Une muraille.
Des montagnes à perte de vue, une monotonie de pierre brunâtre coupant l’horizon vivement, ne permettant aucune négociation de la part des marins d’à travers le monde. Red Line, la chaîne de montagne perçant les septs mers, coupant court à tous ceux qui auraient aimé naviguer librement. Une forteresse impénétrable en l’honneur des Tenryubito, siégeant à des milliers de kilomètres de là, au sommet de leur cité de marbre brillant et d’argent riche.
Et au pied des courants qui menaient vers le haut, qui transportaient les pirates depuis des décennies vers la mer de tous les périls, cherchant trésors, gloires et vies nouvelles, se trouvait un pirate bien particulier. Ses cheveux très courts et élégants, d’un rose qui semblait s’être empreint de la lumière du soleil, trônaient sur son crâne dont le squelette semblait être parfait pour son visage plein de confiance et de parfait contrôle sur iel-même. Rachel Marco, pirate peu notoire, qui avait fait vibrer certains cœurs d’East-Blue. Son équipage à l’apparence singulière s’affairaient sur le pont, courant d’un bord à l’autre, des fourmis derrière le danseur perché sur la grande tête de Cygne qui ornait la proue de son vaisseau. Minute après minute, heure après heure, le navire des Nuées d’Astérion s’approchait de l’océan meurtrier, ce couloir marin où tant d’hommes, de femmes et d’Okama avaient péri au cours de l’histoire.
Vers la maison, donc.
En prenant tout en compte, iel avait passé peu de temps sur la mer de l’est, mais ça avait été un périple particulièrement intéressant, empli de blessures multiples et d’intrépides rencontres. Peut-être la Beautée Astérienne aurait-iel la chance de revoir une partie des hommes et femmes qui l’avaient fasciné durant son séjour une fois sur Grand Line? Qui sait, le monde était un endroit chaotique et dangereux, les morts s’empilaient chaque jour à travers ses quatre coins pour la poursuite des buts de ses habitants, il ne serait pas surprenant que ceux et celles qui avaient été rencontré dans le passé proche se retrouvent dans un tas de cadavre quelque part ou ailleurs… Mais l’Okama en doutait. Ceux qui avaient attiré son œil, c'étaient des guerriers. De véritables machines de combat, très souvent. Alors iel gardait un espoir, une curiosité particulière, à voir comment ces individus allaient se développer dans le futur.
Les vagues d’East Blue caressaient avec plus ou moins de fracas la cale du navire aviaire, et le son d’un homme en difficulté se laissait entendre aux oreilles du capitaine, qui se retourna pour apercevoir son bras droit aux cornes obsidiennes pointés son crâne, ayant grimper la nuque de la tête de Cygne pour venir, sans aucun doute, faire son rapport à Marco. S’appuyant sur ses genoux avec ses mains montrant les premiers signes de dur travail de son existence de charmeur casanova, il prennait de grandes respirations. Vu comme ça, il était difficile pour ses camarades de se douter qu’il était le plus fort sur le navire derrière l’Okama.
“J’imagine que tu as grimpé pour d’autres raisons que simplement me faire coucou, hmmm, Ricardo?”
“N…Non, maîtresse. C’est simplement pour vous informer que nous arriverons sur les courants de Reverse Mountain dans moins de trente minutes. Les préparatifs ont été lancés par les Scarabées selon vos instructions de ce matin et nous sommes prêts.”
“Bon garçon. Tu fais bien de m’en informer. Gardez le cap, je resterai ici à observer tant que cela est sécuritaire. Va superviser nos doux hommes, s’il-te-plait.”
Ricardo hocha de la tête et sauta sur le pont inférieur, glissant sur la nuque du cygne jusqu’à y être atterri sécuritairement. Il poussa un soupir avant de plonger dans ses pensées, laissant son expérience des quelques jours à aboyer des ordres à l'équipage orné de casques insectoïdes faire le travail. Il était, pour peu dire, dans une réelle crise existentielle. Il avait été prêt à suivre l’Okama sur un coup de tête, comme toutes les décisions qu’il avait jamais prise, le Cornu suivant son coeur et ses instincts, mais il n’avait pas pris en compte que peut-être qu’il n’avait pas envie de vivre une vie de hors-la-loi total pour le restant de ses jours. Bien sûr, la royauté d’Astérion lui semblait tentante, mais quelles étaient les chances? Plus le temps passait, plus il questionnait sa décision, se demandant profondément s’il ne devrait pas simplement prendre un bateau vers une Translinéenne le plus tôt possible et retourner sur les tranquilles et douces Blues? Néanmoins, il ne pouvait montrer de crainte, puisqu’il craignait autant qu’il admirait le capitaine.
Des montagnes à perte de vue, une monotonie de pierre brunâtre coupant l’horizon vivement, ne permettant aucune négociation de la part des marins d’à travers le monde. Red Line, la chaîne de montagne perçant les septs mers, coupant court à tous ceux qui auraient aimé naviguer librement. Une forteresse impénétrable en l’honneur des Tenryubito, siégeant à des milliers de kilomètres de là, au sommet de leur cité de marbre brillant et d’argent riche.
Et au pied des courants qui menaient vers le haut, qui transportaient les pirates depuis des décennies vers la mer de tous les périls, cherchant trésors, gloires et vies nouvelles, se trouvait un pirate bien particulier. Ses cheveux très courts et élégants, d’un rose qui semblait s’être empreint de la lumière du soleil, trônaient sur son crâne dont le squelette semblait être parfait pour son visage plein de confiance et de parfait contrôle sur iel-même. Rachel Marco, pirate peu notoire, qui avait fait vibrer certains cœurs d’East-Blue. Son équipage à l’apparence singulière s’affairaient sur le pont, courant d’un bord à l’autre, des fourmis derrière le danseur perché sur la grande tête de Cygne qui ornait la proue de son vaisseau. Minute après minute, heure après heure, le navire des Nuées d’Astérion s’approchait de l’océan meurtrier, ce couloir marin où tant d’hommes, de femmes et d’Okama avaient péri au cours de l’histoire.
Vers la maison, donc.
En prenant tout en compte, iel avait passé peu de temps sur la mer de l’est, mais ça avait été un périple particulièrement intéressant, empli de blessures multiples et d’intrépides rencontres. Peut-être la Beautée Astérienne aurait-iel la chance de revoir une partie des hommes et femmes qui l’avaient fasciné durant son séjour une fois sur Grand Line? Qui sait, le monde était un endroit chaotique et dangereux, les morts s’empilaient chaque jour à travers ses quatre coins pour la poursuite des buts de ses habitants, il ne serait pas surprenant que ceux et celles qui avaient été rencontré dans le passé proche se retrouvent dans un tas de cadavre quelque part ou ailleurs… Mais l’Okama en doutait. Ceux qui avaient attiré son œil, c'étaient des guerriers. De véritables machines de combat, très souvent. Alors iel gardait un espoir, une curiosité particulière, à voir comment ces individus allaient se développer dans le futur.
Les vagues d’East Blue caressaient avec plus ou moins de fracas la cale du navire aviaire, et le son d’un homme en difficulté se laissait entendre aux oreilles du capitaine, qui se retourna pour apercevoir son bras droit aux cornes obsidiennes pointés son crâne, ayant grimper la nuque de la tête de Cygne pour venir, sans aucun doute, faire son rapport à Marco. S’appuyant sur ses genoux avec ses mains montrant les premiers signes de dur travail de son existence de charmeur casanova, il prennait de grandes respirations. Vu comme ça, il était difficile pour ses camarades de se douter qu’il était le plus fort sur le navire derrière l’Okama.
“J’imagine que tu as grimpé pour d’autres raisons que simplement me faire coucou, hmmm, Ricardo?”
“N…Non, maîtresse. C’est simplement pour vous informer que nous arriverons sur les courants de Reverse Mountain dans moins de trente minutes. Les préparatifs ont été lancés par les Scarabées selon vos instructions de ce matin et nous sommes prêts.”
“Bon garçon. Tu fais bien de m’en informer. Gardez le cap, je resterai ici à observer tant que cela est sécuritaire. Va superviser nos doux hommes, s’il-te-plait.”
Ricardo hocha de la tête et sauta sur le pont inférieur, glissant sur la nuque du cygne jusqu’à y être atterri sécuritairement. Il poussa un soupir avant de plonger dans ses pensées, laissant son expérience des quelques jours à aboyer des ordres à l'équipage orné de casques insectoïdes faire le travail. Il était, pour peu dire, dans une réelle crise existentielle. Il avait été prêt à suivre l’Okama sur un coup de tête, comme toutes les décisions qu’il avait jamais prise, le Cornu suivant son coeur et ses instincts, mais il n’avait pas pris en compte que peut-être qu’il n’avait pas envie de vivre une vie de hors-la-loi total pour le restant de ses jours. Bien sûr, la royauté d’Astérion lui semblait tentante, mais quelles étaient les chances? Plus le temps passait, plus il questionnait sa décision, se demandant profondément s’il ne devrait pas simplement prendre un bateau vers une Translinéenne le plus tôt possible et retourner sur les tranquilles et douces Blues? Néanmoins, il ne pouvait montrer de crainte, puisqu’il craignait autant qu’il admirait le capitaine.