Kazrom Svelnak, Kazak
Sexe : Homme
Race : HumainMétier : Mercenaire
Groupe : Civil
But : Trouver un but
Équipement :
- Un sabreParrain : /
Ce compte est-il un DC ou un "reroll" ? /
Si oui, quel @ l'a autorisé ? /
Codes du règlement :
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Description physique
La vie brutale de ce combattant est inscrite dans sa chair. Ses bras, son torse, son visage… Où que l’on regarde, ses cicatrices attirent l’œil. Elles sont toutes des souvenirs des affrontements vécus dans les steppes boréaliennes. Les preuves d’une vie dure et violente. Mais il n’y a pas que ses cicatrices qui renvoient à ce vécu.
Son regard sombre et pénétrant est impitoyable. Les traits de son visage allongé sont durs et son nez porte les vestiges d’une ancienne fêlure. Un tel visage encadré par sa longue chevelure noir en bataille lui donne immanquablement des airs de bête sauvage. Et ce ne sont pas les rares sourires qu’il affiche qui contrediront cette impression. Ces derniers tirant plus vers un rictus cruel qu’un signe amical. Ajoutons à cela ses muscles taillés dans l’action, sa puissante carrure et sa grande taille et l’on se croirait face à un des pires brigands de Boréa.
Pourtant, cela serait faire abstraction de sa démarche. Loin d’être celle d’un brigand. Marchant toujours fièrement, la tête haute et le dos droit. C’est bien à travers sa gestuelle que l’on retrouve des traces de sa noble naissance. Ses manières sont, pour ainsi dire, impeccables. Il salue avec respect ses opposants comme ses camarades, se tient dignement durant les repas et manipule avec soin tout objet du quotidien. Cependant, c’est bien uniquement là qu’on pourra se méprendre. Car seuls ceux qui l’ont côtoyé hors du champ de bataille peuvent le voir ainsi. Une fois l’heure de l’affrontement venu, il ne se comporte plus que comme une brute faisant fi du danger.
Dégainez un sabre et il se jettera sur vous sans aucune retenue comme un chien le ferait avec un os.
Son regard sombre et pénétrant est impitoyable. Les traits de son visage allongé sont durs et son nez porte les vestiges d’une ancienne fêlure. Un tel visage encadré par sa longue chevelure noir en bataille lui donne immanquablement des airs de bête sauvage. Et ce ne sont pas les rares sourires qu’il affiche qui contrediront cette impression. Ces derniers tirant plus vers un rictus cruel qu’un signe amical. Ajoutons à cela ses muscles taillés dans l’action, sa puissante carrure et sa grande taille et l’on se croirait face à un des pires brigands de Boréa.
Pourtant, cela serait faire abstraction de sa démarche. Loin d’être celle d’un brigand. Marchant toujours fièrement, la tête haute et le dos droit. C’est bien à travers sa gestuelle que l’on retrouve des traces de sa noble naissance. Ses manières sont, pour ainsi dire, impeccables. Il salue avec respect ses opposants comme ses camarades, se tient dignement durant les repas et manipule avec soin tout objet du quotidien. Cependant, c’est bien uniquement là qu’on pourra se méprendre. Car seuls ceux qui l’ont côtoyé hors du champ de bataille peuvent le voir ainsi. Une fois l’heure de l’affrontement venu, il ne se comporte plus que comme une brute faisant fi du danger.
Dégainez un sabre et il se jettera sur vous sans aucune retenue comme un chien le ferait avec un os.
Description psychologique
Le caractère de Kazak est à l’image de son physique. Brutal, impitoyable et pourtant non dénué d’une certaine noblesse. Il n’est pas le genre d’homme que l’on peut apercevoir rire aux éclats dans une taverne. Au contraire, il est souvent sérieux, peu enclin à l’humour et peu souriant. Mais il ne faut pas s’y tromper pour autant. C’est un homme sociable qui rejoindra facilement un groupe pour partager un repas et parler de ces aventures. Toujours avec un vocabulaire très éloigné de sa gestuelle.
En effet, ce n’est pas dans ses mots que transparaissent ses origines. Il est du genre direct et franc. Il dit ce qui lui passe par la tête sans aucune manière. Ses propos, parfois grossiers, contribuent évidemment à son image de brute, mais il y accorde peu d’importance. Si quelqu’un cherche quelque chose de noble dans son caractère, c’est sur ses principes qu’il doit s’attarder.
Ce n’est pas Kazak qui manquera de respect à son adversaire, quel qu’il soit. Il met un point d’honneur à ce que chacun se présente avant un duel à mort, pour que le vainqueur puisse honorer le perdant convenablement. Un respect qui ne concerne pas que le combat, car il en accordera tout autant à l’individu en détresse qui n’hésitera pas à demander de l’aide. Il y voit là un comportement bien plus digne que celui d’un vantard en détresse qui s’inventerait des excuses pour justifier sa faiblesse. Il abhorre la malhonnêteté, le mensonge et toute forme de vantardise. Un être doit être respecté pour ce qu’il est, ni plus, ni moins et il attend le même égard de la part de ceux dont il croise le chemin.
Malgré tout, il ne faudrait pas oublier qu’en-dehors de ses valeurs, Kazak reste semblable à un animal lorsque le sang doit couler. Il prend plaisir à l’adrénaline que lui procure un combat. Pas pour être le plus fort ou pour se prouver quelque chose. Non, simplement parce que c’est là qu’il se sent vivant et à sa place. C’est pourquoi il affronte toujours ses adversaires sans se soucier de sa défense. C’est lorsque son sang coule, lorsque sa vie est le plus en danger qu’il se sent le mieux. Un attrait dangereux qui se transforme en passion fanatique. Une épée à double tranchant sur laquelle il marche depuis qu’il a quitté la civilisation.
Jamais il n’a levé son sabre sur un innocent et il a toujours considéré l’affrontement fini une fois son adversaire désarmé ou incapacité laissant ses adversaires décider eux-mêmes de leur sort. Cette dualité entre la bête et l’homme fait partie de Kazak. Mais il se pourrait bien que cette frontière s’affine face à la marine et à ceux qui soutiennent le Gouvernement Mondial. S’il n’est pas pour autant un fervent partisan de la révolution, sa vie toute entière lui a prouvé qu’il n’y avait rien à attendre des nobles actuelles et du système qui les privilégie allègrement et il n’est pas dit qu’il ne basculera jamais au sein des révolutionnaires.
Gare à eux si ce jour devait arriver.
En effet, ce n’est pas dans ses mots que transparaissent ses origines. Il est du genre direct et franc. Il dit ce qui lui passe par la tête sans aucune manière. Ses propos, parfois grossiers, contribuent évidemment à son image de brute, mais il y accorde peu d’importance. Si quelqu’un cherche quelque chose de noble dans son caractère, c’est sur ses principes qu’il doit s’attarder.
Ce n’est pas Kazak qui manquera de respect à son adversaire, quel qu’il soit. Il met un point d’honneur à ce que chacun se présente avant un duel à mort, pour que le vainqueur puisse honorer le perdant convenablement. Un respect qui ne concerne pas que le combat, car il en accordera tout autant à l’individu en détresse qui n’hésitera pas à demander de l’aide. Il y voit là un comportement bien plus digne que celui d’un vantard en détresse qui s’inventerait des excuses pour justifier sa faiblesse. Il abhorre la malhonnêteté, le mensonge et toute forme de vantardise. Un être doit être respecté pour ce qu’il est, ni plus, ni moins et il attend le même égard de la part de ceux dont il croise le chemin.
Malgré tout, il ne faudrait pas oublier qu’en-dehors de ses valeurs, Kazak reste semblable à un animal lorsque le sang doit couler. Il prend plaisir à l’adrénaline que lui procure un combat. Pas pour être le plus fort ou pour se prouver quelque chose. Non, simplement parce que c’est là qu’il se sent vivant et à sa place. C’est pourquoi il affronte toujours ses adversaires sans se soucier de sa défense. C’est lorsque son sang coule, lorsque sa vie est le plus en danger qu’il se sent le mieux. Un attrait dangereux qui se transforme en passion fanatique. Une épée à double tranchant sur laquelle il marche depuis qu’il a quitté la civilisation.
Jamais il n’a levé son sabre sur un innocent et il a toujours considéré l’affrontement fini une fois son adversaire désarmé ou incapacité laissant ses adversaires décider eux-mêmes de leur sort. Cette dualité entre la bête et l’homme fait partie de Kazak. Mais il se pourrait bien que cette frontière s’affine face à la marine et à ceux qui soutiennent le Gouvernement Mondial. S’il n’est pas pour autant un fervent partisan de la révolution, sa vie toute entière lui a prouvé qu’il n’y avait rien à attendre des nobles actuelles et du système qui les privilégie allègrement et il n’est pas dit qu’il ne basculera jamais au sein des révolutionnaires.
Gare à eux si ce jour devait arriver.
Biographie
De la naissance à la vie
Kazrom Svelnak vit le jour à Bourgeoys, comme tout enfant noble de Boréa. Il fut éduqué comme n’importe quel noble boréalien et vécu paisiblement jusqu’en 1612. Cette année-là, celle de l’épuisement des principales veines de minerais, il se retrouva contraint de faire son service militaire en compagnie d’autre noble de son âge. Bien sûr, il profita toujours de ses privilèges et, comme tous les nobles, il ne servit pas au même grade que ceux du peuple. S’il apprit effectivement la rigueur militaire et le maniement des armes, il n’en fit jamais grand usage durant ses années de service.
Son petit monde commença cependant à basculer en 1617. Il termina son service avec les honneurs et rentra à Bourgeoys fièrement. Il avait tissé quelques liens auprès d’enfants de bonnes familles, mais c’était aussi fait de jaloux ennemis. Certains parce qu’il avait gagné contre eux un combat de trop, d’autres parce qu’il avait été le seul qu’une jolie citadine avait gratifié d’un sourire. Toujours, les motifs étaient futiles. Il en était ainsi au sein de la noblesse de Boréa. L’ambition justifiée tous les coups bas. Elle donnait droit à chaque noble de s’en prendre à son semblable pour le seul plaisir de le voir chuter. Autant dire que la tentative de coup d’état fomenté par la classe ouvrière en 1622 fut l’opportunité parfaite qu’attendaient les rivaux du fils Svelnak pour le faire tomber.
Ils montèrent des documents si convaincants qu’il fut vite accusé d’avoir participé à cette odieuse tentative. Un piège si parfaitement millimétré qu’il fut mis derrière les barreaux dès la prise de pouvoir par l’officier de la marine de l’époque. Il n’eut aucun moyen de se défendre. Personne ne l’écouta. Ses parents et ses amis lui tournèrent vite le dos dès que les fausses preuves accablantes furent dévoilées. Ils tenaient trop à leur statut, à leurs privilèges, pour tenter d’agir. Kazrom se retrouva alors à partager sa cellule avec des individus qu’il n’aurait jamais côtoyés autrement. Un bûcheron révolté contre la noblesse, un habitant des steppes aspirant à une vie libre et un voleur prêt à tout pour plus de berrys. Des individus à peine fréquentables avec qui il vivra durant trois ans. Trois ans qui lui apprirent plus sur le monde que sa vie d’avant. Il se mit à apprécier ces gens qu’il méprisait et à rejeter son mépris sur la noblesse et le Gouvernement Mondial. Mais il n’adhéra jamais pleinement aux idéaux révolutionnaires de ses compagnons d’infortune.
En 1625, les prisonniers allaient être mis en vente conformément à un accord passé avec le Gouvernement Mondial. La nouvelle n’était pas réjouissante, mais Kazrom échappa à cette situation. Grâce à l’amitié d’un vieil officier, ou parce que cette situation aurait jeté encore plus de discrédit sur sa famille, il fut libéré loin des regards. Dans les steppes, sans argent, sans armes et l’estomac vide, il comprit qu’on le condamnait à mourir en inconnu.
Il se mit à errer songeant au mépris que lui inspirait désormais la noblesse boréalienne, la marine et le Gouvernement Mondial. Il refusa de mourir comme ça sans avoir rien accompli. Il hurla ses convictions autant qu’il le put dans l’immensité neigeuse et le destin sembla l’entendre.
Un clan nomade croisa sa route tandis que la neige recouvrait son corps mourant. Alors qu’ils le fouillèrent pour le dépouiller, Kazrom eut un sursaut de vie et empoigna la cheville d’un des nomades qui s’apprêtait à l’abandonner. Un acte qui les incita à l’emmener.
La voie du sang
Désormais membre du clan des Sang-Givré, Kazrom Svelnak vécut une nouvelle vie. Il abandonna son identité passée et prit le nom de Kazak. Ce faisant, il vécut de nouvelles années d’apprentissage. Des années rudes. La vie des clans était pleine de violences. Les conflits armés étaient monnaie courante pour un clan comme les Sang-Givré qui vivait principalement d’alcool de contrebande et de pillage. Kazak passa ainsi plus de temps à combattre qu’il ne s’en souvient et il cessa vite de compter les cicatrices des blessures subies. Dans cette vie, il perfectionna son maniement du sabre bien plus que durant ses années de service militaire. Tout cela lui convenait, lui plaisait même.
Pour survivre dans les steppes, il devait devenir puissant. C’était une voie sanglante et brutale, mais elle lui convenait. Cependant, Boréa changeait. Le Winterblade avait vu le jour et une nouvelle base de la marine était apparue. Si le train des neiges permit des changements positifs pour le peuple boréalien, il engendra des conséquences néfastes parmi les nomades. Certains quittèrent les clans pour se sédentariser et d’autres tombèrent un peu plus dans la criminalité, comme les Sang-Givré. Quant à cette base de la marine, elle renforçait l’influence du Gouvernement Mondial sur Boréa. Et tout ça par contre, ça ne plaisait pas à Kazak.
La déchéance des Sang-Givré commença réellement à se faire ressentir en 1627 avec l’arrivé de l’impôt sur l’alcool produit dans la taïga. Le clan commença à se fragmenter avec la perte de son principal revenu. De quoi mener ces derniers représentants à s’enfoncer un peu plus dans la criminalité. Le clan ne vivait plus que de pillage et il commença à faire fi de tout principe et de toute notion de morale. Les victimes de ces pillages n’étaient désormais plus que des peuplades semi-nomades. Des gens possédant peu de richesse et de combattants. Et si pour le chef des Sang-Givré la faim justifiaient les moyens, ce n’était pas le cas pour Kazak. Très vite, il mit en garde son clan. Il ne brandirait pas ses armes contre des campagnards affamés. Il n’en fallu pas plus pour que le conflit éclate et qu’il soit banni du clan suite à un affrontement acharné.
Le paria
À nouveau plongé dans l’errance, mais plus aussi démuni que par le passé, il survécut une année supplémentaire en vendant ses services à ces petits clans qu’il avait refusé de briser. Bien souvent, son seul salaire fut le gîte et le couvert, et ce fut suffisant. Il avait trouvé une nouvelle façon de vivre, sans pour autant s’écarter de cette voie sanglante. Mais le sang appelle le sang. Et en cette fin 1628, il se retrouva confronté à une horde du clan des Crânes de Cristal. Des brigands immondes baignant dans une brutalité indescriptible. Seul, il ne fut pas de taille. Le camp où il s’était établi fut réduit en cendres, tout ce qui pouvait être pillé fut pillé et tout ce qui vivait fut tué. Lui-même, il fut laissé pour mort aux abords du massacre.
Quand il reprit ses esprits, il fit route vers Lavallière, ville la plus proche en ruminant sur son échec. Il trouva refuge dans une auberge locale pour soigner ses blessures. Là, seul un homme lui vint en aide. Un émissaire d’Alba. Il l’aida, lui paya à boire et à manger et écouta son histoire. En retour, cet homme lui apprit qu’un certain Duncan McGregor recrutait des mercenaires aux quatre coins des mers depuis quelques années. Il fit comprendre à Kazak que, quels que soient ses projets, il obtiendrait en récompense berrys, puissance et alliés.
Une aubaine pour Kazak, car désormais, il était un paria. Un paria pour ce peuple qui se rangeait derrière un roi les jetant dans les bras du Gouvernement Mondial. Un paria pour les peuples nomades succombant de plus en plus à une criminalité exacerbé. Un paria pour les nobles du pays, ceux-là même qui avaient causé sa chute avant qu’il ne s’élève, ceux qui l’ont oublié pour rester immaculé. À Boréa, il n’y avait plus de place pour lui. En quête d’un but à suivre, Kazak promit à l’émissaire de se battre pour ce Laird McGregor.
Il s’embarqua pour Alba au côté de l’émissaire à l’aube de l’an 1629. Cette fois, son voyage ne fut secoué que par la fête arrosée des Albans accueillant la nouvelle année durant la traversée.
Kazrom Svelnak vit le jour à Bourgeoys, comme tout enfant noble de Boréa. Il fut éduqué comme n’importe quel noble boréalien et vécu paisiblement jusqu’en 1612. Cette année-là, celle de l’épuisement des principales veines de minerais, il se retrouva contraint de faire son service militaire en compagnie d’autre noble de son âge. Bien sûr, il profita toujours de ses privilèges et, comme tous les nobles, il ne servit pas au même grade que ceux du peuple. S’il apprit effectivement la rigueur militaire et le maniement des armes, il n’en fit jamais grand usage durant ses années de service.
Son petit monde commença cependant à basculer en 1617. Il termina son service avec les honneurs et rentra à Bourgeoys fièrement. Il avait tissé quelques liens auprès d’enfants de bonnes familles, mais c’était aussi fait de jaloux ennemis. Certains parce qu’il avait gagné contre eux un combat de trop, d’autres parce qu’il avait été le seul qu’une jolie citadine avait gratifié d’un sourire. Toujours, les motifs étaient futiles. Il en était ainsi au sein de la noblesse de Boréa. L’ambition justifiée tous les coups bas. Elle donnait droit à chaque noble de s’en prendre à son semblable pour le seul plaisir de le voir chuter. Autant dire que la tentative de coup d’état fomenté par la classe ouvrière en 1622 fut l’opportunité parfaite qu’attendaient les rivaux du fils Svelnak pour le faire tomber.
Ils montèrent des documents si convaincants qu’il fut vite accusé d’avoir participé à cette odieuse tentative. Un piège si parfaitement millimétré qu’il fut mis derrière les barreaux dès la prise de pouvoir par l’officier de la marine de l’époque. Il n’eut aucun moyen de se défendre. Personne ne l’écouta. Ses parents et ses amis lui tournèrent vite le dos dès que les fausses preuves accablantes furent dévoilées. Ils tenaient trop à leur statut, à leurs privilèges, pour tenter d’agir. Kazrom se retrouva alors à partager sa cellule avec des individus qu’il n’aurait jamais côtoyés autrement. Un bûcheron révolté contre la noblesse, un habitant des steppes aspirant à une vie libre et un voleur prêt à tout pour plus de berrys. Des individus à peine fréquentables avec qui il vivra durant trois ans. Trois ans qui lui apprirent plus sur le monde que sa vie d’avant. Il se mit à apprécier ces gens qu’il méprisait et à rejeter son mépris sur la noblesse et le Gouvernement Mondial. Mais il n’adhéra jamais pleinement aux idéaux révolutionnaires de ses compagnons d’infortune.
En 1625, les prisonniers allaient être mis en vente conformément à un accord passé avec le Gouvernement Mondial. La nouvelle n’était pas réjouissante, mais Kazrom échappa à cette situation. Grâce à l’amitié d’un vieil officier, ou parce que cette situation aurait jeté encore plus de discrédit sur sa famille, il fut libéré loin des regards. Dans les steppes, sans argent, sans armes et l’estomac vide, il comprit qu’on le condamnait à mourir en inconnu.
Il se mit à errer songeant au mépris que lui inspirait désormais la noblesse boréalienne, la marine et le Gouvernement Mondial. Il refusa de mourir comme ça sans avoir rien accompli. Il hurla ses convictions autant qu’il le put dans l’immensité neigeuse et le destin sembla l’entendre.
Un clan nomade croisa sa route tandis que la neige recouvrait son corps mourant. Alors qu’ils le fouillèrent pour le dépouiller, Kazrom eut un sursaut de vie et empoigna la cheville d’un des nomades qui s’apprêtait à l’abandonner. Un acte qui les incita à l’emmener.
La voie du sang
Désormais membre du clan des Sang-Givré, Kazrom Svelnak vécut une nouvelle vie. Il abandonna son identité passée et prit le nom de Kazak. Ce faisant, il vécut de nouvelles années d’apprentissage. Des années rudes. La vie des clans était pleine de violences. Les conflits armés étaient monnaie courante pour un clan comme les Sang-Givré qui vivait principalement d’alcool de contrebande et de pillage. Kazak passa ainsi plus de temps à combattre qu’il ne s’en souvient et il cessa vite de compter les cicatrices des blessures subies. Dans cette vie, il perfectionna son maniement du sabre bien plus que durant ses années de service militaire. Tout cela lui convenait, lui plaisait même.
Pour survivre dans les steppes, il devait devenir puissant. C’était une voie sanglante et brutale, mais elle lui convenait. Cependant, Boréa changeait. Le Winterblade avait vu le jour et une nouvelle base de la marine était apparue. Si le train des neiges permit des changements positifs pour le peuple boréalien, il engendra des conséquences néfastes parmi les nomades. Certains quittèrent les clans pour se sédentariser et d’autres tombèrent un peu plus dans la criminalité, comme les Sang-Givré. Quant à cette base de la marine, elle renforçait l’influence du Gouvernement Mondial sur Boréa. Et tout ça par contre, ça ne plaisait pas à Kazak.
La déchéance des Sang-Givré commença réellement à se faire ressentir en 1627 avec l’arrivé de l’impôt sur l’alcool produit dans la taïga. Le clan commença à se fragmenter avec la perte de son principal revenu. De quoi mener ces derniers représentants à s’enfoncer un peu plus dans la criminalité. Le clan ne vivait plus que de pillage et il commença à faire fi de tout principe et de toute notion de morale. Les victimes de ces pillages n’étaient désormais plus que des peuplades semi-nomades. Des gens possédant peu de richesse et de combattants. Et si pour le chef des Sang-Givré la faim justifiaient les moyens, ce n’était pas le cas pour Kazak. Très vite, il mit en garde son clan. Il ne brandirait pas ses armes contre des campagnards affamés. Il n’en fallu pas plus pour que le conflit éclate et qu’il soit banni du clan suite à un affrontement acharné.
Le paria
À nouveau plongé dans l’errance, mais plus aussi démuni que par le passé, il survécut une année supplémentaire en vendant ses services à ces petits clans qu’il avait refusé de briser. Bien souvent, son seul salaire fut le gîte et le couvert, et ce fut suffisant. Il avait trouvé une nouvelle façon de vivre, sans pour autant s’écarter de cette voie sanglante. Mais le sang appelle le sang. Et en cette fin 1628, il se retrouva confronté à une horde du clan des Crânes de Cristal. Des brigands immondes baignant dans une brutalité indescriptible. Seul, il ne fut pas de taille. Le camp où il s’était établi fut réduit en cendres, tout ce qui pouvait être pillé fut pillé et tout ce qui vivait fut tué. Lui-même, il fut laissé pour mort aux abords du massacre.
Quand il reprit ses esprits, il fit route vers Lavallière, ville la plus proche en ruminant sur son échec. Il trouva refuge dans une auberge locale pour soigner ses blessures. Là, seul un homme lui vint en aide. Un émissaire d’Alba. Il l’aida, lui paya à boire et à manger et écouta son histoire. En retour, cet homme lui apprit qu’un certain Duncan McGregor recrutait des mercenaires aux quatre coins des mers depuis quelques années. Il fit comprendre à Kazak que, quels que soient ses projets, il obtiendrait en récompense berrys, puissance et alliés.
Une aubaine pour Kazak, car désormais, il était un paria. Un paria pour ce peuple qui se rangeait derrière un roi les jetant dans les bras du Gouvernement Mondial. Un paria pour les peuples nomades succombant de plus en plus à une criminalité exacerbé. Un paria pour les nobles du pays, ceux-là même qui avaient causé sa chute avant qu’il ne s’élève, ceux qui l’ont oublié pour rester immaculé. À Boréa, il n’y avait plus de place pour lui. En quête d’un but à suivre, Kazak promit à l’émissaire de se battre pour ce Laird McGregor.
Il s’embarqua pour Alba au côté de l’émissaire à l’aube de l’an 1629. Cette fois, son voyage ne fut secoué que par la fête arrosée des Albans accueillant la nouvelle année durant la traversée.
Informations IRL
- Votre prénom / pseudo : Nellarim
- Êtes-vous majeur ? Oui
- Vous aimez / n'aimez pas : Beaucoup de choses, dans les deux catégories
- Votre personnage préféré (de One Piece) : Je ne connais pas assez pour me prononcer
- Vous vous définiriez comme : Introverti
- Vous faites du RP depuis : Environ 3 ans en discontinu
- Vos disponibilités (approximatives) : Variable. D’un jour par semaine à un jour par mois
- Comment avez-vous connu le forum ? On m’en a parlé à plusieurs reprises
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Dernière édition par Kazak le Mar 20 Déc 2022 - 23:54, édité 4 fois