée et ferma le rideau. Il savait qu'il n'allait pas forcément bien dormir, c'est pourquoi il garda ses sabres dans ses mains, au cas où !
La nuit se passait sans encombre. Tout était calme et tranquille. Qu'est-ce qui aurait pu faire sortir Aquila de son lit en un seul bond, à part un coup de canon ? Un coup de canon ?! Depuis quand ? Aquila bondit d'un seul coup, sabres aux mains, sortit de la piaule et partit en direction du pont pour voir ce qu'il en était. Oui, le navire était attaqué ! Par qui ou quoi, il s'en foutait royalement. La préoccupation première était de rester en vie. Aquila chopa un matelot au vol et lui demanda :
"Qu'est-ce qu'il se passe ?"
" Des pirates nous attaquent !"
Le sang du sabreur ne fit qu'un tour. Des pirates, la fange des criminels de ce monde, venait de prendre pour cible la navette devant l'amener sur North Blue. Aquila rengaina ses sabres et proposa son aide. Le navire avait de l'avance. Pour commencer, il fallait aider la population qui était en transit, comme lui. Il alla toquer à toutes les portes afin de sortir tout le monde de derrière et les mettre à lavant du navire, moins risqué par rapport aux coups de canons. Au bout d'un moment, un boulet alla frapper la barre, la détruisant et laissant le navire sans possibilité de direction. Les matelots, désemparés par la situation, commencèrent par abandonner tout espoir. Là, Aquila eut la rage, il les attrapa un à un et leur fit un sermon :
" SI VOUS ABANDONNEZ, C'EST LA MORT ! POUR VOUS, POUR EUX, POUR NOUS TOUS ! NOUS SOMMES LES SEULS À POUVOIR LES SAUVER ! ALORS, SOIT VOUS VOUS BOUGEZ LE CUL ET VOUS SEREZ DES HEROS, SOIT VOUS ALLEZ REJOINDRE LES PASSAGERS ET PLEURER COMME LES SOUS-MERDES QUE VOUS ÊTES, C'EST CLAIR ?!"
Le capitaine regarda Aquila et lui dit : "T'as une idée mon garçon, car va falloir se bouger le derche !"
" La barre était reliée comment au gouvernail ?"
" Par un système de roue crantée, sous le plancher."
" Bien ! Détruisons-le planché et servons-nous de la poutre qui la relie à la barre pour naviguer !"
" Une navigation à l'ancienne ?!"
" On n'a pas vraiment le choix, je crois !"
"Haha ! J'aime les types dans ton genre !" Puis en se tournant vers ses hommes : "C'est parti ! Je ne veux voir personnes tirées au flanc, sinon, je le passe par-dessus bord, c'est clair !"
" OUI, CAPITAINE !!!"
Aquila et les matelots commencèrent à enlever les planches allant de la barre au gouvernail. Lorsqu'ils virent la poutre à laquelle il était relié, ils arrêtèrent et reprirent d'autres tâches. Le Capitaine assigna des hommes aux soins des passagers. Certains de ces derniers voulaient aussi aider, même si réconforter leur famille était déjà important. Aquila regarda le Capitaine et lui dit :
"Vous devez rester sur le pont et nous guider. On doit sortir de là, peu importe la mer !"
"D'accord, mais qui va s'occuper du gouvernail ?"
Aquila sauta dans l'espace et agrippa la barre. Le problème, c'était qu'avec les différents courants, le jeune bretteur avait énormément de mal à tenir seul, si bien qu'à un moment, c'est la barre qui guida Aquila et le propulsa contre une paroi avec la barre qui lui donna un violent coup dans le ventre. Aquila cracha et eut le souffle coupé. Voyant ça, trois matelots sautèrent dans le trou et aidèrent Aquila à s'en sortir. Reprenant son souffle, Aquila prit la barre de nouveau, regarda les matelots et sortit :
" On n'a pas le temps pour ça !"
Tous suivirent les ordres du capitaine, tout en étant sous les coups des canons ennemis. Malheureusement, avec le temps perdu à dériver en fonction des courants, les pirates s'étaient rapprochés. Si bien qu'un boulet de canon touchât l'ancre ce qui fit le seul système d'arrêt du navire fut supprimé. Des matelots effrayés regardèrent le capitaine. Ce dernier souriant face à la mort :
" Pas de problèmes ! Suffit de le faire échouer ! Mwahahahaha !!!"
" Hé ! Au lieu de se faire canarder, on ne pourrait pas riposter ?"
" La compagnie a quasiment enlevé tous les canons pour les remplacer par des lits. Histoire de profits qu'ils disent!"
"Ouais... Je vois et on n'a pas de poudre noire, je suppose ?"
"Tu supposes juste, p'tit gars ! Et j'ai dégagé le dernier canon pour qu'on soit plus léger !" D'un coup, il se mit à hurler : " BARRE À GAUCHE TOUTE ! ON FILE SUR EAST BLUE !"
Aquila et les matelots forcèrent sur la barre pour que le navire vire à gauche. Le bateau prit l'embranchement de la Flaque pour se rendre sur la mer d'East Blue. Les pirates suivirent la navette, ne voulant pas perdre son butin.
Le temps passa. Les minutes devenaient des heures, et les heures, des journées. Tous étaient fatigués à essayer de faire au mieux pour que le navire garde son avance. En plus des coups de canons, on pouvait entendre certains coups de fusil. Aquila grognait dans son coin pour son impuissance, sinon, il y a belle lurette qu'il les aurait fait passer par le fond. Mais il fallait sauver un maximum de passagers. Certains étaient blessés à cause des éclats, d'autres paniquèrent et furent assommés pour éviter tout esclandres internes. Alors que le désespoir grandissait en chacun d'eux, le miracle se produisit. Le capitaine hurla de toutes ses forces :
"ILE EN VUE !!!"
On ne savait pas quelle île s'était, mais on s'en foutait royalement. C'était pour tous bientôt la fin du calvaire. Ou pas... Dans tous les coups de canons qui furent tirés, un toucha le mât principal du navire. Ce dernier se brisa sous le regard de l'équipage qui commença par être désemparé par la situation. Le capitaine, lui-même, ne savait plus quoi faire et se mit à regarder Aquila avec des yeux terrorisés. Sous les yeux de tous les matelots, le bretteur sortit de son trou, laissant les autres tenir la barre, prit le capitaine par le col et lui dit de manière à ce que seul lui pouvait entendre :
" On n'abandonne pas ! Pas maintenant ! Pas si prêt du but ! L'île est à portée. Il nous reste deux mâts. Utilisons-les au maximum. Tes hommes te font confiance ! Les passagers aussi ! Reprenez-vous, bordel !"
Après, quelques secondes d'hésitation, le capitaine regarda Aquila. Son regard était devenu plus vif. D'une poigne ferme, il desserra l'étreinte du futur chasseur de primes et rétorqua :
" Oui ! Une dernière fois, au moins ! Nous pouvons y arriver ! Merci, petit !"
Le navire continuait sa route vers l'île. Le capitaine hurlait ses ordres comme si l'Enfer allait s'ouvrir sous nos pieds. La vitesse diminuait et les pirates nous rattrapaient, mais impossible pour eux de l'aborder, le navire allait atteindre l'île avant. D'un coup, le capitaine ordonna à certains de ses hommes de mettre les passagers en sécurité, car l'impact allait être violent. Il ordonna à d'autres de préparer un maximum de choses pour le débarquement en urgence.
Quelques minutes, plus tard, le capitaine vit le port et un endroit où il pouvait échouer le navire. Là, il se mit à hurler :
" ACCROCHEZ-VOUS !!! ÇA VA SECOUER !!!"
Tout le monde s'accrocha à ce qu'il pouvait. Les femmes et les enfants étaient terrifiés, les hommes n'en menaient pas large, mais essayaient de rester le plus courageux possible. Le bateau entra dans le port à vive allure, l'amarrage était devenu impossible. Une partie du ponton vola en éclats, ralentissant le navire au passage. Puis ce fut le véritable impact. Avec la vitesse, le bateau se leva légèrement avant d'entendre la quille craquée. Là, Aquila bondit avec les matelots, car il fallait évacuer les civils le plus vite possible, en espérant que les habitants de l'île viennent aussi leur porter secours...
Dernière édition par Aquila Risenkaul le Dim 22 Jan 2023 - 22:51, édité 3 fois