Robina regardait tout autour d'elle. La route de tous les périls avait déjà montré à quel point elle était dangereuse à la cuisinière. Elle qui s'était dit que le nom n'était qu'une bravade avait déchanté quelques heures après son arrivée. C'était enchaîné plusieurs rencontres avec des pirates, Mayaku Miso et son équipage, les Pussycats okamas un équipage de travestis et son capitaine avec le zoan du Phénix. Les Avengers qu'elle avait arrêtés sur le Port des Jumeaux, ainsi que sa dernière prise, les Lizards Pirates sur Little Garden. Tout cela, elle ne s'y était pas attendue et pourtant son travail de chasseuse de prime lui avait permis de récupérer énormément d'argent. Assez pour qu'elle se mette à la retraite, oubliant le but qu'elle s'était fixé.
Pourtant avec l'esprit borné de la jeune femme l'idée de s'arrêter ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Pire, elle avait même dépensé ce qu'elle avait gagné en créant des entreprises pour se fournir des matières premières d'exception. Pour elle ainsi que son restaurant et être véritablement la meilleure cuisinière au monde. Elle avait fait un détour pour aller sur Whiskey Peak. Son supérieur l'avait fait demander pour lui remettre une promotion. Maintenant que cela avait été fait, elle reprenait son voyage de là où elle l'avait arrêté. Elle avait tout de même visité neuf îles dans ce laps de temps. Dont une où elle n'avait été clairement pas été la bienvenue, elle se souvenait encore des longs bras et longues jambes.
Elle était maintenant aux abords de la seconde île de la cinquième voie de la Route de tous les périls, les Pythons Rocheux. Elle ne savait pas exactement pourquoi ils s'appelaient ainsi. Mais les pointes qu'elle pouvait apercevoir au loin telles des dents d'une mâchoire géante lui donnèrent une vague idée. Ici un seul port et une seule ville se trouvaient à la portée des navires qui voyageaient le long du chemin qu'indiquait Le Log pose. Elle pouvait entr’apercevoir des drapeaux de la Translinéenne. Des navires mouillaient au port pour se ravitailler ou faire descendre les clients. Certains prenaient de nouvelles personnes pour la prochaine étape ainsi que la dernière, Nebelreich.
L'iceberg s'approcha des côtes lentement, le navire de ligne n'était pas taillé pour la vitesse, pourtant il se rapprochait inexorablement de son but. La chasseresse de prime monta au poste de commande près du gouvernail où se trouvait Fang Shui.
Dans combien de temps serons-nous à destination? La capitaine des glaciers demanda d'un air interrogateur en levant un sourcil.
Nous devrions arriver dans une heure tout au plus. Le samouraï s'était tourné d'un quart de tour avec sa tête sans que son buste bouge. Ses yeux d'un gris d'acier s'étaient fixés sur la jeune femme.
La jeune femme aux longs cheveux blancs au chat de la tête heureuse d'avoir fini ce nouveau trajet pour la 4e étape de son voyage vers Shishoku. Le gyropode était déjà prêt à être utilisé dès que le ravitaillement du Galion serait fini, ils en avaient pour tout au plus quelques heures et il pourrait reprendre la route en appuyant simplement sur un bouton sur le côté de la boussole magnétique de la Route de tous les périls. Le bâtiment s'enfonce dans les eaux littorales, ici beaucoup de petits bateaux de pêche se frayaient un chemin vers le large. Tous prenez la même direction telle une une scène de fourmi pour après une centaine de mètres vers l'est de l'île au sommet très atypique.
Déjà les mousses qui se trouvaient dans les gréements du Galion de guerre s'activaient, tirant sur certains cordages pour diminuer la voilure et ranger ce qui n'était plus nécessaire. Le port se trouvait à la base d'un à pic, qui faisait comme une falaise dans l’arrière-plan de la ville, un ascenseur permettait de monter à son sommet en payant une peu pour en gagner l'accès.
Les manœuvres s’enchaînèrent rapidement, le temps des balbutiements des hommes de l’Iceberg était fini, ils étaient expérimentés à présent. Le bois grinça alors que la trajectoire de l’immense bâtiment se rapprochait d’un des pontons principaux du port, il n’y avait que peu de place autour du mastodonte que dirigeait la femme du Baroque Works, mais l’accostage se fit sans soucis. La rampe d’accès glissa sans attendre, les talons de la jeune femme aux longs cheveux blancs claquèrent alors qu’elle descendait sur le plancher des vaches.
Madame, bienvenue sur les Pythons Rocheux. Vous voyagez depuis longtemps sur la route de tous les périls ? Le petit visage rubicond de l’homme se glissa dans le menton de la chasseresse de primes.
Nous avons fait quelques arrêts, oui. Pourquoi cette question ? Rebutée par l’aspect gras et huileux de l’homme qui semblait pouvoir rouler en étant poussé, elle fit presque un pas en arrière.
Vous semblez avoir besoin de réparations. Les petits yeux de l’homme se posaient partout sur la coque du navire.
Robina se retourna pour constater l’état de l’Iceberg, quelques planches devaient être remplacées, rien de très coûteux.
Et vous me proposez qu’il soit réparé à moindres frais c’est ça ? Ne comprenant pas les intentions de l’homme, la cuisinière se demandait si elle n’était pas tombée sur un escroc.
Non, mais de vous trouvez une place à l’écart pour que vous puissiez les réaliser. Il lançait maintenant son hameçon pour faire payer plus cher la nouvelle arrivante.
Et je suppose que cela à un prix. Elle avait compris le manège de l’homme maintenant, un douanier qui tentait de faire payer un étranger plus cher pour s’en mettre plein les poches. Typique.
Seulement cent mille berries, je suis sûr que vous pouvez vous le permettre, mademoiselle Erwolf. L’homme se frottait déjà les mains discrètement, il était tombé sur une cible qui avait les moyens de payer.
J’ai les moyens, mais nous ferons les réparations ici, pas besoin d’un emplacement spécial. Tenez, voici les frais de douanes. Elle déposa la somme qui était due dans tous les ports et commença à partir.
Attendez, vous allez gêner les autres occupants. Il se mit à courir derrière elle, cherchant à arnaquer la Sanderrienne à tout prix.
Je ne crois pas, il n’y a qu’un seul emplacement, prévu pour les navires de ligne, tel que le mien et vous n’avez pas d’autres places pour mon galion. Alors nous allons rester quelques jours, le temps de refaire nos réserves ainsi que nos réparations et nous repartirons. Le ton se fit sec et autoritaire, elle n’accepterait pas autre chose de la part du douanier.
Très bien. L’homme ne se décomposa pas, pourtant il n’en menait pas large. Lui qui avait espéré tomber sur une occasion en or venait de tomber sur un os. Il tenterait sa chance sur une autre cible.
La capitaine des Glaciers se retrouva sur le port, elle n’avait plus qu’à découvrir l’île et ses secrets. Elle n’avait pas perdu l’habitude de chercher à découvrir toutes les merveilles qui se cachaient sur sa nouvelle destination. Quelques jours suffiraient-ils ou devrait-elle passer plusieurs semaines ? Elle trouverait la réponse bien assez vite.
Pourtant avec l'esprit borné de la jeune femme l'idée de s'arrêter ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Pire, elle avait même dépensé ce qu'elle avait gagné en créant des entreprises pour se fournir des matières premières d'exception. Pour elle ainsi que son restaurant et être véritablement la meilleure cuisinière au monde. Elle avait fait un détour pour aller sur Whiskey Peak. Son supérieur l'avait fait demander pour lui remettre une promotion. Maintenant que cela avait été fait, elle reprenait son voyage de là où elle l'avait arrêté. Elle avait tout de même visité neuf îles dans ce laps de temps. Dont une où elle n'avait été clairement pas été la bienvenue, elle se souvenait encore des longs bras et longues jambes.
Elle était maintenant aux abords de la seconde île de la cinquième voie de la Route de tous les périls, les Pythons Rocheux. Elle ne savait pas exactement pourquoi ils s'appelaient ainsi. Mais les pointes qu'elle pouvait apercevoir au loin telles des dents d'une mâchoire géante lui donnèrent une vague idée. Ici un seul port et une seule ville se trouvaient à la portée des navires qui voyageaient le long du chemin qu'indiquait Le Log pose. Elle pouvait entr’apercevoir des drapeaux de la Translinéenne. Des navires mouillaient au port pour se ravitailler ou faire descendre les clients. Certains prenaient de nouvelles personnes pour la prochaine étape ainsi que la dernière, Nebelreich.
L'iceberg s'approcha des côtes lentement, le navire de ligne n'était pas taillé pour la vitesse, pourtant il se rapprochait inexorablement de son but. La chasseresse de prime monta au poste de commande près du gouvernail où se trouvait Fang Shui.
Dans combien de temps serons-nous à destination? La capitaine des glaciers demanda d'un air interrogateur en levant un sourcil.
Nous devrions arriver dans une heure tout au plus. Le samouraï s'était tourné d'un quart de tour avec sa tête sans que son buste bouge. Ses yeux d'un gris d'acier s'étaient fixés sur la jeune femme.
La jeune femme aux longs cheveux blancs au chat de la tête heureuse d'avoir fini ce nouveau trajet pour la 4e étape de son voyage vers Shishoku. Le gyropode était déjà prêt à être utilisé dès que le ravitaillement du Galion serait fini, ils en avaient pour tout au plus quelques heures et il pourrait reprendre la route en appuyant simplement sur un bouton sur le côté de la boussole magnétique de la Route de tous les périls. Le bâtiment s'enfonce dans les eaux littorales, ici beaucoup de petits bateaux de pêche se frayaient un chemin vers le large. Tous prenez la même direction telle une une scène de fourmi pour après une centaine de mètres vers l'est de l'île au sommet très atypique.
Déjà les mousses qui se trouvaient dans les gréements du Galion de guerre s'activaient, tirant sur certains cordages pour diminuer la voilure et ranger ce qui n'était plus nécessaire. Le port se trouvait à la base d'un à pic, qui faisait comme une falaise dans l’arrière-plan de la ville, un ascenseur permettait de monter à son sommet en payant une peu pour en gagner l'accès.
Les manœuvres s’enchaînèrent rapidement, le temps des balbutiements des hommes de l’Iceberg était fini, ils étaient expérimentés à présent. Le bois grinça alors que la trajectoire de l’immense bâtiment se rapprochait d’un des pontons principaux du port, il n’y avait que peu de place autour du mastodonte que dirigeait la femme du Baroque Works, mais l’accostage se fit sans soucis. La rampe d’accès glissa sans attendre, les talons de la jeune femme aux longs cheveux blancs claquèrent alors qu’elle descendait sur le plancher des vaches.
Madame, bienvenue sur les Pythons Rocheux. Vous voyagez depuis longtemps sur la route de tous les périls ? Le petit visage rubicond de l’homme se glissa dans le menton de la chasseresse de primes.
Nous avons fait quelques arrêts, oui. Pourquoi cette question ? Rebutée par l’aspect gras et huileux de l’homme qui semblait pouvoir rouler en étant poussé, elle fit presque un pas en arrière.
Vous semblez avoir besoin de réparations. Les petits yeux de l’homme se posaient partout sur la coque du navire.
Robina se retourna pour constater l’état de l’Iceberg, quelques planches devaient être remplacées, rien de très coûteux.
Et vous me proposez qu’il soit réparé à moindres frais c’est ça ? Ne comprenant pas les intentions de l’homme, la cuisinière se demandait si elle n’était pas tombée sur un escroc.
Non, mais de vous trouvez une place à l’écart pour que vous puissiez les réaliser. Il lançait maintenant son hameçon pour faire payer plus cher la nouvelle arrivante.
Et je suppose que cela à un prix. Elle avait compris le manège de l’homme maintenant, un douanier qui tentait de faire payer un étranger plus cher pour s’en mettre plein les poches. Typique.
Seulement cent mille berries, je suis sûr que vous pouvez vous le permettre, mademoiselle Erwolf. L’homme se frottait déjà les mains discrètement, il était tombé sur une cible qui avait les moyens de payer.
J’ai les moyens, mais nous ferons les réparations ici, pas besoin d’un emplacement spécial. Tenez, voici les frais de douanes. Elle déposa la somme qui était due dans tous les ports et commença à partir.
Attendez, vous allez gêner les autres occupants. Il se mit à courir derrière elle, cherchant à arnaquer la Sanderrienne à tout prix.
Je ne crois pas, il n’y a qu’un seul emplacement, prévu pour les navires de ligne, tel que le mien et vous n’avez pas d’autres places pour mon galion. Alors nous allons rester quelques jours, le temps de refaire nos réserves ainsi que nos réparations et nous repartirons. Le ton se fit sec et autoritaire, elle n’accepterait pas autre chose de la part du douanier.
Très bien. L’homme ne se décomposa pas, pourtant il n’en menait pas large. Lui qui avait espéré tomber sur une occasion en or venait de tomber sur un os. Il tenterait sa chance sur une autre cible.
La capitaine des Glaciers se retrouva sur le port, elle n’avait plus qu’à découvrir l’île et ses secrets. Elle n’avait pas perdu l’habitude de chercher à découvrir toutes les merveilles qui se cachaient sur sa nouvelle destination. Quelques jours suffiraient-ils ou devrait-elle passer plusieurs semaines ? Elle trouverait la réponse bien assez vite.