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[Quête] Au service du Grand Timonier

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海 軍

∆ feat. Alcéa ∆


Ambrosias était éreintée. Son rythme de travail depuis qu'elle était devenue la seconde du commodore Epinondas était difficile à soutenir. Alors qu'elle terminait tout juste la traque d'un révolutionnaire, son supérieur l'avait contacté pour lui expliquer que l'État-Major avait besoin d'elle. Une nouvelle opération se montait et la jeune femme avait été choisie pour en faire part. Ce n'était pas la première fois et cela étonnait un peu la vétérinaire. S'il était vrai que ses états de service commençaient à se remplir, elle était encore loin d'être une sommité. De la même manière qu'avec l'agent d'Isigny, la lieutenant-colonel s'attendait à n'être une fois encore qu'un moyen de transport. Quelle ne fut pas surprise d'apprendre, qu'une fois encore, c'était la commodore Hisoyashi, éminente membre de la sous-marine dans la division Nessy, qui avait fait appel à elle. La dernière fois que les deux militaires s'étaient vus, c'était lors d'une tentative de la Marine pour mettre définitivement la main sur l'ancien membre de l'amirauté Claes Gerritzon. Si l'homme n'était plus aujourd'hui, l'opération de l'époque avait été un fiasco, Ambrosias était donc assez étonnée d'être choisie. Elle en déduisit rapidement que cela devait avoir un rapport avec les pouvoirs octroyés par le fruit du démon qu'elle avait mangé quelques mois auparavant.


Mise au courant du fait que la mission toute entière était mise en place par le célèbre Meuler Tazzer, la jeune femme originaire de Tanuki comprit que les choses étaient sérieuses. Si un homme de cette envergure mettait une opération en place, ce n'était certainement pas pour rien. La seule chose étonnante était qu'il n'agisse pas lui-même, particulièrement au vu de son caractère. Ne cherchant pas à discuter les ordres, Ambrosias lança le Béluga en direction de l’île des animaux. Il était prévu qu'elle y rejoigne un patrouilleur qui ferait monter sur son navire la commodore et Hisoyashi et une mystérieuse agente du Cipher Pol. Une fois encore, les services secrets étaient de la partie, ce qui confirmait que la mission à venir n'était pas anodine. Dans le flou total, la militaire ne pouvait que faire route vers le lieu de rendez-vous en se posant de nombreuses questions auxquelles elles n'auraient de réponses que le moment venu. La chose était assez frustrante, malheureusement la Marine fonctionnait souvent de cette manière pour éviter les fuites intempestives.


Comme prévu, le Béluga, après plusieurs longs jours de mer, effectua son approche du navire allié. Propre sur elle, la lieutenant-colonel fumait l'un de ses habituels cigares en se tenant non loin de la barre pour guider la manœuvre. Tout se déroula sans accroc et une coupée fut déposée entre les deux navires pour permettre les mouvements de personnel. Ambrosias se trouvant être la moins gradée, c'est elle qui fit rendre en premier les honneurs à son navire avant de monter à bord du patrouilleur. Droite comme un «i», elle salua la commodore. Emiko lui offrit un sourire discret avant de lui rendre la pareille.



« Repos, lieutenant-colonel. Félicitations pour votre promotion.

- Merci Commodore.

- Je ne vous cache pas que je suis déçue de ne pas avoir été en mesure de vous faire affecter au sein de la sous-marine. Vous aviez une place entièrement destinée au sein de ma division.

- Les Broyeurs avaient également besoin de moi.

- Epinondas sait obtenir ce qu'il veut, je ne peux pas dire le contraire.

- Moi non plus.

- Je vous présente l'agent Amaryllis. »



Aux côtés de l'officière se trouvait une jeune femme aux cheveux longs bien coiffés qui se démarquaient par leur couleur peu commune. Son regard avait quelque chose d'étrange et elle semblait assez froide. Plus précisément, elle semblait détachée, très professionnelle et en un sens assez proche de ce qu'était souvent Ambrosias. Cette femme était bien plus proche de ce qu'on imaginait du Cipher Pol que ne pouvaient l'être Alaaric ou Caramélie. La première impression de la vétérinaire la concernant était plutôt bonne.


« Enchantée de faire votre connaissance. Si vous voulez bien me suivre à bord. »


Tendant la main à l'inconnue du gouvernement, elle la lui serra avant de toutes les guider vers le Béluga. Dix hommes de la sous-marine les suivirent à bord en emmenant avec eux plusieurs caisses en bois. Comme elles étaient fermées, il était impossible de définir ce qu'elles contenaient. En montant sur le navire de ligne, Emiko fit signe à sa monture aquatique de la suivre. Ambrosias regarda l'animal avec un pincement au cœur. Elle désapprouvait farouchement les méthodes de la sous-marine en ce qui concernait l'esclavage des animaux via le CCP. Voyant qu'un grain arrivait à l’horizon et que le temps ne tarderait pas à se gâter, les femmes prirent la direction des quartiers d'Ambrosias où la commodore pourrait lui expliquer les détails de l'opération.



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Dernière édition par Ambrosias le Jeu 10 Nov 2022 - 14:49, édité 2 fois
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海 軍

∆ feat. Alcéa ∆


Se hissant sur le Béluga depuis l'échelle bâbord, Ambrosias remonta sur le pont. Trouvant la commodore Hisoyashi, elle lui expliqua la situation. Une fois la chaloupe arrimée au vaisseau de ligne, il reprit sa route. Pour l'heure, les marins ne pouvaient se permettre de rester dans les parages. Mieux valait que les révolutionnaires croient à la fuite des militaires. Il était hors de question de se lancer dans un affrontement direct avec ces derniers, tels n'étaient pas les ordres. S'allumant un cigare, la lieutenant-colonel s'approcha de la barre, non loin du sergent-chef Paracchini. À mesure que le bâtiment s'éloignait de l'île engloutie, elle se demandait comment les choses évoluaient du côté d'Anémone.


Dévisageant l'espionne sans comprendre ce qu'elle disait, le pauvre petit rat couina. Pourquoi l'humaine le secouait-elle de la sorte ? Était-elle devenue complètement folle ? Il fallait bien avouer qu'elle ne semblait pas bien maligne depuis le début. Quand l'étreinte se fit moins forte, Snick alla se cacher dans les plis des vêtements de l'humaine. Il n'avait plus envie d'avoir d’interactions avec elle si elle se mettait à l'étouffer de la sorte. Plus le temps passait, plus Ambrosias lui manquait.


Non loin de l'entrée, la sirène vit plusieurs submersibles quitter la base. Conformément aux ordres de sa supérieure, elle resta sur place, se faisant toute petite pour ne pas être repérée. Quelques minutes plus tard, le bruit des hélices continua de s'affaiblir jusqu'à n'être plus perceptible. Patiente, Ligéia attendrait le temps qu'il faudrait pour ensuite conduire Anémone loin de cet endroit.




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- Alors Anémone, comment vous sentez vous aujourd'hui ?
- Oh, Ren, je vous l'ai déjà dit plusieurs fois, tutoyez moi je vous en prie.
- Seulement si vous faites de même.

Je lâche un soupir avec un sourire jouée parfaitement même si mon esprit bouillonne d'être encore ici après cinq jours. Cinq long jours que je me trimballe ce maudit rat dans mes poches, que je n'ai aucune nouvelles de tous ces idiots de la marine et que je me retrouve infiltrée dans une base révolutionnaire hautement bien équipée.

- D'accord. Si tu insistes, Ren. Tutoyons nous.

Il me sourit alors, il est clair que mon charme à largement fait effet sur ce pauvre idiot qui doit déjà rêver d'une vie à l'eau de rose à mes côtés. Triste sort que le siens... Encore un à qui je vais briser le cœur. Mais je vais tâcher de ne pas l'embrasser lui si je veux pouvoir partir tranquillement de cette planque sans avoir de sang sur les mains.

- Entendu. Mais... Tu n'as pas répondu à ma question. Comment va ta jambe aujourd'hui ?

Ma jambe. La fameuse jambe blessée qui m'a ouvert les portes de cet endroit... Et la raison pour laquelle je suis encore coincée ici. Si seulement les marins avaient été plus performant à me faire une diversion. Bordel, cette sous marine va m'entendre quand je serais rentrée. Mais ils ont de la chance d'être le projet de Basara, sinon je les ferais tous pendre pour trahison ! Quant à cette Lieutenant Colonel et son pouvoir idiot ! Raaah, dire que la Commodore Hisoyashi me l'avait recommandée ! Que la peste l'emporte elle et son rat !

- Elle va chaque jour un peu mieux, grâce à vous...enfin, toi. Et à Sophie aussi, bien sûr. Huhu.

Il me sourit amoureusement tandis que je me force à rougir et à détourner le regard. La séduction des hommes qui se veulent jouer les preux chevaliers des demoiselles en détresse, ça me connait trop bien. C'est presque trop facile.

- Dans ce cas, penses-tu pouvoir m'accompagnée jusqu'au réfectoire de la base ?

Des étoiles dans les yeux attirées là par mon retour à la vie, je lève la tête alors vers lui et lui répond par l'affirmative d'un ton enthousiaste. Une comédie que je me laisse jouer car je sens pertinemment arrivée Sophie qui vient interrompre ce moment de romantisme pile au bon moment.

- Oh, désolé... Je venais juste changer le pansement de Mademoiselle Anémone.
- Oui, évidemment. Hm.

Reprenant ses esprits, Ren se recule alors d'un pas et détourne le regard pendant les soins que m'apporte l'infirmière.

- Alors ? Qu'en pensez vous ?

La plaie est toujours à vif mais semble propre et seulement entrain de cicatriser. Une cicatrice que je pourrais facilement faire disparaitre plus tard mais malheureusement pour moi le retour à la vie ne peut pas me guérir plus vite...

- C'est en bonne voie. Je pense que vous pourrez rentrer chez vous d'ici une semaine.
- Si long ? Un profond désespoir replie ma voix, et celui là est presque vrai... Bon sang, je vais pas tenir une semaine de plus ici. Et évidemment cette remarque à le mérite de faire tourner la tête de mon pauvre pion séduit.
- Vous n'êtes pas une prisonnière ici donc si vous souhaitez partir plus tôt ça doit être possible mais les sutures risques de casser, votre blessure de s'infecter...
- Je comprends mais... Ma famille doit être tellement inquiète pour moi. J'avais l'intention de les retrouver à Îlipucie mais notre navire de la translinéenne a été détournée sur l'île aux animaux et c'est là que j'ai commencée à avoir tous ces problèmes...
- Je comprends... Après c'est à vous de voir si le risque en vaut la chandelle. Je ne saurai que vous conseiller de rester plus longtemps mais c'est à vous de voir. Et j'ai terminé. Je vous laisse en compagnie de votre dévoué serviteur.

Ren et Sophie s'échange un regard taquin tandis que soudainement l'attitude de Ren s'attriste soudainement.

- Vous souhaitez réellement nous quitter maintenant ?
- Je croyais qu'on se tutoyait maintenant...
- He oui, tu as raison mais... Anémone...
- Je... Nous ne devions pas aller manger ?

Oui, j'esquive sa question pour mieux faire croire à l'hésitation de mes sentiments. Et puis je me demande... Finalement, si je lui demandais de venir avec moi, le ferait-il ? Ramener un révo de la base dans mon sac pour que les bureaucrates du CP6 s'en donne à cœur joie à lui faire cracher toutes les infos qu'il possède sur la révolution pourrait être un sacré plus à cette mission...

C'est donc la tête basse et la mine légèrement pensive que j'avance en boitant au bras de mon chevalier attentionnée jusqu'au réfectoire. De là, nous nous servons en nourriture et nous nous installons face à face, dans un silence un peu gênant. Enfin, pour lui, moi je m'en fous.
Jusqu'à ce que notre fameux ami Jacques viennent s'assoir près de nous d'un air plus qu'énervé !

- C'est scandaleux !
- Allons, allons, de quoi tu parles Jacques ?
- La combinaison ! Je ne sais pas qui ni comment mais pouf ! Détruite ! Totalement détruite !
- Vous parlez de ma combinaison que j'ai volée ?! Mais c'est horrible ! Qui aurait bien pu faire cela ?!

Moi évidemment. Cette nuit. Il faut dire que je ne pouvais pas partir en leur laissant un tel engin à étudier.

- Je n'en sais rien ! Mais si je mets la main dessus je jure que...
- Calme toi Jacques. On va faire une enquête et on va trouvé le coupable, je te le promets.

Coupable qui ne pourra être moi puisque j'ai pris soin de changer totalement l'apparence de mon corps et la couleur de mes cheveux avant de faire mon méfait et de rentrer à l'infirmerie. Le plus dur ayant été de faire attention à ne pas utiliser ma jambe pour que la plaie ne se réouvre pas. Heureusement que j'ai des cheveux préhensible... Et encore, ce n'est qu'une infime partie des activités nocturnes que j'ai eu durant mon séjour... Cette fois, je peux bel et bien dire que cette base sous marine n'a plus aucun secret pour moi...

- Y'a intérêt oui ! Parce que j'étais vraiment à deux doigts de trouver le fonctionnement de ce machin ! A DEUX DOIGTS !
- Mais vous êtes très doué Jacques, je suis sûre que vous y arriverez...
- Vous le pensez vraiment ?
- Bien sûr ! Vous avez tout pour réussir ! La passion, l'ambition, le talent !..
- Hm.
- Vous devez avoir raison.
- Dis, Monsieur le génie, tu pourrais me laisser avec Anémone ? J'aurai souhaité lui parler... En privé.
- Hein ? Ha. Euh. Bon. D'accord. Mais après tu as intérêt de trouver le responsable de ce crime !
- Oui oui, t'en fait pas.
- Bon courage Jacques !
- Merci ! Et bon appétit.

Je lui souris très amicalement, suffisamment pour créer de la jalousie pour dans le cœur de mon vis à vis mais pas assez non plus pour être vraiment coupable de quelques séductions. Mais... Même si Ren a émit le souhait de me parler, le voilà qui laisse un silence s'installer tandis que le rat que j'avais presque oublié sort de ma poche et s'invite dans mon assiette.
Décidément celui là... Il me fait faire de gros effort pour pas que je l'étripe...

- Tu... Voulais me dire quelque chose ?
- Ah oui... Euh... Comment dire...
- Tu veux que je reste, n'est ce pas ?

Je prends un air triste, caressant faussement tendrement ce sale rongeur tout en jouant les jeunes femmes légèrement coupable...

- Je... Je sais. C'est égoïste de ma part...
- Et c'est égoïste de la mienne de vouloir partir si vite mais... Je ne veux pas inquiéter ma famille plus longtemps.
- Peut être peux-tu simplement les appelez et leur dire que tu reviendras a eux dès que tu seras guéri ?
- Mais cela ne ferait que décaler le problème, ne penses-tu pas ?
- ... Tu as raison...

Je laisse alors le silence s'installer tout en continuant de fixer le rat en ébauchant un plan dans ma tête. Si je prends la translinéenne et que je quitte cette base avec ce benêt, je pourrais alors rappeler la Lieutenant Colonel. Et sauf si elle m'a totalement abandonnée, elle pourras alors intercepter le navire afin de me ramener à Marie Joa avec ce type dans mes bagages...

Mais est-ce bien sage de laisser la moindre trace de mon passage ? Si cet homme disparait et ne donne plus de nouvelle à la révolution, alors la base aura des soupçons quand à sa sécurité.

- Je pourrais venir avec toi ?
- Je...

Mais quel emmerdeur. Je viens de me dire que c'était pas une bonne idée !

- J'en serais vraiment comblée mais... Ce serait bien trop égoïste de ma part de t'emmener alors que la cause à besoin de toi. Regarde Jacques, il compte sur toi ! L'armée révolutionnaire a besoin de toi ! Non. Il vaut mieux que tu restes là. Ce sera mieux pour toi, pour eux, et pour tous les peuples oppresser par le Gouvernement...

Mondial. Non, j'arrive pas à le dire. Quels bandes de cons qui vont tous mourir ! Enfin, heureusement que je sais garder mon jeu d'acteur en toute circonstance. Je me lève alors et me penche pour poser un baiser sur son front.

- Je n'oublierais jamais notre rencontre Ren, et je ne te remercierai jamais assez pour ce que tu as fait pour moi. Mais il est temps pour moi de repartir... Désolé.
- Je comprends... Puis-je au moins t'accompagner toi et ton rat jusqu'au quais de la Translinéenne ? Et t'offrir le billet ?
- Si tu insistes alors oui.

Et ainsi me voilà escortée sans rien mis à part quelques berries pour vivre à bord du navire jusqu'à Îlipucie. Navire que je rejoins avec le rat, faisant de long adieu d'un simple regard à un homme totalement épris de moi et qui me regardera s'en aller jusqu'à la dernière minute.

Et ce n'est qu'une fois l'île de Clock Work très loin dernière nous que je vole honteusement un denden à la première personne que je trouve pour contacter la Lieutenant Colonel Ambrosias.

- Ici agent Amaryllis. Je suis sur le navire Transalta, en direction du Cap des Jumeaux. Veuillez me récupérer, j'ai toutes les infos qu'ils nous fallait et je me languis de rentrer au QG....
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海 軍

∆ feat. Alcéa ∆


« Reçu. »


Raccrochant son escargophone, Ambrosias regarda la surface de la mer l'air interdite. Cela faisait plusieurs jours que le Béluga naviguait non loin des eaux de Clock Work Island, mais aussi et surtout que la pauvre sirène attendait de pouvoir ramener l'agente Anémone. Fermant les yeux, la lieutenant-colonel soupira en baissant la tête. Rien n'avait fonctionné comme prévu. La communication par rat interposée s'était avérée être un échec phénoménale et aucune synergie ne semblait avoir été créée entre la Marine et la représentante du Cipher Pol. Ambrosias avait l'impression de n'avoir été qu'un simple taxi. Fort heureusement, elle pouvait se féliciter en secret d'avoir permis d'empêcher la capture de la vache marine. C'était déjà ça. Retournant dans ses quartiers, elle chercha son seul et unique cousto den den.


« Ligéia, vous pouvez revenir... Sud, sud-est de l'île à vingt nautiques. »


Une fois la sirène revenue, finalement assez peu de temps après l'appel, le navire de ligne de la vétérinaire se remit en route direction le cap de Jumeaux. Le navire de la Translinéenne avait de l'avance, mais pas assez pour distancer le Béluga. Au bout de quelques heures, le bâtiment militaire aperçut sa cible, son capitaine fut alors sommé de s'arrêter. En un rien de temps, le deux navires se retrouvèrent côte à côte et une petite coupée fut mise en place pour les relier. L'air de rien, Anémone revint à bord. Une fois le transfert terminé, les civils furent libres de repartir. Impassible, Ambrosias, qui se trouvait aux côté de la Commodore Hisoyashi, approcha de la membre du Cipher Pol. Snick, son gros rat gris, sauta de l'épaule d'Anémone pour revenir en courant vers la grande brûlée. Grimpant le long de ses vêtements, il se réfugia vers le col de sa veste. De sa main gauche, la jeune femme caressa l'animal et le rassura. Visiblement, il en avait vu des vertes et des pas mûres avec sa compagnon de voyage. Gardant ses réflexions pour elle, Ambrosias accueillit les deux femmes dans ses quartiers pour qu'elles puissent débriefer ensemble la mission et établir leur rapport. Tout ne s'était pas passé comme prévu, mais la mission était un succès, c'était tout ce qu'il y avait à retenir. Dorénavant, l'emplacement de la base sous-marine de l'Armée révolutionnaire était connue avec certitude. Leur fin n'était plus qu'une question de temps à présent.



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