Quelque part en Amerzone dans un village de glaiseux tout comme les autres.
Olek avait tout juste dix-huit ans, enfin c'est ce que son père lui avait dit, mais vu son état de santé, il fallait se méfier de la véracité de ses propos. La seule certitude était qu'il quittait tout juste l'adolescence pour rentrer dans l'âge adulte. Il dépassait tous les hommes du village de plusieurs têtes, et ce depuis des années maintenant, il était difficile de le considérer comme un gosse, surtout lorsque le petit colosse était membre du plus gros gang de glaiseux depuis ses douze ans. Aujourd'hui était un jour important, probablement le plus important de sa vie. L'épreuve pour devenir chef du village allait débuter, elle consistait à chasser le Wendigo en solo et en pleine nuit. Épreuve dangereuse, très souvent meurtrière pour ses participants, qui n'avait lieu qu'une fois tous les dix ans et à laquelle seulement une poignée de timbrés participaient.
Il fallait noter cependant qu'avec le statut de chef venait un bon gros paquet de privilèges, notamment le plus important aux yeux d'Olek, celui de pouvoir choisir plusieurs femmes en dehors de sa famille et du village. Les glaiseux étaient réputés pour être consanguins et ne se reproduisaient qu'entre eux, pouvoir s'accoupler avec d'autres femmes que ses sœurs ou cousines était considéré comme un honneur et une chance qui n'était autorisée qu'au chef de chaque village. Les seuls hommes dignes de semer leur graine à droite et à gauche pour renforcer les familles déjà existantes et donner un minimum de sang neuf. Une stratégie gagnante qui existait depuis des siècles.
Il n'était pas nécessaire d'être originaire du village pour y participer, Olek était né grâce à cette coutume, il y a presque vingt ans de cela, son père avait débarqué un beau jour de nulle part et avait participé à l'épreuve. Il n'avait pris cependant qu'une seule femme et n'avait eu qu'un seul enfant, le petit Olek. Sa mère étant morte alors qu'il n'était qu'un gosse et son père ne s'étant jamais remarié, le pauvre jeune homme n'avait aujourd'hui aucun autre moyen que de devenir chef pour pouvoir consommer le fruit défendu qu'étaient les femmes et leur con. Puis son petit doigt lui disait qu'il y avait quelque chose de bizarre à coucher avec un membre de sa propre famille, il s'était souvent imaginé des sœurs invisibles et à aucun moment n'avait senti l'excitation le gagner.
Non, lui était attiré par les belles et propres filles de la famille Shploufff, tout le monde les appelait les douchettes et pas grand monde les aimait parce que'elles se douchaient trop souvent, une fois par semaine, alors qu'un vrai glaiseux qui se respectait ne se douchait qu'une fois par saison, lors des fêtes de solstice, en se jetant à poil dans le marécage. Un grand bain géant ou toute la clique de culs-terreux se frottait ensemble en évitant de se faire bouffer par les crocodrilles.
Cela étant, Olek comptait bien gagner cette chasse rapidement pour pouvoir récolter son dû et le consommer dans la foulée. Les règles étaient simples, pendant que les glaiseux de plusieurs villages se regroupaient pour faire la fête, les quelques participants devaient ramener la tête d'un wendigo avant le levé du soleil. Le premier arrivé serait proclamé chef du village en question, sachant que des hommes d'autres hameaux pouvaient également y participer. La deuxième règle était qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul gagnant et que le chef actuel ne pouvait y prendre part. Le pouvoir changeait de main obligatoirement tous les dix ans, c'était ainsi que les glaiseux gardaient un tant soit peu d'ordre dans leur société et évitaient toutes guerres intestines.
Non pas que le jeune colosse en ait quelque chose à foutre, la seule chose qui l'intéressait c'était les gonzesses, comme la moitié des chasseurs présents aujourd'hui. Dénudé comme de coutume, ils étaient dix sur la ligne de départ, à l'orée du village, des centaines de personnes hurlaient le nom de leurs favoris. Il était commun et de bon présage dans cette situation pour les chasseurs d'avoir une érection et pour les groupies les plus folles de leur balancer en plein visage leurs culottes sales durcies par la crasse. Certaines, parmi les plus habiles, parvinrent à accrocher leurs slips autour de la troisième jambe, fièrement dressée, de leur prétendant préféré.
Olek était le favori, immense statue grecque au milieu de la piste, ses muscles saillants palpitaient d'excitations, ses veines pulsant au rythme de ses battements cardiaques de plus en plus rapide. Des dizaines de strings recouvraient son phallus tandis qu'une bonne centaine de voix scandaient son nom.
Olek ! Olek ! Olek ! Olek !
Un sourire magnifique aux lèvres, la tête levée vers les cieux, ses bras étaient grands ouverts, déjà victorieux, comme s'il offrait en héros l'intégralité de son être aux clameurs de la foule. Les autres participants le regardaient avec une haine non dissimulée, tous avaient déjà prévu de se liguer contre le narcissique jeune homme dès que les ténèbres de la jungle les recouvriraient. Aucune règle n'empêchait les alliances et ils avaient tout intérêt à se débarrasser du colosse en premier lieu, réputé pour ses talents de chasseur et de combattant. Le sifflet de départ était le hurlement de douleur d'un phacomochère, les quatre pattes accrochées en l'air à qui l'on broyait les couilles entre deux briques.
WRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHUUUUUUUUUUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA
Avec comme seul attirail une gourde d'eau et une machette, ils partirent en sprint à l'unisson et les testicules à l'air, laissant derrière eux une foule en délire et la lumière protectrice des torches pour s'engouffraient dans une jungle marécageuse parmi les plus hostiles de toutes les blues.
Olek avait tout juste dix-huit ans, enfin c'est ce que son père lui avait dit, mais vu son état de santé, il fallait se méfier de la véracité de ses propos. La seule certitude était qu'il quittait tout juste l'adolescence pour rentrer dans l'âge adulte. Il dépassait tous les hommes du village de plusieurs têtes, et ce depuis des années maintenant, il était difficile de le considérer comme un gosse, surtout lorsque le petit colosse était membre du plus gros gang de glaiseux depuis ses douze ans. Aujourd'hui était un jour important, probablement le plus important de sa vie. L'épreuve pour devenir chef du village allait débuter, elle consistait à chasser le Wendigo en solo et en pleine nuit. Épreuve dangereuse, très souvent meurtrière pour ses participants, qui n'avait lieu qu'une fois tous les dix ans et à laquelle seulement une poignée de timbrés participaient.
Il fallait noter cependant qu'avec le statut de chef venait un bon gros paquet de privilèges, notamment le plus important aux yeux d'Olek, celui de pouvoir choisir plusieurs femmes en dehors de sa famille et du village. Les glaiseux étaient réputés pour être consanguins et ne se reproduisaient qu'entre eux, pouvoir s'accoupler avec d'autres femmes que ses sœurs ou cousines était considéré comme un honneur et une chance qui n'était autorisée qu'au chef de chaque village. Les seuls hommes dignes de semer leur graine à droite et à gauche pour renforcer les familles déjà existantes et donner un minimum de sang neuf. Une stratégie gagnante qui existait depuis des siècles.
Il n'était pas nécessaire d'être originaire du village pour y participer, Olek était né grâce à cette coutume, il y a presque vingt ans de cela, son père avait débarqué un beau jour de nulle part et avait participé à l'épreuve. Il n'avait pris cependant qu'une seule femme et n'avait eu qu'un seul enfant, le petit Olek. Sa mère étant morte alors qu'il n'était qu'un gosse et son père ne s'étant jamais remarié, le pauvre jeune homme n'avait aujourd'hui aucun autre moyen que de devenir chef pour pouvoir consommer le fruit défendu qu'étaient les femmes et leur con. Puis son petit doigt lui disait qu'il y avait quelque chose de bizarre à coucher avec un membre de sa propre famille, il s'était souvent imaginé des sœurs invisibles et à aucun moment n'avait senti l'excitation le gagner.
Non, lui était attiré par les belles et propres filles de la famille Shploufff, tout le monde les appelait les douchettes et pas grand monde les aimait parce que'elles se douchaient trop souvent, une fois par semaine, alors qu'un vrai glaiseux qui se respectait ne se douchait qu'une fois par saison, lors des fêtes de solstice, en se jetant à poil dans le marécage. Un grand bain géant ou toute la clique de culs-terreux se frottait ensemble en évitant de se faire bouffer par les crocodrilles.
Cela étant, Olek comptait bien gagner cette chasse rapidement pour pouvoir récolter son dû et le consommer dans la foulée. Les règles étaient simples, pendant que les glaiseux de plusieurs villages se regroupaient pour faire la fête, les quelques participants devaient ramener la tête d'un wendigo avant le levé du soleil. Le premier arrivé serait proclamé chef du village en question, sachant que des hommes d'autres hameaux pouvaient également y participer. La deuxième règle était qu'il ne pouvait y avoir qu'un seul gagnant et que le chef actuel ne pouvait y prendre part. Le pouvoir changeait de main obligatoirement tous les dix ans, c'était ainsi que les glaiseux gardaient un tant soit peu d'ordre dans leur société et évitaient toutes guerres intestines.
Non pas que le jeune colosse en ait quelque chose à foutre, la seule chose qui l'intéressait c'était les gonzesses, comme la moitié des chasseurs présents aujourd'hui. Dénudé comme de coutume, ils étaient dix sur la ligne de départ, à l'orée du village, des centaines de personnes hurlaient le nom de leurs favoris. Il était commun et de bon présage dans cette situation pour les chasseurs d'avoir une érection et pour les groupies les plus folles de leur balancer en plein visage leurs culottes sales durcies par la crasse. Certaines, parmi les plus habiles, parvinrent à accrocher leurs slips autour de la troisième jambe, fièrement dressée, de leur prétendant préféré.
Olek était le favori, immense statue grecque au milieu de la piste, ses muscles saillants palpitaient d'excitations, ses veines pulsant au rythme de ses battements cardiaques de plus en plus rapide. Des dizaines de strings recouvraient son phallus tandis qu'une bonne centaine de voix scandaient son nom.
Olek ! Olek ! Olek ! Olek !
Un sourire magnifique aux lèvres, la tête levée vers les cieux, ses bras étaient grands ouverts, déjà victorieux, comme s'il offrait en héros l'intégralité de son être aux clameurs de la foule. Les autres participants le regardaient avec une haine non dissimulée, tous avaient déjà prévu de se liguer contre le narcissique jeune homme dès que les ténèbres de la jungle les recouvriraient. Aucune règle n'empêchait les alliances et ils avaient tout intérêt à se débarrasser du colosse en premier lieu, réputé pour ses talents de chasseur et de combattant. Le sifflet de départ était le hurlement de douleur d'un phacomochère, les quatre pattes accrochées en l'air à qui l'on broyait les couilles entre deux briques.
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Avec comme seul attirail une gourde d'eau et une machette, ils partirent en sprint à l'unisson et les testicules à l'air, laissant derrière eux une foule en délire et la lumière protectrice des torches pour s'engouffraient dans une jungle marécageuse parmi les plus hostiles de toutes les blues.
Dernière édition par Olek le Mar 18 Avr 2023 - 15:49, édité 1 fois