N’importe qui.
Pseudonyme : Cent Noms. Lorsqu’on lui demandait autrefois comment il s’appelait, il répondait sans cesse qu’il était n’importe qui, et qu’à ce titre là, il ne possédait aucun nom. Mais un jour, il croisa le chemin d’un grand Capitaine et celui-ci fut intéressé par son comportement. Il décida alors de l’appeler « Cent noms » en référence à son refus d’être nommé et à l'infinité de surnom qu'il pouvait revêtir. Age: 18 ans Sexe : Homme Race : Humain Rang : (comme vous voulez) Métier : Forgeron Groupe : Pirate Déjà un équipage : Je vais devoir en chercher un, je ferais ça lorsque ma présentation sera terminé. Il faudrait que je trouve un capitaine qui accepte de me recruter InRp (dans un post flashback) au fameux moment où celui me donne le surnom de "Cent Noms" et où je me fais crever l'oeil. But : Changer le Monde en découvrant Wahreit Insel ! (l’île de la vérité en allemand, j’explique tout cela dans ma présentation). Fruit du démon ou Aptitude pour la suite : lorsque j’aurais fait mes preuves, j’aimerais beaucoup proposer un fd en rapport avec la manipulation du métal. Cela s’orchestrait très bien avec la ligne de développement-rp de mon personnage. Équipements : Je possède une légère armure sous ma grande veste bleu. Tout l’intérêt serait de la développer tout au long de la progression de mon personnage. Et si mon fd serait accordé, de la faire interagir de concert avec la capacité en question. Codes du règlement (2) : Parrain : J’ai trouvé le forum comme un grand ! |
Physique Du haut de mes un mètre quatre-vingt, je ne vois plus l’horizon que d’un seul œil. L’autre fut crevé par un briguant lors de mon enfance. Je préférais alors le cacher par un de ces bandeaux noirs que l’on remarque souvent chez les pirates. Non pas parce que j’avais honte de mon infirmité, mais plutôt pour protéger ma cicatrice du soleil. J’ai dans l’idée qu’un jour peut-être je parviendrais à trouver un moyen de le remplacer. Mais bon, je peux toujours courir… On ne trouve pas des magiciens capables d’un tel exploit au coin de la baie. Mais attendez, je ne vous ai pas encore parlé de ma jambe de bois ! Non, je déconne. Je ne réunis pas à ce point tous les clichés du pirate typique. Au contraire, j’ai de bonnes et solides jambes, et je m’en sers très bien lorsqu’il s’agit de fuir après avoir volé du poisson dans un étalage. Si vous vous moquez de moi à ce moment là du texte, cela prouve bien que vous n’avez jamais eu à voler pour survivre, et qu’à part les jupons de maman, vous ne vous êtes aventuré nulle part. Vous ne devez pas non plus oublier que la jambe de bois est plutôt devenue ringarde à notre époque. On n’y tire plus aucun sex-appeal. Long John Silver peut retourner dans sa cuisine à éplucher des patates. Je vous ai déjà dit que j’incarnais la borgnattitude (neues Wort), mais je ne vous avais pas précisé que mon regard demeure celui d’un grand séducteur. Et si vous ajoutez à mes yeux verts, des fines mèches de cheveux brillant au soleil tel l’éclat d’un diamant rare (je vais peut-être un peu loin…), vous vous retrouverez alors avec une tribu d’adolescente à vos pieds (je n’ai pas de jambes de bois, je le répète). Par contre, j’ai banni tout ce qui pouvait se rapprocher des piercings et autres bijoux que l’on aime accrochés au visage. Je tiens à rester un vrai homme ! Je ne crois pas qu’en s’agrafant sur l’oreille ou sur l’acarcade quelques anneaux si brillants soient-ils, qu’on parvient à stimuler sa virilité. Tout ce qui brille doit se retrouver dans une bourse ou dans un coffre (le mien de préférence), ou sinon on donne le bâton pour se faire battre, surtout dans notre monde regorgé de pirates. Qu’ils ne soient pas surpris de se faire arracher leurs bijoux ces transsexuels ! Bon, ce n’est pas fini, le meilleur est encore à venir. Je vous ai décrit mon corps. Maintenant on passe à mon attirail. Je porte toujours une longue cape de marin d’un bleu très sombre, qui recouvre la totalité de mon corps des épaules jusqu’à mes chevilles. Elle peut s’ouvrir et se refermer avec des gros boutons qui n’apparaissent pas à l’extérieur et mes bras sont libres de tous mouvements à l’intérieur (pas de manche hé hé, c’est la différence entre une cape et une veste). Inutile de vous souligner qu’elle est totalement wartherproof, 100% garantie par La redoute et made in China (on m’a dis que c’était un pays très lointain). Et sous cette grande cape se cachent les premiers balbutiements d’une armure. Elle demeure très légère puisqu’elle est constituée à moitié de métal et de caoutchouc. Deux fines plaques sur le torse et le dos, et deux petites plaquettes sur les tibias et les avant-bras. Le poids des plaques ne pèse pas lourd, car leur épaisseur témoigne d’un premier essai. Mon premier essai. Je suis forgeron depuis mon enfance, et j’essaye progressivement de me construire une armure me convenant parfaitement : solide et légère. Une défense à la fois impénétrable et mobile. Un dernier détail (et non pas des moindres) concernant mon armure : j’y grave au fur et à mesure le chemin que je découvre pour arriver jusqu’à Wahreit Insel ! Autrement dit, elle incarne un carnet de bord géant révélant mon odyssée, et cet odyssée vers la plus mystérieuse des îles s’identifie à la Vérité. Image de l'armure Psychologie C’est là que les choses commencent à se gâter chez moi. Je ne suis pas du tout le genre de pirate habité d’une folie sanguinaire ou se construisant une seconde personnalité à cause d’un traumatisme vécu lors de son enfance. Tout cela peut paraître séduisant, mais ce ne sont que des effets de surface. Beaucoup de gens me considèrent comme un fou, mais moi-même je ne me vis pas du tout de cette manière. Il n’y a que le regard extérieur qui juge une chose comme s’écartant de la norme. Au contraire, je pousse le plus loin possible ce que l’on appelle la rationalité. Et bien sûr un tel comportement peut paraître intrigant lorsqu’on ne l’éprouve pas soi-même. S’il y a une chose qui caractérise avant tout ma psychologie, ce fut l’héritage de mon père. Étant lui-même philosophe, il m’initia énormément à la recherche des fondements et à la conceptualisation du monde. Il m’apprenait que la connaissance incarnait l’élément le plus puissant de la vie humaine. Que c’était par elle qu’un homme devenait plus fort, et qu’il se construisait avec les autres. « Nul grand homme n’est ignorant » me disait-il. J’écoutais sans relâche ses discours et l’accompagnait partout pour qu’il m’explique comment fonctionnaient les choses. Chaque soir, il me racontait l’histoire d’une île que l’on nommait « Wahreit Insel » où se cachait le plus beau trésor du monde. Il me disait « On y trouve la réponse aux trois plus grandes questions que tout homme se pose un jour dans sa vie, à savoir : qu’est-ce que nous sommes ? Qu’est-ce qu’est le Monde ? Et qu’est-ce que Dieu ? ». Son regard s’illuminait chaque soir lorsqu’il s’imaginait pouvoir fouler la terre d’une telle île. Il m’expliquait que toute la violence entre les hommes provenait de cette ignorance au sujet de ces trois objets. Et qu’une telle connaissance pourrait apporter la paix sur la terre. Bien que je fus déjà complètement fasciné par les recherches de mon père, je le fus d’autant plus après l’événement le plus important de ma vie : mon père partit de la maison en m’y laissant seul. Il m’écrivit seulement une lettre que je pus lire à mon réveil. Il me confia son départ en mer pour rechercher cette fameuse île dont il m’avait tant parlé. Je fus d’abord très triste pendant de longues années, puis avec le temps je fus très fier du courage qu’il eut pour mener à bien son but. Je calmais alors le vide de son absence en m’engageant dans la même voie. J’étais certain que mon père était encore vivant et qu’il voguait encore en mer à la recherche de l’Île. La preuve en était : on me rapportait la naissance de nouvelles guerres et de nouveaux conflits. Si la violence ravageait encore notre monde, ce fut bien la preuve que personne ne découvrit encore Wahreit Insel. Elle était la clef de tout : le lieu où l’homme, le monde et Dieu se réconcilient dans une harmonie parfaite. Seul un fou pouvait croire à une telle légende. Seul un fou pouvait s’engager dans une telle aventure. C’est la raison pour laquelle je devins pirate ! Sous l’apparente violence couvrant leur réputation se cache la plupart du temps une nature humaine bien au dessus de la normale. On y découvre parfois des âmes d’une rare puissance et d’un courage surmontant toutes les épreuves. Il en faudrait beaucoup pour mener à bien ce que je veux le plus au monde. Vous l’aurez compris, je suis un esprit philosophique. Et la philosophie ne représente pas une activité intellectuelle, mais un type de vie propre aux aventuriers. Elle est la liberté incarnée en chair et en os dans l’homme ! Comme mon père je jette un regard passionné sur l’horizon en rêvant de ce que je vais y découvrir, et comme mon père je nourris la folie immanente en la Raison. Car elle est la seule véritable chose en laquelle nous pouvons avoir confiance. Elle est l’espoir que tout homme entretient dans son esprit : du plus grand voyou au plus vénérable tribun, l’un et l’autre veulent de la même manière la fin absolue de la violence. Alors que le tribun le justifie selon des raisons qu’il juge bonnes, la raclure veut être le plus riche et le plus puissante pour qu’il n’ait plus à se battre. Ils sont identiques en ce qu’ils recherchent également la fin des hostilités. Toutefois il ne faut pas s’y méprendre. L’esprit philosophique ne suppose pas pour autant que je sois un adolescent obscur, replié sur soi-même et solitaire. Tout au contraire, la rationalité représente pour moi la relation entre les choses. Je ne puis donc pas me priver d’une telle nécessité. Je suis au contraire d’humeur très sympathique et très sociale. Je me lis facilement d’amitié avec les gens que je rencontre et je n’hésite pas à leur partager mes idées sur le court du monde. Biographie Mon père et moi habitions dans un petit village de pêcheur sur l’île d’Isukra. Mon père s’appelait Jio et ma mère mourut lors de ma naissance, l’obligeant à m’élever seul. Je vécus une enfance paisible à l’écart des conflits entre les pirates et la marine. Quelques fois, notre port accueillit des voyageurs, mais jamais de véritables pirates qui auraient pu être une menace. Après tout, notre village ne possédait pas de richesse et ne représentait pas une position stratégique par rapport aux courants maritimes. Nous étions particulièrement isolés. Bien que mon père s’efforça de m’écarter de tous les tumultes de la piraterie, je ressentais en lui une sorte de vécue qu’il essayait tant bien que mal de camoufler. Il essayait de cacher son passé, une ancienne vie qu’il avait reniée après tant d’années. Toutefois sa passion pour la philosophie semblait éternelle. S’il y avait bien quelque chose qui lui collait à la peau, c’était cette manie de réfléchir sur les choses et de les concevoir sur une multitude de points de vue. Il pesait et évaluait les opinions pour faire la part des choses entre l’illusion et la vérité. Et sans aucune surprise, il m’avait transmis cette passion. Tous les jours nous discutions de choses aussi diverses que le cours du temps, la nature, les puissances régissant le monde, la morale, et n’importe quel sujet susceptible d’être interrogé par un esprit minutieux. Ce genre de discussion pouvait paraître ennuyeuse et sans fin pour la plupart des enfants, mais je ne me lassais jamais d’écouter et d’échanger des idées avec mon père. Nous faisions très souvent le tour de l’île sans jamais nous arrêter tant que nous n’avions pas partagé toutes nos dernières pensées. L’énergie qui se dégageait d’une telle passion était tout simplement impressionnante. Et le soir venu, mon père me calmait avant de dormir en me racontant une très vieille légende rapportée par un Ange, racontant l’histoire d’une île mythique dont aucun marin n’aurait jusqu’à ce jour foulé la terre. Cette légende est celle de Wahreit Insel. Il me disait qu’elle était la clef qui permettrait à l’espèce humaine de sortir de sa servitude et de son autodestruction, car il s’y cachait la chose ayant le plus de valeur : la Vérité. En effet, si tous les hommes se battaient entre eux, c’était bien pour imposer sa conception de la vérité. L’un veut prescrire sa vision de la justice, l’autre veut prouver qu’il représente de manière indubitable l’homme le plus fort. Chaque acte de violence pouvait en droit se ramener à l’ignorance. Tout l’enjeu consistait ainsi à corriger l’entendement des hommes. Je ne pouvais m’empêcher protester en lui disant qu’un tel projet était impossible, car personne ne serait assez sage et puissant pour changer les mentalités de tous les hommes sur la terre. Et pourtant il me répondait systématiquement que le nombre n’avait aucune influence. Il suffisait qu’une personne connaisse la Vérité pour qu’elle se répande nécessairement dans tous les esprits. Que cela prenne trois siècles, cela n’avait aucune importance. Telle la lumière qui éclaire les ténèbres, elle gagnera toujours contre l’obscurité, ce n’était qu’une question de temps. Peu importe que mon père m’ait raconté cette histoire des centaines de fois, j’étais toujours autant excité de l’entendre. Je ressentais l’espoir dans le grain de sa voix. Il y avait quelque chose de profond entre lui et cette île. Et j’y résonnais à l’unisson, même si tout cela me dépassait de très loin. Je ne pouvais pas comprendre ce que représentait une telle chose pour mon père. Il me disait qu’on y découvrait la réponse à nos trois plus grandes questions : « Qui sommes-nous ? Qu’est-ce que le monde ? Qu’est-ce que Dieu ? » Au début, je ne compris pas véritablement en quoi la réponse à ces questions pouvait apporté la paix sur terre, et je ne me privais pas de lui faire remarquer. Il ne pouvait pas s’empêcher d’éclater de rire lorsque je posais ce genre de question, témoignant de mon honnêteté intellectuelle. Il me répondait alors avec amusement : « si le plus méchant des pirates veut prouver qu’il est le plus puissant, c’est parce qu’il ignore ce qu’il est et ce que les autres sont ». Je ne comprenais pas toujours parfaitement les réponses de mon père, mais elles avaient le mérite de m’engouffrer dans d’interminables réflexions. Et je m’endormais paisiblement au milieu d’un dialogue aussi profond que mon sommeil. Je rêvais de nos discussions du lendemain et des nouvelles idées que j’y découvrirais. . Mais lors du matin de mon douzième anniversaire, au lieu de retrouver la compagnie de mon père autour d’un bon déjeuner, je ne vis qu’une simple lettre posée au bord de mon lit. Je pouvais y lire quelques phrases écrites avec soin : « Bon anniversaire fiston. Aujourd’hui tu as 12 ans, et je sais combien tu es assez grand pour te débrouiller seul. Je suis parti en voyage pour régler une vieille affaire. J’espère que nous nous reverrons un jour ». Je crus d’abord à une plaisanterie. Tout était si succinct pour une lettre d’adieu qu’elle paraissait irréaliste. Je la relus des centaines de fois avant de me rendre compte qu’une dernière phrase était griffonnée au dos du papier, dans un langage mystérieux : « Ich weiß, daß die Insel existiert. Folg die Sprache der Engel ». Je ne compris pas tout de suite le sens de cette phrase, mais je fus pour autant entièrement fasciné par l’étrangeté d’un tel message caché. Elle renfermait une sorte de promesse dont j’étais le seul à pouvoir percer. Je me rappelais par la suite avoir déjà entendu ce genre d’intonation dans la bouche de mon père. Il glissait parfois des phrases incompréhensibles lors de nos promenades, mais je n’y portais pas pour autant plus d’attention. Il y avait tant de choses que je ne comprenais pas chez lui. Je l’avais accepté avec le temps tout en espérant qu’un jour je parviendrais à acquérir la clé de tous ses mystères. Depuis cette matinée, je gardais toujours le papier sur moi. Je l’emmenais partout avec moi. Il fallut que j’organise une nouvelle façon de vivre en l’absence de mon père. Je commençai à travailler au village en tant que pécheur, afin de pouvoir gagnait suffisamment d’argent pour survivre. Je mangeais peu et je souffrais énormément du manque de discussion. Si bien que je commençai à écrire. J’accouchais mes idées sur le papier, je les relisais et les corrigeais après réflexion. Si je ne pouvais plus discuter avec mon père, alors je discuterais avec moi-même. Tout cela dura un gros mois avant qu’ils arrivassent. Après avoir révisé mes derniers feuillets, je me préparais comme d’habitude à me coucher. Toutefois je me rappelais avoir oublié du bois fraîchement coupé à l’extérieur de la maison, et je me sentis obligé de le rentrer si je ne voulais pas qu’il subisse une humidité qui serait fort dommageable pour les futurs feux de cheminée. L’obscurité inondait déjà les alentours de la maison et on y percevait très mal les chemins jusqu’au village. Mais sitôt ai-je commencé mon chemin à l’extérieur, que j’entendis une bande de bras cassés hurlant comme des fous. Je me retournai instinctivement dans leur direction afin que je puisse discernait d’avantage de quoi il était question. Je remarquai alors trois torches brillant à l’horizon, avançant dans la direction de ma maison. Leurs beuglements m’effrayaient jusqu’à me tétanisait sur place. Pourtant je trouvai le courage de m’éloigner de ma bicoque pour me dissimuler parmi la végétation qui entourait mon terrain. Mon jeune âge m’imposait d’éviter les conflits. S’ils étaient des cambrioleurs, ils se rendraient compte bien assez tôt que la maison était vide de tout objet de valeur. Et s’ils étaient tout simplement des marins du dimanche ayant fait escale sur l’île pour se vider la tête, alors je ne préférais éviter tous problèmes potentiels avec des étrangers. Dans tous les cas, je mourrais de trouille cachée dans le noir. Je pouvais les voir à partir de ma cachette, ils se rapprochaient progressivement et ainsi ce que je vis me glaça le sang comme jamais. Je les vis.... Tous les trois armés comme des pirates ! Sabres et pistolets à la ceinture. Ils marchaient d’une dégaine de rapaces suivant leurs proies, parlant sans cesse entre eux pour maintenir une sorte d’excitation commune. Il pouvait rire aux éclats et d’un moment à un autre se disputait pour je ne sais quelles raisons futiles. Lorsqu’ils arrivèrent au seuil de la maison, l’un d’eux cria un nom qui me retourna le cœur : « Jio ! On sait que t’es là ! Ta cavale est finie maintenant. Tu nous donnes ce qui appartient au capitaine et on t’épargne malgré ta trahison ». L’un des pirates venait de prononcer le nom de mon père, et plus étonnant encore il semblait le connaître depuis très longtemps. Son ton était familier à son égard et faisait référence apparemment à une ancienne vie de pirate. Je ne démêlais pas tout de suite de quoi il s’agissait, et je restais blotti entre les feuillages. Un autre commença à crier : « rends-nous la carte de Wahreit Insel, ou sinon le capitaine Simus rase tout le village ! Et tu sais bien qu’il n’a aucune pitié… ». Ils attendirent quelques instants en criant des insultes dans tous les sens et en frappant comme des furieux sur la porte. Jusqu’au moment où l’un d’eux perdra patience et défonça la porte d’un grand coup de pied : « on y va les gars. Si vous le trouvez lui ou quelqu’un d’autre, vous le tuez. La carte est notre priorité, alors retournez toute la maison si c’est nécessaire ! Mais on ne repart pas les mains vides, car Simus n’accepte pas les incapables ». Les trois pirates renversaient tous les meubles sur leur passage. Le saccage fut violent et rapide. Ils fouillèrent partout comme des rats cherchant des miettes dans un tiroir. Rien ne les échappait, chaque centimètre carré subissait leurs grosses bottes. Je décidai alors par je ne sais quel excès de courage de me glisser en dessous de la fenêtre côté Ouest de la maison, je pouvais y entendre ce qu’ils se disaient. En réalité je fus totalement dépassé par les évènements. Je ne comprenais rien à rien. Toutes ces nouvelles informations sur mon père m’avaient mis dans un état d’insouciance. J’étais présent sans véritablement saisir l’importance de ce qui se passait. Je n’avais plus aucun contrôle sur rien. Je poussai le vice jusqu’à glisser un regard à l’intérieur, et je remarquais que l’un d’eux appela ses camarades : « là ! Sous le lit du gamin, le plancher est suspect ! ». Aussitôt dit, ils prirent leurs sabres et frappèrent avec force pour briser la planche. Et contre toute attente, ils y découvrirent effectivement un petit coffre métallique. Ils le sortirent et l’ouvrirent d’un grand coup de pied. Mais leur déception fut à leur comble lorsqu’ils n’y trouvèrent que des feuilles remplies d’inscriptions mystérieuses. Je parvins toutefois à reconnaître malgré ma distance qu’il s’agissait du même langage que celui qui fut utilisé sur le dernier papier que m’écrivit mon père. Et j’en fus d’autant plus certain lorsque j’entendis un des pirates en train de lire quelques lignes sans rien y comprendre. Il cria tout de suite après : « Ah ! Ça doit être encore une de ses conneries de philosophe ! Il m’a toujours rendu fou avec ça ! Laisse ça et fous le feu, on se casse… il a certainement senti qu’on allait arrivé, ce n’est pas pour rien qu’on le surnomme Jio "je-sais-tout" ». Sous ces ordres, le dernier pirate lança sa torche dans l’escalier et le bois commença à rendre de la fumée. Je restais quelques instant plaqué contre le mur de la bicoque en réfléchissant à ce que devais faire à cet instant. Tout se passa très vite, je ne pris pas véritablement de décision rationnelle, je savais déjà instinctivement ce que je devais faire. S’il y avait d’autres feuillets écrits dans ce langage étrange, alors elles constituaient la seule chance pour moi de comprendre les derniers mots de mon père. Je devais me dépêchait avant qu’elles fussent emportées par l’incendie. Je grimpa à la fenêtre et me précipita en courant là où elles étaient dispersées. Mes pas étaient bruyants alors que la nuit demeurait silencieuse. L’un des pirates se retourna au grincement et remarqua ma petite silhouette en train de prendre quelque chose dans la maison. Il rappela de sitôt la meute : « Y’a un gosse ! Y prend un truc dans la baraque et y s’échappe ! Chopons-le ! » Ils étaient persuadés que j’avais récupéré cette fameuse carte alors qu’au contraire seules les feuilles m’intéressaient. Par contre, il avait bien raison sur le fait que je comptais bien m’échapper loin et très vite. D’un instant à l’autre, je réunissais toutes les feuilles sous mon bras et je repartis en trombe par là où j’étais rentré. Ils essayèrent de me suivre pendant quelques instants, mais ils furent obligés d’avouer leur incapacité à percevoir quoi que ce soit dans l’obscurité totale de la nuit. Je parvenais à me faufiler entre les champs, pour me rendre au port d’accostage. J’avais un avantage sur eux : je connaissais l’île depuis mon enfance. Je pouvais m’y retrouver les yeux bandés, ainsi je rejoignais en un rien de temps ma destination. Aucune minute ne devait être perdue. Ils étaient très certainement déjà en route vers la berge pour vérifier que personne ne quitta l’île. Je volai avec un souci d’urgence le petit voilier de mon voisin, sur lequel j’avais déjà eu l’habitude de naviguer. Bien sur nous ne nous étions jamais véritablement éloigner de l’île, juste assez pour trouver de quoi pêcher. Mais ce soir-là, je pris le grand large, sans savoir vers où je me dirigeais. Je ne pensais qu’à deux choses à cet instant : fuir et découvrir le message de mon père. Je ne vous raconterais pas toute mon histoire jusqu’à mes 18 ans. Six très longues années se sont écoulées entre temps. Je fus sans cesse en déplacement, de village en village, d’île en île, et de région en région. Tout cela pour fuir la bande de pirates qui avait choisi de me prendre en chasse depuis ce soir là : ils ne me quittèrent pas un instant. Le capitaine Simus jura qu’il voulait mon cadavre sur son navire pour m’enlever des mes doigts morts la carte de Wahreit Insel. Mais je soupçonnais mon père d’avoir emportait cette carte avec lui lorsqu’il me laisse seule. D’autant plus qu’après de longues années d’étude des documents appartenant à mon père, je pus déceler une logique au sein du langage. Je pus ainsi traduire ses derniers mots : « Ich weiß, daß die Insel existiert. Folg die Sprache der Engel », c’est-à-dire « Je sais que l’île existe. Suis le langage des anges ». Il appelait lui-même son fameux langage, le langage des anges. Toutefois, je ne compris qu’après quelques années ce qu’il voulait dire par l’injonction « suis le langage des anges ». En effet, je compris cela lorsque je tombai par hasard sur ce même type d’inscription sur différentes îles. Chacune d’elle me livrant un indice sur le trajet de mon père et la position de l’île. Mon père me laissait sur son passage des indications pour le rejoindre, et ceci dans un langage dont nous étions les seuls à partager. Son plan était parfait ! Je devais sillonner les mers pour récolter tous les repères. Si je ne trouvais pas l’île, je retrouverais au moins mon père vivant ou mort, afin que je puisse continuer son rêve : découvrir Wahreit Insel pour délivrer la Vérité au monde. [Il y a six ans de cavale de mon personnage. Cette période sera très largement utilisée dans de futurs Rp flashback. Où je raconte comment je parviens à me sortir des pièges des pirates, mais aussi comment je me fais coincer une fois par eux : ce sera le fameux moment où je me fais crever l’œil et où un capitaine pirate me sauve la vie pour me recruter dans son équipage. Je vais le proposer à des Capitaines, si cela intéresse quelqu’un, qu’il n’hésite pas à s’annoncer Par ailleurs, je montre bien dans ma présentation à quel point j'aime assez alterner une sorte de Rp plus ou moins comique à un style plus sérieux. J'essaye de tenir les deux ensembles. L'aspect comique m'amuse beaucoup, même si cela vole autour d'un humour de petit gamin, eh bien je vous jure que cela défoule comme jamais]. Test RP Le Test rp est obligatoire, il vous sera donné par le modérateur responsable de la section présentation. Faire un test rp avant l'intervention sera totalement inutile : il ne comptera pas. |
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Informations IRL
- Prénom : Maxime
Age : 22
Aime : Les trucs sympas.
N'aime pas : Les trucs désagréables.
Personnage préféré de One Piece : Luffy... je le vénère pour des quelques blagues mythiques !
Caractère : (définissez vous en quelques mots) Difficile comme exercice. On a l'impression de se vendre au marché aux poissons. Eh bien, je suis étudiant à l'université. Et pour être tout à fait honnête, j'ai découvert "One piece" il n'y a pas très longtemps. Auparavant je bloquais un peu exclusivement sur Naruto, et je faisais du Rp (de moins en moins) dans cet univers. Bref, je suis un néophyte dans l'histoire
Fais du RP depuis : depuis l'âge de 16-17 ans je crois.
Disponibilité : (en jours par semaine, c'est bien sur, approximatif) je ne sais pas trop. Mais je préfère l'annoncer à l'avance, je ne suis pas un geek qui marche qu'à l'ordinateur. Mais je peux tranquillement assurer quelques jours dans la semaine le soir après l'université. Le week-end aussi bien sur.
Comment avez vous connu le forum ? Merci à toi Google !
[Est-ce que si Admin passe par là, pourrait-il changer le nom de mon compte en "Cent Noms" : il enlève le "s" de "cents" car ou sinon cela fait une grosse faute d'orthographe ^^ Je veux faire justement un jeux de mots avec Cent (le nombre)/ et Sans (l'exclusion de quelque chose)].
Dernière édition par Cent Noms le Mer 31 Aoû 2011 - 22:47, édité 7 fois